"C'est de ta faute si Papa a failli mour*r" épisode 2

Si tu aimes mon travail et que tu veux aider cette chaîne à rester la plus autonome possible financièrement en plus de remplir mon frigo : fr.tipeee.com/la-carologie
Ma chaîne de sociologie :
• Bienvenue !!
Ma dernière vidéo :
Mon e-mail : [e-mail]
Mon Instagram : la_carologie

[@layamzr9338]

Hello, Je suis animatrice en milieu scolaire et lorsque les enfants se confient sur ce sujet j'ai toujours peur de ne pas dire les bons mots, de ne pas bien les conseiller, de ne pas faire assez... as tu prévu une vidéo sur les personnes qui ont pu t'aider, grâce à leurs phrases/actes qui t'ont permis d'apaiser ta souffrance et de prendre conscience et/ou d'améliorer la situation ?

[@PruneGarance]

Tes mots résonnent tellement en moi... J'ai très tôt développé une méfiance envers mes deux parents qui montraient sans cesse deux visages. Mon père nous frappait (gifles, coups de poing, coups de pieds...) dès qu'il était contrarié par ma sœur et moi ou parce qu'il n'arrivait pas à réparer un objet, ou parce qu'il avait eu une dure journée au travail mais il nous racontait aussi des histoires fantastiques, nous emmenait avec lui dans des explorations (des grottes en montagne, remonter le lit d'une rivière...). Ma mère nous frappait (gifles et fessées) et surtout exerçait sur nous une violence psychologique mais elle nous câlinait, nous disait qu'elle nous aimait, nous cuisinait de bons repas, nous préparait des jolies vacances en famille (qui finissait souvent en fiasco). Cinq phrases qu'elle a dit sont gravées dans ma mémoire pour toujours... à moi : "C'est de ta faute si ton père m'a trompé", "Tu n'es pas une enfant désirée, tu nous pourris la vie", "On va te mettre en pension et tu seras toute seule" et quand elle a découvert que je me faisais du mal physiquement "Tu crois que j'ai pas envie de cr*ver moi ? Tous les jours j'ai envie de cr*ver avec la vie que tu nous fais mener !" Et une fois, je l'ai entendu dire à ma sœur : "Tu vas te trainer ta sœur comme un boulet toute ta vie" Une nuit je me suis réveillée pour aller aux toilettes et j'ai entendu mes parents rire dans la cuisine en chuchotant. Je suis allée voir ce qu'il se passait avec un mauvais pressentiment, la boule au ventre... Ils lisaient mon journal intime : "Je ne peux parler à personne, je me sens si seule hahahaha" Je ne me suis jamais sentie aussi trahie. Chaque fois qu'un lien se construisait un peu avec eux, ils détruisaient tout ensuite. J'ai eu toute ma vie des problèmes de confiance en moi et une profonde peur de l'abandon. J'ai bientôt 36 ans et il m'arrive encore de faire ce terrible cauchemar, récurent dans mon enfance, où mon père a perdu la raison et nous poursuit ma sœur et moi pour nous tuer. A 24 ans j'ai coupé tout contact avec mes parents pendant plusieurs mois après une énorme crise avec ma mère où je lui ai dit qu'elle et mon père avaient été maltraitants avec nous. Elle m'a traité de menteuse. J'ai mis mes affaires dans des grands sacs poubelles et je suis partie en lui laissant les clefs de la maison familiale. Ma mère m'a téléphoné quelques mois plus tard et on a enfin pu tout déballer, l'une comme l'autre, elle s'était remise en question et arrivait à voir les choses en face même si c'était douloureux. J'ai donc enfin pu construire avec elle une relation plus saine. Pour ce qui est de mon père, je le vois régulièrement depuis 3 ans à cause de mon boulot, je reste sur mes gardes. J'ai subit ces deux types de violences et même si je vivais souvent dans ma tête en mode "survie" à cause de la violence de mon père car j'avais peur qu'il nous tue sans vraiment le faire exprès dans un accès de colère, ce qui m'a le plus foutue en l'air j'ai l'impression ce sont les mots de ma mère. J'aimerais préciser pour ceux qui me liront que j'ai parlé à plusieurs personnes quand j'étais enfant de ce que je vivais, principalement de la violence physique, en montrant mes bleus parce que je ne savais pas comment exprimer le reste. Ma grand-mère, mes tantes, mes cousins, ont banalisé totalement en me disant que mes parents m'aimaient, que ça se voyait, que j'avais simplement pas été sage, que c'était à moi de me tenir tranquille, d'obéir et que porter de méchantes accusations comme ça pouvait aller très loin, que je risquais de détruire ma famille, d'être placée en foyer sans ma sœur et de regretter. Mes copines d'école primaire m'ont traité de menteuse car mon père donnait l'impression d'être le meilleur papa du monde quand il venait nous chercher à l'école. J'ai même voulu appeler un numéro d'aide mais ma sœur m'a pris sur le fait et m'a menacé en me disant "Si tu fais ça je le dis à papa et il va te taper !" J'ai réussi à lui faire comprendre le problème et elle s'est mis à pleurer en me disant qu'elle ne voulait pas qu'il aille en prison... j'ai abandonné. Merci Caro d'avoir fait cette vidéo, ça me permet de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti, de mieux me comprendre. Merci à ceux qui laissent des commentaires et partagent leurs expériences. Si seulement j'avais eu un soutien à l'époque, un.e ami.e avec qui parler de cette ombre qui planait sur mon quotidien, peut être que j'aurais pu stopper tout ça plus tôt et nous éviter à ma sœur et à moi les conséquences qui nous ont suivi toute notre vie.

