Les trois légendes de la Résistance

“Les trois légendes de la Résistance” constitue le deuxième volet de nos [Cours d’Histoire] consacrés à la Résistance (Programme de Troisième et de Première). Dans cette, l’historien Olivier Wieviorka répond aux questions suivantes:
- Comment définir le résistant au lendemain de la Guerre? Quel est son statut?
- Quelle était la vision gaulliste de la Résistance? Faut-il opposer la vision d’une résistance civile à la vision militaire?
- La Résistance était-elle apolitique?
- Quelles sont les trois légendes de la Résistance? Comment se sont-elles construites puis déconstruites?
- La résistance fut-elle hantée par le sauvetage des juifs?
- Quel a été le rôle de l’Eglise? Qui sont les vichyso-résistants?
- Comment est-on passé de la mémoire du héros à la mémoire de la victime? A l’ère du soupçon?
L’invité: Membre de l’Institut universitaire de France et professeur des universités à l’Ecole normale supérieure de Cachan, Olivier Wieviorka, est un spécialiste reconnu de la Résistance et de la Seconde Guerre mondiale auxquelles il a consacré plusieurs livres qui font autorité, dont une Histoire du Débarquement et une Histoire de la Résistance. Il a publié avec Jean Lopez Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale (Perrin) et co-dirigé une Histoire militaire de la France avec Hervé Drévillon (Perrin-Ministère des Armées).

[@Aldelorme1970]

De l'art de parler de la Résistance sans au moins rappeler que Vichy a été le point de reflux de la gauche d'avant 40

[@BFVK]

Mon arrière grand père était maréchaliste, vivant dans le Pas de Calais, il n'a pas connu le régime de Vichy, juste l'occupation pure et dure de la zone interdite. Paysan, ferme moyenne, il devait héberger un officier allemand pendant l'occupation, en 1944 l'officier a été remplacé par un jeune conscrit qui n'avait aucune envie de mourir pour Hitler. Dans ces conditions, avec le temps il était devenu de moins en moins maréchaliste. Retour en arrière: En mai 40, a l'invasion, dans son village un motard allemand a été agressé par un groupe de réfugiés belges. Les allemands ne sont pas contents, mon arrière grand père est pris comme otage avec 9 hommes du village, dos au mur d'une grange, un peloton d’exécution allemand pret a les fusiller. Une femme du village parlant allemand négocie avec l'officier allemand, parlemente, arrive a le convaincre que les hommes du village n'y sont pour rien, que des belges sont coupables et qu'ils sont partis dans le village voisin. L'officier part avec la femme pour vérifier ses dires. Longues minutes, très longues minutes, mon arrière grand père ancien de 14-18 face a 10 jeunes soldats allemands prets a l'abattre. Retour de l'officier et de la femme, elle avait dit vrai, les hommes du village sont relâchés sains et saufs. Septembre 1944, la libération. Les résistants qui procèdent a l'épuration: la femme qui parlait allemand avait servi d’interprète entre les allemands et les villageois pendant l'occupation. Quand les allemands voulaient faire passer un message a la population, ils allaient directement chez cette femme et elle devait traduire leurs propos: "Demain il faut 5 charrettes attelées avec leur conducteur". "Les réquisitions de telle denrée seront effectuées a tel moment", ce genre de banalités. Ils n'hésitaient pas a la tirer du lit pour qu'elle fasse ce travail d’interprète. Pour les résistants c'était suffisant pour etre une "collabo". Ces "résistants" l'on monté sur l'estrade pour etre tondue et un seau d'eau glacée versé sur sa tete. A partir de ce moment mon arrière grand père était redevenu maréchaliste.

[@xani1249]

Quelle histoire horrible.

[@Dreick1394]

Voir Histoire Critique de la Resistance - Dominique Venner - Pygmalion

[@Hieronymus0101]

blabla très conformiste et politiquement correct

[@xani1249]

C'est sur que faire l'éloge du pétainisme n'est pas le genre de la maison, et c'est heureux.