Roland Barthes (2/5) : Cours et séminaires au Collège de France

Les Nouveaux chemins de la connaissance
Émission diffusée sur France Culture le 19.01.2010.
Par Raphaël Enthoven et Christine Robert.
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Intervenants :
- Eric Marty : professeur de littérature contemporaine à l’université Paris-Diderot, écrivain, essayiste et membre de l’Institut Universitaire de France)
- Marie-Jeanne Zenetti : doctorante en littérature générale et comparée.
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Suite, ce mardi, d’une semaine sur Roland Barthes dans les NCC, une semaine qu’aujourd’hui comme hier les NCC passent en compagnie d’Eric Marty, auteur notamment de Roland Barthes, le métier d’écrire et de l’édition des œuvres complètes de Barthes au Seuil… Eric Marty, accompagné aujourd’hui de Marie-Jeanne Zenetti (Doctorante à Paris VIII). Après les 'Mythologies', trop rapidement évoquées hier, c’est des cours et séminaires que Barthes donna au Collège de France que nous allons parler aujourd’hui…
Et aussi : Le Journal des Nouveaux Chemins, avec François Euvé à propos de Crainte et tremblement : une histoire du péché.

[@marildamartinsfayad]

Ce video ainsi que les autres de cette chaine sont une consolation pour moi> Merci.

[@solomonshepard8531]

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[@brettfrancisco4953]

@Solomon Shepard instablaster :)

[@nicolasleseurre9078]

Super video

[@thesignifiedssignifier7010]

@8:14

[@pierregarcia156]

Raz le bol, Enthoven, suffisant, prétentieux, raciste.

[@Lahouari780]

3:37 quand on s'exprime, à partir du moment on utilise la langue - l'ensemble des regles qui la constitue - on véhicule (derrière nous) certaines idéologies qui sont portées par elle : le français nous oblige à choisir entre masculin ou féminin, nous n'avons pas le droit de s'exprimer au neutre; lorsque l'on s'adresse à quelqu'un, nous sommes obligés de le tutoyer ou de le vouvoyer et de ce fait, la suspension de la distance ou de la proximité nous est interdite. La langue nous oblige donc à dire, d'où le fait qu'elle est fasciste, le pouvoir selon Foucault n'est pas ce qui censure mais qui fait parler (le pouvoir fait parler le sexe, il ne le reprime pas).

[@Lahouari780]

11:40 déplaisir de lire le receuil de cours et séminaires de Barthes (contradictoire de retranscrire ses cours et séminaires car il voit une différence entre une œuvre et un cours). Ce qui faisait œuvre, ce qui faisait livre selon Barthes : c'est une forme

[@Lahouari780]

14:59 Le neutre permet de déjouer deux termes d'une alternative, le neutre est une facon de ne pas choisir d'esquiver les contradictions. "Le neutre est mon propre style de présence aux luttes de mon temps" Barthes Le neutre chez Barthes est un neutre actif, il est une façon de déjouer la violence (du choix) mais en temps qu'il déjouer ce paradigme, il est aussi une violence en tant qu'il est désir. Le neutre est quelque chose qui fait du bruit chez Barthes, le neutre n'est pas une annulation de la position, il est une position hors du paradigme. Le neutre pourrait rejoindre chez Barthes la question de l'éthique car en tant qu'intellectuelle on lui demande en permanence de prendre partie, d'avoir un avis sur quelque chose. Donc par rapport à ça, il essaye d'esquiver et d'inventer une modalité nouvelle d'une position qui ne serait jamais assise, jamais fixe. Est-ce que son cours sur le neutre sur l'aporie et la façon dont on peut vivre l'aporie (l'impasse) ?

[@Lahouari780]

20:20 est-ce qu'avec le langage journalistique on est ou en tend à être dans le neutre ou est-on en pleine mythologie ? C'est une Mythologie, l'écriture journalistique est une écriture qui développe toutes les formes pathétique du langage (si on abandonnait ces formes, on attendrait le degré 0 de l'écriture : neutre et ammodal) Surabondance de signe dans l'écriture (ou plutôt le discours) journalistique : le teint de la voix très maîtrisé,sans cris, très épais et qui a un grain très reconnaissable (le décolté, les mimiques, la blondeur des cheveux etc)

[@Lahouari780]

24:29 le lien affectif de Barthes n'est pas avec son passé mais avec son présent dans ses dimensions affectives et intellectuelles, par conséquent, s'il fantasme d'ecrire un roman, son seul matériaux serait son présent. Mais comment concilier, dialectiser la distance impliqué par l'énonciation d'écriture et la proximité, l'emportement du présent : peut-on donc faire du récit ou du roman avec du présent ? Le présent pour quelqu'un qui veut écrire, revient à avoir le nez collé à la page or comment écrire longuement, courament (car c'est fantasme le roman : comme une écriture longue) en ayant un œil sur la page et un œil sur le présent ?

[@Lahouari780]

30:16 Phobie de Barthes à l'égard du recit en tant quin est profondément inauthentique et qu'il se substitut à la parole du sujet. Un livre n'est pas fait pour être lu intégralement, il y'a le point de vue du lecteur et celui de l'écrivain. Le roman chez Barthes, serait une forme liée d'un côté à la littérature et de l'autre à la vie (un romanesque sans roman) et il serait plutôt un fantasme d'une écriture juste, donc d'une forme juste mais qui passerait probablement par une forme de fragmentation

[@larietournelle7904]

Mais qu'est ce qu'il raconte cet invité avec son histoire de public vampire, muet. On entends le public rire dans les archives audio

[@larietournelle7904]

ah merde c''est Enthoven ...