Je pense qu'il faut respecter le texte original et effectivement se remettre dans le contexte de l'époque avec un avertissement en début de livre. Nous oublions souvent que les temps ont changé, nous aurions vécu à ces époques probablement n'aurions nous pas été meilleurs qu'eux, on se croit toujours supérieur, mais dans 1 siècle nous serons surement jugés à notre tour comme des "arriérés" ou des "intolérants" dans bien des domaines...
@YannM8 ай бұрын
Pas besoin de traduire des textes étrangers d'ailleurs, dans la littérature française même nous avons des textes qui pourraient susciter la polémique s'ils étaient republiés. Je pense notamment à certains passages du "Dictionnaire Philosophique" de Voltaire où celui-ci évoque les Juifs ... pas certain que cela passe de nos jours ...
@fabricechoquet38878 ай бұрын
J'espère que dans un siècle, ils vont être suffisamment indulgents face à cette génération, incapable d'appréhender une oeuvre dans sa perspective historique, politique et sociale.
@nicolasnotis75327 ай бұрын
@@fabricechoquet3887 Il faudrait arrêter les généralisation sur les générations, ça n'a pas vraiment de sens, il n'y a jamais consensus général au sein d'une génération.
@fabricechoquet38877 ай бұрын
La généralisation ne pose aucun problème, si on est conscient que c'en est une...
@nicolasnotis75327 ай бұрын
@@fabricechoquet3887 Bien sûr qu'elle pose problème. Elle est totalement abusive et caricaturale. Je le redis elle n'a pas de sens.
@selenerogue8 ай бұрын
Je m'interroge sur un point. Si on retraduit des livres pour les rendre politiquement correct (notamment la suppression de certains termes jugés offensant) est ce que ça ne rend pas plus difficile de constater l'évolution de la société en gommant des problèmes comme les sexisme ou le racisme ordinaire de l'époque ? Le risque serait qu'on puisse dire: Mais non, ça n'a jamais existé, la preuve, on en trouve pas de trace dans la littérature (parce que, ne nous leurrons pas, personne ne va regarder toutes les traductions antérieures pour voir si c'est différent). Je trouve que la contextualisation et l'avertissement dans la préface, comme j'ai vu dans plusieurs commentaires, est une bonne idée pour actualiser le rapport texte/évolution sociétale
@trymmers8 ай бұрын
C'est vrai les jeunes ne pourront voir l'évolution surtout qu'il refasse moins ne cherche plus à savoir a sinteresser
@graziella11858 ай бұрын
A titre personnel, autant je trouve qu'il est important de re-traduire pour retrouver la fidélité au texte (passages coupés, contre sens, trop grande liberté par rapport à l'original) autant je trouve ça RÉVOLTANT la réécriture pour s'adapter aux "public d'aujourd'hui". Ce public n'existe pas (la preuve quand on voit les flops des films faits ou refait avec cette même sensibilité). Les lecteurs d'aujourd'hui sont aussi divers et variés qu'à l'époque où ont été publié ces livres et il n'y a AUCUNE raison de dénaturer les propos d'un auteur juste parce que l'époque et les cultures ont évoluées. Si on devait utiliser cette logique jusqu'au bout, la Bible et le Coran devrait être soit réecrit, soit brûlé. 🙄 Non, je suis désolée, mais les passages racistes/misogyne/homophobe/grossophobes etc. dans une oeuvre doivent rester tels quels parce qu'ils sont le reflets d'une époque, d'une histoire, d'une culture ou, tout simplement, de la mentalité d'un personnage! Sinon, autant faire INTERDIRE les insultes ou les méchants dans les livres.
@sophietastet68468 ай бұрын
je suis totalement d’accord avec toi !!
@trymmers8 ай бұрын
Bonjour oui je suis d'accord pour l'homophobie.. c'est l'histoire de l'époque, cependant, pour les enfants c'est obligé
@trymmers8 ай бұрын
Oui la langue et les jeunes s'approvisse mais sa pousse le jeune à lire
@graziella11858 ай бұрын
@@trymmers ben, non... J'en reviens à mon histoire de la Bible et du Coran... Y'a des trucs bien durs à lire dedans et les enfants les lisent... Ça n'en fait pas des monstres pour autant (ça depend de ce que leur parents en font etcdes passages retenus). Lire queque chose de daté ne nécessite pas qu'on change ce qui a été dit.
@chambonmichel40027 ай бұрын
@graziella1185 La traduction de la Bible, c'est un sujet en soi !
@schakkka8 ай бұрын
Bonjour, Concernant Georges Pérec, mon prof de français du lycée nous avait expliqué qu'il avait retiré la lettre "e" en référence à "eux", ses parents juifs qui ont été tués pendant la seconde guerre mondiale. Au-delà d'un simple exercice de style, il y a une portée symbolique à retirer ce "e". Je comprends l'importance de retraduire certains textes. En revanche, je suis plutôt opposée au fait de changer des termes dans les éditions d'origine (par exemple, pourquoi changer du Roald Dahl ? si il a écrit ainsi, c'est le témoignage d'une époque et il suffit de contextualiser. Expliquer à l'enfant ce qui ne se dit plus aujourd'hui et raconter qu'à une autre époque, les moeurs étaient différentes). Vouloir tout adapter à notre époque, selon moi, c'est estimer que le lecteur n'est pas assez intelligent pour comprendre par lui-même que la société a changé et que certaines choses ne se disent plus. Je ne crois pas que la littérature soit faite pour prendre le lecteur par la main, mais plutôt pour le bousculer, lui montrer d'autres façons de penser, et lui apprendre à se forger une opinion. Ce n'est pas parce que c'est écrit dans un livre que c'est la vérité absolue. J'ai envie de dire : faisons confiance aux lecteurs, ils sauront se forger une pensée critique même à la lecture d'un texte problématique selon nos conceptions de 2024.
@llorensify7 ай бұрын
Merci pour votre commentaire qui m’apprend beaucoup 😊
@erwandupuis58447 ай бұрын
C'est vrai mais il me semble donc du devoir de l'éditeur d'avertir le lecteur au début du livre, sinon cela revient à diffuser massivement des propos problématiques qui ne seront pas perçu comme tels par de nombreux lecteurs, et qui renforceront leurs convictions, ou dans le cas des enfants leur créer des croyances problématiques car ils n'ont pas nécessairement 'esprit critique pour s'en rendre compte eux-mêmes. Et bien sûr, tous les adultes sont loin d'en avoir également
@ulyssepyrame59687 ай бұрын
Mais TOUT pourrait devenir « problématique », un jour ou l'autre !! Le seul argument pertinent devrait être : RESPECT DE L'ŒUVRE DE L'AUTEUR.