[@ameyjames7661]

Oh ma pauvre, c'est terrible ce que tu as vécu. Impossible d'avoir un attachement secure dans ce type de contexte 🥺 As-tu été accompagnée par un.e psy ? Car ça pourrait t'aider dans ta confiance en toi, et ton angoisse d'abandon.

[@LoucoumLoveMusic]

❤️

[@PruneGarance]

@@ameyjames7661 J'y ai songé plusieurs fois mais à l'époque je n'avais pas les moyens de payer. J'avais fait des recherches une fois où j'étais vraiment au fond du trou et j'avais trouvé un psy conventionné pas loin de chez moi. J'en avais parlé à mon compagnon qui était contre en ce temps là et qui m'avait découragée en me disant que j'avais pas besoin de ça, qu'il fallait juste que je change d'état d'esprit... Bref, j'ai remonté la pente doucement, ça m'a pris encore plusieurs années et depuis 2 ans je peux enfin dire que j'ai + de bonnes journées que de mauvaises, d'ailleurs les moments où je me sens mal sont devenus de + en + rares. J'aurais jamais cru en arriver là mais je me sens + apaisée. Merci pour ton message ❤

[@PruneGarance]

​@@LoucoumLoveMusic 🥰

[@mhechorich]

As tu lu Alice Miler? ❤

[@taekkaa]

Caro tu me connais pas mais tu te rends pas compte d’à quel point tu as pu changer ma vie avec tes vidéos

[@lacarologie]

Coeur ♡

[@user-dv6in2yt1g]

Je like déjà car c'est d'utilité publique, détruisez l'algorithme 🎉

[@leyrose8862]

Je pense ce que t’essaye de dire c que la violence qui t’a le plus marqué c la violence verbale/morale. J’ai vécu la violence verbale, morale et physique. Pour moi la violence moral est la pire. Être battu c’est horrible mais au moins les gens valident ton vécu. Les gens ne nient pas ta réalité, et parfois avec de la chance on t’enlève a des foyers violent. Par contre quand c de la violence “invisible” t complètement seul. Et le chemin est si long pour redevenir qqun de stable….

[@user-dv6in2yt1g]

Je suis tellement d'accord. Mais alors là j'aurais pas dit mieux. Je ne minimise pas la violence physique loin de là, chacun vit à sa manière après tout donc à chacun de dire pour son propre vécu. J'ai vécu les 2 et la violence psy laisse effectivement tellement de traces invisibles sur le long terme, avec l'invalidation en plus et l'absence de compréhension des autres c'est vraiment atroce. On en vient à ne plus se valider soi-même, à penser que c'est nous le problème dans l'histoire et qu'on a juste été trop faible, trop con, trop ceci trop cela. La violence psychologique pourrit vraiment la vie sur le très très long terme selon mon expérience et mon vécu. Je précise ne pas avoir vécu des violences physiques extrêmes et/ou sur longue durée, meme si j'ai quand même trauma lié à ca etc, contrairement à la violence psy qui elle a duré toute ma vie et a eté vraiment terrible. Je pense que ce qui cause ça c'est le fait que quand c'est une violence psy on se la refait subir à soi même à répétition, et pour certaines cicatrices elles feront mal toute notre vie puisquon agit toujours de la sorte.

