« Être et temps » (5/5) : La vérité comme dévoilement

[@dominiquegillet]

Rien de plus clair que le mot OUVERTUDE qui qualifie l'OUVERTURE du dasein quand il est OUVERT à l'être comme tel, et non plus aux étants du monde familier qui n'est pas le monde comme tel - monde étrange et inquiétant de l'être-lui-même...

[@felipelorente4545]

Raphaël en bon chef d'orchestre doublé d'un animateur hors pair mettant de la variété, une variété (si j'ose dire) au-dessus du niveau de la variété qu'on connait. Elle est ici au service d'une meilleure compréhension plutôt que d'un plus grand divertissement. NB On ne se prive pas de dire du mal pourquoi se priverait-on de dire du bien (adéquation de la vérité qui dit qu'une table est une table)

[@rbaixdahmani9806]

" Le pardon est mort à Auschwitz " Vladimir Jankélévitch . C'est comme dire que dieu ( la vérité ) est mort , sauf pour sa clique , zarma . Demander pardon à ces gens là , c'est descendre dans l'antre de l'enfer , le roÿaume des menteurs .

[@bouchralk9473]

qu est-ce que la vérité?

[@christophegonot9907]

Pas lui

[@jean-yveswoestyn6295]

Aletheia...

[@rbaixdahmani9806]

La mort est rémunératrice . 2009 , naissance de Satan . 1$ pour 1500 bitcoins . Avec 10000 Bitcoins on avait une pizza en 2009 , aujourd'hui 29/01/2023 , avec un bitcoin , on en a des dizaines de milliers . La roue a tourné , mazette .

[@dominiquegillet]

L' Etre précède tout " entend- on dans l'émission... c'est oublier l' UN avant l' Etre.

[@empiretv6170]

et le terme de préontologie utilisé par heidegger

[@royalfeusecret]

Dommage que Maxence Caron soit un horrible pédant, ailleurs ! Ici, il a l'air de bien penser… Moi est toujours un Autre...

[@rbaixdahmani9806]

L'imperfection est dans le regard de ceux à qui il en manque un !

[@lemoinemichel5199]

A la minute 6.54 j'apprends qu'être au monde c'est voir les objets du monde et c'est cela l'ouverture (ou l'ouvertude). En fait cela n'a rien d'abscons, c'est une évidence. Ce qui n'est pas évident c'est que cela serait "être dans la vérité" sans avoir à faire l'effort d'une représentation ou d'une compréhension car l'ouverture de l'être serait "veritas trancendentalis" (encore une tautologie en fait! et qui se passe donc d'arguments). Mais dans cette affaire "la vérité" est du côté de l'être. En fait je ne vois pas ce que cela peut bien signifier; Je comprends seulement que l'être n'est plus le monde (ou plutôt ne l'a jamais été). Donc en fait je ne sais plus du tout de quoi on parle. ((Mais je n'en suis pas honteux car j'apprendrai en 42.54 qu'on ne peut pas définir l'être)). L'ouverture ne consiste plus dans la vision des objets du monde (qui sont toujours des objets toujours déjà humanisés - qui ont un nom, une définition, une fonction, on été produits etc.). Elle consiste en une ouverture à on ne sait trop quoi dont je ne sais pas en quoi cela aurait une "vérité" car quel serait alors le sens du mot vérité ? Bon ! à 15.54 cela devient une épiphanie ce qui ajoute une aura religieuse à ce brouillard. On sait déjà que cela sera encore plus net avec le terme Aletheia : on est ici autant dans la vérité que quand on lit dans les Évangiles "je suis la vérité et la vie" ! Je vais écouter jusqu'au bout mais je sais déjà qu'il n'en sortira rien et que pour savoir comment se construit une vérité, il vaut mieux aller voir du côté de l'épistémologie.

[@dominiquegillet]

La vérité comme dévoilement...La vérité de l'être appelle (réclame) l'ouverture du dasein pour apparaitre, ouverture qui appartient à l'être confiée au dasein. Ouverture du dasein qui butine les objets du monde( les étants) en oubliant sa fonction propre : le dévoilement de l'être...et de sa vérité. Ici, le dasein n'a plus un regard seulement extérieur sur les choses du monde de par la réappropriation de son ouverture par et pour l'être. Il est juge et partie. La vérité peut-elle encore être de l'ordre de la nomination, de la construction. Dans La Nausée, Sartre est intéressant pour sa description de l'expérience du phénomène dévoilement.

[@lemoinemichel5199]

@@dominiquegillet Vous enfilez les métaphores comme d'autres les perles ! SI je comprends le sens non dévoilé de votre premier paragraphe : l'humanité dans son activité connaissante (son butinage) s'intéresse aux choses concrètes (les objets du monde) en oubliant les vérités premières métaphysiques (la vérité de l'être). Bof! Vous savez : Il y a une multitude d'hommes qui s'"intéressent à une multitude de choses. Les uns s'occupent des choses concrètes les autres des choses abstraites. Le second n'existent que par les premiers. Les premiers produisent (y compris des connaissances), les autres construisent des cathédrales de mots. Leur activité a l'air d'être de la haute philosophie, mais ce n'est que du bavardage sophistiqué. Il y a toujours eu des métaphysiciens Heidegger est le premier à le dire. Mais les progrès de la métaphysique, telle qu'elle est traitée par Heidegger, restent à montrer.

[@dominiquegillet]

@@lemoinemichel5199 Rien de plus concret que : Les choses dans leur ensemble glissent jusqu'à laisser apparaitre le Vide, le Rien, habité par un point fixe lumineux de couleur jaune (flamme de bougie) d'où part bientôt un rayon lumineux de même couleur et avançant obliquement vers là-bas à vitesse constante jusqu'à l'apparition, venant de là-bas, de points blanchâtres animés en tous sens, qui devenus myriades envahissent le Vide en abolissant le Temps, jusqu'à ce que la nausée vous soulève de votre paillasse pour aller vomir tripes et boyaux aux toilettes...et hop, comme par enchantement, le monde des choses reprend ses droits ! Le monde tranquillos est là à nouveau, et vous pouvez faire un câlin à votre compagne très inquiète, qui était sur le point d'appeler une ambulance avec infirmiers spécialisés à bord... Y a pas plus concret que la Métaphysique.

[@lemoinemichel5199]

@@dominiquegillet Oui c'est très concret. Ça s'appelle le mal de mer. Ce n'est ni grave ni métaphysique. D'ailleurs quel pourrait être le sens du mot "métaphysique" dans ce contexte?

[@dominiquegillet]

@@lemoinemichel5199 Erreur, c'est très métaphysique le mal de mer... En effet, c'est la métaphore employée par E. Lévinas dans De l'existence à l'existant pour décrire le phénomène de l'être après la disparition de tout ce qui est, de l'étant. Un petit ouvrage fort instructif pour qui s'interroge sur la métaphysique au XXème et XXIème siècle.