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Recognition of pathogens relies on the diversity of immune receptor proteins. Recent experiments that sequence the entire immune cell repertoires provide a new opportunity for quantitative insight into naturally occurring diversity and how it is generated. I will show how applying statistical inference to recent experiments that sequence entire immune repertoires we can quantify diversity of this functional ensemble. I will discuss these results from the perspective of optimal repertoires.
Aleksandra Walczak est chargée de recherche CNRS au Laboratoire physique théorique de l’École normale supérieure à Paris.
Après des contributions initiales sur le repliement des protéines, Aleksandra Walczak a apporté des résultats majeurs à l’étude des fluctuations dans les réseaux génétiques et les limites à la signalisation biologique qu’elles impliquent.
Elle s’est aussi intéressée à la stabilité épigénétique tout en étant capable de donner une contribution originale à l’étude de transitions quantiques exotiques dans la matière corrélée. L’universalité des outils théoriques qu’elle maîtrise lui a permis ensuite de contribuer avec brio à l’étude de questions aussi variées que la structure de généalogie dans les populations à adaptation rapide, le mécanisme génétique à l’origine de la grande diversité des récepteurs des cellules T du système immunitaire et les systèmes actifs, en particulier les vols d’étourneaux.
Pour l’ensemble de ces travaux, leur diversité et leur très haut niveau Aleksandra Walczak a reçu le prix Jacques Herbrand en 2014. et la Médaille de bronze 2016 du CNRS.