STUPÉFIANT MOYEN ORIENT, UNE HISTOIRE DE DROGUE, DE POUVOIR ET DE SOCIÉTÉ par Jean-Pierre Filiu

[@3475-m9e]

Formidable conteur! Si tous les profs d’histoire avaient sa capacité pour intéresser et instruire… il n’y aurait plus d’ignorants. Très intéressant et instructif avec en plus une dose d’humour. Merci donc👍

[@guillaumechartier8120]

Filiou! Tu es un digne fils de l'intelligence, avec du coeur et ton humour ! Yalla 😊

[@Veronique-bt7qp]

Merci.

[@azearts3755]

Super intéressant.. merci !

[@nosbleed]

Merci

[@CasimirLeYeti]

M. Filiu connaît bien son sujet, sauf sur la dernière question que j'ai relevée. Peut-être que la conférence arrivant à sa fin, s'est-il lâché un peu sur des sujets qu'il maîtrise moins (attention, tentation éternelle, du sachant devant un public,... d'ultracrépidarianisme ?). le Khat est beaucoup plus répandu qu'il semble le penser et notamment dans la corne de l'Afrique... Des analyses botaniques menées par R. Revri penchent sur une origine yéménite. La plante se serait ensuite étendue en Arabie et dans une partie de l'Afrique orientale. Les propriétés de la plante sembleraient être connues depuis les anciens Égyptiens, tandis que la plus ancienne description provient du traité Kitab al-Saidana fi al-Tibb du scientifique perse Al-Biruni au Xe siècle. En 1854, l'écrivain malais Abdullah bin Abdul Kadir mentionne que l'usage du khat est important à al-Hodeïda au Yémen, témoignant de l'usage assez ancien de ce produit dans ce pays. L'usage en tant que plante à mâchonner daterait de l'antiquité et pourrait même précéder l'utilisation du café en tant qu'excitant. C'est un arbuste qui peut mesurer de un à dix mètres de haut au Yémen, et jusqu'à dix-huit mètres dans les hautes terres éthiopiennes. L'aire de répartition naturelle de cette espèce s'étend dans la Corne de l'Afrique (Éthiopie, Somalie, Kenya), le Sud-Est de l'Afrique (Tanzanie, Ouganda, Malawi, Mozambique, Zambie, Zimbabwe, Afrique du Sud, Madagascar) et le Sud de l'Arabie (Arabie saoudite, Oman et Yémen). Elle pousse à une altitude comprise entre 1 670 et 2 590 m en fonction des propriétés du sol et des conditions climatiques. Pour ce qui est de sa culture, elle est quand même principalement répandu à Djibouti, en Somalie, au Yémen et à Oman, mais aussi en Éthiopie et Madagascar. Là, la plante fut introduite au début du XXe siècle à Diégo Suarez durant l'époque coloniale avec l'arrivée d'un fort contingent d'immigrés yéménites, somalis et comoriens. La consommation de khat est restée alors pendant des décennies l'apanage de la communauté musulmane, et si sa production, ainsi que sa commercialisation étaient tolérées, sa consommation était limitée. Le départ des Français changea la donne et les autorités furent moins regardante à l'égard du problème : la consommation du khat s'étendit à toute la grande île. Il y donne lieu à un commerce lucratif et remplace parfois les cultures vivrières. En Éthiopie, une des principales régions de production se situe à l'est de l'Éthiopie, où des circuits commerciaux tournés vers la capitale Addis-Abeba et l'exportation se sont développés pour alimenter un marché d'environ 20 millions de personnes (Djibouti, Somaliland, Somalie, pays de la péninsule arabique, et même le Sénégal, la Chine ou le Royaume-Uni où l'interdiction n'a été prononcée qu'en 2014). 85 à 90 % de la production éthiopienne est exportée, ce qui fait du khat le deuxième produit d'export après le café ! En Europe et aux États-Unis, ce sont les diasporas originaires des pays de la Corne de l'Afrique qui en consomment. Par ailleurs, le commerce illégal à destination de la Chine s'est développé, notamment à Canton. Comme vous le lisez le Khat ou Kat, Qat est devenu un fléau à une vaste échelle...

[@herveclavier5857]

Le khât une plante qui ne pousse qu'au Yemen ! Sérieusement ? M. Filiu est certainement un bon connaisseur du Monde Arabe, mais je ne peux que l'inviter à voyager dans quelques pays de la Corne de l'Afrique...

[@Balthazar-sy5om]

L'interdiction progressive de l'Alcohol est juste ,mais il n'ya pas que cela ,le Coran interdit toutes substance qui modifi le comportement .(sinon il ne serait plus actuel aujourd'hui (attention) Dieu ne vas pas enumérés tout ce qui est mauvais ,le coran parle des limites directement ,et aussi de bon sens . Si je vous interdit quelque chose sans vous dires pourquoi ,c'est du paternaliste ,alors que si j'expliqué directement ce qui est mal sans la chose ,s'est de l'education .

[@tristanrobert4972]

Il n'interdit rien du tout sauf l'ivresse pour la prière. Les interprétations humaines et faillibles sunnites ne sont pas le Coran.

[@herveclavier5857]

Le Coran n'est plus actuel. C'est un texte du Moyen-âge, écrit dans une langue du Moyen-âge, par des auteurs du Moyen-âge, avec des connaissances du Moyen-âge. Seuls ceux qui croient que c'est la parole de Dieu s'efforcent de lui faire dire autre chose que ce qu'il dit réellement (et qui est en grande partie incompréhensible). Mais à un moment, il va falloir être sérieux, soit ce texte doit être pris au pied de la lettre, soit il doit être interprété. Parce que pour l'instant, il y a une grosse hypocrisie sur le sujet : sur certains points, on dit qu'il n'y pas à discuter, parce que c'est écrit de cette façon, et sur d'autres, où le Coran affirme des choses dont la science à clairement prouvé qu'elles sont incohérentes, tout à coup, il ne faut plus prendre le texte de façon littérale... Bref, du gros foutage de gueule.

[@ClarisseMeyer]

@@tristanrobert4972 Cite donc des preuves au lieu de donner ton avis personnel sans connaissance réel. Surtout si tu n'es pas musulman. « Ô vous qui avez cru ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, et les flèches divinatoires ne sont qu’une abomination, œuvre de Satan. Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5:90)

[@ClarisseMeyer]

@@tristanrobert4972 « Ce qui enivre en grande quantité est également haram en petite quantité. » (Hadith rapporté par Abu Dawood et At-Tirmidhi)