@marionthevenin8 ай бұрын
Pour partager ma petite expérience personnelle, je lis souvent des oeuvres originales en anglais (par exemple la saga Harry Potter) dans différentes langues traduites (français et espagnol). Et bien, on note une différence de nuances, de musicalité, de sens pour certains passages, voire de choses plus notables (comme le nom de l'école et des personnages qui ont été adaptés dans la traduction française mais gardés tels quels dans la traduction espagnole). D'ailleurs, le titre du tome 1 dans la traduction espagnole est bien "Harry Potter et la pierre philosophale". De la même manière, j'ai lu en français et espagnole les 3 livres japonais de "Tant que le café est encore chaud" qui ont des titres très différents entre la traduction française et espagnole : T1 : Tant que le café est encore chaud en français, Avant que le café refroidisse en espagnol T2 : Le café du temps retrouvé en français, Le bonheur tient dans une tasse de café en espagnol T3 : Le café où vivent les souvenirs en français, Le premier café de la journée en espagnol En général, je lis les livres dans les deux langues et ça me laisse toujours une impression différente. Ça peut aussi passer par un vouvoiement ou une formalité en français, qui n'existe pas dans la version espagnole. Ou l'inverse. Parfois, je préfère la traduction française et d'autres fois l'espagnole. Donc oui, il y a vraiment un espace d'interprétation liée au/à la traducteur·ice et aux différences entre les langues bien sûr !
@ArtMCOSTA178 ай бұрын
C’est intéressant ce point de vue sur différentes langues Merci de ton partage
@幻想-h8v8 ай бұрын
Amusant cette histoire de "café encore chaud", le français est le seul à ne pas avoir rendu le japonais "冷たい" (froid) du titre original, (tant que le café n'a pas refroidi, très littéralement) Quant au T.2 C'est une liberté intrigante cette référence à Proust, qui n'a rien à voir avec le japonais "tant que le mensonge n'est pas dévoilé"
@salomebouzerand93957 ай бұрын
@@幻想-h8v je trouve ça logique car en français on a tendance à dire " Manges en tant que c'est encore chaud 😊!!" C'est quasi une expression en fait, et ça sonne mieux 😊
@LuunaBulle8 ай бұрын
Bonjour Jeannot, tout d'abord un grand merci pour cette vidéo, ça fait très plaisir de voir une vidéo sur le booktube francophone qui parle de notre métier sans le dénigrer (quand on parle de traduction sur booktube, j'ai l'impression que c'est surtout pour se plaindre de sa qualité, sans avoir aucune idée des conditions dans lesquelles sont produits les livres grands publics). La vidéo est très complète, alors merci ! J'aurais voulu ajouter quelques remarques pour compléter ce que tu as dit ; tout d"abord, lorsque tu parles au début des modifications des livres pour enfants, de la critique de la réécriture, je trouve qu'un point important à mentionner, c'est qu'avant que l'imprimerie soit généralisée, la transmission d'histoires s'est faite pendant des milliers d'années de manière orale, chacun y apportant des modifications en fonction de son expérience, de son lieu de vie, de son époque, etc. La réécriture fait intégralement partie de notre histoire et de notre rapport aux histoires, et ce partout dans le monde. C'est quelque chose qu'on a tendance à oublier aujourd'hui, avec les livres qui sont devenus très accessibles, où une immense partie du monde occidental sait lire, mais ce rapport mouvant aux histoires et à la langue est très ancien et, je pense, profondément humain. En s'offusquant de la retraduction et de la réécriture, c'est aussi ça que l'on critique et que l'on rejette... Sur les retraductions en particulier, l'éditrice interviewée le mentionne un peu en passant, mais jusqu'au début des années 2000, les traducteurices travaillaient sans avoir accès à google pour vérifier des infos, sans pouvoir envoyer un mail à l'auteurice s'ils avaient des questions, et c'était donc plus facile d'une certaine manière de passer à côté d'une référence parce qu'on avait pas les outils pour pouvoir mener des recherches approfondies aussi facilement. Enfin, je trouve que c'est toujours amusant de voir ce contre quoi les médias choisissent de s'insurger lorsque l'on parle de traduction ou de retraduction ; tu mentionnes par exemple la retraduction du Club des 5 en modifiant les temps de conjugaison, qui a été accusée de simplifier le texte d'origine, et donc de "débiliser les enfants". Pourtant, en anglais, le preterit n'a pas la même valeur, ni le même effet sur lea lecteurice que le passé simple en français (c'est d'ailleurs pour ça il me semble que Josée Kamoun a retraduit 1984 en utilisant le présent, là où le passé simple avait été choisi pour la première traduction. Là, pourtant, on ne l'a a priori pas accusé d'avoir cherché à simplifier le texte). Ce que peu de francophones savent, c'est que dans la version originale de Blyton, les aventures du club des 5 se déroulent dans les Cornouailles, dans un cadre typiquement anglais, qui a été complètement modifié en français ; les enfants passent désormais leurs vacances en Bretagne, ont des noms français et mangent des pains au chocolat. La traductrice avait même à l'époque changé la fin de certaines intrigues ! (la traduction du club des 5 était le sujet de mon mémoire de master) Mais c'est le choix des temps de conjugaison qui a scandalisé la presse, alors que l'usage des temps de conjugaison évolue, et que le premier choix n'était pas forcément le plus adapté (on n'utilise presque plus aujourd'hui par exemple le subjonctif imparfait, c'est logique lors d'une retraduction de le retirer), là où le fait de changer les noms des personnages, leur lieu de vie, et même la fin de l'histoire n'a jamais fait sourciller personne...
@shadowdancingpoetry7 ай бұрын
Bonjour, c'est un point excellent vous avez fait, que la transmission d'histoires en manière orale a toujours apporté des modifications. En tant que la langue maternelle anglaise, (une bonne rasion pour excuser mon français 😅) je remarque, quand je lis en français un livre je sais très bien en anglais, que l'experience de la lecture est, à son coeur, la même. Oui, il y a, peut-être, des petits détails qui différent, mais les idées, les images, et les sentiments restent la même. C'est comme lorsqu'une histoire est fait en une manière orale. Je pense que la totalité d'un histoire est supérieure à la somme de ses mots. C'est un peu sublime, en fait...
@Lafileusedecontes7 ай бұрын
Mais justement, les paroles s'envolent... les écrits, eux, doivent rester. C'est tout l'intérêt. Et cela fait longtemps qu'il y a des gens qui veulent "fixer" les œuvres traditionnelles, comme les frères Grimm (pour ne citer qu'eux) en leur temps. Justement pour ne pas perdre ce patrimoine ni le laisser s’appauvrir. Donc non, un texte écrit doit rester tel que son auteur l'a voulu. En outre, sauf erreur de ma part, l'auteur reste propriétaire de son oeuvre pour toujours, même après sa mort. Donc changer sans son consentement... définitivement NON !