[@np7926]

J'ai vécu jusqu'à mes 19 ans avec des parents qui, tous les jours, me bodyshamaient. Ca prenait toutes les formes possibles :mais la grossophobie surtout. Quand j'avais 16ans, je pesais 55kg. Et j'étais trop grosse pour eux. Du coup j'avais pas le droit de manger en double (à ma faim, donc)-d'ailleurs, ça avait commencé en primaire, ou les femmes de la cantine avaient eu l'ordre de ne pas me resservir deux fois-, quand on mangeait macdo (une fois en dix ans alors je m'en souviens) mon père m'a arraché mon milkshake des mains parce que je le buvais pas assez vite du coup, je mange à présent à la vitesse de l'éclair PAR PEUR. Je notais mes calories AU LYCEE, au point où mes potes étaient tous là à me dire que c'était pas normal, je faisais 8h de sport par semaine en moyenne, dont une à deux heures tous les soirs après avoir mangé quitte à me coucher à une heure du matin, empiétant sur mes heures de nuit -niquant ma scolarité-, mon père m'a empêché d'atteindre la ceinture noire de judo parce que "ça tasse, et c'est pas joli sur une fille", alors que j'avais bossé dix ans et des compet pour l'avoir... Un jour mon père a forcé la porte de la salle de bain quand je m'y douchais pour me tirer par les cheveux, me forcer à m'habiller pour aller courir. Juste comme ça. J'ai passé mon enfance et mon adolescence à pleurer. On m'a traité de folle, d'hystérique, de poison. Le jour ou je suis partie, j'ai décidé de ne plus jamais les revoir. Aujourd'hui je ne parle plus du tout à ma mère. Mon père j'essaye encore, parce qu'il a un cancer et que je ne veux pas avoir le rôle de la mauvaise fille. J'écris ça en pleurant, parce que j'ai aucune idée de comment agir aujourd'hui avec lui, j'ai trop de colère et de douleur qui ne partent pas. edit ; ok, je viens d'avancer dans la vidéo et je retrouve beaucoup de choses, les cris, les pleurs, l'acharnement, les menaces d'abandon... je m'y retrouve complètement

[@ElinePP]

C'est compliqué d'avoir des parents axés sur le contrôle Ma mère a eu de l'anorexie et de la boulimie tandis que mon père est addict au sport ( il a fait de la compétition dans le passé ) J'ai vécu la même chose en termes de grossophobie ; je pesais 55 kilos à cause d'un problème de santé et mes parents m'ont littéralement harcelée tous les jours pendant 1 an pour que je perde du poids , et maintenant que j'ai perdu ce poids "en trop" , ils nient avoir eu ce comportement et me disent que " je suis tarée " Bref, ce problème n'est qu'un détail comparé à tout le reste mais ça n'en reste pas moins traumatisant dans le sens où maintenant j'ai tendance à me priver de manger ou culpabiliser lorsque je me nourris Et les surnoms , où on mélangeait mon nom avec "boule " juste parce-que c'était drôle pour eux , sont restés dans ma tête

[@np7926]

@@ElinePP Tu l'as eu un an quel enfer, je comprends tout à fait. Je l'ai eu de ma primaire jusqu'à aujourd'hui alors que j'ai 29ans... Et aujourd'hui évidemment, je fais 80kg, parce qu'ils m'ont tellement trauma avec le sport que j'arrive même plus à en faire... Mais pareil, si je leur dis ''mais on a rien fait, on est pas méchants gngn'' 😒 J'ai jamais pu perdre ce poids en ''trop'', parce que ma morphologie ne le permettait pas : pour déjà faire 55kg c'était un enfer pour moi, j'envie ces femmes qui peuvent perdre du poids si facilement...

