Les fâcheux - Pascal Ruiz joue Molière

[@cecilefournier1467]

Monsieur Ruiz, Quelle est votre actualité ? Nous vous apprécions tant que nous voulons vous suivre. Parle Cœur nous donne à vous voir et vous écouter, on se régale, mais on ne vous trouve nul part ailleurs. Au plaisir de vous lire, s'il vous plaît Nicole, Sylvain et Cécile Fournier

[@parlecur5454]

Chères Nicole et Cécile, cher Sylvain, votre message me touche profondément. En effet, cette année, par hasard, je ne suis pas du tout visible sur scène. J'ai toutefois largement de quoi m'occuper avec d'autres activités typiques du "comédien d'aujourd'hui". Par exemple, dès début novembre, je vais passer pas mal de temps en studio à enregistrer un gros livre : 570 pages et un micro m'attendent ! Et, fait plus rare et passionnant a priori, l'auteur sera présent… Mais il est vrai qu'après déjà bien des décennies sur scène - et encore très récemment plusieurs récitals littéraires en région parisienne, un spectacle contemporain avec trio de jazz et quelques spectacles de théâtre et danse baroque un peu partout en France - je ne suis plus à l'affiche nulle part, je confirme. 2024 est une année blanche pour la base de mon métier : la scène. Cela veut simplement dire, je pense, que mon retour sur les planches, quand il aura lieu, sera nourri d'un besoin et d'une maturité nouvelle. C'est qu'il en faut toujours davantage pour mériter de capter un peu d'attention tout en se mesurant devant témoins (c'est à dire en public !) aux géants littéraires. Je vous remercie très vivement tous les trois de vos lignes si chaleureuses. Elles m'apportent énormément, me galvanisent, justifient les efforts que je fais pour cette chaîne (mes enfants vivent quand même depuis quatre ans avec un monsieur qui passe son temps à apprendre des textes, même en vacances !) et elles donnent un sens à la vocation dont je n'ai pas dévié d'un iota depuis le début. Gageons que des représentations auront à nouveau lieu pour moi dans un avenir pas si lointain, avec entre autres le grand mérite de nous permettre de nous rencontrer. Toute ma reconnaissance. Pascal