Mission Reforestation: Reverdir le Désert Islandais avec des Fleurs

[@lemondedegourdil]

Si vous souhaitez, vous pouvez soutenir la chaîne et m'aider à parler encore plus de projets écologiques inspirants ! fr.tipeee.com/le-monde-de-gourdil/

[@jeromefrancois9358]

documentaire ultra court et instructif. Merci!

[@lemondedegourdil]

Merci Jérôme ! 🙌🙌

[@Qwantik29200]

Pour avoir visité ce beau pays qu'est L'Islande, j'ai effectivement été étonné de voir ces paysages lunaire. Je me demandais si cela était normal, mais l'histoire me dit que non. Merci pour cette révélation 👌

[@lemondedegourdil]

Je vous en prie, c'est d'autant plus intéressant si vous les avez expérimentés par vous même !

[@Qwantik29200]

@@lemondedegourdil ce qui est très présent et ce qui recouvre les roches volcanique en abondance ressemble à du lichen

[@lubinserra3965]

Salut, petit com pour la visibilité 👋

[@lemondedegourdil]

Salut, un gros merci pour la gratitude 🙏

[@stephanlemoigne629]

Je reviens d’Islande et j’ai adoré ces lupins pensant qu'ils avaient toujours été là. Merci de l’explication. Je connais bien aussi l’Ecosse en particulier les Hébrides extérieures. C’est toujours la même cause : les moutons ont tout bouffé.

[@stephanlemoigne629]

@@duvitzhoromouch9652 Absolument...mais je ne pense pas qu'elles soient nombreuses en Islande, et en Ecosse, elles ne sont jamais en liberté

[@stephanlemoigne629]

@@duvitzhoromouch9652 absolument

[@ARAVISMedia]

Très très cool ! Tu pourrais faire un docu sur la renouée du japon dans ce même style, on a les mêmes problèmes en france, cette plante initialement importée annihile tout sur son passage vu qu'elle n'a pas de prédateurs ici, la couper la sème dans tous les sens, la sncf ne sait pas comment s'en débarrasser et à part couvrir le sol pendant plusieurs années, impossible de s'en défaire

[@lemondedegourdil]

Je me note ça, je regarderai ! Merci pour le partage

[@StrudelAt]

Vraiment une super video, tres complette et comprehenssible pout des "néophytes".... Je ne connais pas exactement la situation islandaise, je me demande juste si nous ne pouvons pas simplement "laisser faire la nature" parfois cetaines especes se développent tres rapidement et par magie elle commence a régraisser. C'est notament le cas de certaine légumineuses, une fois le sol siffisament riche en azote, elles perdent leur "avantage compétitif" et d'autres plantes arrive a pousser. Certains arbres comme le hêtre n'on pas besoin de beaucoup de lumières au début de leurs croissance, nous pourrions ainssi imaginer que des petits plants d'escence forestières parviennent a ce maintenir sous les lupin et "pop" d'un coup comme par magie

[@lemondedegourdil]

En fait le souci de l'Islande, c'est que les sols sont devenus tellement pauvres, qu'ils s'érodent fortement à cause du climat que la regénération naturelle serait extrêmement longue voire même impossible. Mais en effet le souci humain c'est que nous vivons au maximum un seul siècle et nous avons tendance à vouloir voir de nos yeux les fruits de nos efforts alors qu'une regénération se fait sur plusieurs siècles voire millénaires

[@ghislain9338]

En tant que jeune naturaliste amateur écoanxieux passionné d'agroécologie, je découvre ta chaine par l'algo youtube. Et j'aime beaucoup où je viens d'atterrir. +1 abo A plus ! :)

[@lemondedegourdil]

Merci et bienvenue à toi ! On va lutter contre ton écoanxiété ensemble, et apprendre plein de choses je l'espère !

[@ghislain9338]

@@lemondedegourdil merci beaucoup pour le soutien, c'est trop sympa ! :D

[@Xaelle39]

Super vidéo !! Merci beaucoup !

