P-38 épave Saint-Cyr-sur-Mer - La Ciotat - JVPlonger FREEDIVING

P-38 Lightning nous voilà.
Le 21 août 2020 au matin, Jérôme effectue une descente en poids constant (CWT) bi-palmes de 2'45" sur le célèbre avion de chasse de la baie de La Ciotat - Saint-Cyr-sur-Mer, le P-38*.
Quelques poignées de secondes en apnée, des plus intenses, au niveau des émotions ressenties sur cette mythique épave de la seconde guerre mondiale.
Vivez en temps réel sa plongée de 2 minutes 45 à -39m de profondeur, et n'oubliez pas : Ne plongez jamais seul - faite appel à un encadrement expérimenté.
Jérôme Vigoureux-Peltier, (JVPlonger - www.jvplonger.com) - apnéiste professionnel encadrant cette saison 2020 les élèves de l'auto-entrepreneur Sylvain BES à Saint-Cyr-sur-Mer.
Photos Lucille SALIOU.
© JVPlonger - JVP - Jérôme VIGOUREUX-PELTIER - JVPlonger.com
*STORY : Le P-38G Lightning est un avion de chasse de la Seconde Guerre mondiale, fabriqué à partir de 1939 par la firme Lokheed Martin. Il fut produit dans ses différentes versions à plus de dix mille exemplaires jusqu’en 1945, date de l’arrêt de sa fabrication.
Les Allemands, lors de la seconde guerre mondiale, le surnommèrent «le diable à queue fourchue».
Il était propulsé par deux moteurs Allison V-1710 de 12 cylindres en « V », développant 1725 cv chacun. L’avion mesurait 11,53 mètres de long sur 15,85 mètres d’envergure pour un poids à vide de 5,8 tonnes. Avec un plafond maximal de 13400 mètres et un rayon d’action de 4200 km pour une vitesse de de 660 km/h . Le P-38 se plaçait dans le haut du classement des meilleurs chasseurs.
Il emportait 1 canon de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm et pouvait transporter 1 torpille, 2 bombes ou 10 roquettes de 127 mm.
Sur le front de l'Europe les P38 cumulèrent un total de 1500 victoire.
Le 27 janvier 1944, le sous-lieutenant James Riley, de la 15e USAAF ainsi que le Ld Harry R. Greenup, tous deux pilotes de P38 Lightning, ont décollé de la base aérienne de Foggia en Italie, pour exécuter avec 27 autres avions une mission d’escorte de bombardiers B-17 chargés de détruire l’aérodrome de Salon-de-Provence. Le bombardement du terrain de Salon se révéla plus difficile que prévu car il se déroula sous un fort barrage de Flak (artillerie anti-aérienne), tandis que la chasse allemande était trois fois supérieure en nombre à l’escorte alliée. Les Allemands attaquèrent sans relâche la formation alliée et réussirent à abattre un B-17 au niveau de Lançon de Provence et deux P-38, ceux des deux pilotes cités plus haut, au-dessus du golfe de La Ciotat.
Les deux chasseurs s’abîmèrent dans la Méditerranée, à quelques kilomètres l’un de l’autre; le premier, piloté par James Riley, n’eut pas de chance et heurta violemment la surface de la mer dans la baie de La Ciotat, tuant ce dernier et disloquant l’avion. Le deuxième, piloté par Harry Greenup, eut plus de chance et parvint à amerrir dans les règles de l’art.
Le pilote put s’extraire de l’avion et fut fait prisonnier par les Allemands, pendant que son avion coulait lentement pour se poser au fond, à l’envers mais en parfait état.
Le P-38 de Riley se trouve toujours par 30 mètres de fond totalement disloqué.
Le deuxième P-38 gît à quelques kilomètres de là, face à la commune des Lecques par 40 mètres de fond face à La Madrague de SaintCyr-sur-Mer.
Il est à l’envers, le moteur droit et son hélice sont toujours fixés à l’aile. Le moteur gauche repose à côté de l’épave, arraché.
Les fuselages de l’appareil (droit, gauche et central) sont en assez bon état. Il en est de même pour le cockpit.
Celui-ci contient toujours le siège du pilote, ainsi que le tableau de bord et ses instruments. Le nez de l’épave est légèrement enfoncé dans le sable, mais conserve les canons de son armement d'origine. Les trains d’atterrissage sont rentrés avec leurs volets ouverts.
Faunes et Flores : Les moteurs sont couverts d’éponges et de spirographe. On trouve quelques coraux sur le fuselage. Un Congre a trouvé refuge dans le cockpit, les Rougets dorment sur les ailes, les Mostelles se cachent en dessous. Un Homard a élu domicile sous l’épave.
La plupart de la faune de Méditerranée est présente sur le site : Mostelles, Chapons, Castagnioles, Rougets et Apogons…
Cinquante-deux ans plus tard en novembre 1996, Marcel Camilleri, retrouve l’épave !
Dans son cockpit, et récupèrent la plaque de radio call number, toujours rivetée sur le tableau de bord. Il s'agissait du P-38 G 15-LO, # 43-2545.
L’avion est alors identifié !
Pour la petite histoire, le pilote de ce deuxième P-38, Harry Greenup, survivant, contrairement à son malchanceux frère de combat qui disparu avec sa machine dans les eaux de La Ciotat, Harry Greenup effectua un amerrissage parfait, et se retrouva à nager tandis que son avion sombrait. Une vedette s'approcha de lui, arborant un drapeau à croix gammée. Greenup fut fait prisonnier de guerre jusqu'à la fin du conflit et retourna dans son pays natal au mois d'avril 1945 où il décédera d'un accident de voiture, avec sa femme, le 6 octobre 1957.

[@cicicaribe9766]

De belles sensations et un visage joyeux à la sortie.top

[@JVPlonger]

;) merci.

[@merouful]

Belle vidéo

[@JVPlonger]

Merciiii Tout en plan séquence.