LE CONCEPT ET SON ABSENCE

[@lucileartaud1762]

Merci à vous Jean-Marc

[@yvonmlachez]

Bon,ben c'est pas gagné,20 ans que je vois tout ça ou que je crois le voir mais rien, toujours autant identifié voir pire attachement aux concepts que je me fais de la non dualité. Merci !

[@marcbarbier7734]

Qui est ce "je" encore identifié..???? une pensée percue par "Cela qui vois".....!!!!!!😉😊🙏

[@stephaniemorel401]

Bonjour Jean-Marc Le "Maître /enseignant" reflète et contient la félicité !? Il est à l'extérieur et en même temps la pur vision, la pur écoute ?

[@JeanMarcMantel]

Bonjour Stéphanie, La félicité, vous l’êtes. Tout ce qui éveille en vous la félicité, est un miroir de votre propre félicité. La seule fonction du miroir, c’est de vous renvoyer à vous-même. Lorsque le vous-même s’éveille à lui-même, le miroir n’a plus de fonction. Il vous quitte.

[@arnaud7876]

Bonjour Jean Marc. Peut-on comparer la différence entre le concept et le Réel avec la différence entre le menu du restaurant et le repas ? Lire les menus des meilleurs restaurants, ne nous ne fera jamais découvrir le goût du plat. Et dans cette continuité, est-ce de vivre "l'expérience" de Ce Qui Est vécu qui peut extraire l'Attention du monde conceptuel ? Sinon le risque est grand de retomber dans un nouveau concept sans s'en rendre compte, comme vous le mentionnez. Dans ce cas qu'est ce que "l'expérience" : un retournement, une "focalisation" sur l'écoute de Ce Qui Est perçu et son Ressenti "intérieur" ?

[@JeanMarcMantel]

Bonjour Arnaud, Déjà bien voir que la notion de réalité, dans ces approches, est réservée à ce qui n’est pas soumis à la naissance et à la mort, à l’apparition et à la disparition. Cela élimine déjà la totalité des perceptions, qui n’existent qu’à l’instant où elles sont perçues, mais n’ont pas d’autre existence. Une fois bien vu tout ce que la réalité n’est pas, une élimination se fait, qui dégage l’attention du monde objectif. L’objet perd de sa valeur et de son pouvoir. Bien qu’il puisse réfléchir la félicité naturelle d’être, il ne la contient pas. Il est donc incapable de nous ramener à ce que nous sommes. A moins que l’on puisse suivre son trajet, jusqu’au point où l’objet apparaît dans notre regard. Pour cela, l’objet doit être complètement accueilli au sein de l’écoute, de la vision, jusqu’à ce qu’il disparaisse en elle. Ne reste plus que l’écoute elle-même, la vision elle-même, qui ne dépendent nullement de l’objet. Leur êtreté est déjà accomplie. Ecoute, conscience, regard, vision, présence et silence, sont ici considérées comme des dénominations multiples d’une réalité qui ne se laisse ni nommée, ni enfermée dans quoi que ce soit. Le concept même de réalité est cela qui nous sépare de la réalité elle-même, identité parfaite, immédiateté d’être. Pensée, mémoire et concept arrivent ici à leur terme.

[@arnaud7876]

Bonsoir Jean Marc. Merci pour cet éclairage. Je confondais l'expérience qui est éphémère, avec une "notion" que je prenais pour la Réalité. Car l'Expérience "s'oppose" à la Pensée, qui imagine le monde. Bien qu'il s'agisse encore d'un concept, est ce que le relâchement vers "Cela qui Perçoit", (cet espace de perception qui est sans image mais qui les accueille) plutôt que la projection vers "ce qui est perçu", s'approche de notre Nature profonde ? Bonne nuit.

[@JeanMarcMantel]

Bonjour Arnaud, Oui, tout à fait, ce glissement de l’attention du perçu vers ce qui perçoit, est nécessaire à la réintégration de la conscience elle-même, détachée de son contenu.

[@arnaud7876]

@@JeanMarcMantel Merci. Bonne journée. Arnaud