Рет қаралды 629
Le débat porte sur la nécessité ou pas de ce qui est appelé à tort ou à raison, « opposition politique au Burundi. », ou encore, des partis politiques qui ne parlent pas le même langage que le gouvernement. En effet, le Président burundais Evariste Ndayishimiye, lors de son investiture, le 18 juin 2020, a promis d’initier un dialogue permanent entre le gouvernement et les partis politiques, pour que chacun puisse avoir l’opportunité de donner sa contribution au développement du pays. Pour lui, je cite, « Il y a un langage qui devrait disparaitre de la scène politique Burundaise: qu’est qu’un parti politique qui ne parle pas le même langage avec le Gouvernement? Si on n’a pas le même langage avec un Gouvernement élu, de quel autre Gouvernement se revendique-ton? », fin de citation.
La même vision, il l’a répétée le 4 septembre 2021 à Gitega devant les responsables des partis politiques. « Nous ne souhaitons pas que les politiciens soient en perpétuels disputes infructueux dans un pays démocratique », renchérit-il
Alors ; y en a-t-il au Burundi, les partis politiques qui ne parlent pas le même langage avec le gouvernement ; quelle contribution apportent-ils à l’édification d’un Etat démocratique, sont-ils nécessairement contraints de parler le même langage que le gouvernement ; mouvance et opposition, si opposition devrait y avoir, sont-elles obligées de parler le même langage, quelle serait la valeur ajoutée si d’un côté tous les partis politiques parlent le même langage que le gouvernement, ou d’un autre côté, quelle perte, s’il y a des partis politiques qui parlent un langage opposé?
Trois invités sont sur le plateau:
1. Nancy Ninette Mutoni, chargée de la communication au sein du parti Cndd-fdd au pouvoir,
2. Honorable Agathon Rwasa, député de l’assemblée nationale, président du parti Cnl, Congrès National pour la Liberté,
3. Rémy Havyarimana, Coordinateur de l’ONG Lueur d’Espoir.