Replay webinaire - Poulailler mobile : comment créer un atelier de diversification en petit élevage

Aujourd’hui, de plus en plus de fermes veulent se diversifier avec du petit élevage. La création d’un atelier de diversification de poules pondeuses en poulailler mobile comprend de multiples enjeux pour que l’activité soit viable et pérenne. La compréhension des besoins physiologiques d’une poule, la conception d’un design de terrain prenant en compte les contraintes locales ou encore la réalisation d’une projection économique adaptée aux enjeux techniques sont autant de compétences nécessaires au développement d’un poulailler mobile performant.
Nous aborderons ce sujet avec deux intervenants spécialistes du sujet :
- Guillaume Haelewyn : en 2017, Guillaume a créé le Jardin de deux’main en reprenant 3 hectares de la ferme familiale pour y développer une microferme en maraîchage diversifié. Le maraîchage est développé en agroforesterie, couplé à des lignes d’arbres fruitiers. Guillaume a également mis en place un atelier de poules pondeuses en poulailler mobile. Ses poules évoluent ainsi dans une prairie ombragée, entre les rangées d'arbres.
- Guénolé Pénicaud : Guénolé est ingénieur agronome, spécialiste sur les questions d’élevage de poules pondeuses et de poulailler mobile.
00:38 : Présentation de Guénolé Pénicaud
02:22 : Présentation de Guillaume Haelewyn
04:28 : Qu'est-ce qui vous semble important à mettre en place dès le début pour créer un poulailler mobile de manière viable et pérenne ?
08:15 : Qu'est-ce qui fait la différence au quotidien sur la ferme ?
16:44 : Quels sont les facteurs clefs de succès et les erreurs à éviter ?
25:13 : Est-ce qu'il existe un panorama des poulaillers mobiles en France ?
27:30 : Focus sur la formation "Créer un poulailler mobile" de Fermes d'Avenir
32:36 : Questions - réponses

[@gaetanlaforie8789]

Bonjour. Y a-t-il un vide sanitaire à la fin d'une bande de poule avec un poulailler mobile ? Peut-on renouveler la bande de poule en plusieurs fois pour ne pas avoir de période sans pontes ?

[@marushka9475]

Bonjour, une remarque sur les poulaillers tunnel et le plastique en général : vous omettez la canicule, les bêtes suffoquent dans les tunnels plastiques (vu), donc si les certificateurs bio sont réticents aux tunnels plastiques, c'est pour le bien-être animal et la santé humaine (œufs). Une isolation est requise pour protection contre l'effet de serre! Un tunnel plastique mal positionné exposé plein soleil sans aération peut devenir un four. Ce n'est pas un bâtiment d'élevage, c'est un tunnel plastique. De plus le plastique se détériore au soleil, à la chaleur et au gel. 144 produits chimiques ou groupes de produits chimiques reconnus comme dangereux pour la santé humaine et pourtant activement utilisés dans les plastiques pour des fonctions allant de l’activité antimicrobienne aux colorants, retardateurs de flamme, solvants, stabilisateurs d’UV et plastifiants : bisphénols, phtalates, alkylphénols, composés perfluorés, les retardateurs de flamme bromés, dioxines, stabilisateurs d’UV. Et je ne parle même pas des peintures d'ombrages de tunnel qui sont plein d’oxydes de titane et autres lessivés ensuite dans l'eau pluviale qui contamine le milieu. C'est justement le problème du bio actuel : le plastique. Je trouve que ce problème est largement sous-estimé et minimisé. Pour moi l'utilisation du plastique est aussi problématique que celui des pesticides ou engrais chimiques. Le plastique n'est ni neutre, ni stable. J'ai passé le BPREA, j'ai visité beaucoup d'exploitations et je suis consternée de la quantité de déchets plastiques laissés en décomposition, que les animaux ingèrent et avec les oiseaux font leur nid.