UN FILM AVEC DIFFÉRENTES COUCHES DE LECTURE 😍 UN SINGE EN HIVER (Jean Gabin, Jean Paul Belmondo)

[@hugues-v8i]

Bravo pour ces explications de film, de texte... J'ai 72 ans, je connais ce film par coeur. Cette époque, je l'ai parfaitement connue, j'en viens. C'est celle de mes parents et la mienne aussi. Tout dans ce film me rappelle mon enfance, j'avais dix ans en 1962, les bistrots, les anciens combattants, l'ambiance générale. Pas grand chose à voir avec aujourd'hui. Et la Normandie, magnifiée, par sa grisaille, sa pluie, ses habitants si français, si humains ...et je ne suis pas chauvin, je suis un Lorrain de Lorraine, mais je connais bien le Calvados que j'adore. Merci encore pour cette magnifique critique. Un Singe en hiver, un film qu'on devrait enseigner dans les écoles.

[@la7eme]

Merci à vous pour ce témoignage 😉

[@capitainetroptop3972]

J’ai jamais autant réfléchis aux messages que pouvait passer un film que quand j’ai vu Un Singe en Hiver! Alors sachez que j’ai beaucoup apprécié cette vidéo!

[@la7eme]

Eh bien nous sommes ravis de l'apprendre. Ça conforte en plus notre analyse, qui conclut à des couches de lecture multiples. Peut-être pouvez-vous nous partager les vôtres ?

[@safiaelaber3362]

Merci pour la réalisation de cette video finement élaboré, ce film tient une place particulière pour ceux et celles qui peuvent modestement et majestueusement s'y reconnaitre. Le film DRUNK est aussi une merveille. Encore une fois merci 😊

[@la7eme]

Merci à vous pour votre gentil commentaire ! En effet Drunk est génial 😍

[@ayochat1796]

Très bonne vidéo. Etant fan du cinéma français de cette époque et plus particulièrement de ce film, je ne pouvais que être satisfait par votre analyse que je trouve brillante. Bravo à vous !

[@la7eme]

Eh bien écoutez, merci pour votre commentaire élogieux, ça nous va droit au cœur :D !

[@bernadettefarina3745]

Voilà une analyse qui m’a éclairée sur le sens profond de ce film

[@la7eme]

Heureux de vous avoir éclairée ☺️

[@sylvainc.7391]

A voir sans modération! ❤

[@la7eme]

Un classique 👌

[@geraldvivier]

Vous affirmer que c'est l'histoire de 2 alcooliques. Mais moi je ne vois que une histoire d'amitié entre 2 hommes qui aiment l'ivresse. Ça fait une grosse différence. Et c'est certainement le plus beau dialogue que Audiard ait écrit.

[@la7eme]

Ne jouons pas sur les mots non plus. On a utilisé ici "alcoolique" comme synonyme, pas forcément péjoratif, mais plus médical, car "aimer l'ivresse" est la définition médicale même de l'alcoolisme. Bref, et puis nous vous conseillons de revoir la vidéo, car nous développons longuement l'histoire entre Bébel et Gabin (à l'écran comme à la ville d'ailleurs), et accordons une part importante aux dialogues (et donc à Michel Audiard). Enfin, comme nous le précisons en introduction & conclusion et le montrons dans le corps de l'analyse, un film (et a fortiori celui-ci) a plusieurs couches de lecture, il est donc normal que chacun ait sa propre lecture du film !

[@moncinoche3713]

Il y a un an jour pour jour nous quittait notre Bebel National, j ai ressenti une grande tristesse même si je n ai que 17 ans c est une personne qui m énormément marquée en tant qu Homme mais aussi quel acteur !!

