Merci d’avoir regardé la vidéo ! C'est grâce à ses abonnés et donateurs que Blast peut exister et rester indépendant. Nous avons besoin de VOUS pour continuer : www.blast-info.fr/soutenir
@IsabelleCÔTÉ-p6v3 ай бұрын
Des sources d'info ouverte sur le monde, De quoi ouvrir vos chakras 😊
@bernardlledo48683 ай бұрын
C'est à dire que ces écoles privées évacuent les gens dont ils ne savent pas s'ils vont faire un bon score au bac.
@leonSK22363 ай бұрын
Bonjour merci pour cette interview. Si vous voulez des infos sur la violence des jeunes vous devez interroger le sociologue de la délinquance Laurent mucchielli qui en connait un rayon sur le sujet.
@Marindodoush2 ай бұрын
J'ai un peu de mal à comprendre le choix d'une géographe a qui on a imposé de travailler ses sujets pour venir parler DU SUJET le plus important en France. L'éducation est le ciment de tout, des comportement, des relations entre tout le monde. Si l'éducation était saine, émancipatrice et en bon état alors il n'y aurait plus de violence, on n'aurai plus de multi-milliardaires cupides, la solidarité remplacerait la fraternité dans notre devise nationale (la belle utopie, vers laquelle on devrait peut-être chercher à tendre). On a "peut-être" des gens autrement plus qualifiés que cette personne qui a à peine dû gratter les premières couche d'un sujet millénaire et central... Peut-être qu'un Philippe Meirieu aurait été 100 fois intéressant et plus pertinent car il a la maîtrise du système, de la pédagogie, des problématiques, l'analyse sociétale globale, etc. En re-visionnant le début de la vidéo je viens d'exploser de rire... Présentation de Salomé Saquet "Parce qu'elle a choisit de travailler et d'en apprendre plus sur l'éducation, nous retrouvons..." , première phrase de l'invité "Alors, en fait j'ai pas du-tout choisi de bosser là-dessus, c'est mon boss qui m'a demandé... Ah oui, et pareil pour mon bouquin" (sous entendu, j'en avais rien à foutre, mais on m'a demandé et pis j'l'ai fait parce que j'suis une éponge sans passion, on m'aurait demandé de réfléchir au niveau de torréfaction du café je l'aurais fait). Peut-être qu'on a imposé à Salomé d'inviter cette personne et qu'elle a découvert sur le plateau que cette personne n'était peut-être pas la plus appropriée :D
@christelleamoussou48583 ай бұрын
Encore une interview Très intéressante, et qui illustre bien la réalité du monde scolaire, devant ou derrière le bureau de professeur, dans le public ou le privé, merci Blast. Nous les enseignants sommes vraiment fatigués et en colère du manque de soutien de la société française à notre égard. Pourtant cette société n'existerait pas sans nous. L'école ne permet pas seulement l'instruction et dans une certaine mesure l'éducation des enfants, elle permet également aux parents de libérer du temps pour exercer un métier pour subvenir à leurs besoins. Mais pour autant nous ne sommes pas des nounous bien payées et avec beaucoup de vacances. Nous sommes aussi des personnes, avec un certain niveau d'étude, qui acceptons des conditions de travail parfois indigentes et qui en plus de cela, devons mettre de notre salaire pour financer les besoins de nos classes lorsque comme moi, on travaille en REP ou REP +
@daniellezang95233 ай бұрын
@@christelleamoussou4858 Bizarre :les écoles auraient un rôle de garderie ? Je n’y avait jamais pensé.Quand les mamans travaillent aux tâches ménagères à la maison les enfants vont quand-même à l’école
@pandastre3 ай бұрын
@@daniellezang9523 Elle met en avant le caractère indispensable de l'école c'est tout.
@richardverdier80743 ай бұрын
Une excellente émission... Comme d hab avec Salomé... Qui m a rappelé des moments difficiles de ma carrière d enseignant. Un très beau métier pour lequel il faut avoir beaucoup de passion pour résister à toutes ces médisances écœurantes. Encore une fois bravo à Blast et à Salomé pour cet excellent interview
@jmandjinxia3 ай бұрын
Merci pour cette vidéo, qui sur certains sujets à pu me faire changer/réfléchir sur l'avis que j'avais, notamment sur la baisse du niveau scolaire
@seriouslydon_t3 ай бұрын
Je suis professeur particulier pour une personne de façon hebdomadaire et pour un petit groupe que je vois toutes les deux semaines et c'est déjà une masse de travail énorme EN DEHORS de ces heures d'enseignement. Je ne sais même pas comment les professeurs dans le public arrivent à organiser tous leurs cours quand rien que ça me fait galérer (oui j'ai un autre travail à côté, mais ça ne veut rien dire)
@marielinemouriesse3 ай бұрын
C'est énorme en effet la préparation des cours, les corrections. Là je suis soit-disant en vacances scolaires et j'ai un planning de travail tous les jours de ces fameuses vacances qu'on nous envie tant !
@vaporiste3 ай бұрын
Jamais déçu avec les interviews de Mme Saqué. Sujets passionnants traités avec pertinence et documentés . Merci .
@pb51883 ай бұрын
Oui elle est géniale mais je sais pas pourquoi, je la sent fatigué, semble moins épanouie qu au début, vu les atrocités sur lesquelles elle travaille et le boulot qu elle fournit elle devrait faire un poil de pause de temps en temps. Comme sa collègue qui travaille sur l écologie ça doit être très éprouvant.
@Marindodoush2 ай бұрын
Hein ? Quelle pertinence ? La personne invitée est une GEOGRAPHE, elle en a rien à foutre de la pédagogie et de l'éducation. C'est son patron qui lui a demandé de travailler sur le sujet et d'écrire un bouquin, je le répète elle s'en fout du sujet. C'est sans doute une des personnes les moins pertinente à inviter pour parler d'éducation. Son boss lui aurait demandé de travailler et écrire un livre sur les conditions de travail des bergers burkinabés ça aurait été pareil
@muse26853 ай бұрын
Mme TOURRET est une super journaliste ! Merci beaucoup de démonter les clichés, que votre voix porte haut et loin
@nicolaspoitier75763 ай бұрын
peut être qu'un jour on se penchera sur les problèmes de reproduction sociale à l'école et sur le manque de coopération qu'implique le système de notation et de compétition. L'école est grandement améliorable, pourvu qu'on y mette les moyens et que ces moyens soient investis sur des vrais problématiques de société et pas des fantasme sécuritaires et d'uniformisation qui relèveront bientôt du fascisme si on y prend garde.
@pandastre3 ай бұрын
Je plussoie...
@dioxygene3 ай бұрын
c'est déjà le cas
@pandastre3 ай бұрын
@@dioxygene On a une école en pointe sur les inégalités sociales. Les faibles échouent encore plus, et les élites réussissent encore plus.
@michelginestous45003 ай бұрын
😂😂😂
@pandastre3 ай бұрын
@@tiagolamigo9694 Mais on travaille tous avec des progressions. Votre discours est réactionnaire et passéiste. Notre école de France est déjà évaluée comme étant l'une des plus inégalitaire et élitiste. Doit-on avoir pour objectifs de faire réussir encore mieux les petits Mozart déjà déterminés à réussir, ou croire en l'educabilité de tous et faire travailler le collectif pour viser la réussite de tous ?? La réalité de terrain, c'est qu'il n'y a plus de médecins scolaires, de psy, d'assistance sociale, de RASED et même de profs en nombre suffisant ! Alors bien entendu qu'il y a une question prédominante de moyens ! Il y a d'autres facteurs : les salaires gelés depuis 30 ans, la détérioration de la formation continue, les discours assez dominants qui méprisent notre travail en toute ignorance...
@pppppppp14053 ай бұрын
Comme disait quelqu'un : "l'éducation coûte cher ? Alors essayons l'ignorance !"
@MikMortsllak3 ай бұрын
Merci pour cette vidéo. Le fait que ça ne se bouscule pas au moment de recruter des profs aide bien à démonter des clichés.
@deimosharmony3 ай бұрын
Un gros courage à tous les profs❤
@NicolasLaforge-cd1bh3 ай бұрын
On veut bien plus de sujets sur l'école !!! :)
@victorchauvet27833 ай бұрын
Tant qu'il y aura les mêmes personnes avec les mêmes clichés au gouvernement rien ne changera, autant pour l'école que pour le reste. Il y a beaucoup de choses à revoir et nous sommes loin de voir une évolution à ce sujet dans les classes politiques... Merci Blast de mettre en lumière des sujets comme celui de l'éducation de façon sérieuse !
@Claude-y6b3 ай бұрын
Louisiane Ancienne enseignante en maternelle, je n'ai que très peu eu d'arrêts maladie.....pourtant très fatiguée parfois et des maux de dos handicapant.....
@pandastre3 ай бұрын
Hyper physique la maternelle ! Au CHSCT de l'éducation nationale,les troubles musculo-squelettiques sont souvent évoqués.
@Saida-hw2im3 ай бұрын
N’oubliez pas que les PE sont assistés d’ATSEM qui souffre également et je pense davantage de troubles musculo squelettiques ,et d’autres pathologies car elles sont constamment avec les enfants car elles font le périscolaire ! 10h par jour , malheureusement elles sont très peu reconnues et on les oublient !
@fredb61123 ай бұрын
Merci pour cette vidéo ! Face au bashing anti-prof dans différents médias et sur les RS, ça fait du bien de visionner votre vidéo qui amène un autre son de cloche.
@botzer88173 ай бұрын
@Alex-o2p3oIl n'y a pas assez de profs, moins de profs c'est une éducation moins efficace.
