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Il y a 30 ans, j'ai tourné ce reportage avec l'ami Abderahamane MOSTEFA. Nous ne l'avons jamais diffusé et nous espérons qu'il vous plaira et honorera la mémoire de Bernardo BERTOLUCCI, décédé en novembre 2018, à 77 ans. Bon spectacle.
Janvier 1990, la lointaine ville de Beni Abbès, en bordure du Grand Erg Occidental, accueille un plateau de rêve.
Elle voit débarquer à l’hôtel " Rym " l’équipe complète du " Dernier Empereur ", le film aux 09 oscars, avec à sa tête Bernardo BERTOLUCCI. Équipe de rêve, et paysage de rêve aussi ; car la bourgade qui abrite toujours l’ermitage du père DE FOUCAULT, a été choisie pour ses dunes majestueuses et sa verdoyante palmeraie pour le tournage de la dernière superproduction de BERTOLUCCI : « Un thé au SAHARA ».
Dés l’arrivée, la machine impressionnante de « CINECITTA » se met en branle.Le plateau de tournage est vite mis en place et on commence à tourner les premières scènes. Tout le monde est là : les techniciens et les ouvriers en premier, les vedettes, et enfin M. BERTOLUCCI, qui n’a plus qu’à donner le « moteur ».
A coté des merveilleux décors naturels, un fort de la légion étrangère, réplique d’époque parfaite, a été construit et sert de décor à l’action du film.C’est M. Mark PEPLOE, scénariste de « Thé au SAHARA » qui conclue notre documentaire en exprimant sa satisfaction de se trouver en terre algérienne pour ce film qui couronne une carrière pleine de succès.