@paolo84108 ай бұрын
Coucou Jeannot, je suis super content que t'aies abordé ce sujet, merci beaucoup pour cette superbe vidéo ! J'ai travaillé sur la traduction d'un roman de Hemingway pour mon mémoire de M1 y'a quelques années et je m'étais rendu compte que la traduction était vraiment à retravailler car le traducteur, (hyper reconnu) Coindreau, n'aimait pas Hemingway. J'avais notamment retraduit certains passages de façon + "sourcière" afin de transmetrre au maximum l'atmosphère, le style et la langue d'Hemingway dans le texte traduit en français. C'est selon moi ce que l'on devrait faire dans chaque traduction car lorsqu'il s'agit d'un texte "étranger", c'est à nous de faire un pas vers ce dernier, non pas l'inverse... Je suis aussi d'avis qu'il ne faut pas retraduire les œuvres dans le but de les lisser (il faut évidemment les retraduire quand il y a des erreurs de sens ou grammaticales) pour ne pas être offensantes : elles sont un témoignage d'une réalité historique et linguistique, qu'il ne faut pas effacer au risque de croire que le passé c'était le monde des bisounours... Puis il y a tout simplement un indicateur flagrant pour nous permettre de prendre du recul sur le caractère soi-disant "offensant"/"pas à propos"/"immoral" des œuvres : LA DATE PUTAIN 😂. Les mœurs changent, il faut comprendre qu'on a pas toujours été parfaits, et qu'on ne le sera jamais non plus
@ulyssepyrame59687 ай бұрын
Et nous ne devenons pas meilleurs en adoptant l'écriture inclusive et les pronoms bigenrés…
@paolo84107 ай бұрын
@@ulyssepyrame5968 Certes, et il ne faut pas changer ça dans les anciens textes Mais dans les œuvres d'aujourd'hui, je ne vois personnellement pas ça comme un problème car ça témoigne d'une réalité
@erwandupuis58447 ай бұрын
@@ulyssepyrame5968 Nous ne devenons pas pire non plus, et ça n'a pas de rapport avec le message fort intéressant de paolo d'ailleurs :)
@shadowsensei90407 ай бұрын
@@paolo8410le problème des oeuvres d'aujourd'hui, c'est que tu lisses des textes qui proviennent de bords politiques voir de mentalité différentes. Ça détruit la diversité d'opinion.
@paolo84107 ай бұрын
@@shadowsensei9040 totalement d'accord
@VincentVSD8 ай бұрын
Pour moi, ça reste de la censure. L’œuvre est telle quelle est, à nous de l’accepter ou non, pas de la modifier…
@EvaRosePlantube8 ай бұрын
Vincent, on parle de traduction là en fait
@selenerogue8 ай бұрын
@@EvaRosePlantube Je pense qu'il parlait de l'introduction où elle parle du fait de re-traduire ou ré-écrire des œuvres déjà publiées et déjà traduites pour adapter au politiquement correct de l'époque
@EvaRosePlantube8 ай бұрын
@@selenerogue justement, si c'était écrit aujourd'hui l'auteur n'emploirait pas les mêmes mots, et pour la traduction en fait je ne comprends pas, pour moi il n'y a pas de débat, si on traduit un texte ancien qu'on trouve aujourd'hui, on le traduit dans le français d'aujourd'hui et pas en VieUx FrAnçOis d'ily a 400 ans, donc quand on réédite un truc qui a été traduit, on refait une traduction dans la langue qu'on parle aujourd'hui, et c'est vrai qu'elle évolue finalement assez rapidement, en 1 siècle il y a des expressions qui n'existent plus, et plein d'autres qui apparaissent
@fabricechoquet38878 ай бұрын
@@EvaRosePlantube"en 1 siècle il y a des expressions qui n'existent plus"... et c'est ce qui fait tout son charme!
@EvaRosePlantube7 ай бұрын
@JeanFoutre-yi5us Personne ne veut de ton opinion non plus Jean foutre (littéralement), mais bien sur que si, j'ai raison quand je dis qu'aujourd'hui un auteur n'ecrirait pas son livre en vieux français, c'est du bon sens
@AvAfanfromfrance8 ай бұрын
Re-traduire ou supprimer des passages ça peut être contre productif. Le plus important c'est de faire de la préface un chapitre incontournable. C'est son but, de contextualiser.
@milyeart7 ай бұрын
petite reflexion avec la preface. Souvent elle n'est pas lue et dans ces conditions elle ne servirait pas a grand chose. Mais je suis d'accord. Réécrire n'est pas la solution.
@Briselance7 ай бұрын
C'est pour ça qu'il ne faut ni retraduire ni supprimer.
@sophietastet68468 ай бұрын
Je suis 100% pour les retraductions pour pouvoir avoir le texte en entier, sans paragraphe ou phrase tronqués mais je ne comprends pas le principe de réécriture… Dans le cas où l’auteurice est d’accord, je n’y vois bien sûr aucun inconvénient (comme Agatha Christie) mais pour les auteurices décédés qui n’ont pu donner leur avis, ça me choque. Je préfère lire un texte avec des propos racistes ou sexistes (mais qui sont le reflet d’une époque) avec un avertissement au début pour signaler au lecteur le contexte de l’écriture de l’œuvre plutôt qu’un texte retravaillé pour plaire au lectorat d’aujourd’hui, sans offense aucune.. ce serait aussi gommer une mentalité d’une certaine époque et effacer l’histoire. de plus, comme tu l’as dit je préfère savoir « à qui j’ai affaire » plutôt que m’imaginer les propos de l’auteurice comme j’aimerais qu’ils soient. j’aimerais plus tard travailler dans l’édition et je n’exclus pas la traduction et ces questions m’intéressent beaucoup ! Dans le cas du lipogramme de Georges Perec par exemple c’est très intrigant ! merci à toi pour cette vidéo:)
@aliazveron8 ай бұрын
Tu as très bien exprimé ce que je cherchais à dire dans un autre commentaire ^^ Je suis complètement d’accord avec toi et je partage la même vison Merci pour ça c’est plus clair que ce que j’ai tapé
@fabricechoquet38878 ай бұрын
Je serait encore plus radical. L'avertissement au début c'est prendre les lecteurs pour des enfants (donc d'accord pour les livres pour enfants). Le livre, à la lecture, peu choquer et ce n'est pas un problème. Il faut juste faire confiance à l'intelligence et la maturité du lecteur pour relativiser les passages troublants, en faisant un travail de réflexion pour remettre l'oeuvre dans son contexte historique. Là est la vrai influence d'un texte misogyne, raciste ou suranné: celui d'emouvoir notre empathie et de devenir un anti-raciste égalitaire profond. Pas un woke de carton-pâte, qui ne fait que culpabiliser les autres en se sentant supérieur. Au Québec avant un film, ils vont même nous prévenir "consommation de tabac"...
@maximepxd8 ай бұрын
@@fabricechoquet3887 Honnêtement sans forcément dire "attention propos racistes" ça peut être cool de rappeler rapidement le contexte historique et le positionnement de l'auteur par rapport à son époque (je pense aux auteurs vivant à l'époque coloniale etc.). Maintenant, je suis d'accord avec le fait de laisser les propos choquant comme tels !
@fabricechoquet38878 ай бұрын
@@maximepxd Il y aura toujours des écrivains racistes ou des personnages qui le sont aussi. C'est la vie et la nature humaine et pour moi cela fait mûrir de ne pas se voiler la face sur cette réalité crue, qui ne changera jamais. Et souvent il faut le vivre dans sa chair, dans sa soudaineté au détour d'un échange dans la vie ou d'une phrase dans un livre. On lit souvent pour vivre des émotions et l'on n'a pas besoin de préparation. Même cela peut la diluer. L'outrage, la colère contre un auteur et/ou des personnages d'un livre ont leur place et, pour moi sont précieuses. Ce sont ces sentiments qui peuvent nous amener à essayer de comprendre par nous même comment un auteur, aussi talentueux et perspicace par ailleurs, puisse montrer autant d'abjection dans ses propos. Car la nature humaine est ambivalente et loin d'être un bloc homogène. Je dirais même formateur dans la vie pour réussi à composer de façon civilisée avec des gens qui ne nous ressemblent pas. Mais c'est un travail à faire soi-même.