@yannickgrente19253 ай бұрын
@@botzer8817 Il n'y a surtout pas assez de profs devant les élèves d'ailleurs, ou sont-ils?
@pandastre3 ай бұрын
@Alex-o2p3oabsurde, il n'y a pas assez de personnels pour tous les élèves.
@pandastre3 ай бұрын
@Alex-o2p3o mais pas en supprimant des postes s'il manque des personnels, c'est absurde.
@leaschmitt83453 ай бұрын
@@botzer8817 Il ne parle pas de supprimer des postes de professeurs. Si il prend l'exemple de l'hôpital c'est pour dire qu'il faut faire une optimisation du nombre de postes mais au niveau administratif, du genre dégraisser au niveau du rectorat notamment. L'exemple de l'hôpital c'est parce que les soignants savent très bien qu'ils sont rappelés sur des congés, qu'il y a des manques de personnel mais de personnel de terrain en contact direct avec les patients mais une floppée d'administratifs dans les bureaux.
@LoulaGalette3 ай бұрын
Interview intéressante. Je suis instituteur à Bruxelles après avoir été professeur des écoles à Strasbourg pendant 7 ans. Au delà de toutes les questions financières qui sont importantes j'aimerai qu'on parle plus de la liberté pédagogique car on sent de plus en plus qu'on veut la limiter et faire des profs des exécutants efficaces. En alourdissant les programme, en imposant des livres, en demandant aux écoles de faire des groupes de niveaux. Tout ça c'est de la liberté pédagogique que l'on hôte aux enseignants qui pourrait apporter par leur créativité et leur individualité bien plus de richesse scientifique et culturelle aux élèves. En France la formation des profs et encore assez bien faite grâce aux universitaire qui font rempart mais dés qu'on arrive sur le terrain nous sommes matés. En Belgique la formation est beaucoup plus directive et les profs applique beaucoup avec peu d'esprit critique autant sur le fond que sur la forme des apprentissage alors que la littérature pédagogique est aujourd'hui extrêmement riche. La formation continue consiste à utiliser des gadgets technologique et à l'inclusion d'élève impossible à inclure plutôt qu'à de la réflexion sur la philosophie de l'éducation qui je pense serai bien plus profitable à l'ensemble de la société, et au bien être des élèves et des personnels de l'éducation. Merci Blast pour ce sujet.
@marielinemouriesse3 ай бұрын
Tout à fait et cela nous retire le plaisir du choix pédagogique. Et cela devient franchement ennuyeux .
@TinyLittleEnormous3 ай бұрын
Qui est impossible à inclure ? Je ne vois pas de quelle genre d’élève vous voulez parler ?
@leaschmitt83453 ай бұрын
En tant que parent d'élèves, j'ai par contre apprécié le système scolaire belge. Je suis strasbourgeoise aussi et nous avons passé deux ans à Namur avec nos enfants de 2016 à 2018 (à l'époque où certaines vacances ne comptaient qu'une semaine). Nous avons apprécié de ne pas avoir de carte scolaire, mon fils a pu faire sa première primaire dans une classe où ils étaient 21. Nous avons apprécié la proximité qu'il peut y avoir entre les enfants et leurs enseignants ou même entre les parents et les enseignants. En maternelle, les enfants avaient une super puéricultrice vraiment très gentille qui d'ailleurs connaissait l'Alsace. On a apprécié le cours d'anglais dès la troisième maternelle et on trouvait que la vie en Belgique était quand même plus détendue qu'en France. Le point négatif, c'est que d'après ce que je sais nous sommes partis en plein milieu d'un cycle et dans son école privée en CE1 mon fils a fait de l'APC avant l'heure du repas à la cantine mais il n'était pas le seul et un autre enfant revenait d'expatriation en Chine il me semble. J'ai aussi acheté le livre Ratus de mon CP et travaillé avec lui la lecture en parallèle et à la fin du premier semestre il avait un niveau classique. Mais je pense que le niveau de lecture vient de mon manque de compréhension du système, au début il ramenait tjrs la même lecture et il n'y avait pas de manuel et pas de devoirs de lecture donnés tous les soirs et c'était en plus mon aîné.
@LoulaGalette3 ай бұрын
@@leaschmitt8345 votre témoignage est situé. La carte scolaire on est content de ne pas l'avoir quand on est aisé et qu'on peut mettre ses enfants ou on veut. Je suppose que c'est votre cas car vous parler d'école privé. Le système Belge propose encore de meilleures conditions de travail qu'en France mais ses lacunes viennent du fait qu'il n'y a pas d'éducation nationale et que du coup les inégalités sont encore plus fragrantes entre les écoles....
@leaschmitt83453 ай бұрын
@@LoulaGalette nous n'avons fait qu'une école donc nous n'avons pas eu le temps de constater cette différence. De plus, Namur n'a probablement pas autant cette problématique d'inégalité. L'école privée est utilisée pour pouvoir contourner la carte scolaire, mes enfants ont commencé à y aller alors que nous avions bien moins de revenus qu'à l'heure actuelle et nous avons payé même pendant une période compliquée quand nous n'avions plus de revenus aussi importants puisque mon conjoint devait retrouver un poste en France. Notre priorité était la scolarité de nos enfants. Nous avons aussi vécu dans la Loire et en revenant en 2020 à Strasbourg nous n'avions que la solution de l'école publique, au moment de devoir scolariser mon aîné au collège c'était soit le privé soit il finissait en collège REP et encore ils voudraient passer en REP+. A l'époque, nous avons eu les critères de dérogation et quasiment aucun critère ne correspondait à notre situation à part le privé car nous avons trop de revenus parce que mon conjoint fait au bas mot du 80/90 heures par semaine en libéral pendant que je gère les enfants seule quasiment tous les soirs, les mercredis et les week-ends plus une grosse partie des vacances et une floppée d'impôts, de cotisations sociales et autres. Par contre, sur cette fameuse liste pour les dérogations pour le collège les critères sociaux sont pris en compte, du coup on aurait pu avoir un bon collège mais comme on a trop d'argent en travaillant c'est soit le privé soit on déménage pour une commune de la CUS qui ne soit pas Strasbourg pour un collège public hors REP.
@maisbondieu3 ай бұрын
Merci de desarmer les cliches ca fait du bien
@emapou29043 ай бұрын
Je vous adore ! Toujours aussi pertinente et toujours aussi interessante. Vos reportages apportent toujours un éclairage différent sur les enjeux de notre société et cela nous permet de dépasser les cliches pour faire avancer les choses. Alors encore bravo et surtout ne lâchez rien !
@moyencaps3 ай бұрын
Merci de parler de l'école. Je suis enseignant en Belgique et j'adore vous écouter. Nous vivons les mêmes réalités. Mais franchement, ceux qui savent mieux en parler sont les profs, pas les autres. Invitez d'abord des profs, ceux qui ont des choses à dire. En Belgique, nous héritons d'une ministre qui a été prof juste pendant un intérim de qq jours il y a 25 ans, elle en fait une expérience légitime pour justifier ses réformes (suppression du statut pour privilégier la contractualisation...). Franchement, laissons la parole aux enseignants pour parler de l'école. Merci
@isabelle-qd9yc3 ай бұрын
En tant qu'enseignante, je dirais que beaucoup voudraient parler d'eux, de leurs conditions de travail mais nous risquons des représailles. Et une des représailles que nous devons craindre, c'est d'être muté très loin de chez nous. Donc... 😢
@madsokko3 ай бұрын
Comme ça fait du bien, ce discours calme, serein, sur notre si indispensable école... Evidemment que tout le monde y va de son petit avis, car tout le monde est passé par là : est-ce qu'on critique les ingénieurs, les chimistes, les experts en marketing, aussi violemment et massivement que les professeurs ? Non. Mais comme on a eu Monsieur machin en 4ème qui avait été pas sympa ou Madame trucmol en 1re qui faisait des cours ennuyeux, alors on se permet de tirer sur l'éducation nationale. J'ai envie de dire aux parents que l'instruction est obligatoire, pas l'école. Prenez vos enfants chez vous et montrez nous comment vous faites mieux que les enseignants.
@patrickablain62633 ай бұрын
J’ai un scoop pour vous : beaucoup de parents s’occupent eux-memes de l’instruction de leurs enfants et ils sont inspectés tous les ans (oui oui, tous les ans) par des inspecteurs et inspectrices d’académie. Le taux de réussite est de plus de 98% (source degesco) donc l’ief a largement fait ses preuves. Et malgré ça, l’ief est presque interdite aujourd’hui. Et j’anticipe les rageux : non, l’ief n’est pas réservé à celles et ceux qui ont les moyens, ici nous sommes cinq sur moins de deux smics et de nombreuses familles ont des revenus considérés comme faibles (source interasso 2020).
@agathe37863 ай бұрын
Ma coloc a aussi fait l'école à la maison dispensée par sa mère ancienne actrice de théâtre. Le papa est metteur en scène de pièces de théâtre et les 6 enfants font l'école à la maison et ont tous réussi scolairement a avoir eu leur bac certains en retournant au lycée Public certains en restant a la maison. Donc une famille de classe moyenne type culturel mais pas économique, ils auraient tous probablement eu les même résultats dans le public ou le privé comme c'est expliqué dans cette vidéo, a part pour l'un d'entre eux qui n'était pas assez bon en maths et qui se voyait refuser la 1ere général et a qui on proposait un bac pro alors qu'il a fait un bac L a la maison et il s'en sort très bien.
