Bien joué ! Je ne sais pas qui vous êtes et je vous ai découvert "par hasard" et je vous trouve très intéressant ! Tres bonne analyse, mise en perception différente de notre mode de pensée qui soulève le questionnement. Merci pour cette bonne decouverte de votre univers à la fois philophique et cartésien. Hâte d en decouvrir d avantage. Merci pour le boulot 😊
@GePhilosophiae2 күн бұрын
Merci pour votre commentaire enthousiaste qui fait chaud au cœur, merci d'avoir pris le temps de le faire, j'apprécie énormément. Bien à vous.
@ablah5592 күн бұрын
@GePhilosophiae avec grand plaisir 🍀
@GePhilosophiae3 күн бұрын
LES TEXTES : « Être profond et sembler profond. - Celui qui se sait profond s’efforce d’être clair ; celui qui voudrait sembler profond à la foule s’efforce d’être obscur. Car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut pas voir le fond : elle est si craintive, elle a si peur de se noyer ! » F. Nietzsche, Le Gai savoir, Livre III, § 173. « Il est certains esprits dont les sombres pensées sont d’un nuage épais toujours embarrassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d’écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Boileau « Toutes les sciences ne sont en effet rien d’autre que l’humaine sagesse, qui demeure toujours une et identique à elle-même, quelque différents que soient les objets auxquels elle s’applique, et qui ne reçoit pas d’eux plus de diversité que n’en reçoit la lumière du soleil de la variété des choses qu’elle éclaire ; il n’y a donc pas lieu de contenir l’esprit en quelques bornes que ce soit ; loin en effet que la connaissance d’une seule vérité, à l’exemple de la pratique d’un seul art, nous empêche d’en découvrir une autre, elle nous y aide bien plutôt. Aussi me semble-t-il vraiment étrange que tant de gens étudient avec un si grand soin les mœurs humaines, les propriétés des plantes, les mouvements des astres, les transmutations des métaux et autres objets d’étude de ce genre, tandis que presque personne ne songe au bon sens, c’est-à-dire à cette sagesse universelle ; alors pourtant que toutes les autres disciplines se doivent estimer moins pour elles-mêmes que par la contribution qu’elles lui apportent. Ce n’est donc pas sans raison que nous posons la présente règle comme la première de toutes, car rien ne nous éloigne plus du droit chemin pour la recherche de la vérité que de diriger nos études, non vers cette fin générale, mais vers quelques fins particulières. […] Il faut au contraire se persuader que toutes les sciences ont entre elles un enchaînement si étroit, qu’il est bien plus facile de les apprendre toute ensemble, que d’en séparer une seule de toutes les autres. Celui qui veut rechercher sérieusement la vérité des choses ne doit donc pas faire choix de quelque science particulière ; car elles sont toutes unies entre elles par un lien de dépendance réciproque ; qu’il songe seulement à développer la lumière naturelle de sa propre raison […] ; en peu de temps il s’étonnera d’avoir fait de bien plus grands progrès que ceux qui s’appliquent à des sciences particulières ». René Descartes (1628), Règles pour la direction de l’esprit, Règle I. « Depuis des années, la pensée contemporaine est installée dans sa propre dénégation : elle va protestant contre la raison et les systèmes, ces derniers passant pour responsables de tous les maux, y compris des errements que la pratique politique a pu connaître au XXe siècle. [...] Penser, c’est forcément répartir, ordonner, distribuer, classer. De telles opérations sont universelles, et d’ailleurs mathématiquement banales. Algèbres, topologies, et théories des ordres permettent de les définir avec précision : on devra convenir que, nettes ou ‘‘floues’’, les formes philosophiques se laissent décrire formellement. Il en résulte une morphologie des systèmes philosophiques qui est à la fois une théorie formelle de l’histoire de la philosophie et un plaidoyer pour une philosophie mathématisée. » Daniel PARROCHIA (1993), La raison systématique, Librairie philosophique, Vrin, quatrième de couverture. « Au regard de l’historien de la culture, s’il vient un jour à l’étudier, le vingtième siècle apparaîtra probablement comme un moment ambigu dans l’histoire de la pensée. D’un côté, un savoir d’origine mathématique, fondé sur ‘‘l’observation des similitudes dans le comportement d’objets variés dans les problèmes’’ [Dieudonné, 1977, 241] a conduit les mathématiciens, au cours du dix-neuvième siècle et de la première moitié du vingtième, à dégager la notion fondamentale de structure (forme définie sur un ensemble d’éléments associés les uns aux autres aux moyens de certaines lois de composition internes ou externes) orientant ainsi l’ensemble de la pensée vers l’étude des ‘‘totalités’’. De l’autre, une méfiance induite par les événements politiques (guerres, génocides, tyrannies, terrorismes) s’est peu à peu manifestée, dans la seconde moitié du siècle, à l’égard desdites ‘‘totalités’’, allant jusqu’à susciter une sorte de haine de la raison. Nous tenons qu’une telle contradiction est, à ce jour, notre ‘‘impensé’’. Nous entendons contribuer à la résoudre en étudiant les formes et raisons d’être de la raison systématique en philosophie. » Daniel PARROCHIA (1993), La raison systématique, début du chapitre premier « la systématicité philosophique », p. 11.