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"The Ballad of Lucy Jordan" paraît en 1979, dans l'album 'Broken english'. Marianne Faithfull s’est fait connaître 15 ans plus tôt avec une voix d’ange pour chanter l’histoire d’une fille en pleurs dans le morceau "As Tears Go By". Avec Broken English, elle revient avec sa voix brisée comme un défi.
"The Ballad of Lucy Jordan_" est une chanson de l’Américain Shel Silverstein. La toute première version fut interprétée par le groupe Dr. Hook and the Medicine Show, en 1975, sous le titre "The Ballad of Lucy Jordon".
Dans la reprise de Marianne Faithfull, le clavier synthétique de Steve Winwood fait entrer la chanson dans le futur.
Traduction en français :
Le soleil matinal caressait les paupières de Lucy Jordan
Dans une chambre blanche d'une banlieue toute aussi blanche
Tandis qu'elle rêvait sous les couvertures à une infinité d'amants
Jusqu'à ce que la lumière vire à l'orange et que la pièce se mette à tournoyer
A l'âge de trente-sept ans, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait jamais roulé
Dans Paris en voiture de sport, les cheveux au vent
Alors elle a laissé le téléphone sonner, et elle est restée à chantonner
Les comptines qu'elle avait apprises sur le fauteuil de son papa
Son mari, il est au travail, et les enfants à l'école
Et elle n'a que l'embarras du choix pour tuer la journée
Elle pourrait faire le ménage à fond ou réarranger les fleurs
Ou courir toute nue dans la rue ombragée sans s'arrêter de hurler
A l'âge de trente-sept ans, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait jamais roulé
Dans Paris en voiture de sport, les cheveux au vent
Alors elle a laissé le téléphone sonner, et elle est restée à chantonner
Les comptines qu'elle avait apprises sur le fauteuil de son papa
Le soleil couchant caressait les paupières de Lucy Jordan
Sur le toit où elle avait grimpé quand les rires étaient devenus trop forts
Et elle a fait une belle révérence à l'homme qui lui tendait la main
Pour la conduire à la grande voiture blanche qui l'attendait à l'écart de la foule
A l'âge de trente-sept ans, elle a su qu'elle avait trouvé l'éternité
Tandis qu'elle traversait Paris les cheveux au vent