[@lemondedegourdil]

Merci pour le commentaire, ça me va droit au coeur !

[@permaapi1139]

bon et beau projet

[@piouvivant]

J'adooore les lupins

[@lemondedegourdil]

Ils sont clairement magnifiques

[@jlojlo2426]

Pour l'anecdote en Nouvelle-Zélande cette plante est aussi interdite, mais il s'agit ici d'une origine ornementale, donc avec de multiples couleurs.

[@lemondedegourdil]

Si on prend l’Islande en exemple, on comprend très vite pourquoi ! Mais je ne savais pas !

[@fmf9wh]

En finlande il y en a enormément le bord des routes, c'est tres jolie quand ca fleurie. Par contre j'ai jamais comprit pourquoi elle ne poussé que sur les bords des routes

[@jlojlo2426]

@@fmf9wh Il peut y avoir plusieurs raisons, par exemple le fait que la route est très sombre et que le noir du bitume retient la chaleur. Il peut y avoir un effet "tonte" des concurrentes par les services de voiries, et elles sont peut-être les plus rapides à s'en remettre. Il peut y avoir un effet "humidité", les routes sont souvent bordés de caniveaux pour capter l'eau de pluie de la voie. Ou un ensemble de facteur. N'y étant jamais allé je ne pourrait te répondre autrement que par la théorie.

[@angeoumeddour5842]

Y'en a plein dans les Vosges, et depuis longtemps.

[@lemondedegourdil]

Ce sont des lupins nootkatensis ou d'autres de la même famille dans les Vosges ?

[@yvopythagoric]

Arsenic Lupin : à consommer avec modération, donc 🙂

[@sanikagandhi5131]

En tous cas les fleurs sont magnifiques !

[@lemondedegourdil]

Oui, si seulement elles ne voulaient pas conquérir le monde

[@shaddouida3447]

​@@lemondedegourdil En Europe, Copenhague est à la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la première ville au monde neutre en carbone d’ici à 2025, elle ne se contente pas de multiplier les éoliennes et les pistes cyclables. Elle dissémine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectées” permettant de mieux gérer les déchets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualité de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution). Mais ce qui ressemble le plus à la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, à Singapour. Cette petite île où se massent 6 millions d’habitants a installé des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 à 50 mètres. Ils sont équipés de modérateurs de température, éclairent les rues grâce à l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”. Des villes végétales Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville réellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mégapoles” du futur amènera celles-ci à remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place à la nature. “Aujourd’hui, à Paris, plus de 50 % de l’espace public est dédié aux voitures, à la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phénoménal de végétalisation. Pas du végétal décoratif, mais du végétal massif. Des arbres et de la végétation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversité, la qualité de l’air et la régulation des températures”, observe Sylvain Grisot. Les villes occidentales, de Lyon à Copenhague, commencent peu à peu à se “végétaliser”, afin d’éviter à ceux qui y vivront (d’ici à 2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la création de grands parcs urbains n’est bien souvent pas à l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagés et en “coulées vertes”. Face au réchauffement climatique, la végétation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en Amérique du nord, les villes d’Austin, Seattle et Montréal tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prévoit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, à la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030. Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forêts urbaines”. “Sur une étude à la Défense, on avait calculé que les 70 premières années de vie des arbres serviraient à absorber le CO2 émis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutôt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas réellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’années. Voilà pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prévoit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants. Des forêts verticales Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forêts “verticales”. À Milan, les deux tours résidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forêt répartis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversité, de réduire l’expansion urbaine et de contribuer à la régulation du microclimat.” À Singapour, où l’espace est très limité, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” à l’origine du surnom de la cité : la “ville-jardin”. Les hôtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface végétale 5 à 10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait être 10 fois plus présente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ. Reste le risque de voir naître une nouvelle forme d’inégalités, liées au cadre de vie plus agréable procuré par les tours végétalisées. À Milan, les gratte-ciel boisés de Bosco verticale sont surtout peuplés de personnes fortunées. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 à 18 000 euros le mètre carré. En Corée du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisées. Car cette “smart city verte” suit une logique immobilière, qui repose sur des partenariats public-privé, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour être rentables. C’est sans doute pour éviter cela que les urbanistes de Singapour privilégient de plus en plus des projets d’immeubles végétalisés destinés à toutes les catégories sociales, avec un part importante de HLM.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏯🏭🏬🏫🏪🏩🏨🏦💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🦋🐌🐚🦑🦐🦞🦀🐙🦈🐡🐠🐟🦭🐬🐋🐳🦖🦕🐉🐲🐍🦎🐢🐊🐸🦜🦚🦩🪶🦤🦉🦢🦆🦅🕊🐧🐦🐥🐤🐣🐓🐔🦃🐾🦡🦘🦨🦦🦥🐼🐻‍❄️🐨🐻🦇🦔🦫🐿🐇🐰🐹🐀🐁🐭🦛🐿🦣🐘🦒🦙🐫🐪🐐🐑🐏🐗🐖🐷🐄🐃🐂🐮🦬🦌🦓🦄🐎🐴🐆🐅🐯🦁🐈‍⬛🐈🐱🦝🦊🐺🐩🐕‍🦺🦮🐕🐶🦧🦍🐒🐵

