🇲🇳 Mongolie, Débat général, 79e session | Nations Unies | Assemblée générale

Allocution de Son Excellence Khurelsukh Ukhnaa, Président de la Mongolie, à l'occasion du débat général de la 79e session de l'Assemblée générale (New York, 24-28 et 30 septembre 2024).
Thème proposé pour le débat général de la 79e session : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».
Le débat général annuel est l'occasion pour les chefs d'État et de gouvernement de se réunir au Siège de l'Organisation afin de débattre de questions d'ordre mondial.
Pour en savoir plus:
gadebate.un.or...
UN Photo/Loey Felipe

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C'est vraiment triste de constater que lors de cette rencontre à l'ONU, les priorités des nations ne sont pas alignées, surtout face aux conflits mondiaux. Il est désolant de voir que des pays influents comme l'Italie et les États-Unis semblent ignorer la souffrance du Liban, victime d'agressions continues. Le silence face à la possibilité d'une nouvelle escalade par Israël pour démanteler le Hezbollah et étendre son territoire est alarmant. De plus, le soutien ouvert des États-Unis et d'autres puissances aux actions israéliennes après le 7 octobre est profondément troublant. La haine propagée par ce gouvernement et la désinformation massive contribuent à un climat de division. N'oublions pas que les Palestiniens sont depuis plus de 75 ans sous occupation, ayant subi des pertes tragiques, créant ainsi un cycle de désespoir et de radicalisation. C'est un véritable drame humanitaire. Cependant, je suis heureux de voir qu'il y a des voix qui appellent à l'unité et à la paix. Le discours du président turc, par exemple, a résonné comme un appel sincère à une humanité plus juste et plus solidaire. C'est ce genre de discours qui devrait unir tous ceux qui aspirent à une vie en paix et dans le respect de la dignité humaine. Il est donc clair que les discours prononcés par les chefs d'États le 24/09/2024 sont un moyen très efficace de révéler qui se dévoue véritablement à la justice et à l'équité dans le monde. Chaque déclaration, chaque position prise dans cette enceinte internationale reflète les priorités réelles des gouvernements et des dirigeants. Ce qui est frappant, c'est que, malgré les promesses de solidarité et de paix, il devient évident que certaines nations ne se mobilisent pas contre les injustices mondiales de manière équitable. Les tragédies humaines sont souvent abordées avec une sélectivité dérangeante, et les discours, au lieu de dénoncer unanimement les violences et les oppressions, révèlent des intérêts géopolitiques et économiques cachés. Le manque de consensus sur des crises humanitaires majeures, comme celle du Liban ou de la Palestine, met en lumière le poids des alliances stratégiques, parfois au détriment de la morale et des droits humains. Certains dirigeants se taisent ou justifient l'injustifiable, tandis que d'autres, plus rares, osent s'élever contre l'injustice, quel que soit l'agresseur. Ce qui est aussi flagrant, c’est la nécessité urgente d’une approche plus humaine et équitable dans la gestion des conflits et des crises mondiales. Le monde a besoin de dirigeants qui placent la dignité humaine au-dessus des intérêts politiques. Car, en fin de compte, l’histoire retiendra ceux qui ont défendu la justice, pas ceux qui l’ont détournée.