La VÉRITÉ choquante sur l'assassinat de Habyarimana: Mobutu a-t-il trahi son ami?

Mobutu Sese Seko était au courant de certaines informations selon lesquelles le président rwandais, Juvénal Habyarimana, serait assassiné. Une réunion importante devait avoir lieu à Dar es-Salaam le **six avril**, où Mobutu était invité, mais il a choisi de ne pas y assister, contrairement à Habyarimana. Ce dernier a pris un vol de retour en dépit des avertissements de sécurité, et son avion a été abattu peu après, tuant plusieurs hauts responsables du gouvernement rwandais, plongeant le pays dans le chaos.
Parallèlement, les forces du Front Patriotique Rwandais (FPR) étaient en pleine mobilisation. Bien qu'elles aient prétendu être faiblement armées, elles avaient des lance-roquettes prêts à l’emploi, avec l'intention de relancer la guerre. Le FPR savait qu'il ne pouvait pas gagner une élection démocratique, d’où sa stratégie d'opter pour la force militaire.
En mille neuf cent quatre-vingt-treize, la situation au Rwanda était déjà très tendue. Une partie du pays était sous occupation par des forces envahissantes, et la population locale se sentait désorientée. L'armée rwandaise, mal payée et démoralisée, était incapable de défendre le pays. Cette fragilité a permis au FPR d'avancer sans grande opposition, tandis que les accords d'Arusha n’ont fait qu'aggraver la situation en affaiblissant encore davantage le gouvernement d'Habyarimana.
Les accords d'Arusha, soutenus par la France, les États-Unis et le Royaume-Uni, visaient à créer un partage de pouvoir. Cependant, l'intégration du FPR dans l'armée rwandaise était perçue comme une menace pour l'indépendance militaire du pays. Le FPR, malgré ses faiblesses politiques, voyait ces accords comme une opportunité d’étendre son influence.
En mille neuf cent quatre-vingt-treize, lors des élections locales dans une zone démilitarisée, le FPR a essuyé une défaite sévère. Cela a révélé son manque de soutien populaire. Le FPR savait dès lors qu’il ne pourrait jamais prendre le contrôle du pays par des moyens démocratiques et devait donc se préparer à un coup de force.
L’assassinat de Melchior Ndadaye, président du Burundi, en mille neuf cent quatre-vingt-treize a exacerbé les tensions au Rwanda. Cet événement a eu des répercussions directes, car il a renforcé les craintes d'un effondrement similaire au Rwanda. Le FPR, quant à lui, a vu dans cet assassinat une occasion de renforcer ses efforts militaires. #rwanda #mobutu #habyarimana
Le FPR, en violation des accords d'Arusha, a secrètement introduit des troupes et des armes à Kigali en mille neuf cent quatre-vingt-quatorze. Ces actions ont montré que le FPR se préparait à une offensive majeure. L'attentat contre l'avion d'Habyarimana a servi de déclencheur pour cette offensive, qui a eu lieu peu après.
Après l’assassinat d’Habyarimana, le FPR a lancé une offensive massive, rejetant tout espoir de cessez-le-feu. L'armée rwandaise, affaiblie, cherchait encore à appliquer les accords d'Arusha, mais le FPR ne voulait plus négocier. Les combats qui ont suivi ont plongé le pays dans un carnage inimaginable.
Des personnalités comme Jean-Paul Gouteux accusent les États-Unis d'avoir permis l'escalade de la violence en encourageant une victoire militaire du FPR, au détriment d'une solution pacifique. Les États-Unis cherchaient à installer un régime favorable à leurs intérêts en Afrique centrale, contribuant ainsi à la tragédie rwandaise.
Le rôle des tribunaux internationaux, comme le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), est souvent critiqué pour avoir épargné les crimes commis par le FPR. L'invasion du Congo en mille neuf cent quatre-vingt-seize par le FPR, soutenue par les États-Unis, a entraîné d'énormes massacres, renforçant l'idée que les puissances occidentales poursuivaient leurs intérêts néocoloniaux dans la région.

[@coastline8885]

Pourquoi vouloir détruire l’image de Mobutu alors que lui et Habyarimana avaient d’excellents rapports. Mobutu ne serait jamais monté dans un avion qui n’est pas le sien. De plus, si il avait les informations en sa possession, ils les auraient pour sur transmises à Habyarimana.

[@mbayikabeya2290]

Que s'était il passé sur place a dar es salam pour que le président Habyarimana puisse prendre son avion apres 20h?? Tout était orchestré. Le sommet de dar es salam avait connu un grand retard Le communiqué final a pris du temps pour sortir Et le président Habyarimana était impatient et un président sur place va le retenir ( museveni) Il faut préciser que ce sommet était un échec. Comment expliquer que l'avion du président hutu burundais était retenu en Ouganda sans raison valable Ce qui poussa le président burundais de solliciter auprès du président rwandais pour prendre place a bord de son avion. En même temps,l'avion de Mobutu en entretien a addis abeba était retenu alors que la facture de l'entretien avait été bien payé. Tout était fait de façon à ce que les trois chefs d'états se retrouvent à bord d'un même avion,celui du président rwandais. Pour ceux qui ont connu Mobutu,il n'aimait pas monter dans les avions des autres chefs d'états,c'était contraire à ses habitudes.

[@olivierdjangi7683]

Nous devons parler, ils n'ont pas besoin de venir, devant les médias parlent pour nous. Je suis contre ça, je pense que beaucoup pensent de cette façon aussi mais ont peur.

[@kiba8928]

Également moi

[@kiba8928]

Quel intérêt Mobutu va-t-il pour la mort de Habyarimana, parce que après la mort de Habyarima qui a permit de la renfort de Rwanda pour attaquer Zaïre à l'époque. Vous avez tuer Habyarimana vous voulais mettre ça à MOBUTU.

[@mugabodavid3006]

Tout à fait correcte; l'analyse est pertinente.

[@odiodia7821]

Quelle analyse ? Et en quoi elle est pertinente ?