[@ElinePP]

@@np7926 le harcèlement n'a duré qu'un an mais l'obsession du poids a toujours fonctionné ainsi Nous n'avons jamais eu aucune sucrerie ni nourriture malsaine dans le frigo, juste des légumes , jamais de produits laitiers , pas de viande Ça pourrait être sain mais en fait ils vont juste trop loin dans leur délire Une fois ma maman m'a vue manger une sucette, ça a créé un drame ( j'avais encore un poids acceptable pour eux ) et maintenant ils harcèlent ma soeur pour avoir un taille 38

[@LoucoumLoveMusic]

❤️

[@shinigamigentille6836]

Caro, je me reconnais dans toute ton analyse, et j'ai vécu les deux : violences physiques ( attouchements incestueux quand j'étais ado de la part mon père et tentative d'étouffement avec un oreiller quand j'avais 4-5 ans de la part de ma mère) et psychiques, les coups ont cicatrisé mais les mots ont laissé une telle empreinte dans l'esprit que j'ai failli en mourir : scarification à adolescence, TS plus ou moins avortés, paire de claques de mon père après avoir absorbé trop de rohypnol, menaces d'être responsable de la mort de ma mère si je ne fais pas ce que dit mon père. Après avoir fait des tentatives de "paix" à la recherche de normalité, j'ai décidé de couper les liens définitevement à l'âge de 49 ans. Après des années psy, et médicaments c'était la seule solution possible qui me restait car mon père reste toujours dans la toute puissance et le déni et la culpabilisation. Un message positif j'ai réussi à m'en sortir avoir des enfants, trouver un certain équilibre dans ma vie mais c'est difficile d'en parler, tu possèdes une rare capacité à exprimer en termes clairs ce type de vécu. Merci beaucoup à toi pour cette analyse.

[@LoucoumLoveMusic]

❤

[@fireflythinking1290]

Les parents qui prennent leurs enfants pour des boucs émissaires... Mon père est un peu comme ça, à blâmer le monde entier pour ses problèmes, RIEN n'est jamais de sa faute... Par exemple, il t'accuse d'avoir pris ses affaires, il pique une crise, parce qu'il est incapable de ranger correctement et savoir où il met les choses. Il a eu trois filles et zéro garçon, autant dire qu'il s'en donne à cœur joie pour critiquer les femmes (ouin ouin) 🙃. Entre un père colérique et une mère manipulatrice, c'est la grande joie 😂. Courage à tous ceux qui ont des "parents à problèmes", prenez bien soin de vous et n'hésitez pas à vous en éloigner 💞.

[@didifer1503]

Un livre qui m’a profondément aidé est le livre “Guérir de son enfance” de Jaques Lecompte Il parle du processus de résilience lorsque qu’on a subit des violences physiques, morales, sexuelles.. notamment durant l’enfance Il contient des témoignages et des études Notamment certaines qui prouvent que lorsque les violences morales/psychologiques sont couplées à des violences physique, le processus de résilience sera “facilité” car en grandissant on comprend que les violences physique ne sont pas “normale”. Au contraire: une personne qui ne subit “que” des violences verbales et psycho pourrait se relever plus “difficilement” car ses actes sont normalisées dans beaucoup de milieux socio, comme tu l’as souligné Cependant, je préviens qu’il peut être difficile à lire, car il contient justement des témoignages très violents (inceste, viol…)

[@houdae.5787]

Un GRAND MERCI à toi pour cette vidéo. Issue d'un foyer violent -physiquement et psychologiquement- je confirme que les mots malheureusement persistent très très très longtemps dans l'esprit. Un enfant qui ne s'est pas construit dans un foyer aimant et sécurisant devient tout bonnement un adulte avec très peu d'estime de soi, de confiance en soi, souffrant parfois, voire souvent, de dépression et d'anxiété. Et en plus on doit payer nos thérapies nous-même !

[@Hortypik]

la relation de violence psychique qu'a eu mon père sur moi a tellement rabaissé ma confiance en moi en temps qu'adulte, j'ai 24 ans est je comprend maintenant pourquoi je suis instable, que j'était une enfant qui s'isole, qui a pas ou peu de relation amicale, qui à peur du moindre truc que je dit ou que je fait. Et j'ai toujours peur de déranger ou de provoquer une situation violente par mes actions ou paroles. Je me déconstruit petit à petit et me détache de ces mécanismes mais ca à créée tellement de choses, comme la peur d'entreprendre quoi que ce soit car on imagine toujours le pire, une confiance en soit détruite, de ne pas arriver à créer des relations par peur d'être reconfronter à cette violence, peur d'être juger pour n'importe quoi. Je me reconnaît tellement dans ces paroles. Et je croyais jusqu'à mes 19 ans que tout le monde vivaient ça... c'est dingue. Cette nouvelle série de vidéo est super importante, merci d'en parler♥