@marineb96668 ай бұрын
Je suis d'accord sur la présence d'un avertissement ou d'une mise dans le contexte de l'époque, mais il me semble que ça ne peut fonctionner que pour un public adulte, ou les grands adolescents. Dans les livres pour les enfants, je pense qu'il peut être utile d'enlever des passages qui véhiculent de la discrimination (je ne parle pas de gommer l'existence de la discrimination : si un personnage dit un truc sexiste mais qu'un autre le lui reproche, ou que le livre montre que ces propos ne sont pas acceptables, pas de souci). Je vois bien que les élèves sont capables de comprendre tout seuls pour une bonne partie d'entre eux et à partir d'un certain âge, mais ce qu'ils lisent les construit, et ce serait dommage qu'ils internalisent de la méchanceté sans s'en rendre compte
@SerialPingoo8 ай бұрын
karl marx a relu et corrigé lui même la première traduction du capital en français. Et depuis, chaque nouvelle traduction fait l'objet de débats sur le sens de tel ou tel terme, par exemple faut-il traduire Mehrwert par plus-value ou survaleur ? Comme quoi, la question se pose même pour les oeuvre de non fiction ! super vidéo
@croix0bleue7 ай бұрын
Plus on remonte dans le temps, plus l'établissement du texte lui-même pose problème. Ce problème se pose à tous les savants depuis très longtemps pour les textes antiques car on n'a jamais les originaux. On a des copie avec des variantes. C'est seulement dans ce cas qu'il est utile d'établir un texte considéré comme canonique. Tout le reste, c'est de la censure pure et simple. Retraduire ou modifier un texte pour les besoins du jour, c'est simplement complaire aux sourdingues (pardon si ce terme est offensant) qui sont considérés par les éditeurs juste comme des vaches à lait à ménager.
@livia_10kf6 ай бұрын
Merci beaucoup d’avoir mis ce métier passionnant et assez mystérieux en lumière dans une de tes vidéos. Comme toujours très intéressant et diversifié !
@Ame_addict8 ай бұрын
Merci pour cette vidéo. Toujours aussi qualitatif ça fait plaisir ! J'ai beaucoup appris merci !
@arsene90937 ай бұрын
Je me suis amusé un jour à un petit jeu qui a duré plus qu'un jour, j'ai écrit un texte en français que j'ai traduis en basque puis en espagnol, à chaque fois en laissant passer du temps et pour finir je l'ai retraduit en français. J'ai préféré la version terminale. Elle était complétée par le jeu des sens dû au passage d'une langue à l'autre. Un exemple, en basque aide/assistance se dit laguntza, c'est la même racine que laguna qui veut dire ami. En basque un ami est celui qui aide et dans les langues latines, celui qui aime. J'avais ça dans la tête en passant d'une langue à l'autre et j'ai fait des erreurs cocasses. J'avoue que je ne suis pas un grand écrivain, ni un bon traducteur . PS, j'aime beaucoup votre manière d'explication, le dosage humour et pertinence est parfait.
@leya41647 ай бұрын
Dans tous les cas, les deux intervenantes sont à la fois pertinentes et très agréables à écouter ! Merci, de nouveau, pour la qualité de tes vidéos ✨
@mortial52688 ай бұрын
Merci Jeanne, vraiment. Tes reportages sont toujours rigoureux et intéréssants.
@leaollivier41358 ай бұрын
On a tellement de chance que tu te consacre aujourd’hui exclusivement à la création de contenu 🥹 encore un sujet que je trouve super intéressant et très bien abordé, merci Jeannot ! 🥰
@marieh447 ай бұрын
Incroyable ! Je ne pensais pas que le sujet de la traduction serait aussi passionnant ! Merci pour d’avoir étendu ma culture et ma vision du monde 🤓🥰
@Blackgraph16 ай бұрын
Quand je lis une traduction, j'aime bien retrouver le parler de l'époque et surtout ne pas sombrer dans la bien-pensance dégoulinante d'un traducteur qui prend ses lecteurs pour des enfants.
@KestrelM1177 ай бұрын
Super sujet, super vidéo ! Et trop contente que tu cites Couton, il a fait un travail formidable avec les Pratchett.
@YannM8 ай бұрын
Et là encore, vous ne parlez que des traductions de l'anglais vers le français. N'oublions pas non plus que le problème se pose même au sein de la Francophonie. Parce que, même si nous parlons la même langue, il y a certains mots, certaines expressions, qui seront comprises différemment selon que l'on soit Québécois, Wallon, Suisse Romand ou Valaisan. Et sans oublier, bien sur, les auteurs africains ou nord-africains d'expression française. Certes, le problème est moindre parce que, évidemment, même langue oblige, nous parvenons malgré tout à nous comprendre mais parfois, une petite expression purement "locale" ou un mot qui n'est utilisé ici que ailleurs, peut parfois être difficile à "transcrire" pour qui parle un français standard. C'est pourquoi, c'est bien que la Francophonie s'enrichisse de tous ceux qui parlent ce "français d'ailleurs" ; voire même des expressions régionales propres à la France. C'est ce qui fait d'ailleurs toute la richesse et la diversité du français.
@zephiole8 ай бұрын
Toujours épatée (mais pas surprise ;)) par la qualité et la pertinence de ce que tu proposes! Merci de nourrir ma réflexion.
@mewnaru138 ай бұрын
Une merveille cette vidéo encore une fois ! Merci Jeannot ❤
@floandbooks7 ай бұрын
Merci pour cette vidéo passionnante! Je ne pense pas qu'il faille simplifier un texte et il faut au max rester proche du texte d'origine (coucou la réécriture de Shining qui a remis 20% du texte d'origine! Même si c'est des descriptions bah c'était hyper important pour l'ambiance!) Par contre je pense que c'est à nous de nous adapter à un livre et pas l'inverse. Changer le temps de conjugaison pour moi c'est tirer le lecteur vers le bas et c'est dommage
@fatkat7277 ай бұрын
Hum je suis partagée sur l'idée de retraduction de 1984 sous prétexte que le monde a évolué, et qu'il faut y ajouter un regard actuel. Pourquoi en fait ? Pour avoir lu la traduction d'origine, j'aimais le lire en me disant "c'est fou comme les choses sont si ressemblantes". Donc je me questionne sur ce qu'apporte cette nouvelle traduction, si déjà, l'auteur nous faisait cette impression ? Et surtout, pourquoi vouloir coller à notre époque, alors que précisément... Le livre a été écrit à une certaine époque qui est celle qui a nourrit et inspirée l'histoire. Je trouve pas que ça ait beaucoup de sens. Si je veux exagérer, on va bientôt retraduire les histoires se basant sur des échanges épistolaire, en remplaçant les lettres manuscrites par des SMS ?.. Sujet épineux. Revoir une traduction vieillotte dans l'usage de la langue, je suis pour (de même, j'ai lu Sa majesté des mouches avec la première traduction, c'était une purge. Quelqu'un m'a dit que depuis il y avait eu une retraduction qui était plus digestes, les tournures de phrases plus agréables). Mais être à deux doigts de la réinterprétation juste pour coller à notre époque, je n'y vois aucun intérêt.
@mad_mado8 ай бұрын
Hyper intéressant! merci pour cette vidéo de qualité!