[@shaddouida3447]

​@@lemondedegourdil Des villes autosuffisantes Certaines villes vont plus loin que la végétalisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinées à capter le CO2, mais aussi à alimenter les citadins, tout en réduisant le coût énergétique du transport des denrées. “Aujourd’hui, la capacité des villes à nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant à l’intérieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, éco-architecte américain. Selon lui, l’agriculture urbaine à étages permettra demain aux mégapoles de réduire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance. Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se développe dans les friches industrielles et les jardins partagés, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le théoricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de réduire la consommation d’énergies fossiles et leurs émissions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisée. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste à immerger les racines dans une solution à base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bâtiment de 30 étages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes. Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est à Singapour que les toutes premières “tours maraîchères” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densément peuplé au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution à sa dépendance aux importations. En 2020, la cité-état compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la société Sky Greens produisent 1 tonne de légumes verts par jour. De son côté, Wong Mun Summ mène un projet de fermes verticales destiné à faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grâce à des panneaux solaires”. L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le même : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone réduite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres légumes, dans des potagers partagés hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privées/publiques à Singapour, mais aussi à Tokyo, Paris, Montréal, Chicago, ou encore Atlanta… où le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marché” porteur. Car si elles ne sont pas encore très rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelées à faire partie des “smart cities” en développement, avec l’idée d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, à New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aéroponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps réel si une plante a besoin ou non d’être alimentée en nutriments. Même l’éclairage est réglé pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des légumes. Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “réhabiliter des quartiers, de revitaliser des zones défavorisées ou laissées à l’abandon, de mettre à profit des surfaces inutilisées”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de créer, dans les prochaines décennies, des “villes résilientes ». Capables demain de résister à une grande diversité de menaces, des catastrophes climatiques aux pandémies, selon la FAO. À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront également, pour la plupart, à en produire grâce à des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et développent en parallèle des réseaux d’électricité “intelligents”, alimentés par les habitants eux-mêmes, grâce à la blockchain. Barcelone, de son côté, a créé sa propre compagnie d’électricité. Mais à terme, les projets visant à parvenir à l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face à un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entièrement nourrir les villes. L’hydroponie est intéressante, mais elle est surtout utile là où la terre fait défaut, comme à Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais été conçue comme un isolat, sans lien avec l’extérieur. Elle est, par nature, étroitement liée aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grâce à cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot. Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au Québec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des légumes verts, et ne représentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des céréales, de la viande et des féculents… On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “répond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la manière dont est produite leur alimentation, certains défis freinent encore son développement. Cette agriculture alternative a besoin d’être mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour réduire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnée, qui restent encore chers”, ajoute-t-il. Pour Christine Aubry, ingénieure à l’Inra, les fermes verticales devront, demain, être utilisées pour répondre à des besoins précis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, où l’on n’est pas en situation de pénurie, elles auront d’autres fonctions : créer du lien social, favoriser la biodiversité, stocker du carbone”.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃

