En tant que parent, cumulant la fatigue, les responsabilités, le stress… c est vrai qu il est parfois difficile de calmer nous même nos propres émotions pour gérer et apprendre à nos enfants à gérer les leurs. Mais c est vraiment la clé. J essaye de mettre un plan en place dans ma tête lorsque ça arrive pour ne pas me laisser déborder et envahir par mes propres émotions lorsque mon enfant de 3 ans fait une “crise”. Et je répète ce plan dans ma tête (a moi même) : stop, respire, met toi a sa hauteur et regarde le, ecoute, accepte et valide la crise, proposition d un câlin/bisou/doudou/temps calme si c est ce que l enfant aime, jusqu a ce que ça redescende. Et j essaye de revenir sur la crise en discutant avec lui une fois un peu de temps passé (1h ou 2 voir le lendemain matin). Ça demande un bon contrôle de sa propre frustration, et ce n est pas facile, et quand je suis prête à craquer, je regarde ses petites mains par rapport aux miennes, pour me souvenir à quel point il est petit et que si moi j ai déjà du mal à gérer mon stress, il a encore bien plus d excuses que moi de faire sa crise.
@cristinaj51259 ай бұрын
Vous êtes une super maman !
@lilay19288 ай бұрын
Waw bravo!! Dure dure la vie de maman mais votre démarche montre à quel point vous avez à cœur de bien faire ❤je suis dans une démarche similaire, j’essaie du moins … et grâce à mes enfants j’ai appris à reconnaître mes propres émotions et à les accepter (à 30 ans 😅)
@FrederikBerton5 ай бұрын
Il y a aussi bcp de mamans qui finissent en Burn out parental suite à ces injonctions de prendre sur soi pour accueillir l émotion .Or une crise peut être bruyante et causer un stress énorme physique au parent qui peut effectivement ensuite en vouloir à son enfant.Quand le dialogue n aboutit pas,que la crise opéré un vrai stress pour parent et enfant, le fait de le laisser ds sa chambre quelques minutes le temps de se calmer en lui expliquant que là maman a bobo aux oreilles à cause des cris,mais qu elle l aime ,aide tte la famille.le taux de cortisol redescend,la pression artérielle aussi. Et non ça n envoie pas à l enfant que le parent ne sera pas là pour lui plus tard mais ça lui dit que papa ou maman sont aussi humains,et qu il a aussi ses propres forces pour se réguler, après 3 ans bien sûr,une fois le langage acquis.
@maria.louisa.bАй бұрын
@@FrederikBertonParfaitement d'accord avec vous. Je subis personnellement depuis 3 ans les crises de ma fille qui en a 5 cette année, et je sens bien que je suis à bout de nerf. Ne pas arriver à la calmer tout en recevant des claques de sa part, et en s'abstenant à l'envoyer dans sa chambre pour qu'elle se calme et aussi pour me protéger, je trouve que cela fait beaucoup, surtout après une longue journée de travail et après avoir essuyé des milliers de "non" depuis qu'elle sait parler, et ce pour la moindre contrainte obligatoire, du genre se laver les mains "non!", passer à table "non!", se bosser les dents "non!", aller au lit "non!", idem pour le shampoing, aller à l'école ou manger des légumes... Si le parent va mal, l'enfant en subira les conséquences aussi, et donc il faut absolument trouver un moyen de se protéger nous mêmes pour ne pas "subir" la parentalité, mais la vivre comme un chemin contraignant mais "supportable". Par ailleurs, tous les enfants sont différents. Peut-être que certains sont aptes à se calmer sans avoir recours à la violence, mais d'autres sont de vrais tyrans qui profitent de la faiblesse des parents pour dépasser les limites et prendre le pouvoir sur eux. Ce n'est pas normal de ne pas pouvoir inculquer une leçon primordiale à son enfant sans avoir littéralement "peur" (ce qui est mon cas) de la réaction violente de mon enfant. La parentalité positive ce n'est pas sire amen à tout, mais pouvoir poser des limites tout en respectant l'intégrité de l'enfant (ce qui est normal)...
@angelinecrotet932223 күн бұрын
Passionnant ! J'aime l'énergie de votre invitée !
@Playlist-yy5ce Жыл бұрын
Merci Mélanie pour ces explications pleine de bon sens.
@mesesese125811 ай бұрын
Elle explique très bien Merci👍🏻
@clementinepv6 ай бұрын
Encore une fois le propos de Caroline Goldman est détourné. Elle ne dit pas de mettre l'enfant l'écart lorsqu'il vit une grande émotion mais lorsqu'il fait une bêtise répétée qu'il sait pourtant interdite et que le parent est en mesure d'interpréter comme un "test" qui appelle des limites éducatives...
@mcc36046 ай бұрын
Mais comment enseigner à un enfant qui hurle, qui veut absolument toucher le four et qui commence à s'énerver parce qu'on lui dit non ? Ne faut-il pas l'emmener dans sa chambre (petite punition), attendre qu'il se calme et revenir dans la cuisine pour lui expliquer une fois apaisé ?