[@la7eme]

Eh oui, une grande peine a certainement émergé dans tous les Français à ce moment-là... Chacun avait un souvenir particulier d'un film avec lui, car chacun avait vu au moins un film de cette icône du cinéma ! Au passage, n'hésitez pas à faire un tour sur la chaine ce vendredi après-midi... on dit ça comme ça 😁

[@fredx7905]

Bonsoir, mon film préféré du cinéma français, et pour une bonne raison, dans les environs de mes 30-35 ans, il m'a fait apprécier Jean Gabin (j'en au 52, mais je peux encore dire notre époque), acteur que l'on n'apprécie pas facilement étant jeune mais qui est pourtant une pépite du cinéma. Je suis assez d'accord avec votre analyse, le film peut être interprété de différentes façons, perso je n'ai jamais trop bu, de peur de ne plus pouvoir boire, donc vive la modération mais pas l'abstinence ...

[@la7eme]

Ah ! Le film préféré de tant de Français (et de vous donc !)... et pour une bonne raison comme vous le dîtes ! Et je vous garantis que nous retiendrons bien votre dernière phrase, qui est une manière très élégante d'aborder la consommation d'alcool !

[@thoralrul3475]

Je découvre votre chaine (avec "12 Hommes en colère"), j'aime beaucoup vos analyses (jamais vu encore "Un singe en hiver" je vais le mettre dans ma wishlist Blu-ray et merci)

[@la7eme]

Merci pour ce gentil commentaire ! Vous faites bien, c'est un film magnifique ☺️

[@moncinoche3713]

J ai 17 ans c est un film que j ai eu la chance de voir sur grand écran au cinéma avec mon papa j avais 10 ans il m à marquer. Magnifique film sur l amitié et l' Évasion, deux Acteurs en opposition Gabin plus porter sur la présence Bebel plus sur le physique. Ps je trouve que la fin du film ressemble à la fin de la Traversée de Paris.

[@la7eme]

Que de souvenirs alors ! Peut-être avez-vous même une couche de lecture supplémentaire par rapport à nous, du fait de votre rapport personnel au film ? N'hésitez pas d'ailleurs à nous dire si vous trouvez notre analyse pertinente du coup, ou si vous ressentez les choses diversement !

[@AdrienPY]

Au top les amis ! La qualité monte encore !

[@la7eme]

Merci pour ce commentaire ☺️

[@zypovitch]

tres belle analyse

[@la7eme]

Ravis qu'elle vous ait plu !

[@philippemetreau3646]

Très bonne analyse sur ce film pour éclairer ceux qui le regarde de façon primaire. Je rajouterai à votre passage sur la solitude que les acteurs expriment dans leur personnage, qu’il y a un détail qui le révèle même avant d’avoir vu le film ! C’est son titre « UN singe en hiver » ! « UN » et non pas « DES » singes en hiver ! Comprendront ceux qui se rappellent du passage où Albert raconte à Marie que les Chinois remettent les petits singes au printemps dans des trains pour les renvoyer chez eux ! J’adore ce film millefeuille ! Mon grand-père « marin militaire embarqué » ressemblant à Gabin, y est certainement pour beaucoup ! ❤❤❤❤

[@la7eme]

Vous avez tout a fait raison ! Merci pour votre partage 😉

[@olivierrameau1013]

Merci pour cette analyse.... Chacun y ajoutera en pensée la sienne. Je rajouterai juste un élément du film qui a son importance : la météo, la saison.

[@la7eme]

Tout à fait, on vous présente comment on a perçu et analysé le film, mais (et en plus c'est l'objet de notre analyse), tout le monde peut avoir sa propre lecture !

[@ARroOfficialChannel]

Merci à la 7eme...

[@la7eme]

Merci pour votre message ☺️

[@Hussard_en_Afrique]

Pas un mot sur le roman d'Antoine Blondin ?

[@renardespiegle2561]

Je reste surpris du fait qu'une vidéo aussi maitrisée (comme les productions avant et après celle ci) n'ai pas propulsée la chaîne bien plus haut. On peut éventuellement être clivé par la personne/l'auteur qui présente avec un style marqué (je trouve qu'il vaut toujours mieux être typé que neutre, mais ce n'est pas toujours payant bien sur). Et comme les choses sont simples quand on les énonce clairement : réfléchissez un peu à la sortie d'un film c'est facile et ca apporte bcp, likez la 7 ème c'est logique et ca apporte aux autres.

