Les constructions passives, ces maisons sans chauffage

Dans la région Hauts-de-France, les constructions passives se développent lentement, mais sûrement. Le principe est simple à comprendre : un bâtiment qui ne perd pas la chaleur interne n’a pas besoin de chauffage pour rester agréable à vivre.
Dossier signé Emilie Boulenger et Corentine Sellié. Montage Stéphane Picard.
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[@Juan-ce4ei]

Secteur très prometteur ! Merci à toute l'équipe pour ce reportage. Prenez tous soin de vous.

[@uiteoi]

Dans le premier exemple donné la VMC double flux semble inclure un dispositif de chauffage bien actif, c'est à dire électrique, et probablement pas une pompe à chaleur, donc avec une consommation significative.

[@uiteoi]

Quelle quantité d'énergie grise pour la fabrication de ces super isolations, pas totalement passives ? Quelles économies réelles d'énergie si on tient compte de cette énergie passive sur 20 ans ?

[@RHIMYM]

Tout dépend de ce qu'on utilise et de son approche. Il y a des isolant écologique tel que la paille et le chanvre qui fonctionne très bien

[@user-mx3ev7gx8f]

Bonjour, Je suis en réflexion pour construire une maison passive dans le Pas de Calais. J'aimerai bien avoir les coordonnées de la personne qui présente sa maison. Merci

[@jeanlucdamien8294]

21° dedans, ok, température extérieure ? J'ai remplacé ma double flux fin de vie par une double flux haut rendement Moi aussi j'arrive à avoir une température d'entrée d'air supérieur, au pire égale à l'air extrait . Mais quand la température chute .... L’étanchéité à l'air n'est pas éternelle, la maison bouge, les joint se détériore ...

[@uiteoi]

Petit calcul, sur la vidéo on voit brièvement affiché un coût de 0,76 € / m2 / an, soit environ 3,5 kWh, pour un surcoût à la construction annoncé de 15%, contre 40 kWh/m2/an pour la re2020, soit un surcoût de consommation d'environ 8 € / m2 / an. Sur 20 ans on peut donc espérer une économie de 160 € / m2 avec une maison passive, si celle ci est occupée en permanence pendant 20 ans. Le coût de la construction aujourd'hui est d'environ 1350 € / m2 en moyenne, hors frais financiers en forte hausse avec l'augmentation des taux d'intérêt. Si on ajoute 15%, cela fait 202 € / m2 de surcoût, hors frais financiers. Il n'y a donc pas de retour sur investissement à un horizon raisonnable surtout avec les taux actuels. Si par malheur le bâtiment n'est pas occupé pleinement pendant ces 20 ans, on a un surcoût encore plus important et un bilan écologique catastrophique.

[@uiteoi]

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'il y a une fonction d'optimisation non triviale entre isolation, chauffage actif, taux d'occupation prévisible, sobriété (qui consiste à avoir une température intérieure plus basse une partie de l'année), et lieu de construction. Plus on est au sud, moins l'isolation a de sens, plus la sobriété est possible, plus une production solaire active est possible. Les extrêmes ne sont pas bon, ni passoire thermique, ni sur-isolation. Le taux d'occupation par m2 en France est de plus en plus bas, avec une augmentation des surfaces par habitant. Surisoler ces surfaces pas assez occupées est une aberration écologique. Il est donc aussi indispensable d'augmenter les taux d'occupation, tout en prévoyant des moyens de production d'énergie locale par panneaux solaires étrangement absents des exemples dans la vidéo. L'avantage d'un panneau solaire est que quand le bâtiment n'est pas occupé, l'énergie peut être utilisée ailleurs. Une installation solaire permet un retour sur investment de l'ordre de 10 à 12 ans actuellement, et est beaucoup moins sensible au taux d'occupation futur difficile à prévoir.

[@uiteoi]

Sans chauffage, mais avec un poêle à bois ! On se moque de qui ?

[@uiteoi]

A quoi servent les journalistes s'ils ne sont pas capables de poser des questions pertinentes ? A moins que ce soit du publipostage financé par l'État ?

[@uiteoi]

Pour la cité administrative passive, les anciens locaux vont être très difficile à reclasser. 76 millions d'argent public pour se faire plaisir et créer un méga déchet pas vraiment écologique.