@madsokko3 ай бұрын
@@patrickablain6263 Ce n'est pas un scoop pour moi mais ça l'est peut-être pour des parents qui liront mon commentaire et votre réponse, donc merci d'avoir apporté votre témoignage 😊 Je précise une petite chose au sujet "niveau économique" : le fait de ne pas travailler pour s'occuper du foyer, de l'instruction ou ce qu'on veut, est un choix économique sur le long terme. Il est nécessaire de protéger financièrement la personne qui n'est pas payée pour le travail accompli, sur la durée, donc au delà des années où on effectue ce travail non rémunéré à domicile - qui n'apporte aucun droit au chômage, à la formation, à la retraite... En cas de décès, d'accident de la vie, de rupture, cette personne peut se retrouver sans ressource. C'est un petit point qui n'est pas spécifque à l'école à la maison mais plus globalement autour du travail non rémunéré au domicile et que je tiens à préciser.
@studioparay63823 ай бұрын
P-E dans une primaire à l’IPS très faible, classée REP, alors que la configuration et le huis clos qui caractérisent cette école, devrait lui permettre d’être classée REP +, La vie y est difficile. Il y a de la violence du coté des élèves certes, mais le plus intolérable, au delà de la piètre qualité du matériel par exemple, (peinture bas de gamme, scotch qui ne colle pas etc qui pèse à la fin de la semaine) des locaux dégradés autre exemple, est la violence des familles. De certaines familles cautionnées par l’institution. Exemple : un projet innovant va être applaudi par tous et au moindre incident c’est la ruée sur l’enseignant qui devient l’unique responsable. L’institution écoute les parents et leur ment. Faut-il parler de l’école inclusive ? Oui il le faudrait avec objectivité et sincérité. Il ne s’agit pas d’incriminer les familles, les élèves mais de dire haut et fort que les promesses non tenues sur les conditions d’accueil sont une violence. Une violence qui s’exerce sur les élèves, les enseignants et les familles. Il y a tant de choses à dire. Tant de chose à penser. Il y autour de l’école un in-pensée généralisé et encore une fois, institutionnalisé. Au premier échelon, les IEN qui appliquent pour la plupart mais ne réfléchissent pas. L’école est blessée de tout ça.
@marielinemouriesse3 ай бұрын
Moins d'élèves par classe ce serait vraiment bien. Moins de bruit. Possibilité pour chacun d'exister, de s'épanouir. Faire de la pédagogie différenciée c'est impossible dans des classes à 30 élèves. La formation des enseignants on nous sort ça sans cesse , le véritable problème ce sont des programmes qui s'alourdissent sans tenir comp des difficultés des élèves.
@pandastre3 ай бұрын
Ou simplement le manque de temps. On pourrait musée plus sur la qualité, mais il nous faudrait plus de formation continue.
@MrLetitbee3 ай бұрын
Primaire...c'est 24h avec les élèves PLUS 3h pour les réunions PAR SEMAINE...DONC 27H OFFICIELLES...Plus les heures de préparation à la maison et pendant les vacances...plus les heures non comptabilisées à se torturer l'esprit pour savoir comment agir avec tel ou tel élève qui pose problème.. surtout quand on est un couple d'enseignants...
@marcomarco47323 ай бұрын
plus les 10 minutes au début de chaque demi-journée
@celinegourlay13 ай бұрын
Super intéressant comme toujours! Merci à toutes les 2 🙏🙏
@Pepejul23 ай бұрын
Je suis prof en collège à Marseille et j'en peux plus de ces discours que vous dénoncez et que l'on retrouve au plus haut de l'État...😢😢😢
@isabelle-qd9yc3 ай бұрын
Et moi donc ! Quelle lassitude face aux a priori... 😢
@Smogogoweed3 ай бұрын
Courage à vous camarades enseignants, merci pour votre travail
@iznogood64423 ай бұрын
Carrément. On est tous des feignasses, tjs en vacances, absents, etc .. Question : pourquoi , si la place est si bonne, y a-t-il alors si peu de candidats au concours ?
@Pepejul23 ай бұрын
@@iznogood6442 il faudrait proposer un stage d'une journée en classe pour tous ceux qui critiquent le métier... 🤣
@Pepejul23 ай бұрын
@@TheStanley1000 il faut gérer et malheureusement on ne voit pas tout . Petites remarques vexantes, jet d'objets , insultes en scred, petits coups de pieds. Il faut savoir qu'en salle de sciences les élèves sont deux sur une table pour 1... Donc très proches l'un de l'autre. Par exemple. Et 30 adolescents dans une même pièce les uns sur les autres c'est pas gérable si en plus on veut qu'ils travaillent....
@jeremielebrunet3 ай бұрын
Nos formations continues sont vraiment nulles, tous les enseignants que je connais sont unanimes. Le seul truc que nous trouvons intéressant dans ces formations, c'est de pouvoir se voir entre enseignants et de pouvoir échanger entre nous.
@leaschmitt83453 ай бұрын
Je vous comprends tout à fait. Pendant ma formation d'infirmière, nous avons eu un cours je pense sur la pédagogie puisqu'il y a un volet éducation thérapeutique du patient. L'intervenant était il me semble un monsieur avec un doctorat en sciences de l'éducation qui intervenait aussi à l'IUFM et nous étions bien contents qu'il ne vienne qu'une seule fois. Des souvenirs que j'en ai c'était très théorique comme cours et pas particulièrement passionnant.
@marielem9823 ай бұрын
Formation des enseignants, hausse de salaire , mixité sociale et des classes moins chargées.
@nadinemaslet14953 ай бұрын
Vous vous rendez en Martinique et en Guadeloupe (donc en France), il y a l’uniforme … j’aime bien le fait que l’on soit toujours invisibilisé…
@legoffguillaume56203 ай бұрын
J'ai été au collège en Guyane (ou l'écart de richesse est flagrant dans la population), on avait un "uniforme", plutôt juste une couleur unie de t-shirt, pas de marque apparente (le polo lacoste était formellement interdit par exemple), pas de blocage ou brodage, et un pantalon bleu ou jupe pour les filles. Ca ne gommait pas tellement les différences sociale, un point positif c'était que les t-shirt n'étaient pas chers. Les petits commeçants asiatiques de Kourou proposaient des t-shirt en coton, et comme ils étaient achetés en grande quantité : relativement peu cher. C'était donc un uniforme mais rien à voir avec l'image de l'uniforme comme on peut le voir en UK. Pour les cours d'EPs nous avions une couleur différente et il était évidemment interdit d'aller en cours avec cette couleur de t-shirt. Effectivement, ça "n'uniformisait" aucunement les élèves, chacun ayant pu développer un style qui lui était propre. Quant à la réussite scolaire...pas tellement différente par rapport à celle que j'ai pu connaître en métropole
@malekint3 ай бұрын
uniformisation....sauf en metropole on voit la volonté de régimenter
@ThierryDeBalafe3 ай бұрын
Encore merci pour cette émission ! Penser l'espace , les espaces de l'école et les temporalités des apprentissages sont aux centre de nos préoccupations. La question est toujours "comment" amener, construire des apprentissages. Les enseignant-e-s sont bien isolé-e-s pour mener ces "projets-combats" afin de déconstruire (pas après pas) la culture de la verticalité, les clichés , contourner les nombreux problèmes du quotidien....
@clairelb55973 ай бұрын
Invitée intéressante ❤ Merci Salomé 👍
@pat76643 ай бұрын
Salomé Saqué 💫 Une Vrai Journaliste. Blast, l'équipe 👍
@andreguillaume31053 ай бұрын
Merci et bravo pour cette excellente vidéo très interessante 👍
@soshamyla76913 ай бұрын
Qu'est-ce que ça fait du bien au cerveau l'info intelligente 😊 Merci pour votre travail
@leiladiallo16393 ай бұрын
Très instructif. Merci pour le travail de l'autrice et de Blast. Comme pour tout, il faut informer les gens avec l'aide de journalistes et chercheurs sérieux. Ensuite on peux leur demander leur avis. On devrait baser les politiques éducatives sur ce genre de travail pas sur les ressentis des gens et les obsessions des politiques au pouvoir à l'instant t. Des personnes lambda, de milieux divers, qu'on prend le temps de bien informées et qu'on laisse discuter, prennent des décisions pertinentes et arrivent à se mettre d'accord. La convention citoyenne pour le climat en a été la preuve.
@marcomarco47323 ай бұрын
Encore une fois, on donne la parole à quelqu'un hors du système pour décrire son fonctionnement. On accumule les approximations, les erreurs et les fantasmes d'une meilleure formation des enseignants pour régler des pbs insolubles avec les seuls moyens de l'école. Vous voulez une vraie vision du terrain ? Donnez la parole à un directeur/directrice d'une école à 11 classes (la taille d'un petit collège) qui a donc une classe et seulement un mi-temps pour le fonctionnement de l'école.
@Versus07423 ай бұрын
Observation pertinente. Mais l'un n'empêche pas l'autre : les témoignages du corps enseignant sont aussi nombreux et le constat est le même. Voir bien pire car quand on vit des abérations, on peut très vite s'agacer. Je ne vois pas en quoi le résultat des études va être différent, s'il est énoncé par un membre ou non du corps étudié. De plus, un professeur n'est pas un journaliste ou un sociologue. Rare sont ceux qui ont lu des articles sur l'état de la recherche en éducation, sur la baisse du nivequ en maths ou l'utilité de l'uniforme. Enfin, les commentaires des personnels enseignants ici abondent dans le même sens que la journaliste et ne remette pas en question son constat. Pour terminer, le devoir de réserve peut rendre plus compliqué la parole d'un directeur.
@marcomarco47323 ай бұрын
@@Versus0742 c'est donc pour préserver les enseignants qui témoigneraient d'éventuelles représailles de leur administration que blast donne la parole à quelqu'un qui en a une vision très approximative et souvent erronée. C'est aussi par souci de la vérité que blast évite de donner la parole à des gens du terrain qui, ayant le nez dans le guidon et incapables d'analyse (sinon, ils auraient pondu un livre), auraient une vision faussée par trop de proximité avec le sujet. Belle conception du journalisme ...