[@la7eme]

Merci beaucoup pour votre message, on est heureux que notre chaîne vous plaise, c'est pour cela que nous continuons notre travail 😉 J'espère que la suite de nos aventures vous plairont tout autant ! De plus il est vrai que le style vestimentaire est plutôt marqué, mais il nous replonge tout de même un peu dans cette époque élégante 😉

[@user-mr5gs4pf8y]

Je suis la première vue

[@la7eme]

Alors merci ;) Qu'avez-vous pensé de la vidéo ?

[@kitape007]

Pour ma part, j'adore ce film (même si à ma connaissance, aucune des personnes à qui je l'ai montré n'a réussi à ne pas s'endormir durant son deuxième acte). Il y a une dichotomie entre Nostalgie/Passé/Évasion et Réalité/Présent/Responsabilités et j'ai l'impression que le film semble te dire : "C'est OK de vouloir échapper à la réalité, d'être nostalgique, de picoler pour voyager, mais tu risques d'y être prisonnier, de t'y retrouver seul. Si c'est OK de te reculer dans tes rêves, ça n'est que pour mieux te retrouver, mieux sauter et retourner affronter la triste réalité, à coup de grenades, de feux d'artifices et de coups d'estoc si il le faut." Albert doit accepter le fait que ses meilleures années sont derrière lui et que l'Hiver se prépare. Gabriel doit accepter sa paternité et ses responsabilités. J'ai également l''impression que le film fixe une hiérarchie, une caste très claire entre les seigneurs de la cuite et les "français moyens". Les seigneurs sont (du moins se considèrent) dans la classe supérieure, se reconnaissent instinctivement car ils connaissent le sentiment de vouloir échapper à cette réalité. D'ailleurs, à ce propos, j'ai une petite théorie. On peut identifier dans le film quatre seigneurs de la cuite, des gens qui rêvent d'évasion : Albert rêve de Chine, Gabriel d'Espagne, Suzanne du moment où elle a rencontré Albert et ... Landru ? C'est clairement un seigneur de la cuite (sinon il ne serait pas sur la plage) mais ses rêves ne sont jamais précisés. Ma théorie, c'est que comme Landru est le même qu'il ait bu ou qu'il soit sobre, et est une sorte d'ambassadeur du passé dans le présent, Landru rêve ... de Tigreville. Landru est la version ultime, le boss final de la cuite : j'ai l'impression qu'il est parvenu à extirper son personnage de rêve dans la réalité et qu'il arrive allier les deux (je suis enclin à penser que c'est une bonne chose même si vous pourriez, à raison, avoir le sentiment inverse). Aux seigneurs de la cuite qui passent par ici, je vous présente mes respects, mes encouragements et ma sympathie ! Prenez le temps qui vous est nécessaire, mais gardez à l'esprit que la réalité vous attend dehors.

[@la7eme]

Merci pour votre commentaire et votre analyse de ce chef d'oeuvre !

[@phili1968]

C'est très bien... très bien... mais un peu insuffisant. Vous auriez du vous intéresser à l'auteur, Antoine Blondin, lire le livre, lire son oeuvre... Votre vision de l'alcool et de l'alcoolisme n'est pas la sienne. Ce n'est pas un désespéré, Blondin. Il n'a pas "souffert" de son alcoolisme ; il en a fait sa puissance. Et la solitude n'est pas un drame pour Blondin, c'est une énergie. Et ce que vous entendez négativement, lui le dit positivement. Buvez... buvez... et rêvez d'être.

[@la7eme]

C'est intéressant ce point de vue par rapport a l'auteur du livre. Cependant nous on s'est vraiment focalisé sur la vision du metteur en scène, comment il a mis en valeur l'alcool et ses personnages. Mais merci pour votre commentaire, ça ajoute une autre dimension à notre analyse 😉