J’ai rarement vu une explication aussi cohérente sur carnap. Merci grand maître pour cet éclairage sur l’empirisme logique
@ramziguerira7570 Жыл бұрын
Bonjour, merci beaucoup d'avoir republié cette intervention de Pierre Jacob, c'est extrêmement clair. 8:46 : Distinction Empirisme/Positivisme 14:00 Logique de Frege et Russell, invention des quantificateurs, analyse et décomposition des variables propositionnelles en constante d'individu + constante de propriété et relation 26:55 Wittgenstein 39:11 TLP 47:32 La philosophie de la logique et des mathématiques de R. Carnap : séparation du vocabulaire logique et mathématique vs vocabulaire scientifique descriptif Au sein du vocabulaire scientifique séparation entre "énoncés observationnels (protocolaires)" qui renvoient immédiatement à la réalité observable vs "énoncés théoriques" qui renvoient indirectement à la réalité Les théories scientifiques sont vérifiables (critère de signification cognitive et de démarcation), mais avant de les vérifier vient une phase de traduction des énoncés théoriques en énoncés d'observation 58:52 Popper et le falsificationnisme (limite critère de démarcation vérificationnisme : le problème de l'induction) 1:11:01 Divergences entre Carnap et Popper --> la théorie de Popper : elle est valable pour des théories triviales de type "Pour tout x (Px -> Qx)" qui sont réfutables par la formule "Il existe un x tel que (Px et non-Qx)". Préférence pour les théories scientifiques les plus extravagantes, avec le plus de falsificateurs potentiels qui rendent la théorie improbable ---> Moins une hypothèse est probable, plus elle est audacieuse et de qualité --> L'objection de Carnap au falsificationnisme : Mais dans de nombreuses théories scientifiques plus complexes qui, dans leur formulation logique, combinent un quantificateur universel et existentiel (de type "Pour tout x, il existe un y tel que (Px --> Qy)" (par exemple "Tous les métaux (x) sont conducteurs (y)")), le falsificationnisme n'échappe pas au problème de l'induction car pour réfuter ce type de formule il doit VERIFIER leur négation, ce qui n'est pas possible par un nombre fini d'observations. Donc le falsificationnisme ne marche que pour des cas triviaux, mais pas dans le cas où la formalisation logique implique une double quantification --->Pour le vérificationnisme plus la théorie est probable, plus elle est bonne. ==> Deux visions opposées de la probabilité en science 1:22:23 Critiques du programme positiviste 1) Indiscernabilité du vocabulaire théorique et observationnel, on ne dispose pas de critère suffisant pour faire cette distinction car certaines termes ne sont pas théoriques mais restent non observables (exemple ?) 2) L'approche conventionnaliste en logique et en mathématique pose problème car les vérités logiques sont infinies, or on ne peut définir comme vrais par convention qu'un nombre fini d'énoncés 3) Rejet de la distinction énoncé analytiques/synthétiques par Quine car les énoncés analytiques restent influençables par l'expérience, ils n'en sont pas indépendants. De plus, ces vérités analytiques disent aussi quelque chose sur l'Etat du monde, elles sont seulement très abstraites. Ca se justifie par l'holisme car les tests empiriques, pour être possibles, font appel à des prédictions possibles par la logique. Donc en cas de résultat négatif lors d'une expérience, on peut autant faire porter la faute sur la théorie scientifique que sur nos vérités mathématiques et logiques (cf changement de géométrie grâce à la théorie scientifique de la relativité générale, ici une théorie scientifique qui porte sur le monde nous pousse à modifier une théorie qui, à première vue, ne portait pas du tout sur le monde) 1:40:55 L'importance du programme positiviste
@saintloup00063 жыл бұрын
Belle leçon de pédagogie. Éclairer sans trivialiser. Bravo.
@NRWTx3 ай бұрын
Superbe 👍😍👍😍
@jean-claudekasongole17253 жыл бұрын
je suis tres fasciné par les explications claires de l'impact du logicisme sur l'empirisme logique
@NRWTx3 ай бұрын
47:30
@ecoleducourtil7712 Жыл бұрын
Hume créant le principe de l'induction... Alors que qu'Aristote définissait cela très clairement dans les premières analytiques... Tout est relatif. Il la définit même avant la déduction (qui le sera dans les seconds analytiques).