@Versus07423 ай бұрын
Je ne comprends pas très bien : les enseignants ou en tout cas d'anciens enseignants, libérés de leur devoir de réserve, ont déjà écrit des livres et documentent aussi le sujet, non ? De plus, l'avis d'enseignants convergent aussi dans le sens de la journaliste (évidemment pas tous, il n'existe pas de profession où tous les employés ont la même opinion), donc je ne comprends pas l'opposition énoncée.
@Versus07423 ай бұрын
Quant aux approximations et erreurs que vous annoncez, je vous propose des le lister et de les corriger, ce sera bénéfice à tous =) .
@marcomarco47323 ай бұрын
@@Versus0742 tu as raison, je vais exposer une analyse de 35 ans d'observation dans un commentaire youtube ; m'étonne pas que ce genre d'analyse superficielle te convienne.
@fabricecharuel88463 ай бұрын
Je n'en suis qu'au debut, mais tellement d'accord sur le genre et la récréation. Dans notre école, c'est un vrai axe de travail. Et cela commence à porter ses fruits. Notre récréation est génial ! Et les élèves y ont de nombreux espaces. En effet, nous croyons que c'est une question centrale. J'ai continué l'écoute : pour appuyer le propos sur la violence à l'école. Dans notre école où nous avons une grande réflexion sur l'agencement de la cour de récréation, nous avons réduit à zéro les bagarres, les violences et réduit drastiquement les accidents. Occuper les enfants avec des espaces réfléchis est un vrai axe de travail.
@marielinemouriesse3 ай бұрын
Et si les programmes n'étaient pas si lourds ce serait pas mal.
@taitaillcrayon74793 ай бұрын
Un sujet très important qu il faudrait aborder en urgence , c est Internet pour les mineurs , cela a des incidences sur les apprentissages.. Manque de concentration, sommeil sans oublié les conflits en famille !! Tout est lié..
@versophe99283 ай бұрын
Bonsoir Beaucoup de mineurs se refugient sur internet justement a cause de leur famille problématique.
@taitaillcrayon74793 ай бұрын
@@versophe9928 sur quoi vous vous reposez? Études? Chiffres? Enquêtes ?
@MoShow563 ай бұрын
@@taitaillcrayon7479dommage qu'on puisse vous rétorquer la même remarque :/
@odilecadet3403 ай бұрын
Atsem en ecole maternelle rep+les prof sont rarement absents, remplacés si elles partent en formation, rarement en grèves, tres investis avec les familles, ecole obligatoire dès 3 ans, beaucoup d'enfants allophones, en couches bref de plus en plus difficile, on ne parle que tres rarement de l'ecole maternelle, c dommage
@reginesabater42873 ай бұрын
17:32 et pourtant si important cette époque de la vie.
@dameceleste3 ай бұрын
Très intéressant, merci
@francinetoulemonde63223 ай бұрын
Merci pour cette vidéo éclairante !
@A.R-ol5vm3 ай бұрын
En tant que prof je peux vous assurer que le problème de l’Ecole c’est rarement les élèves, c’est un peu les moyens et c’est beaucoup l’administration…
@isabelle-qd9yc3 ай бұрын
Je suis entièrement d'accord... Je suis également enseignante.
@renardpolaire83613 ай бұрын
De même !
@BrunoLopez-ti4qw3 ай бұрын
Je suis agriculteur, même problème. L'administration est une machine lourde qui manque de fluidité d'action, un peu de wd40 dans tout ça. Profond respect aux enseignants
@user-jz8xn6te2h3 ай бұрын
L'administration a le même problème que les enseignants : le dénigrement, les bas salaire, et de moins en moins de collègues avec de plus en plus de travail... Donc attention aux stigmatisations et à la généralisation qui sont le poison de nos avis.
@marcomarco47323 ай бұрын
@@user-jz8xn6te2h Toi, tu es CPC ou IEN ...
@furykane3 ай бұрын
merci pour cet entrevue, très interessante, très enrichissante. J'espère qu'un jour, les proces de décision politique se feront sur la base du travail des spécialistes de l'enseignement plutot que sur les dogmes de certaines personnalités... un jour peut etre. Cela etant dit, j'aimerais bien une approche économique de l'enseigneùent en France, combien le pays investit par enfant par an, comment elle est financée, repartition de dépenses, etc, pour y voir plus clair (une recherche rapide me donnait 63milliards pour les ecoles, colleges et lycées, pour 12 millions d"élèves, cela fait 5k/an/eleve, ca ferait un rappel de ce que couterait une ecole privatisée, soit pas loin de 80k pour une scolarité jusqu'au bac) un sacré budget qui ne serait pas accessible a la plus grande majorité de la population
@Pepejul23 ай бұрын
Elle est très bien cette autrice ! ❤❤❤
@christinejeangeorges3 ай бұрын
Merci pour cette vidéo, je souhaitais la partager sur Facebook mais ce n’était pas possible. Je l’ai envoyé par email à mes proches probablement intéressés aussi par ce sujet.a bientôt. CJ
@leechong53353 ай бұрын
Merci beaucoup Blast à Salomé et à son invité, en Belgique la france a toujours eu une très bonne réputation , dans les écoles publics , il faudrait plus de classes pour désengorger les classes trop nombreuses de 30 élèves pour un où une seule professeur en primaire , chaque élève n'est pas l'autre , des élèves vont aller plus vers les maths, d'autres plus vers l'histoire, et ainsi de suite , mais il faut donner à l'élève des chances pour réussir, je ne sais pas si il existe encore chez-vous l'étude ? Il serait bien d'avoir des écoles avec plus de créativité, exemple le matin faire un dessin , un instrument de musique, avant de commencer les cours, la créativité est une bonne chose , écrire où réciter un poème , faire du théâtre, créer est une excellente chose le matin , chaque élève pourrait apporter voilà j'ai une idée ensuite de partager avec les autres , et ainsi de suite . Merci beaucoup Blast et à Salomé 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🫒🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳💧💧💧💧💧💧💧💧💧💧💧💧💧💧ramassez des feuilles de l'automne elles sont pleines de couleurs 🍁🍁🍁🍁 apprendre le nom des arbres ça c'est très beau 🌟
@iznogood64423 ай бұрын
Merci à vous de remettre l'église au milieu du village ❤️ Et oui... On est tous des feignasses, tjs en vacances, absents, etc .. Question : pourquoi , si la place est si bonne, y a-t-il alors si peu de candidats au concours ?
@BobLepinard-rn4zu3 ай бұрын
Très intéressant, merci ! Je croyais que le budget numéro 1 est le financement des retraites. Il me semble que notre système éducatif est à l'image de notre société : compétitive, individualiste, même si certains enseignants font preuve de plus d"'humanisme " et d'engagement que d'autres. Les traditions, les habitudes doivent s'adapter à notre époque et quand c'est de la "connerie" alors on passe à autre chose ...on manque cruellement d'ouverture d'esprit, de créativité, de liberté.
@guillaumeh55293 ай бұрын
💚💚💚 merci 🙏
@brunojavary58563 ай бұрын
on peut rajouter aussi le debunk de la sortie de Anne Genetet "Les élèves de la Seine-Saint-Denis bénéficient d'un taux d'encadrement qui ferait pâlir d'envie bien des établissements ailleurs en France" qui me semble lunaire.
@studioparay63823 ай бұрын
Effarant. Je ne savais pas. Idiote utile de la macronie
@klingklongful3 ай бұрын
Elle répète ce qu'on lui dit au ministère
@LaureCarnet-u9f2 ай бұрын
Excellente émission, merci !
@raymondperezvioloncelle4813 ай бұрын
Merci mesdames pour votre entretien si enrichissant!!!!!
@Bobywan753 ай бұрын
Je me souviens de certains profs qui faisaient cours quand ils se déclaraient en grève, donc pour la paresse, il faudra repasser.