@ThierryLalinne7 ай бұрын
Formidable sujet, bien traité. Je pense, pour ma par, qu'il est toujours préférable de lire un livre, si possible, dans la langue d'origine de l'auteur, Merci à vous !
@un_iomys7 ай бұрын
Ma grande découverte de l’impact d’une traduction est dans le cycle de Terremer où les traducteurs et traductrices changent avec des choix conséquents : la différenciation entre mage et sorcier par exemple. Merci pour cette analyse
@marineb96668 ай бұрын
La nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux, aussi, elle change énormément de celle d'origine. Au début, je l'ai détestée, et ensuite j'y ai trouvé du bon. Je trouve que globalement, ça rend le livre plus accessible à un public d'aujourd'hui, le rendu est fluide, c'est agréable à lire. Mais avoir changé les noms des personnages (Samsagace qui devient Samsaget, je comprends, mais les autres non), alors que les films les ont ancrés comme ils étaient, ça ça me paraît pas très judicieux, tout comme la modification du poème d'entrée dans le livre, sur les anneaux, qui me paraît trop connu tel quel (et accessible) pour le modifier. Bref, sujet très intéressant, la traduction
@alicew8316 ай бұрын
Pour la nouvelle traduction du seigneur des anneaux y'a un entretien de nota bene avec un traducteur oú il explique que pour certains changements c'est lié à des consignes de traduction laissées par Tolkien qui n'avaient pas été respectées à l'époque. Si je me souviens bien certains nom en faisaient partie.
@londee_lecture8 ай бұрын
Salut Jeannot ☺️ très chouette comme sujet ! Ça montre qu’on peut être des lecteurs actifs en choisissant la traduction qui colle le plus à ce qu’on veut connaître de l’histoire originale. Ça offre tellement de perspectives, et pourquoi pas lire le même livre dans des traductions différentes pour comparer les époques, les méthodes de traduction et les mœurs 😊 j’aimerais beaucoup lire Dostoievski en russe mais je préfère lire la version de Marcowicz, bien plus simple que d’apprendre cette langue 😅 après, pourquoi pas l’écouter en audio en langue originale pour en saisir la poésie, la musicalité 🎧 mais je suis peut être un peu extrême 😂
@maela_book56507 ай бұрын
Comme toujours, ce document était vraiment intéressant ! Merci beaucoup pour tout ton travail et ce contenu vraiment chouette.🥰
@missoriane297 ай бұрын
J'ai récemment lu la prise de position de Clémentine Beauvais sur la traduction libre dans le livre "Laura, Lizzie et les hommes-gobelins" : je l'ai trouvée tout simplement superbe. Je suis d'avis qu'on aura beau traduire au plus près des mots, le texte original ne nous parviendra pas de la même manière pour une question de contexte. Autant explorer l'interprétation assumée ! Cependant, je maintiens le fait que le plus important reste la préface : c'est bien celle-ci qui nous permettera de nous situer le texte traduit lu !
@Dakodak138 ай бұрын
Super belle présentation de la question de la traduction, merci. Ça révèle surtout le fait que ce sont justes des traductions, des versions dans une autre langue, comme une adaptation d'une œuvre littéraire au cinéma par exemple. Il peut en exister des centaines... Si seulement on pouvait parler et lire toutes les langues !! La tour de Babel ?? ❤
@decididoetsophie8 ай бұрын
Merci pour cette vidéo qui met un peu plus en lumière le travail des traducteurs et traductrices de romans, c'était très enrichissant ! Pour ma part, j'ai vraiment du mal avec les réécritures, lorsqu'un traducteur se réapproprie le texte, le modernise, le simplifie ou le rend plus lisse pour ne pas choquer les moeurs, on perd tout le charme de l'œuvre originale. Je m'étais encore jamais posée la question de la subjectivité d'une traduction, lorsque j'achète une oeuvre étrangère je m'attardais surtout sur la façon dont ça avait été traduit, si je trouvais la narration fluide et agréable à lire. Désormais, ça m'encourage à me renseigner davantage afin d'être certaine d'avoir le roman intégral entre les mains !
@ameliedufour75848 ай бұрын
C'est un sujet tellement intéressant et si peu abordé de manière neutre et constructive, merci beaucoup pour cette vidéo!
@momentsdouxasmr7 ай бұрын
Super intéressante cette vidéo. Merci pour ton travail ! 🤩 C’est vrai que les traductions c’est une histoire sans fin. Il y a du bon comme du mauvais parfois !
@maramaothecat8 ай бұрын
C'est un thème très intéressant. On apprécierait une vidéo entière sur les cas de changements de traduction pour s'adapter a la sensibilité de aujourd'hui (comme dans ton exemple d'éviter de dire "gros")!
@snodza8 ай бұрын
Toujours hyper intéressantes tes vidéos ! Merci encore pour ces quelques minutes enrichissantes !
@vivifiee8 ай бұрын
Génial ta vidéo, j'adore quand tu fouilles l'univers des livres, on apprends pleins de choses.
@salviagalanthus60698 ай бұрын
Depuis que je sais cette histoire de traduction, je comprends mieux pourquoi j'ai trouvé certains classiques anglais et américains nuls à l'époque où j'ai essayé de les lire. A l'époque, tout cela n'était pas pris au sérieux. Je suis pressée de pouvoir lire ou relire certains classiques retraduits.
@patricia.bibliopat50228 ай бұрын
Merci pour cette vidéo que me pousse à réfléchir un peu plus sur les réécritures alors que jusqu'ici je réagissais systématiquement en m'y opposant. Ton sujet est très intéressant et bien mené 👍
@luzzlibrary8 ай бұрын
Toujours un plaisir de découvrir ces vidéos assez travaillées et surtout qui donnent la parole aux professionnels du livre. Encore une fois merci madame pour ce travail ! :)
@fannym14398 ай бұрын
Merci pour cette vidéo ❤ passionnant d'écouter la traductrice et l'éditrice parler de leurs métiers!
@jayssie7 ай бұрын
C'est très intéressant. Comme toujours. MERCI.
@siloeedourneau16758 ай бұрын
C’était trop chouette !!! Merci encore, limite un épisode deux….. 🙄🙄 Bref, merci encore d’éclairer ces questions et de proposer des pistes de réflexion ! You’re a queen ❤
@FlavieMai8 ай бұрын
J'adore tes vidéos, on apprend toujours plein de choses c'est hyper intéressant ! Merci pour ton travail 🙏
@popiejane8 ай бұрын
Je trouve qu'il y a une différence entre une réécriture, une censure et une retraduction. Par définition quand tu traduis, tu denatures forcément, un minimum, le texte original. La traduction s'adapte aussi à son époque, une traduction du 19e-20e n'a pas le même vocabulaire qu'aujourd'hui. La réécriture ou la censure, sur le texte original, je trouve ça juste idiot.
@julia-mybooksaremyhome4128 ай бұрын
Merci pour cette vidéo passionnante! Je fonce écouter l'émission sur Arte! J'adore Pete Fromm, que j'ai le plaisir de lire en VO. Quelle frustration que son dernier "Le lac de nulle part" ait été directement traduit sans être publié en anglais (différence de lectorat, manque de succès...). J'ai aimé la réactivité de Gallmeister quand je les ai contactés pour leur demander s'ils avaient des infos sur la disponibilité de la VO, mais je n'aime pas du tout les traductions de Julianne Nivelt...
