Un grand merci à l’opéra de Dijon de si bien nous préparer avant les représentations 🙏
@epinette90578 ай бұрын
Bravo pour cette introduction à l'opéra Turandot. Ca me fait une bonne révision avant le spectacle. Un mélomane passioné
@vinoveritas49219 ай бұрын
Bonne présentation de cet opéra complexe et pas toujours très facile à appréhender, même si Nessun dorma est désormais l'un des airs les plus mainstream du répertoire au point d'en avoir parfois la nausée, alors qu'il est d'une élégance exceptionnelle. Sa plus grosse faiblesse réside évidemment dans le fait qu'il manque la grande scène finale, le grand duo d'amour par lequel Puccini ambitionnait de renouveler le genre. Mais ne s'est-il pas tiré lui-même une balle dans le pied en faisant mourir Liu ? Le suicide de Liu devait, d'après lui, contribuer à émouvoir la glaciale princesse et à la présenter enfin sous un visage plus humain, exposer ses failles et ses faiblesses. Mais toute notre compassion va désormais à cette pauvre victime innocente et les souffrances psychologiques de la cruelle et frigide Turandot nous semblent alors bien dérisoires. Et que va devenir le pauvre vieux Timur, désormais seul et dévasté par la mort de sa petite servante ? Il n'y a pas que la partition qui est inachevée, mais dès lors, le livret devient un peu bancal et le happy end peu crédible. Il fallait un génie exceptionnel, une inspiration quasi cosmique pour transcender une situation aussi inextricable dramatiquement en un triomphe de l'amour. Si Puccini n'avait pas autant fumé et s'il n'y avait pas eu cette fameuse arrête de poisson (ou os de poulet, je ne sais plus) plantée dans sa gorge, peut-être aurait-il trouvé le temps et la force d'achever son opéra le plus ambitieux, et surtout, comme c'était à son habitude, de procéder à de multiples révisions pour le rendre plus homogène. Si le premier acte est absolument parfait, le second est un peu déséquilibré, la scène des énigmes est quand même un peu abusivement gutturale et le troisième s'achève, avec la mort de Liu, sur une impasse, même si du début jusqu'à ce moment, en passant par Nessun dorma, là encore on est dans l'exceptionnel. Le final mis en musique par Alfano, surtout celui tronqué par Toscanini et qui est presque systématiquement joué, n'est vraiment pas à la hauteur des ambitions de Puccini, la musique se décolore brutalement, c'est besogneux, lourdingue, pas du tout convaincant, mais n'est pas Puccini qui veut ... Ah, et dans votre énumération des opéras de Puccini, il est curieux d'omettre La fanciulla del west, qui, s'il est bien moins populaire que le trio magique Bohème Tosca Butterfly, est quand même absolument époustouflant musicalement.
@catherinemeyer17928 ай бұрын
Très bonne initiative de nous présenter…
@Oskan19 ай бұрын
Magnifique introduction, en profondeur tout en étant accessible. Bien plus instructif que le blabla prétentieux du livret de l'opéra Bastille 2023.