[@shaddouida3447]

​@@lemondedegourdil La ville verte passera aussi par la terre En outre, des obstacles à la généralisation des fermes verticales subsistent. Aucune étude n’a encore été réalisée pour démontrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantités pour être compétitives”, constate André Torre, directeur de recherche à l’Inra AgroParisTech, dans Géo. Le coût des fermes verticales pourrait aussi se révéler prohibitif, à cause du prix très élevé du foncier, notamment à Paris ou New York. Et si construire du neuf coûte cher, il en est de même pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coût de mise en place d’une ferme verticale est élevé, et la technologie associée complexe. De plus, tous les végétaux ne peuvent être cultivés ainsi : exit les légumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC. Dans son étude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette dernière “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services écologiques et écosystémiques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversité, etc.” “Soyons honnêtes, cette juxtaposition de tours écologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrêmement concentrée, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, écrit de son côté Édouard Malsch, urbaniste-géographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention à ne pas tomber dans le “greenwashing”. De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complément de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’être coupées de l’extérieur, seront plus que jamais liées aux campagnes. L’Inrae, qui a publié en 2018 une étude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralité, imagine le scénario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux à la périphérie des métropoles seraient “pour partie intégrés aux villes”, et où “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaïque de sites hyperspécialisés dans des fonctions logistiques, énergétiques ou écologiques au service des villes”. Ainsi, en parallèle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protégées (ZAP) menant une “agriculture intensive à forte technologie et avec un impact environnemental maîtrisé”, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser à l’air libre ou dans un substrat.” Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composée de tours végétales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complémentarité avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadé que demain, nous reviendrons à l’époque où, dans le passé, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏙🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏞🏠🏡🏢🏣🏤🏥🏬🏫🏪🏩🏨🏦🏭🏯💒⛲️⛰️🏔🗼🌐🌍🌏🌎🌳🌲🪴🌱⚘️🌷🌼🌻🌴🌵🍀🌿🍃🍃🍃🍃🍃🍃🍃

[@MsYopala]

😮

[@StrudelAt]

3:24 glyphosate ça doit bien fonctionner 😂

[@lemondedegourdil]

Ce n'est pas du pesticide 😄. Il utilise un désherber

[@StrudelAt]

@@lemondedegourdil le glypho c'est un désherbant

[@arsene9093]

Net, clair et précis donc didactique. Bravo. J'ai appris avec cette vidéos que le lupin (auquel je suis allergique) , n'aime pas la cohabitation. Arsène qui se gausse de Lupin. Pardon pour cette mauvaise blague.

[@lemondedegourdil]

Merci pour le commentaire ! C'est super d'avoir vos retours !

[@j59of2]

Pourquoi ils ont pas pris le lupin doux qui est consommable?

[@lemondedegourdil]

Les lupins doux semblent être moins capable de vivre sur les sols islandais avec le climat rude. Et ils n’ont pas une capacité de fixateur d’azote qui est l’une des raisons principales d’avoir planté le lupin nootkatensis

[@j59of2]

@@lemondedegourdil Point climat je saurais pas dire puisque je suis en Haute-Saone j'utilise le lupin doux bleu et un peu aussi le blanc. Le lupin doux produit bien de l'azote et est très haut en protéine, alors mangeable pour humain et bêtes.

[@gwendarod6988]

Comme quoi même avec les meilleurs intentions il faut anticiper ce que l’on fait

[@lemondedegourdil]

Exactement, vouloir bien faire c'est bien, mais encore faut-il réfléchir à toutes les composantes !