@vancolliechristophe21833 ай бұрын
La violence à l'école est le reflet de la société, et l'école n'est plus un endroit préservé où on accueille des élèves qui auraient été éduqués par des parents conscients de leurs responsabilités dans ce processus. Tout est confié au supermarché de l'éducation. C'est super compliqué! Lorsque l'on arrive à intéresser les élèves, la violence devient relative, c'est du vécu. Et, tout est à recommencer avec les nouveaux l'année suivante, ou celles et ceux d'autres sections que l'on connaît moins bien, et qui ne s'assument pas encore comme élèves actifs. Il ya des choses que l'on voit comme enseignant qui défient l'entendement, et ce n'est pas facile d'y faire face sans stigmatiser mais en restant ferme, et on sent bien qu'on ne fera du pédagogique qu'ensuite. L'uniforme ne changera rien c'est une certitude, c'est un peu comme si le paiement en coquillages des clubs Med avait provoqué une adhésion anti-capitaliste sur la vision de la "vacance" saisonnière. Accompagner les élèves dans un processus de volonté d'apprentissage demande de détricoter bien des idées reçues et une vraie volonté de l'élève d'apprendre, là est le premier point sur lequel on ne peut faire aucune économie. . Mais, il faut un temps fou pour y arriver et le monde environnant et anxiogène, une sorte de "néo-libéralisme culturel" qui fait de l'école un endroit où on vient et on part, comme on irait faire son marché, il y a un phénomène de boboïsation dans certains quartiers qui s'oppose à un déni vis -à- vis du tri social dans d'autres ( Les plus nantis ayant le choix des magasins) ; tout cela rend l'idée d'école tronquée. Obsession de l'uniforme, c'est comme appliquer un artifice hors-sol alors que ce qui est important c'est d'intéresser les élèves et qu'ils en viennent à faire leur travail d'élève, et ça ce n'est pas possible sans le concours des parents, qui finissent par déléguer tout: de leurs décisions politiques à leurs choix esthétiques, des besoins de base à la gestion des existences, bref un modèle dominant qui pratique l'inverse de ce que l'école prêtant former : des esprits autonomes et impliqués dans la société. C'est une forme de triste double contrainte qui empêche toute réflexion profonde. Ce besoin d'esprits libres, si mal compris, si effrayant, donc à rebours de l'idée de l'uniforme qui est le reflet de cette peur de perdre la maîtrise, l'esprit libre , l'entrepreneur, est une qualité valorisée dans les écoles d'ingénieurs, ou dans la littérature, et pourtant on demande à nos écoliers de rester avec la main sur la couture du pantalon. Comment leur expliquer à nos élèves qui sont loin d'être idiots? Les profs impliqués le savent. Ils tentent d'aider les fortes têtes à transformer l'essai proposé en pertinence, mais c'est laborieux et le système n'aide pas. On perd bcp de monde en route. C'est une obsession zemmourienne, qui imagine une école type année 50 qui n'a jamais existé, et en oubliant une donnée essentielle : les élèves d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier, et la société actuelle est différente elle aussi ; les profs s'en rendent comptent tous les jours, et se questionnent pour parvenir à enseigner dans un contexte en constante évolution. Et en effet c'est un métier qui dépasse la charge horaire enviée, cqfd c'est sans doute la raison de pas mal de defections dans ce beau métier qui enrichit et épuise comme tous les métiers passionnants et confrontés à l'altérité du monde post moderne. Merci Blast pour le sujet...
@leaschmitt83453 ай бұрын
Je voulais juste réagir par rapport au fait de devoir recommencer l'année suivante. Quand j'étais en école primaire publique dans les années 90, je n'ai eu que trois enseignants puisque la maîtresse de CE1 nous a gardé en CE2, le maître de CM1 nous a gardé en CM2 avec un projet de classe de neige la dernière année. Mon deuxième fils qui est en CM2 dans une école publique en est à sa septième maîtresse avec les histoires de 3/4 temps et tous les ans ils modifient les classes. Je ne comprends tjrs pas qu'elle est l'intêret de changer aussi souvent, je sais que je n'ai pas été malheureuse à rester deux ans avec un même enseignant.
@daniellezang95233 ай бұрын
@@vancolliechristophe2183 J’ai un petit fils ́11 ans ,6 ème Ce qu’il veut pour son anniversaire :des fringues ..que je ne lui achèterai pas Tous vous parlez d’injustice Des enfants souffrent vraiment de ne pas avoir des vêtements de marque. L’uniforme ,s’il est cher ,l’est moins que les vêtements de luxe et quand l’enfant grandit peut être revendu ,système economique
@nadegenoach48643 ай бұрын
Encore une excellente émission. Je reste tout de même un peu sur ma faim car il a été mentionné les pédagogies alternatives, sujet qui, je le comprend, n'a pu être développé dans cette interview mais qu'il me plairait de voir un jour questionné avec le sérieux que met Salomé Saqué dans toutes ses interviews.
@ComitédesFêtesVILLENEUVESAINTD3 ай бұрын
Après 44 ans à exercer ce magnifique métier d'enseignant dans des établissements sous contrat d'association avec l'état, je retrouve dans vos propos ce que j'ai pu expérimenter. Resterait à analyser dans le primaire le passage de 27 à 24h et le tour de passe-passe du retour à la semaine de 4 jours , des effets d'une certaine morale prégnante sur la scientificité de certains discours scolaires et la constitution d'un patrimoine de rapport sur fond public.
@ohmygod58643 ай бұрын
L'invitée Louise a une énergie ! C'est un plaisir de l'écouter. Elle aurait fait une très bonne instit si elle avait continué dans cette voie!😉
@NB-uu8so3 ай бұрын
Bravo
@Adr802 ай бұрын
Merci pour votre travail
@Vainceable3 ай бұрын
Merci, très intéressant !
@jokiri463 ай бұрын
Très intéressant ; je lirai le livre. Merci Blast ❤
@nicolasbrachfogel26883 ай бұрын
J'aime bien quand vous faites des articles positifs. Parce que même si vous soulevez plein de problèmes, beaucoup de choses dites sont plutôt positives, vis-à-vis de l'école publique notamment. Ca fait du bien d'entendre ça au milieu des infos infiniment moins réjouissantes.
@jean-claudeguignet27963 ай бұрын
Je ne vois pas pourquoi l'école privée est subventionnée...
@user-jz8xn6te2h3 ай бұрын
C'est une bonne remarque...
@Elyanovak3 ай бұрын
@jean-claudeguignet2796 Un élève dans le privé coûte 30 à 40% moins cher que dans le public
@jean-claudeguignet27963 ай бұрын
@@Elyanovak des chiffres, des sources ? Une explication sur le fait que les impôts de tous paient en partie l'école des plus favorisés ? Merci d'avance pour votre éclairage
@Elyanovak3 ай бұрын
@jean-claudeguignet2796 Rapport parlementaire et étude de la fondation IFRAP.
@jlpedron3 ай бұрын
C'est pour être reconnaissant et exprimer sa gratitude. L école pour tous n'a pas de place pour tout le monde. Alors, le privé "fait une faveur" au public.
@heleneb31403 ай бұрын
Les heures perdues sur la scolarité d'un élève ne sont pas dues au COVID ( très peu de semaines de confinement par rapport a d'autres pays notamment asiatiques, et des profs investis poir maintenir malgré tout le lien , personnellement ce fut via les téléphones des parents en visio, réalisé du terrain oblige) mais aux heures quotidiennes gâchées par des problèmes de discipline : au collège sur un créneau type de 55 mns, seulement 20 minites de cours dand des conditions adéquates selon plusieurs remontées de de terrain/ interviews médiatisées. D'où le manque d'empressement à se présenter aux concours de recrutement, ou les abandons de carrière précoces.. En outre, et c'est flagrant dans les groupes de besoin constitués au collège , les jeunes en difficulté en mathématiques présentent des difficultés de compréhension de l'écrit, de concentration ( troubles de l'endormissement à relier à l'usage des écrans jusqu'à des heures tardives), de structuration de la pensée qui empêche notamment la réussite en résolution de problèmes. INTERVIEWEZ ÉGALEMENT DES GENS DE TERRAIN DEPUIS LONGTEMPS SVP
@heleneb31403 ай бұрын
Désolée pour les très nombreuses fautes de frappe, j'ai été bien vite...
@Marguerite-Rouge3 ай бұрын
Je pense que si tout le monde a un avis sur l'école, c'est qu'en plus d'accueillir l'immense majorité des enfants, c'est une institution violente (et à mon sens, parler de la violence des enfants, c'est du même registre que parler de la violence des manifestants), quand bien même de nombreux enseignants font un travail formidable (heureusement qu'ils existent d'ailleurs et merci à eux !). La compétition scolaire est féroce, les enfants (et même certains enseignants) jugent la valeur des uns et des autres à l'aune de leurs notes, le rythme biologique des enfants n'est pas respecté, les petites humiliations sont tellement fréquentes qu'elles sapent sournoisement la confiance des enfants et j'en passe. Et le pire, c'est que ce genre de débats sur l'école existe depuis la création de l'école moderne au XIXème siècle ! Tolstoï a par exemple beaucoup écrit sur la pédagogie (il avait eu l'occasion de visiter des écoles à Marseille et au Royaume-Uni). Ce que je regrette, c'est que les expérimentations en pédagogies nouvelles menées notamment dans les années 70 n'aient pas abouti. C'était un changement peut-être trop radical de méthodes, mais ça aurait certainement valu le coup de conserver et d'améliorer certaines idées (pas forcément toutes car des bêtises ont aussi été dites) plutôt que de revenir à l'école-caserne qu'on connaît aujourd'hui.
@pandastre3 ай бұрын
Faut pas généraliser comme ça hein ! C'est plutôt devenu l'exception ce que vous décriez, mais il y a encore beaucoup de travail... On a besoin d'une formation continue en meilleur état, de salaires décents, de recrutements, etc.
@sandrine82002 ай бұрын
@@pandastreles principes mêmes sur lesquels l'éducation national sont des principes de violences éducatives ordinaires. C'est un fait. Ce n'est pas une généralisation que d'avoir une réflexion critique sur les bases du système éducatif français qui, forcément, est présent de manière général en France, quand bien même il y ait des résistants par ci par là. Par contre, il ne faut pas généraliser les actes de résistance isolés pour faire taire les critiques contre les bases du système éducatif français.
@pandastre2 ай бұрын
@@sandrine8200 Je ne suis pas d'accord sur l'inversion du principe et de l'exception. Mais ça ne progresse pas. La dégradation des services publics les rend maltraitants, à l'instar des urgences, de l'ASE, de la psychiatrie, etc. Cela, j'en conviens.
@yohanp3703 ай бұрын
Merci pour cette video !
@ManonDld09102 ай бұрын
Merci et bravo pour toutes vos vidéos que je suis de près ! Possible d’inscrire le titre des livres mentionnés dans la description directement? Bonne continuation et merci !
@claudieberthet84793 ай бұрын
Je me souviens du film "Le plus beau métier du monde" avec Gérard Depardieu en 1996 😉 Merci mesdames, je partage 🌬️🕊️
@christophefath73143 ай бұрын
Merci pour cet entretient ! un rare moment ou l'ose parler d'éducation populaire et de mettre en avant les assos d'éducpop !!!! l'éduc pop aujourd'hui mériterai bien plus de mise en avant !
