Tobie Nathan - La société des belles personnes

Рет қаралды 10,406

Күн бұрын

Пікірлер: 8

@ghyslainebouchereau1000 2 жыл бұрын

Merci monsieur Nathan pour vos intéressantes conférences. Vous êtes un érudit, et connaissant votre intérêt pour le monde de la magie et du surnaturel en Orient, il est possible que vous n’ayez pas lu l’ouvrage d’Alfred Métraux publié en 1958, une des meilleures études ethnologiques sur le vaudou haïtien. Comme il était Français, il s’est donc intéressé à cette ancienne colonie. Il aurait pu sans doute écrire que la santeria, le vaudou cubain ou celui du Brésil et j’en passe. Je n’ai pas vu mais j’ai écouté ou lu sur ces pratiques religieuses, de mon pays de naissance et des autres pays pour y avoir vécu. J’ai fait partie des bouddhistes croyants, je veux dire croyant en D,ieu . J’ai pratiqué cette philosophie plus de 30 ans avant de revenir à la foi de mon arrière-grand-mère. Vos conférences m’ont donc interpelée. J’ai pensé au sens des réincarnations et leurs bagages d’une part et d’autre part à ce qui est semblable dans les cultures diverses et leurs pratiques de possession et de rituels magiques. J’ai remarqué une chose : malgré les différences de culture, la souffrance des êtres était principalement due à une impossibilité et/ou une incapacité de s’épanouir en toute liberté. C’est ainsi que l’on trouve des exutoires : la magie, la possession, les rituels. Je ne crois p;as que l'homme soit un animal religieux. L’esclavage à titre d’exemple est une condition de vie cousue de souffrances physiques et morales dont on ne peut parler. Mais cette souffrance doit sortir. C’est ainsi que s’exprimeront les dieux. Vous pensez que ces dieux viennent de l’imagerie culturelle ou quelque chose comme cela. Pour moi, c’est plus simple. L’énergie ne se perd pas (cher Lavoisier). Il est possible que l’homme se réincarne avec toutes les entités qu’il a déjà eues. Toutes ses entités demeurent dans l’énergie de l’homme réincarné. Lorsqu’il ne peut s’exprimer, un autre lui (qui sait 2 ou 3 autres lui) sort(ent) de son corps pour danser librement, chanter, s’accoupler pour une évasion ou une extase que ne pourra jamais connaître son lui dansant et tournoyant. Je crois que c’est ainsi que l’homme prisonnier de l’une ou l’autre des conditions humaines tente de trouver sa liberté sinon l’expression de sa liberté à travers l’énergie réunie de toutes ses incarnations qu’il appelle «dieu». Mon idée est plus folle que toutes les autres mais elle vous fera rire ou sourire… parce que vous pourrez le faire sans le secours de vos dieux 😉. Merci de m’avoir lu et de recevoir mes Meilleurs Vœux de Santé, de Paix et de Petits Bonheurs pour l’an 2023.