[@claudemercier3373]

Sacré arsène. Mais l'Islande a d'autres problèmes, les volcans

[@lemondedegourdil]

La végétation protège aussi les habitants des cendres. Mais oui autour des volcans cela restera des déserts noirs

[@claudemercier3373]

@@lemondedegourdil Rien de plus fertile que les cendres volcaniques. Il faut juste être patient. Leur problème de volcan n'est pas ça

[@alexismeyer1465]

😁

[@MerlinlemmerdeurOG]

Référencement

[@lemondedegourdil]

gratitude 🙏

[@djan1361]

Arbres fruitiers ???

[@lemondedegourdil]

Oui ! L'Islande est pleine de surprise, ils ont même des serres chauffées par l'énergie volcanique

[@LeMonde-deGourdil-short]

Il paraît que je fais aussi des shorts ici 😋

[@agel798]

Wow, une belle fleur, pas si belle pour l'environnement !

[@francoislegrand5600]

La reforestation n'est peut pas "LA" solution mais assurément l'une d'elles......

[@lemondedegourdil]

Exactement !

[@francoislegrand5600]

@@lemondedegourdil pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai fait Arles/Valencia..... combien de surfaces sont utilisées en mode gazon/golf plutôt qu'en forêt d'arbres bien plus rentables en captation de carbone qu'en production d'oxygène (ou l'inverse !!)....si ce n'est LA solution c'en est peut être une bonne moitié !!

[@alexa5763]

Oui mais le système continue à deforester pour y construire des usines et des grandes surfaces. Le seul moyen pour tout arrêter c’est d’abolir l’argent l’état l’économie politique

[@lemondedegourdil]

Exactement, si on reboise mais qu'on déforeste à côté, cela ne sert à rien !

[@fatbast3055]

C'est quoi ta définition de ce que tu appelles "le système" stp ?

[@gdwlaw5549]

Et votre iphone ?…..

[@lemondedegourdil]

@@gdwlaw5549 bonpote.com/tes-ecolo-mais-tas-un-iphone/

[@alexa5763]

@@fatbast3055 capitaliste qui se fiche de la vie humaine et de la faune et de la flore

[@abinadvd]

Pression humaine en Islande , vachement... Regardes la population du bled ! Un peu de sérieux.

[@lemondedegourdil]

"Un peu de sérieux" n'est pas une phrase qui invite au débat, mais je vais en faire abstraction : Les humains ont réussi à la fin du pléistocène a faire disparaître quasiment la totalité de la méga faune mondiale, alors qu'ils n'étaient qu'une poignée. C'est la base de la théorie dite de la chasse excessive. En quoi est-ce difficile de penser véridique (un fait avéré) que les humains soient capables d'atomiser une île en petit comité ? Il y a des sources historiques, biologistes sur le sujet.

[@Kushiba.Sensei]

Tu es gentil de répondre à ce type de commentaire. De mon côté j'ai ce dicton que malheureusement je valide : "donne à manger à un âne, il te le rendra en merde". Et vu l'évolution de l'humanité, avec l'augmentation et la diffusion du savoir, je fais une croix sur la théorie des Lumières.

[@abinadvd]

