tellement intéressant ! merci pour le partage ! :)
@alexe517 күн бұрын
Je trouve quand même un peu tirés très forts des réponses, les titres retenus pour quelques chapitres. Et moyennement d'accord avec le terme "concept" dans la description. Pour rendre la phrase juste il faudrait le remplacer par le terme "terme" comme l'emploi le docteur pour sujet de ce "qui a émergé" selon lui. Car la transsexualité décrit un acte technique (ou le transsexualisme, la volonté à un recours à celui-ci), ou décrit éventuellement encore, un désir et besoin avant cet acte. à la rigueur ce sont les définitions du "sexe" (biologique) ou du "genre" qui sont respectivement des concepts anatomiques ou culturels, selon moi. Pardon si ça fait un peu psychorigide, mais pour moi tout ça est beaucoup trop lié au "besoin" pour pouvoir parler de concept. De même qu'on ne réduit simplement pas un sentiment, à un concept. Enfin, je ne suis pas sûre de comment interpréter l'origine de l'utilisation actuelle du terme transgenre. Est ce 5:53 une partie dominante du milieu psychiatrique, ou 1:11 les premiers militants ? Voilà pour la partie critique, au delà de ça j'apprécie l'approche intersectionnelle qu'il a utilisé pour ses recherches. Si je comprends bien, celle-ci ne tend pas à isoler les sujets dans une catégorie qui permet de les retirer de toutes autres. Et aussi j'ai apprécié ce qu'il a évoqué autour desdites injonctions paradoxales, qui je trouve se résorbent progressivement dans les protocoles de soins français, mais restent une note importante de notre histoire contemporaine, qui mériterait tout de même bien d'être prise en compte dans chaque étude incluant des personnes trans ayant vécu à cette période.
@paulinemul151910 ай бұрын
très intéressant la pensée des deux termes "sexe" et "genre", me fait penser que sexe fait référence à l'appareil génital aussi, et donc implicitement dans le sens commun de ce terme qui désigne à la fois l'appareil génital et les catégories femme/homme il y a l'idée que la catégorie femme/homme a une base biologique, innée. Alors que, il le montre bien, femme et homme sont des assignations. Donc très intéressant comme démonstration de l'assignation et démontage de l'idée de quelque chose d'inné dans ces catégories sociales. Par contre, dans la pensée de la non-binarité pour moi il échoue à la comprendre. Et enfin, dire « je ne pense pas que les hiérarchies de genre on puisse s’en défaire », c’est plus que pessimiste selon moi, c'est problématique ; ça parle de la possibilité. Si ce n’est pas possible, ça veut dire que c’est nécessaire. Pourquoi ça serait nécessaire ? Les rapports sociaux vont avec les catégories sociales, or si elles sont construites socialement, et n'ont rien d'inné comme il l'a démontré, en quoi seraient-elles nécessaires ?
@paulinemul151910 ай бұрын
en fait globalement pour moi pour comprendre les personnes trans il faut aussi comprendre la non-binarité, mieux que ce qu'il fait là, parce que si pas toutes les personnes non-binaires se disent trans, beaucoup de personnes trans se disent non-binaires, et donc plutôt que de se poser la questions des non-binaires, il faut se poser la question de la non-binarité (bon après c'est aussi la question que le journaliste lui pose, mais son analyse sociologique des personnes non-binaires je trouve pas qu'elle permette de penser mieux la non-binarité (en fait, son analyse ne permet pas de démonter l'idée que la non-binarité est un "phénomène" (il utilise lui même le mot) qui vient de l'Angleterre et qui permet de se distinguer socialement. Il y a une piste quand il parle de la différence générationnelle : peut être que c'est un voile qui se lève aussi petit à petit, comme pour la transidentité plus généralement ? Pour moi la non-binarité est une expérience avant d'être un "phénomène", comme la transness, et dans cet itw il ne semble pas la comprendre comme ça.