Louise Labé, fantasme poétique

[@laboucheduserpent-]

Une femme iconique.

[@alas_]

Suis-je la seule à être choquée des propos d'Emmanuel Carrère ? Je ne crois pas que l'on parle des hommes artistes en ces termes (vieux relent de psychophobie et sexisme par ici...) or, c'est un classique celui-là, quand on parle des femmes. Scandaleux de la part de France Culture, sachant que des personnes bien plus informées sur le sujet, qualifiées, auraient pu être choisies pour une lecture et intervention. Dégoût

[@laurentdavou]

Bonsoir, je trouve que le montage est un brin rapide. J'ai vraiment eu du mal à suivre.

[@julielacour7151]

Une vidéo bien pauvre ! Et choquante à bien des aspects ! Entre M. Carrère qui évoque en riant la bipolarité et Mme Huchon qui n'ouvre pas la voie à une réelle existence, c'est bien triste pour une poétesse dont les vers sur la passion sont époustouflants. Aucune source n'est évoquée mais le doute est lui presque certitude pour justifier qu'il s'agirait de poètes et non d'une femme de lettres. Bref un piètre montage.

[@chant.tonnant]

J'ai mis en musique Villon, Charles d'Orléans, Eustache Deschamps. Etudié comme tous les poètes du XVI ème à l'école. Je suis aussi curieux de voir de plus près cette Louise. Ce que j'entends de cette éminente professeure quant à cette supposée obscénité semble être un raccourci facile. On croirait qu'il faut donner le même sens (mais les avoir en bouche surtout) aux mots d'alors qu'à ceux d'aujourd'hui. Dans le "baise m'encor", il faut être large d'esprit, je crois. Maintenant, pourquoi les femmes, surtout instruites à l'époque, n'auraient-elles pas eu la faculté d'exprimer leur passion ? Bipolarité, par ailleurs, entend-on...Sans avoir fait d'étude qui décèlerait un tel cas clinique dans "j'ai chaud extrême en endurant froidure", cela me semble bien hasardeux, tout comme "j'ai grands ennuis entremêlés de joie". Au fond, en quoi s'étonne-t-on tellement qu'une poétesse puisse exprimer ce tellurisme passionnel ?...Hier ou aujourd'hui. Grande modernité ? Cette poétesse d'antan aurait donc des sentiments aussi forts que celles d'aujourd'hui ? Merveilleux ! Qui l'eût cru ? Bon sang, mais c'est bien sûr !.. Allez ! Mettons-nous à l'ouvrage et garçon ou fille, n'hésitons pas à chanter et louer Louise !...

[@alas_]

Merci pour ces paroles pleines de bon sens, oui! Ce terme médical de "bipolarité" qui se veut dénigrant n'avait rien à faire dans cet extrait.

[@henribergermartin4513]

Très d'accord. On a l'impression que les femmes d'antan étaient frigides ou autres, et on nous parle d'une sensualité révolutionnaire alors que rien ne dit que les épouses n'exprimaient pas leurs passion, à l'oreille ou sur papier. Surtout, ce jeu de contraires de chaud/froidure et joie/peine est surtout un résidu des Grands Rhétoriqueurs et autres poésie du XVe siècle (voir par exemple la Ballade du concours de Blois, par Villon)...

[@tourdesource]

«Débauche» et «culture» semblent être synonymes pour certains.

[@Calabi]

et pourtant iel existe

[@lamouquettesefaitsoubrette4284]

Vous ne lui demanderez donc pas ses pronoms !

[@Calabi]

@@lamouquettesefaitsoubrette4284 iel est amateurice et son nom suffira

[@Calabi]

@🌈Mattttttthieuuuuuu🌈 C'est une ou femme homme ou homme femme si j'ai bien tout compris. C'est quelqu'un de francophone ni une femme ni un homme genre de pas déterminé qui est pas sûr de vouloir se décider à choisir en choisissant d'entrainer les autres à considérer son non choix qu'iel a choisi pasqu'on voulait soi disant ela forcer à choisir un sexe et que iel ne le voulait pas. J'ai bon? Putain les pauv gosses. C'était déjà coton de mon temps

[@Calabi]

@🌈Mattttttthieuuuuuu🌈 Puis d'abord je fais ce que je veux si tu peux vous aussi

[@Calabi]

@🌈Mattttttthieuuuuuu🌈 heshe want to be or not to be that is the question indeed and is not a problem