@@Kushiba.Sensei L'Islande , c'est un désert ! Surface : 100 000 km2 (un peu moins 20% de la france) Population : moins de 400 000 ( moins de 1.5% de la popu francaise). On est sur un rapport de 15 ! On peut imaginer que la population est regroupée principalement en ville sur les cotes plus ou moins grandes qui se chauffent en bonne partie à la géothermie. On va pas traiter les islandais de bouchers ! La conso de bois une notion est locale ! Peut être les Viking ont tout pété , mais c'est car ca tenait à un fil. Personne n'habite longtemps là où il fait -30 pendant des mois. On peut peut être dire que les forêts ont toujours eu du mal à y pousser et que l'homme a juste pas aidé. Il caille et c'est volcanique. C'est pas un paradis , vous l'avez pas remarqué ? L'Islande est très soumise aux variations climatiques depuis toujours. L'idée que cette île peut rester dans un état constant même si on vire tous les hommes de la planète est une hérésie d'écolos qui croient que le monde n'évolue pas. Si le climat va bien, il faut 1000 ans pour généraliser une forêt sans hommes et 1000 ans pour la virer sans hommes. L'homme peut l'aider ou l'inverse quand les circonstance climatiques à moyen termes sont favorables. La moindre glaciation lui fera tout bizarre. Les "cocottes" subissent le problème et vont voir ailleurs si elles peuvent ou viennent d'ailleurs. J'ai juste dit , l'Islande , c'est limite pour l'homme, tout comme la Sibérie. Y'a pas d'ours , pas de loups ! C'est spécial quand même. Les Islandais ont vécu sur le pétrole (import comme tout le monde) et la pêche et agissent judicieusement comme ils peuvent en tentant de tirer profit du volcanisme avec "soumission" à l'industrie lourde extérieure. C'est pas à moi de les emmerder , ni à TOI. Ils ont les contraintes fortes d'un endroit difficile et se cognent des "cocottes" car elles ne les nourrissent pas ! Ca les empêchent pas d'être content de ne pas être seuls sur cette ile. Soyez humains , c'est plus compliqué que des raisonnements primitifs. Si un mec arrive à y mettre du vert au sol , c'est cadeau ! Le soleil ne brûle pas tout , on prend, la faune y gagne. Pour la vie et captation d'énergie , la vraie règle , c'est pas de terres nues si on peut !

[@deinsilverdrac8695]

La population n'est Qu'un facteur de l'impact que l'homme peut avoir. Si la population est de 2000 individus mais qu'ils sont tous pyromanes c'est sur que ça fera plus de dégâts que 200 000 individus pratiquant l'agroforesterie.

[@hervegirard1949]

Quelle mission ? Si il veulent sauter vraiment dans le passé ils retournent en Norvège, à moins que ce pays ne soit pas empressé de les accueillir. Bla-bla-bla.

[@lemondedegourdil]

Euh ? Je suis originaire du nord de la france, c’est très peu boisé. Avant de partir pour cette raison, je préférerais faire comme eux : rendre mon lieu de vie autant boisé que dans le passé.

[@hervegirard1949]

@@lemondedegourdil Oui ? Par chez vous il suffit d'interdire toute activité humaine sur une surface, la forêt repousserait tout seul. L'Islande est un espace nordique - du nord de la planète - à la limite des neiges éternelles. Il n'y a jamais eu les belles forêts comme chez nous. Je crois qu'on raconte des histoires pour faire des "projets", et avec le réchauffement climatique des "forêts" artificielles peuvent être cultivées là où il n'y en avait pas avant que des norvégiens débarquent au moyen-âge. Pour l'anecdote il y a eu un bienfait indirect pour leur culture moyennageuse en coupant tous les arbres : ils se sont mis à écrire sur des peaux de mouton, et leurs sagas se sont conservées.

[@iparipaitegianiparipaitegi4643]

@@hervegirard1949. ‘Je crois…’ Tout est dit!

[@ailleurs...]

​@@iparipaitegianiparipaitegi4643 Ton raisonnement est naif, si il n'avait pas dit "je crois" tu l'aurai cru ? Tu encourage a être catégorique est affirmatif

[@deinsilverdrac8695]

​@@hervegirard1949 Et faux Les analyses et donnée historique le prouve l'Islande avait de belles forêt vaste et assez luxuriante. Composée d'essence d'arbre résistante au froid

[@quickwear]

Ça fait pas de la monoculture?

[@lemondedegourdil]

Pour le cas des lupins, on en est pas loin vu que ces fleurs empêchent toute compétition végétale