@dot_bellam2 ай бұрын
J'adore tes vidéos ! Quand cela vient aux mots offensants, perso, je pense d'un avertissement en début de livre est la meilleure solution. Sinon, comment les gens vont savoir et reconnaitre que nous avons évolués, que les temps ont changé ? Je crois qu'il faut lire les livres dans leurs contextes originales
@p3rl38 ай бұрын
Super intéressant ! Merci Jeannot !! ça aurait même pu être carrément plus long je pense pour le coup... du coup je vais aller regarder l'émission de france culture ^^
@bluesparadisecolors56988 ай бұрын
Salut! J'ai trouvé ta vidéo passionnante! Merci pour tout ton travail!
@verolang40398 ай бұрын
ca me plairait beaucoup de voir une video consacrée aux traductions de textes fantasy/imaginaire, quand il y a des mots nouveaux, inventés: comment ils les traduisent ? comment font ils pour trouver/inventer le terme en francais. tu parles de harry potter : y a plein de termes dedans dans ce cas. ca pourrait etre avec une interview d'un-e traducteur-rice. comment font ils ? quels est leur parcours ? sont ils free lance ou employés par un editeur ? comment travaillent ils ? etc etc qui décide que telle oeuvre mérite une nouvelle traduction ? faut il des autorisations de l'auteur.ayants-droits ? qui verifie le travail du traducteur ? un autre traducteur? y a 1-2 ans etait sorti une collection de livres avec de belles couvertures mais dont la traduction etait bof bof apparemment je suis pas tres fan des retraductions qui gomment le contexte dans lequel le livre a été ecrit, comme "autant en emporte le vent"
@jadelouloute21498 ай бұрын
Je ne peux pas m'empêcher de penser au livre "Babel" de R.F.Kuang qui est un livre porte sur la traduction et le pouvoir de celui-ci
@Aeon_Replicant8 ай бұрын
Oui, j'ai découvert qu'il avait écrit la nouvelle qui a donné le film Contact en le lisant et j'ai adoré et puis Contact ça faisant longtemps qu'un Blockbuster SF ne m'avait pas autant plu!
@Lisa-tc7im8 ай бұрын
Sujet super intéressant et toujours bien présenté ! Bravo !!
@Xnoob6667 ай бұрын
trop cool comme chaine, je viens de découvrir et je suis bien saucé pour me glouper tout ce qui est sur la chaine
@Evysceration8 ай бұрын
Vidéo super intéressante et ouverte !!
@nathaliegodeau41008 ай бұрын
Que c'est intéressant.. merci beaucoup pour cette super vidéo !
@clacla3758 ай бұрын
Merci pour ton travail, la vidéo est passionnante !
@miahobo32337 ай бұрын
Super vidéo ! J’ai adoré la réflexion
@oceanehathaway1477 ай бұрын
Pour lire en anglais et en français, et avoir lu parfois le même livre dans les deux langues : ce qui me surprend/perturbe le plus c'est la place du vouvoiement/tutoiement dans les traductions. Ca ne doit aps etre évident pour le traducteur de faire les choix, car souvent le You en anglais permet ube neutralité là où un vouvoiement met une distance un peu bizarre je trouve entre certains personnages (de l'anglais vers le français)
@nathalievieira79088 ай бұрын
Vidéo hyper intéressante ❤ merci pour tout ce travail de recherches que tu synthétises parfaitement !👏
@008trigun8 ай бұрын
Pour le cas de Terry Pratchett, la traduction est quand même d'un niveau vraiment élevé .. On parle d'un auteur qui fait des jeux des mots à la Monty python sur presque tout et on arrive à un résultat assez incroyable. J'ai juste en tête dans un des premiers tomes de la saga des annales du disque monde , le jeu de mot sur "bridge" qui veut autant dire "pont" en anglais , que prothèse dentaire en Français et il a joué la dessus. Quand on lit ce livre, on se dit c'est fou de réussir a traduire autant de jeu de mot , l'un des rares a jouer vraiment avec chaque mot , chaque style , chaque action, où on sent que c'est les mots qui sont au service de l'histoire et non l'inverse. (à l'instar de H2G2 , pas mal traduit aussi ... bon encore du Monty python) Et réussir a garde sa dans une traduction c'est quand même difficile. Là où il y a un tas de livres qui sont vraiment fade en comparaisons (la roue du temps et ses répétitions ...), mais qui sont sauvés par l'univers, mais on s'égare. Terry Pratchett sans ses jeux de mots , ca serait comme Harry Potter sans baguette, ca n'a même plus le même gout. PS : on peut parler aussi de la retraduction du Neuromancien.. De base c'est une œuvre complétement WTF , mais on part sur autre chose avec la nouvelle traduction , et d'entrée on sens la différence (même si ca reste vraiment dur à suivre) . Par contre quand on change de traducteur en pleins milieu d'une saga ... (coucou la roue du temps ...) compliqué de suivre aussi ...
@jo__m34017 ай бұрын
Merci beaucoup pour cette vidéo passionnante!! La mise en contexte est très utile, et les exemples sont très parlants. Tout cela ouvre de nombreuses pistes de réflexion! De mon côte je ne "remarque" la traduction que si, en lisant une phrase, elle ne me semble pas crédible (on ne disait pas ça à l'époque/on ne dit pas ça en français, ça doit être un calque)
@heloiseofelia35358 ай бұрын
en recherche littéraire, des fois on travaille sur des livres qui ont été traduits beaucoup de fois alors il faut justifier ses choix parce que on peut pas tout traiter et des fois il faut choisir, et oui une traduction c'est culturel et le fruit de son temps et on en choisi une plutôt qu'une autre pour un tas de raison qui sont toujours des raisons valables. parfois j'ai surtout l'impression que les gens oublient que le but premier d'une traduction c'est de rendre accessible une histoire et au final ça devrait être ça le plus important
@mmleli888 ай бұрын
Tjs un vrai plaisir les vidéos . Super bien construites
@cecebooksetchill8 ай бұрын
Bonjour Jeanne, super contenu comme toujours 😊 je viens de visionner le Arte Book club …
@L-o-r_G8 ай бұрын
Hello Jeannot, merci pour ta vidéo c'est super intéressant 😉
@Ortisse7 ай бұрын
Bravo pour cette excellente vidéo et bravo aux commentaires passionnants qui la suive!
@bernardlevrier89778 ай бұрын
Il y a aussi le livre ‘Le Moine’ de Matthew Gregory Lewis qui a été traduit par Antonin Artaud dans les années 1930, mais qui est pratiquement devenu une œuvre d’Antonin Artaud, ce qui fait que dans les traductions plus récentes on indique comment tel ou tel passage a été traduit par lui.