@fannyalmonacid66163 ай бұрын
Attention aux infos que vous transmettez : dans le 1er degré c'est 24h de temps de classe + 108h par an (soit 3h par semaine d'école) de formation ; soutien scolaire obligatoire (APC) pour 36 heures, les réunions avec les collègues et les parents...
@pandastre3 ай бұрын
108h que personne ne compte que tous dépassent, qui ne prennent pas en compte la préparation de classe et les corrections.
@1981delfi3 ай бұрын
Je vois l école privé comme du séparatisme social et une solution d évitement pour certains d être exposés à l égalité des chances (même si en vrai, actuellement en France le public favorise aussi la reproduction sociale). Je suis pour une école plus forte, plus d encadrement, moins d élève par classe, plus de profs et mieux payés et formés. Cela dit, on peut avoir une opinion et y être fidèle politiquement, considérant que c est la voie à suivre pour la société et l intérêt général, mais ça n empêche pas qu à titre individuel je considère légitime de choisir, dans un contexte donné (pré déterminé par l histoire et les choix collectifs passés), ce qui va dans l intérêt de l individu en question quand c est dans le cadre légal. Ainsi je n ai rien contre les gens qui mettent leur enfants en école privée pour les raisons qui sont les leurs, par contre j ai un vrai problème avec celles, parmis elles, qui poussent et votent pour un affaiblissement de l école publique car ils savent qu ils sont personnellement préservés de ces décisions collectives.
@leaschmitt83453 ай бұрын
L'école privée n'est pas choisie pour une question de séparatisme, d'ailleurs dans le collège privé de mon fils il y a 6 ou 7 catégories financières différentes et la possibilité d'apporter sa lunchbox si on ne veut pas payer la cantine. Mon fils est en privé déjà parce que beaucoup de problématiques (bagarres, insultes, harcèlement) n'existent pas dans son collège par rapport au collège de secteur qu'ils veulent encore passer de REP à REP+. Dans ma ville, beaucoup de quartiers mélangent la cité, des propriétaires d'appartements ou de maisons qui peuvent dépasser les 600 000 euros à l'achat. J'ai vu la différence entre mon aîné qui a commencé l'école primaire en Belgique dans une école choisie puis en privé contrairement à mon deuxième qui termine cinq ans de primaire en public, mon aîné avait un meilleur niveau à l'entrée en CM1 alors que mon deuxième en CP avait fait une boucle à l'envers sur une lettre dans son cahier de brouillon et ça n'avait pas été corrigé. Je n'ai pas non plus compris qu'on nous annonce en CM1 que le niveau de dictée allait jusqu'à la dictée à trous. Nous trouvons aussi qu'il y a un manque de communication en public, même en donnant les adresses de courrier électronique la moitié du temps je ne reçois pas les communications alors que je suis la plus présente pour mon fils. Il y a un manque de suivi des enfants dans le public, notre fils bilanté deux fois par une orthophoniste sans problème retrouvé une maîtresse a estimé qu'il ne savait pas lire de manière fluide mais comprend tous ce qu'il lit, a un niveau tout à fait honorable en dictée, j'ai calculé sa vitesse de lecture avec des fichiers d'enseignants trouvés sur internet et il arrive à la vitesse de lecture de son âge. J'étais la maman qui accompagnait le plus en sortie et à aucun moment la maîtresse n'a parlé de difficultés de lecture pendant l'année. Nous sommes par ailleurs une famille avec de très bons revenus et il n'y a que pour l'école publique que j'ai envisagé de supprimer la profession des parents et le lieu de travail de mon mari qui est en libéral puisqu'on a quand même parfois l'impression que comme il peut avoir l'aide par ailleurs il n'est pas vraiment nécessaire que l'école aide trop, d'ailleurs rien de proposé depuis les trois dernières années, le problème de lecture mentionné à deux jours de la fin de l'année. Actuellement, mon aîné a moins de devoirs à la maison en quatrième d'un très bon collège privé de la ville que mon deuxième en CM2 d'une école primaire publique pour qu'au final il ait un moins bon niveau en CM2 que son frère. Le fait de donner beaucoup de devoirs amène juste à questionner sur ce qu'ils font en classe en une journée. Certains de mes questionnements n'ont pas existé en école publique. Nous apprécions aussi qu'il y ait un bon encadrement et un cadre très clair avec des règles précises en école privée.
@1981delfi3 ай бұрын
@@leaschmitt8345 si vous m avez bien lu, je ne critique pas les gens qui font le choix de mettre leur enfants en privé constatant qu en public les moyens alloués, notemment pour l encadrement, ne permettent pas d avoir un environnement satisfaisant pour un bon apprentissage ou simplement pour être serein contrairement au privé. Ce que je critique par contre c est lorsque dans le même temps ces personnes se positionnent pour des politiques aggravant cette situation notamment puisqu elle se sentent protégées de leur conséquences. Si ce n est pas le cas, on est dans une forme de séparatisme "subi" ou contraint, si c est le cas, par contre, dans une volonté de séparatisme assumé. Je n ai pas de sources, au delà de mon expérience personnelle, donc je me garderais bien d affirmer péremptoirement mon avis, mais mon sentiment (et ça se limite à ça et à un à priori) est que la composition sociale en moyenne (ce qui n exclue pas des exceptions) n est pas la même en privé qu en publique et que les "positions" ou simplement l atmosphère politique parmi les élèves (qui reflète souvent à ces âges celle des parents) n est clairement pas la même en terme de positionnement et de diversité qu en publique. Cela aussi participe à une forme de séparatisme et de reproduction sociale. Certains le subissent, d autres le recherchent explicitement. Et tous les "avantages" en terme d encadrement et d atmosphère que vous décrivez et que je partage, découlent aussi d un élément clé: une école privée peut choisir ses élèves et se débarrasser plus facilement qu une école publique des éléments perturbateurs. C est tout de suite plus facile de faire respecter des règles, quelles qu elles soient, lorsque on peut souplement exclure ceux qui me les respectent pas. En public, au mieux on va devoir chercher à résoudre le problème et au pire, refiler la patate chaude à une autre école, et tout ça avec moins de moyens et une sociologie moins "favorable". Et un dernier point à mon sens hyper important : on choisi de mettre son enfant en école privée. On ne choisi pas de le mettre en école public. Ça biaise, dès le départ, et sans même parler de distinction sociale, l état d esprit de la famille dans lequel l élève concerné évolue. Ce n est pas un jugement de valeur ni une critique des personnes, ce sont juste des éléments qui me poussent à croire que le privé favorise l inégalité des chances et la reproduction sociale encore plus que le public, renforce les problématiques dans le public ainsi qu une forme assumée ou non de séparatisme. Et en tendance, ça n aide pas à soutenir politiquement le public et lui allouer les moyens qui pourraient lui permettre de lutter contre ces inégalités de société préexistantes. En résumé, bien sûr que je voudrais mettre mes enfants en privé, car je veux le meilleur environnement pour eux, mais ça ne me ferait pas oublier que si j avais cette chance, tout les enfants ne l ont pas, et surtout que si les choses étaient ce qu elles devrait être, je n aurais aucune raison de désirer les mettre en privé, et conséquemment que mon devoir citoyen est de voter pour des politiques qui auraient pour effet de diminuer mon propre souhait de mettre mes enfants en privé.
@leaschmitt83453 ай бұрын
@@1981delfi Pour l'atmosphère politique, je n'ai jamais ressenti d'appartenance particulière en passant par deux écoles privées et un collège privé pour mes enfants. Je pense que les gens choisissent avant tous le meilleur pour leurs enfants ou en fonction de leurs croyances religieuses. Je ne pense pas qu'il y a beaucoup de fauteurs de troubles dans le privé, c'est effectivement une école choisie et non subie. Il y a aussi l'encadrement qui change les choses, les règles sont bien posées, des réunions sont organisées notamment en début d'année, certaines règles sont explicitées devant les parents qui ont à cœur de faire suivre les règles à leurs enfants. Il y a eu un incident estimé comme grave (sans victime, plutôt des actes de dégradations) chez les 3ème ou seconde dans l'établissement de mon fils, nous avons eu dans la journée un mail alors que mon fils n'était pas concerné et la direction a déposé une plainte. Je pense que les parents avec des enfants dans une école privée n'ont pas la volonté pour une majorité de détruire l'école publique pour laquelle ils continuent de payer des impôts. Dans ma ville d'origine, où j'habite à nouveau mon aîné a été scolarisé dans le privé à 4 ans et nous avons vu en quelques années qu'il était beaucoup plus compliqué de retrouver une place dans un établissement après un de nos déménagements, ils sont de plus en plus sollicités donc je pense qu'il existe un malaise avec l'école publique, que les parents ne trouvent pas ce qu'ils cherchent dans le public. Je pense que peut-être aussi avec les différents sons de cloche du monde du travail, des formations universitaires il y a probablement aussi des inquiétudes plus grandes des parents pour leurs enfants et qui veulent donc le meilleur pour eux. Je vous rejoins tout à fait sur le fait que choisir l'école change aussi les choses ça donne une certaine liberté aux parents notamment dans une période où on impose la scolarisation à 3 ans, où les dérogations sont compliquées à obtenir, l'instruction en famille pour laquelle il faut obtenir une autorisation. Pour l'école choisie, c'est d'ailleurs ce que nous avons vécu en Belgique (quand nous y vivions) où nous avons pu visiter deux écoles pour nos enfants pour finalement choisir celle qui était un peu plus éloignée que celle qui était dans notre rue, nous découvrions la ville donc le choix n'était pas basé sur un quelconque préjugé et les deux écoles étaient dans le même quartier à moins de 10 minutes à pieds l'une de l'autre.
