Qu’est-ce que l’art, X : des rapports entre l’art et la culture de masse

[@ulyssegoillon2142]

Si je suis tout à fait d'accord avec la part de volontarisme présente dans l'accès à la culture (puisque sans envie il est impossible de s'imprégner de culture). Toutefois, il me semble que l'envie primaire d'égalité à la culture, se heurte aux "frictions d'éducation" (à comparer aux "frictions de guerre"): malgré toute la bonne volonté d'un système éducatif performant, il demeure impossible pour ce même système d'offrir une culture universelle et lissée de haut niveau, faute de temps, d'argent, de personnel maîtrisant lui-même cette culture, bien entendu aussi, d'un public réceptif. Or, pour réussir à obtenir un public attentif à de la littérature, il faudrait que ce public soit, au moment de son arrivée face au conférencier, déjà nourri des bases d'une culture, qui auraient éveillé sa curiosité pour la choses. Or ce n'est point le cas. Notre système sociétal actuel, ne promeut pas la culture comme ornement de pouvoir, comme l'était la culture pour les romains ou les grec; aujourd'hui, le festival d'Avignon par exemple, est majoritairement délaissée par la classe "super-dirigeante", qui a perdu ses pratiques culturelles, ne les entoure plus d'un aura. Non, désormais il faut réagir vite et fort aux émissions directes de la société pour se voir valorisé, tous ceux qui se cultivaient par envie de briller disparaissent et ne restent plus à la culture que ceux qui l'aiment pour ce qu'elle est; une étoffe soyeuse. Merci monsieur, pour votre œuvre au service de la poésie, de la Culture et du Beau; un jour sans doute quelques grains de vos explications finiront, avec d'autres, par permettre une révolte poétique; personellement, j'y crois et m'y active.