@bookle-la79478 ай бұрын
Oh c’est génial comme reportage! Merci Jeannot 🥰
@petitcolibri40188 ай бұрын
Trop trop intéressant merci pour ce beau format
@louisnoblet95998 ай бұрын
franchement pour harry potter le titre francais est largement meilleur car toute l'intrigue outour de ce que le méchant cherche ne sert a rien car on nous spoile tout dans le titre original
@YannM8 ай бұрын
En fait, c'est surtout lié au contexte de l'époque. Sorti en 1997 - je parle du livre - parler de "philosopher stone" (pierre philosophale) à des petits Français (à la base, ce livre s'adresse à des enfants) ça ne leur aurait rien évoqué... tandis qu'outre-Manche, les petits Anglais, tellement habitués aux légendes arthuriennes et à tout un univers médiévo-fantastique, leur parler de pierre philosophale, d'instinct, ils savaient à quoi cela correspond. Aujourd'hui, la sortie du Seigneur des Anneaux au cinéma entre temps et tout ce qui s'en est suivi, les petits Français sont désormais habitués à toutes ces légendes. Mais à l'époque, en France, cet univers était encore un univers de niche qui passionnait peu de monde. Mais pas en Angleterre où cela fait partie de leur culture depuis toujours.
@louisnoblet95998 ай бұрын
@@YannM je suis pas d'accord avec toi mais chacun son avis
@lacunae27848 ай бұрын
Je suis d’accord. C’est quand même une des révélations importantes du livre, qui arrive relativement tard ! J’ai toujours trouvé le titre original bizarre pour cela.
@matteodariba60647 ай бұрын
@@lacunae2784 après le quatrième s'appelle la coupe de feu... (même si l'objet est important il est relativement anecdotique)
@kirane-32568 ай бұрын
Je me rappelle avoir détesté le traduction de Clémentine Beauvais pour "Lizzie et les hommes gobelins", et comme l'ouvrage contenait le texte original c'était facile de voir comment elle avait travaillé. Bon après, j'avais aussi détesté le ton de son avant-propos alors j'étais pas spécialement dans de bonnes dispositions pour apprécier son travail lui-même. ^^; Peu de temps après, j'ai lu "Le pont flottant des rêves" de Corinne Atlan, un texte dans lequel elle parle de son rapport au texte et à la traduction, étant elle-même traductrice pour le japonais. C'était hyper intéressant et sensible, et à dix mille lieues de la morgue souveraine de Clémentine Beauvais. Mais là où j'ai senti la première fois combien la traduction était un travail d'interprétation, c'était pour la pièce "Œdipe Roi" de Sophocle. J'aime beaucoup l'histoire d’Œdipe et d’Antigone, et le personnage de Créon est un vrai filou complexe. Alors la dernière traduction que j'ai lu de la pièce m’a énormément surprise, j'avais l'impression de lire une œuvre différente ou, peut-être pire, une version pleine de contresens. Je lis pas le grec ancien donc impossible pour moi de dire qui a raison ou quoi, mais je m'étais faite mon idée et cette dernière version m’avait beaucoup déplu car elle ne correspondait plus. Ça m’a appris à faire gaffe aux traductions pour les classiques. Ainsi pour les nouvelles de Poe, je voulais spécifiquement la nouvelle traduction de chez Gallmeister (c'est raccord avec ton partenaire héhé) pour éviter celle de Baudelaire.
@aliciabookine19198 ай бұрын
J’ai beaucoup apprécié la préface de Agnès Desarthe dans la nouvelle traduction de Steinbeck « Des souris et des hommes » aux éditions Folio ! Très intéressant d’avoir son point de vue sur cette re-traduction Et j’ai craqué pour la nouvelle traduction de Gatsby dans la collection Litera 👀 Et d’ailleurs j’ai acheté la VO également j’étais curieuse d’avoir les mots de l’auteur en version originale 😁
@koriteki7 ай бұрын
Je dirais que faire des retraductions pour redonner un texte plus proche de l'original, c'est une bonne chose. Je me rappelle d'un cours, d'une explication sur comment traduire que j'avais vu dans les années 90. Il y était expliqué que l'on pouvait enlever la précision sur l'essence de bois dans laquelle une bibliothèque était faite, car c'était évident. Tout comme le fait que la dite bibliothèque avait une vitrine. Avec le recul du temps, je pense et j'espère que même pour les années 90, c'était des méthodes obsolètes. Donc si une retraduction redonne ces éléments qui avaient été ignorés, car considérés comme évidents, je dis oui. Après, je tends quand même préférer la VO pour les œuvres, les ouvrages qui comptent à mes yeux. Il y a des traductions, notement au niveau des titres qui me font me demander si le traducteur à bien compris l'histoire. Par contre, une réécriture d'une œuvre, je dirais que c'est une très mauvaise idée. Il ne faut pas oublier qu'une œuvre qu'elle que soit sa forme (opéra, pièce de théâtre, poèmes, peintures, sculpture, bandes dessinées...) n'est pas uniquement le produit de son auteur, mais aussi le produit de l'époque témoin de sa création.
@gaelleg31488 ай бұрын
Cette vidéo est extrêmement interessante merci :)
@olivierpfrrrt64908 ай бұрын
Pour moi, le texte original ne peut être retouché que par l'auteur lui-même ou tout du moins qu'il valide les changements. Et si une œuvre est quand même retouchée car elle en froisse certains, j'estime que l'originale doit automatiquement tomber dans le domaine public et être accessible à tous gratuitement, vu qu'elle n'est apparemment plus jugée commercialement exploitable par ses ayants droits. De plus, à trop faire de cancel culture, il n'y aura bientôt plus de support exploitable pour prouver que les mœurs évoluent lentement. Par exemple l'existence même de l'esclavage sera bientôt contestée. Elle apparaitra dans les livres d'histoires mais on dira : "mais non, regardez ces auteurs de l'époque, ils ont décrit les exploitations de coton et il n'y avait pas d'esclaves, certains propriétaires de ces exploitations étaient même noirs et non genrés ! Un auteur de l'époque n'aurait jamais écrit ça" 🤓
@cyberlopo24785 ай бұрын
Il existe un livre intitulé "Faites-les lire" de Michel Desmurget, il y a des pages qui concernent les rééditions et les nouvelles traductions de livres expurgées de "mots compliqués" et remplacés par des "mots simples", sans respect aucun pour les oeuvres originales.
@SandraB16248 ай бұрын
Coucou ! Vidéo très intéressante ! Merci beaucoup 🙏
@salocine85397 ай бұрын
En ce qui concerne le maman de Camus, les traducteurs anglophones ont laissé, dans la dernière version, le mot en français, car la différence entre mom ou mother change totalement la lecture du livre. En effet, le livre est un procès autour du comportement du fils le jour de la mort de sa "maman". Dire mère donne l'image de distance, dire maman apaise la relation entre les deux personnes. Chef de file de l'absurde, ce roman est complexe et les détails ont grandement leurs importances. Vidéo dispo sur YT
@user-kj9lg7wq5h8 ай бұрын
Merci beaucoup pour cette vidéo Jeannot ! J'ai appris beaucoup de choses notamment les cas de traductions incomplètes. Et puis trouver une bonne traduction peut s'avérer fastidieux. Ça doit faire plusieurs années que j'ai envie de lire Les Rubâ'iyât d'Omar Khayyâm mais je n'arrive pas à trouver quelle traduction est la plus précise tout en étant aussi poétique que le texte original.
@maela_book56507 ай бұрын
Merci beaucoup à toi pour cette vidéo !❤
@lesdelicesdeminie8 ай бұрын
Vidéo très intéressante ! Je pense qu'il faut essayer de rester fidèle à l'œuvre originale, je trouve plus pertinent de faire une préface pour remettre en contexte dans la plupart des cas. (Ta manucure 😍)
@lesdelicesdeminie8 ай бұрын
Par contre j'ai oublié, je suis pour une retraduction si une œuvre a été tronquée et qu'il manque des passages
@Amigubunny7 ай бұрын
L'avantage de connaître parfaitement le français, l'anglais, l'allemand et le russe 😭 Dès que je peux, je me réfère sans hésiter à la version originale, comme cela je suis sûre à 100% d'être au plus près de l'auteur!