@1981delfi3 ай бұрын
@@leaschmitt8345 je comprends très bien tout ce que vous dites, et à titre individuel, c est parfaitement légitime. Mais il n en reste pas moins que globalement, du point de vue social, ça renforce justement le séparatisme entre privé et public. Les différences s exacerbent avec de plus en plus d enfants avec un capital social voir une situation sociale favorisée qui se "réfugie" en école privée et une concentration de plus en plus importante des autres élèves moins favorisés dans le public, dans un contexte de diminution des dotation à l enseignement. Le seul groupement à l assemblée qui veut redonner des moyens à l école (notemment), c est le nfp. Y a environ 30% de la population générale qui soutient un parti du nfp. Mon expérience personnelle en école privée (forcément biaisée) est que vous êtes un extraterrestre parmi les autres élèves si vous ou vos parents votez à gauche... et ça ne me semble pas tellement étonnant. Mais peut être suis je trop biaisé par mon expérience personnelle...
@EmmanuelBouillon03 ай бұрын
Merci blast
@tomessaicomplisse40223 ай бұрын
Excellent entretien ! Merci pour ce petit zoom arrière sur cette institution primordiale !
@veroniqueezratty90753 ай бұрын
Une émission très documentée. Louise Tourret a très bonne connaissance du sujet. Elle a trouvé des mots sur ce sujet complexe pour trouver dire la réalité sans pour autant alimenter une prophétie autoréalisatrice vers l'échec chez les enfants de milieux populaires et leur famille. Toutefois elle a répété un élément de langage susceptible d'encourager les parents de très bons élèves de milieu populaire d'inscrire les enfants dans des collèges privés. « Les études montrent que les très bons élèves sont un peu moins performants dans les classes hétérogènes ». En premier lieu, je suis un peu gênée car il manque le contexte d’enseignement. (Quelle tranche d’âge ? Quelle politique éducative ? Quel soutien vis-à-vis des perturbateurs ? Après 15 ans, dans tous les pays du monde, il y a une diversité de parcours et donc l’hétérogénéité devient relative.) Ensuite pour éviter de faire une publicité inadéquate pour le privé, il est possible de préciser : « Sur le long terme, ceci n’a aucune conséquence négative, alors que les compétences psychosociales qu’ils acquièrent en échangeant avant des camarades ayant des profils scolaires différents leur seront utiles dans leur vie d’adultes ». En effet, à partir du moment où les élèves sont capables d'exprimer facilement leur pensée, et qu’ils savent donner du sens à l’addition, à la multiplication et aux formules mathématiques, ils rattraperont facilement le petit écart au lycée général (sauf si celui-ci devient inefficace). Les jeunes qui passent leur bac à 14 ans, font ensuite généralement de bonnes études, mais n’ont pas de réussites professionnelles exceptionnelles. Ils leur manquent les compétences psychosociales. Le bourrage de crâne avant 15 ans n’est pas bénéfique. Une des difficultés pour parler de l’école provient que pendant longtemps les sociologues ayant pignon sur rue étaient ceux cooptés par la gauche revendicative qui aimait entretenir des polémiques artificielles sur des idées simplistes et la technostructure de l’éducation nationale dont la volonté n’était pas de faire réussir tous les élèves.
@lecouteauxportes64793 ай бұрын
Merci !
@ngonsainti3 ай бұрын
25:25 concernant la « violence », nous parlons (entre nous et sur les réseaux dans des groupes de profs) plutôt d’irrespect total de l’autre de la part de beaucoup d’élèves aujourd’hui, ainsi que des parents qui ne suivent pas leurs enfants. C’est donc plus difficile à gérer. Personnellement, je trouve que les enfants sont de plus en plus bruyants et même assourdissants dans leurs échanges, ils n’écoutent pas les autres, veulent tous parler en même temps… c’est éreintant à gérer en classe et je vais parfois dans la cour pour leur demander de s’écouter. Les élèves qui sont repris et rendus conscients du problème ont tendance à essayer d’y remédier, donc il y a du travail à faire dans la cour de récré. Mais il est clair que ces 15 dernières années il y a eu de gros changements et les réseaux sociaux aussi interfèrent de plus en plus avec notre travail. Cela est difficile à gérer.
@daniellezang95233 ай бұрын
@@ngonsainti Oui,irrespect,est le mot qui convient ,avec tout ce que vous avez développé
@RGrdes3 ай бұрын
Et moi aussi en 78 les professeurs de fac nous expliquaient que nous étions des étudiants déjà beaucoup moins performants que leur génération.
@06jeangui3 ай бұрын
Je suis enseignant en lycée pro. J'ai appris ce métier sur la durée, dans la douleur souvent, et j'ai mis du temps à être en capacité de l'apprécier. Ce que je trouve démoralisant avec ce boulot, au-delà de la charge de travail très accaparante pour des salaires réels en baisse constante, et des classes de plus en plus chargées (un fléau !), c'est cette impression que tout le monde nous méprise ou nous déteste : l'extrême-droite parce qu'on est supposé véhiculer un discours humaniste, les islamistes parce qu'on est supposé véhiculer un discours laïc, la droite libérale parce qu'on serait des salauds de fonctionnaires toujours en vacances, et même, parfois, quelques-uns à gauche qui nous voient comme les laquais du système, qui inculquons la soumission audit système... Ça commence à faire beaucoup. Alors vous savez quoi ? Allez tous bien vous faire f... et lâchez-nous la grappe ! Heureusement qu'il y a plein d'élèves et plein de classes sympas avec qui on peut tisser des relations saines, de confiance, qu'on arrive à intéresser, à faire réfléchir, avec qui on peut même se marrer de temps en temps et laisser parler la passion... C'est ce qui me fait tenir pour l'instant. Mais j'entends qu'il y a de plus en plus de collègues qui lâchent l'affaire et procèdent à une rupture conventionnelle... Et je les comprends. Bon boulot Blast, continuez comme ça !
@pandastre3 ай бұрын
Haha
@sandrine82002 ай бұрын
Petite correction sur les bords politiques de ceux qui peuvent vous critiquer : - l'extrême droite parce que vous êtes censés véhiculer le principe de laïcité, - la droite parce que vous êtes censés véhiculer des valeurs humanistes et que vous seriez des fainéants toujours en vacances - la gauche car vous êtes censés véhiculer le système voulu par nos gouvernants.
@EmmanuelBouillon03 ай бұрын
Merci
@abdelkader38703 ай бұрын
Bonsoir, J’ai été sensible à l’idée que Blast propose cette thématique 🙏 J’ai été sceptique lorsque Louise aborde l’idée ( sans la développer en étant synthétique) ´´ d’une école populaire…mixité sociale…ou d’une sélection de la part de certains établissements privés sélectifs dans la perspective d’afficher leurs mentions obtenues au bac , en effet quand elle-même est me semble-t-il domiciliée dans le 5 ème arrondissement , permettant ainsi à son et ses enfants d’accéder à des lycées d’élites, il est paradoxal de désigner le 6 ème arrondissement ( je n’habite pas le 6 ème) sachant que les lycées Louis Le Grand, Henri IV et Lavoisier sont dans le 5 ème arrondissement… Par ailleurs, j’ai entamé la lecture de votre dernier…j’adhère à votre réflexion. Abdelkader.
@dioxygene3 ай бұрын
NB, ces préjugés sont valables en suisse romande et en Belgique francophone aussi, il faut dire aussi que nous regardons et lisons aussi les médias français, pour le pire(certains ont accès à CNews) et le meilleur (dont Blast par exemple)
@deimosharmony3 ай бұрын
Je me sens mieux en université privée. La publique que j'avais essayé, il y avait dix fois trop de monde, et aucun réel accompagnement. Je ne ressens pas cet entre-soi pour ma part...
@sarahwild7713 ай бұрын
Merci pour cette vidéo
@nickywalledorff6483 ай бұрын
C inadmissible de manipuler la laïcité contre des femmes arabes noir ou musulmane voilée réelles ou supposées comme dans le dernier établissement scolaire ou une prof se permet d’agresser et frapper une élève qui a le tord d’être voilée …
@malekint3 ай бұрын
@@RosielechatT non personne n"aurait approuvé
@cecilelapile3 ай бұрын
Merci pour cet éclairage sans préjugés sur les profs, c'est rare
@nicodbt91913 ай бұрын
2 de mes journalistes préférées. Bravo et Merci. Un prof.
@orromir3 ай бұрын
Je commence à réfléchir à une reconversion professionnelle, et quand j'ai regardé le parcours à faire pour devenir professeur de collège/ lycée... Pas surpris qu'ils aient du mal à recruter >
@catherinepathenay3 ай бұрын
Très intéressant !
@Pepejul23 ай бұрын
Je viens de commander le livre sur amazon, attention il n'en reste plus que 8 disponibles 😮
@joellekondua-challant3 ай бұрын
l'école maternelle participe de la socialisation des jeunes enfants, et c'est très important. Je suis retraitée et j'ai connu le refrain sur l'absentéisme scolaire des instits/prof, comme élève, puis parent. Evidemment qu'il n'y a pas toujours de remplaçants dispo, mais depuis le début, la faute à qui? Qui les engage? Qui fait des économies sur l'éducation publique? Les profs au contraire, je pense, dans l'ensemble font leur possible pour être dans la continuité, c'est du moins ce que j'ai connu et il est normal et nécessaire que les jeunes s'impliquent pour apprendre, il y a interaction aussi avec les parents. Personnellement, j'ai éprouvé de la fierté à m'instruire, j'ai étudié jusqu'au baccalauréat avec la conscience que cela n'aurait certes pas été possible sans l'école publique, qui avec ses défauts et ses qualités est une chance à condition de le comprendre et de l'utiliser. Il est facile de critiquer les instits/profs, mais pensez plutôt à l'étage au dessus: qui sont les responsables, quid des académies, des différents ministères qui à chaque changement de ministre, changent des règles qui avaient fait leurs preuves dont les profs aussi bien que les élèves sont les cobayes? Et ceci toutes tendances politiques confondues.
