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© Signe Productions, Claude Stadelmann, septembre 2013, 62 min.
Diffusé dans le cadre du Festival transfrontalier LE MOIS DU DOCUMENTAIRE.
«Forger c'est déplacer de la masse» dit Oscar Wiggli. De même que le fer subit la volonté du forgeron, l'image du son, «capturée» par les micrphones, devra se plier aux métamorphoses morphologiques imaginées par le manipulateur... Chez Wiggli, lorsqu'il s'exprime sur son art, la réflexion et le discours théoriques sont toujours présents, témoignant de «garder la main», le contrôle, de saisir l'insaisissable, d'expliciter les arcanes de l'invention»
(Francis Dhomont)
«Wiggli veut que l'on vive ses sculptures, ses dessins et ses sons. Ceux-ci expriment des sensations, et devoir parler de leur contenu ou entendre dire ce que les autres en pensent, le lasse profondément... Il considère son oeuvre comme autonome : l'expliquer, l'interpréter, ou même simplement la décrire aboutit, dans cette optique, à une mise à distance de l'oeuvre, à une perte de cette intimité qui lui est immanente»
(Matthais Frehner)