@blkkh95178 ай бұрын
Après si on est pas content, on peut toujours se procurer des éditions antérieures qui n'ont pas subi ce retravail de traduction ou lire en VO si on le peut. Au moins, ça paraît plus cohérent que de se plaindre du phénomène. Franchement super vidéo. J'ai bien aimé les remises en contexte de pourquoi certains titres devaient subir/ont subi des changements. Je ne savais pas par exdmple pour Roald Dahl.
@gertrude4206Ай бұрын
Pour moi, il est important de garder les textes originaux pour pouvoir se remettre dans le contexte de l'époque voir comment étaient les mentalités comment on a évolué et oui mettre un avertissement au début pour prévenir les lecteurs qu ils vont trouver des choses peu acceptables aujourd'hui.
@Corn8lius8 ай бұрын
C'était tellement génial ! Que ce soit sur le fond ou la forme, j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ça 🥰 Mention spéciale aux deux intervenantes que j'ai trouvé passionnantes. Je vais vraiment finir par aller craquer pour quelques Litera, c'est une super collection ! Aaaaaaallez salut Jeannot ❤
@francoislechampi20027 ай бұрын
bonjour, je découvre ta chaîne aujourd'hui et je m'abonne derechef !! merci YT
@knigalelivredasbuch8 ай бұрын
Bonjour Jeannot ! Ta vidéo est trop bien, super contenu comme toujours !! J'aimerais tellement faire de la traduction littéraire 🤩 Il y a sur booktube russe un scandale concernant la traduction de Yellow Face... Je suis contente de pouvoir lire en 4 langues pour éviter le plus possible ce genre de situation 😅 Une traduction KI même pas retravaillée...?? Et bien je vais lire 200 pages de plus des Frères Karamazov dans l'original hein... 😊 grosses bises ❤
@Nyarkfunky8 ай бұрын
« - Vous croyez, n’est-ce pas, que notre travail principal est d’inventer des mots nouveaux ? Pas du tout ! Nous détruisons chaque jour des mots, des vingtaines de mots, des centaines de mots. Nous taillons le langage jusqu’à l’os. La onzième édition ne renfermera pas un seul mot qui puisse vieillir avant l’année 2050. - C’est une belle chose, la destruction des mots. Naturellement, c’est dans les verbes et les adjectifs qu’il y a le plus de déchets, mais il y a des centaines de noms dont on peut aussi se débarrasser. Pas seulement les synonymes, il y a aussi les antonymes. Après tout, quelle raison d’exister y a-t-il pour un mot qui n’est que le contraire d’un autre ? Les mots portent en euxmêmes leur contraire. Prenez « bon », par exemple. Si vous avez un mot comme « bon » quelle nécessité y a-t-il à avoir un mot comme « mauvais » ? « Inbon » fera tout aussi bien, mieux même, parce qu’il est l’opposé exact de bon, ce que n’est pas l’autre mot. Et si l’on désire un mot plus fort que « bon », quel sens y a-t-il à avoir toute une chaîne de mots vagues et inutiles comme « excellent », « splendide » et tout le reste ? « Plusbon » englobe le sens de tous ces mots, et, si l’on veut un mot encore plus fort, il y a « double-plusbon ». Naturellement, nous employons déjà ces formes, mais dans la version définitive, il n’y aura plus rien d’autre. En résumé, la notion complète du bon et du mauvais sera couverte par six mots seulement, en réalité un seul mot. Voyez-vous, l’originalité de cela ? Vous ne saisissez pas la beauté qu’il y a dans la destruction des mots. Savez-vous que le novlangue est la seule langue dont le vocabulaire diminue chaque année ? - Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? À la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne sommes pas loin de ce résultat. Mais le processus continuera encore longtemps après que vous et moi nous serons morts. Chaque année, de moins en moins de mots, et le champ de la conscience de plus en plus restreint. Il n’y a plus, dès maintenant, c’est certain, d’excuse ou de raison au crime par la pensée. C’est simplement une question de discipline personnelle, de maîtrise de soi-même. Mais même cette discipline sera inutile en fin de compte. La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. »
@RetroPunkGirl8 ай бұрын
Team 1996 ici aussi, super vidéo comme toujours !
@lise64338 ай бұрын
Très intéressante cette vidéo ! Merci Jeannot 🙏👌💖
@marinab6938 ай бұрын
Très intéressant, merci !!
@gnominetteaffreuse28267 ай бұрын
Pourquoi choisir une traduction ? Pourquoi ne pas se procurer plusieurs fois le "même" livre, en particulier quand on a un coup de coeur ? Personnellement, quand j'aime une oeuvre ou une histoire, ça me plaît d'en découvrir plusieurs versions :)
@tristanarthurbernardmuller7 ай бұрын
Ca me fait penser à la traduction des titres de films, un jour sans fin par exemple normalement le titre en anglais c'est "le jour de la marmotte". Si je me met à la place des créateurs, ça m'embêterais qu'on change ce que j'ai choisi d'écrire je pense ! Donc non pas d'interprétation, comme pour le doublage des films en français : on abime le moins possible l'œuvre originale. (j'envoie un petit 💚pour le résumé de tes 20 ans passées parce que voilà)
@elodiecariАй бұрын
J'avais presque envie de répondre aux parlementaires inquiets de la cancel culture : vous avez raison, ne changez pas le texte, ça permettra de comprendre les idées de l'auteur et d'en rester dégoûté au lieu de les réhabiliter. 🙈
@vacarmelerouge23778 ай бұрын
Perso je suis absolument contre la réecriture de texte ou de roman. La seul personne qui en ais le droit c'est l'auteur lui même. On vit dans monde ou tout est moralisé, fade, bisounours. Mais le monde est dur, méchant, impitoyable etc... Réécrire un roman c'est le vider de son sens, si il ne te plait pas et bien tu ne le lis pas. Si tu n'aime pas" Charlie et la chocolaterie" et bien lit "Martine à la Plage". Par contre il serait bien d'y mettre un avrtissement pour y expliquer quand, où, comment et pourquoi un livre à été écrit. Quan à la traduction elle se doit d'ètre la plus fidèle à l'originale.
@lecturesmartiennes8 ай бұрын
J'ai trouvé cette vidéo super intéressante ! Je fais des études de traduction donc forcément c'est un sujet qui me parle haha 😁
@Poliinux8 ай бұрын
Super vidéo ! Moi qui suis pas très bilingue ça me fruste de savoir que des traductions ne respectent pas l’œuvre d’origine (avec des passages tronqués ou interprétés à côté de la plaque). 😢
@patou-qp7mx7 ай бұрын
La langue évolue. Donc c'est normal d'avoir constamment des traductions mises à jour... tant qu'elle respecte ce qu'a voulu dire ke texte. À mon avis si le texte dit quelque chose de dérangeant il faut le laisser. Plutôt que de faire croire qu'il est gentil mignon. Ça permet justement de pouvoir après discuter sur le fond.