@maxencepetri48173 ай бұрын
Le niveau baisse clairement, et ce au moins depuis les années 80 où j'étais élève. Mais ce n'est pas la faute des élèves, c'est la faute des choix pédagogiques et budgétaires désastreux.
@madfrock2 ай бұрын
Je suis curieux de connaître quels choix pédagogiques font, d'après vous, chuter le niveau des élèves.
@antharesvega85843 ай бұрын
La formation des profs sont nulles. Les formateurs sont des exfiltrés des classes de cours…. Le niveau a bien baissé, ce n’est pas une légende urbaine. Cela vient de plein de problèmes : le contexte familiale, nombre d’élèves par classe, adaptation du niveau de l’école au niveau des élèves. Les modalités d’examen en lycée pro… c’est que du contrôle continu qui nous pousse à mettre des bonnes notes : 4 points pour le port de la blouse et des chaussures de sécurité…. Elle plane un peu. Je suis dans collège où les gamins ne bossent pas. Désolé. Le BtS n’est même plus l’équivalent d’un bac techno des années 2000. Établissement de campagne : c’est de plus en plus d’irrespect et de bagarre…. Franchement, venez faire un tour sur le terrain.
@jadethieblemont76123 ай бұрын
Merci beaucoup pour cette émission, Salomé. Je suis enseignante et c'est vraiment difficile de faire face à ces clichés dévalorisants. Le travail à fournir est énorme, et l'énergie consacrée aux classes est largement sous-évaluée. Sans compter les élèves agressifs, notamment quand on aborde des ouvrages comme Olympe de Gouges, des élèves agressifs et qui remettent en cause le droit des femmes, donc, et dont les parents refusent de réagir. Il m'est notamment arrivée de me faire crier dessus et traiter de menteuse pendant près d'un quart d'heure par une parente d'élève sans avoir la possibilité de répondre. Par chance, ma hiérarchie est derrière nous, ce qui n'était pas le cas dans mon précédent établissement. Je pense à une de mes collègues qui a été convoquée à une commission disciplinaire pour avoir dit à un élève qu'il avait "un caractère de cochon", ce qui a été décrété par les parents comme une "discrimination anti-religieuse". Conclusions de la hiérarchie : il faut arrêter de parler par métaphores. Adieu La Fontaine, donc.
@marlenedidier5253 ай бұрын
Je peux raconter la même chose, malheureusement : les parents qui vous insultent car vous êtes honnêtes sur le niveau de leurs enfants en fin de 3e, surtout. Et l’enfant qui est assis entre ses parents et vous demandent: »alors, qu’est ce que vous comptez faire, maintenant? ». Et ça, c’est très fréquent. Marre de devoir se taire, ou au contraire se justifier ou encore les chouchouter. Le sens du don de soi n’existe plus. Donc que puis-je faire contre leur volonté ? Jouer à des jeux ? Je ne l’ai jamais fait. Je ne le fais pas. Je ne le ferai jamais, même sous la pression. Sans compter tout le reste: préparation des cours aux dépends de ses propres enfants, la gestion de la frustration au quotidien car on ne peut pas les faire travailler quand ils ne veulent pas et donc on n’a fait tout ça pour rien, au fond. Certains collègues s’en fichent et vont au travail, comme s’ils allaient au bureau, remplir des dossiers ou à la ferme nourrir des animaux. Aucun échange, aucun respect du lieu puisqu’ils viennent retrouver leurs copains pour jouer comme à la maternelle, aucun partage ou parfois si, une lueur de curiosité, et ouf, les perspectives reviennent. On ne sait pas pourquoi. C’est ça qu’il faut étudier: de quoi dépend cet intérêt ?
@AliceLaronce3 ай бұрын
La fameuse convergence des luttes entre le féminisme post-républicain et le weshisme post-sunnite se fait désirer...
@alaincordier-cg8fd3 ай бұрын
dsl ce n'e"st pas le" 1erbudget de l'état .c'est l aide au entreprise et de loin mais comme cette aide est dipaché ds different ministere zelle n apparait pas au 1er regard tient est-ce vraiment étonnant?????????????????????
@kissthatgoat3 ай бұрын
illisible...
@sandrine82002 ай бұрын
"Désolé l'éducation nationale n'est pas le 1er budget de l'état. C'est l'aide aux entreprises qui l'est, et de loin. Mais comme cette aide est dispatchée entre plusieurs ministères, elle n'apparait pas au 1er regard. Tiens, est-ce vraiment étonnant ?"@@kissthatgoat
@Aurelie-uo3pp3 ай бұрын
Honnêtement, le blabla sur le niveau qui ne baisse pas tant que ça, il y a un moment où ça va bien... Il suffit de prendre le contenu des programmes de mathématiques et de physique de 1983 et de le comparer aux contenus suivants. C'est une dégringolade sans fin. La TC de 1994-95 n'avait déjà plus rien à voir avec celle de 1983 et la TS était juste pathétique. Quant aux nouvelles options, on ne peut même plus les qualifier de lamentable tellement ce serait leur faire trop d'honneur. L'un des problèmes fondamentaux derrière cela, c'est le niveau abyssal en mathématiques des enseignants de primaire du au fait que... personne ne veut être professeur des écoles du fait des salaires et des conditions de travail et que toutes les personnes qui ont un certain niveau en sciences font... autre chose... Quant au français, au delà du blabla rassurant, la réalité, c'est avant tout (au delà des méthodes d'apprentissage de la lecture) la suppression de la grammaire dans les classes de CP à CM2. Résultat, 40 ans après la France n'est plus en mesure de former suffisamment d'ingénieurs et des notions qui relevaient auparavant de la classe de 5ème sont désormais abordées en maths experts (qui n'ont d'expert que le nom) en Terminale. Nier cela, c'est juste grotesque.
@Moms673 ай бұрын
J'aime les vidéos Blast, plus particulièrement celles avec Salomé Saqué mais là j'avoue que celle-là, qui me touche directement puisque prof, me laisse sur ma faim. Est-ce parce que je connais malheureusement trop bien le sujet que je le trouve ici très peu fouillé, très peu concret dans les réponses de Louise Tourret ? Je trouve que c'est génial que des journalistes prennent quelques mois de leur vie pour devenir contractuels et enseigner. Cela amène forcément une meilleure compréhension. Mais j'ai du mal avec ce que choisit de mettre en valeur Louise Tourret dans ses réponses. "C'est très très fatigant d'être devant une classe". Alors OK, mais ce qui est très fatigant, c'est le cumul de nouvelles missions qui ne sont pas de l'enseignement mais qu'on nous fait porter malgré nous quotidiennement, c'est la gestion de l'hétérogénéité et des classes surchargées, c'est les injonctions contradictoires, c'est les directions défaillantes, c'est le manque d'encadrement pour les élèves, etc. Elle effleure pourtant ce sujet, en parlant des surveillants assez nombreux et d'une direction soutenante dans sa rep+. Mais pourquoi ne pas appuyer sur ce problème là ? Parlons des économies sur le nombre d'adultes dans les établissements. Moins d'AED, moins d'AESH, métiers précarisés, jamais valorisés, alors que ce sont eux qui nous font tenir bon, profs et élèves. On forme mal les futurs profs. Pourquoi ne pas donner d'exemple concret ? Et la formation continue, on en parle ? Pourquoi ne pas rebondir sur la remarque de Salomé Saqué concernant le niveau d'étude des profs ? Et le personnel de direction alors ? Peut-on parler de leur recrutement et de leur formation ? Peut-on insister sur les effets des directions dysfonctionnelles dans les établissements ? Peut-on parler de cet aspect là de l'éducation nationale aussi svp ? Les idées reçues sur les profs, elles sont aussi majoritairement là parce qu'on ne parle que d'eux quand il s'agit d'école. Demandez aux profs en souffrance ce qui les met dans cet état. Une grande majorité ne fera pas mention de la fatigue que c'est d'être devant une classe, mais vous parlera du système dysfonctionnel qui entoure la classe. La plus grande idée reçue contre laquelle il faut lutter, c'est de penser que le prof est seul dans sa classe. Quand il est absent, c'est lui le fautif, quand il a des difficultés de gestion de classe, c'est lui le fautif, quand un élève ne progresse pas forcément comme il faudrait, c'est lui le fautif... En comprenant qu'un enseignant n'est pas seul mais entouré d'un.e chef.fe, d'un.e adjoint.e, d'aed, d'aesh, d'infirmier.e.s scolaires, médecins, assistant.e.s social.e.s, d'agent.e.s et j'en passe, que tout ce petit monde dépend du bon vouloir des rectorats, des régions, des départements, des mairies, bref, de ceux qui nous gouvernent, peut-être que la population comprendra un peu mieux ce que c'est que d'être prof, et que ces idées reçues perdront de leur poids.
@kikalita13 ай бұрын
Blast number one ❤
@samfenderman36393 ай бұрын
Impeccable
@bernardlledo48683 ай бұрын
Je me suis bien amusé pendant une trentaine d'années après avoir réussi les concours nationnaux. Je sors du même milieu. On doit trouver un angle d'attaque qui permet de rallier un max d'élèves. Pour moi, ça a été toujours l'humour, ce qui m'a permis quelquefois d'amener des élèves d'un point À à un point B, une fois qu'ils ont confiance parce que je suis issu des memes