The Servant (5 films about work) | CINÉMA ET POLITIQUE

In collaboration with Videodrome, we introduce you a selection of five films about work. Second video of this serie : Joseph Losey's The Servant, released in 1963.
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👅 English subtitles: Archibald and Elias
#JosephLosey #ClassStruggle #DirkBogarde

En complément de cette vidéo, je ne peux que vous conseiller de voir la superbe série de vidéos de Videodrome sur les domestiques au cinéma : "Servir les riches" ! 💵 Épisode 1, "La violence des maîtres" ➡️ kzbin.info/www/bejne/iZK3d3SClph5Z9E Épisode 2, "La vengeance des domestiques" ➡️ kzbin.info/www/bejne/jmTRiXylo8ymntU Épisode 3 ➡️ Bientôt !

[@Aentwan]

Serait-il possible de mettre ce genre d'infos dans la description ? Je ne lis pas forcément les commentaires par exemple mais j'ai souvent la curiosité de regarder la description pour voir s'il y a des sources ou d'autres choses. Bravo pour votre travail et merci ! (Ça m'a vraiment donné une folle envie de voir le film !)

@@Aentwan Ok, je vais le faire !

[@TeleCrayon]

Bravo Sam pour cette première facecam !! Tu es très à l'aise ! C'est super ! J'ai même découvert que le siège pouvait s'incliner ! Un grand bravo en tout cas ! clap clap clap clap !!!

[@VIDEODROMESC]

Merci mille fois, c'est trop gentil vraiment ! (Oui cette chaise est pleine de pouvoir !)

[@Seigner74]

MERCI ✊✊LA LUTTE DES CLASSES : D'un côté il y a les capitalistes et de l'autre le prolétariat- Quand il y a "lutte des classes", cela signifie que capitalistes et prolétaires s'opposent fortement, voire violemment en raison de l'exploitation de la seconde par la première qui possède le capital. L'appauvrissement croissant, résultant de cette exploitation, alimente la lutte qui est le seul moyen pour la classe opprimée de s'émanciper et d'améliorer sa situation. En résumé, la lutte des classes est un conflit entre classe dominante et classe opprimée - Ça ne vous rappelle rien ? Il faudra bien que ça cesse. Il y a trop d'injustice, trop de gens qui souffrent. VIVE LA LUTTE DES CLASSES ✊✊✊

[@qg8k5g84]

Ayant vu ce film assez récemment, je l'ai toujours interprété par le prisme homo-érotique, d'une relation patron-majordome formellement dans la domination, à une relation à la fin, qui relève presque du sadomasochisme. Le personnage de Dirk Bogarde (notoirement homosexuel, et acteur chez Visconti) est un "alpha" déguisé, cherchant à s'élever en ne faisant que rabaisser les autre. Celui de James Fox, instable et finalement fragile, semble inconsciemment avoir besoin d'une figure paternelle et dominatrice pour remettre sa vie dans le droit chemin Ton analyse, par le prisme d'une certaine lutte des classes me paraissait alors que secondaire, et cette nouvelle lecture me donne très envie de revoir ce film. Toujours dans le thème de la relation entre homoérotisme et lutte des classes (cette fois dans l'univers de l'armée), Reflets dans un Oeil d'or, de John Huston, est un must-see !

[@jeanlebon7378]

Vous pourriez également, sur les thèmes de l'emprise et domination sociale apprécier "La servante" de Kim Ki-young de 1960.

[@LeGuideBarbu]

Un film que j'aime beaucoup, que j'ai eu la chance de voir en salle.

[@bagmouh9219]

Super boulot, merci beaucoup ! Est-ce que vous pensez qu'on peut reprocher à Losey d'avoir éludé les dynamiques raciales et patriarcales en mettant un homme blanc éloquent dans le rôle du domestique ? Je n'ai pas vu le film donc je ne veux pas juger hâtivement, mais j'ai l'impression que le "Don't you forget your place" aurait eu un tout autre sens s'il avait été adressé à une femme ou à une personne racisée. Peut-être que le prestige symbolique du majordome (gants blancs, "bon" goût, manières soignées, etc.) met aussi d'emblée les deux protagonistes sur un pied d'égalité ? En tout cas courage pour la suite et continuez, je découvre plein de films, j'adore !

[@VIDEODROMESC]

Il est vrai que le film parle seulement de la subordination dans le cadre du travail. C'est un choix logique d'avoir mis un homme pour leur relation mais je ne vous en dit pas plus en voyant le film vous comprendrez ! Merci beaucoup pour le commentaire en tout cas !

[@laurentsaint-laurent3659]

Je pense que c'est aussi lié au système de classe britannique.Le choix d'un homme blanc dans ce film reflète aussi sans doutes la réalité anglaise de l'époque.. C'était avant le Windrush et peu de personnes racisées occupaient ce genre de poste, les emplois de domestiques étaient surtout occupés par des blancs des classes subordonnées, un employé de maison noir aurait eu beaucoup plus de sens si le film se déroulait aux États-Unis... Et une femme aurait plutôt été gouvernante je suppose, donc ça collait moins dans ce cas ou la relation entre deux individus est importante (les personnages extérieurs au duo sont vraiment secondaires, plus des prétextes que des vrais personnages) Sinon, j'adore ce film, ça fait longtemps que je veux le revoir, merci pour cette vidéo qui m'en donne encore plus envie!

[@popup2296]

La traduction française du film attribue le tutoiement à Tony et le vouvoiement à Hugo Barrett, je trouve cette interprétation du traducteur assez intéressante .. So frenchy :)

[@Aentwan]

D'ailleurs je pense qu'il serait intéressant de s'interroger si à un moment il y pourrait y avoor une bascule ou bien si de temps en temps une alternance serait pertinente.

[@popup2296]

@@Aentwan Je pense que le tutoiement/vouvoiement dans le rapport patron/employé est une spécificité bien française. En fait, je ne crois pas que dans la haute société anglaise, il y ait tant de familiarité dans le rapport surtout envers un majordome .. Ceci dit, le traducteur a voulu par ce biais marquer un peu plus le rapport de classe. Quant à une alternance, elle est toujours bien délicate .. Je me souviens par exemple, que le jour où j'ai expliqué à un patron que soit il me vouvoyait soit je le tutoyais aussi, ça s'est fini à coups de poings :)

[@GildasCotomale]

Je m'attendais à Bernardo (Zorro) ou Alfred (Batman) mais je ne suis pas déçu ; en plus j'aime bien les huis-clos. Me suis souvent demandé quel serait la durée de survie des servi-e-s sans les serviteur-euse-s.

[@marcelinoluc1544]

Au delà de la lutte des classes, certes évidente, il faut rappeler que le scénario est de Harold Pinter. C’est très important. Surtout en 64.

[@arnaudnono8141]

Ce film me fait penser à the lighthouse.

[@ya.bel.7531]

Film qui repose sur la gauche des valeurs beaucoup plus que sur la réflexion de Marx .