[@jdz1612]

Ca me rappelle toutes ces années durant lesquelles j'etais géolocalisée (de mes 10 à 19ans) à tout moment, et punie si j'allais voir des amis devant le collège au lieu de rester en études, l'époque où on fouillait tout mon téléphone régulièrement en quête de trouver quoi que ce soit comme raison de m'insulter et me rabaisser... La pire période de ma vie, car je me suis retrouvée confrontée au fait de ne rien pouvoir confier a ma famille sous peine d'être enfoncée encore plus. Quand je me sentais seule d'un point de vue social, quand j'ai vécu le harcèlement scolaire, jj'aurais aimé avoir au moins une personne de ma famille a l'écoute, mais l'ambiance était plus au jugement et au "tu représentés pas les valeurs de notre famille" qu'autre chose. Dans ma famille a chaque fois que l'on exposait une douleur, elle était comparée a un autre problème et considérée alors comme "pas si grave". Je sais grâce à ça ce que je ne souhaiterais jamais être pour mes éventuels futurs enfants

[@emy-x6190]

Merci Caro. Je suis bientôt diplômée pedopsychiatre, je viens d'avoir 30 ans et je n'ai plus aucun contact avec ma famille. J'ai été victime de violences verbales, physiques et sexuelles. Et en ce moment de changements dans ma vie, je me sens très seule. J'ai parfois encore besoin d'une maman car elle pouvait parfois être réconfortante. Mais je n'ai plus rien de ça et je me sens très seule. Néanmoins, les vidéos comme les tiennes participent à un sens de communauté et ça met vraiment du baume au cœur. Merci pour tes vidéos qui sont toujours riches. ❤ En ce qui concerne ton commentaire quant à l'impact des violences verbales comparés aux violences physiques. je suis tout à fait d'accord avec toi. Plus que les coups dans le dos ou sur la tête car ne laissaient pas de traces, ce sont les mots qui continuent de résonner. "Tu n'es qu'une bonne à rien" " Tu ne sauras jamais rien foutre de tes dix doigts" " Vas-y pleure, ça me fait du bien." " Tu n'as qu'un droit ici: fermer ta gueule et faire ce qu'on te dit." " Le seul qui a un droit de vie ou de mort ici, c'est moi" " Jamais personne voudra de toi."

[@LoucoumLoveMusic]

❤

[@Moon75000]

Hey, courage Emy. Si tu veux discuter (de tout et de rien) n’hésite pas… c’est triste de lire que tu te sens (si) seule :/

[@moniqueescobar5404]

❤

[@eleonorelair5847]

Dans mon cas on m’a adopté pour remplacer un enfant mort dans la famille adoptante. J’ai toujours eu le sentiment d’être un fantôme de cette petite fille morte puisque j’étais littéralement invisible. Et je n’ai pas ete aimé puisque je n’étais pas elle. Et donc une grosse merde. En plus ma mère adoptive m’a entrer dans la tête que ma mère naturelle était une prostituée. Et voilà une mère toxique que je ne vois plus

[@shinahm.6429]

Bonsoir merci ça me rappelle moi petite ! Et ça me réconforte sur mes comportements avant ! Merci car maintenant je n’aurais plus les mots ! Car plus ça avance et plus mon passé me rattrape! Bonne soirée

[@gelsominasalvia2082]

Toujours super intéressant, merci❤

[@Sekhmet1987]

moi j'ai vécu une sorte de violence psychologique à mon sens. Avant mes 6 ans ma mère m'enmenait avec elle lorsqu'elle voyait son amant et me manipulait ensuite pour que je garde le secret

[@Lucilebch]

Merci Caro de parler aussi bien des maltraitances infantiles. Beaucoup de courage à nous tous qui devons surmonter tous ces traumas .

[@mariebourgot4949]

La même.

[@anaisb5860]

Je regarde tes vidéos en dessinant et écrivant une bd sur la santé mentale, et tu m'inspires beaucoup. Merci pour tout ce que tu fais ❤️‍🩹

[@louh843]

merci ! je vis j'ai vécu la même depuis petite et pas de la part de mes parents ! et du coup déni le plus total jusqu'à mes 22 ans j'ai 25 ANS aujourd"hui merci pour ta vidéo on se sent moins seule!

[@JustineZulini]

Bonjour, je viens de découvrir ta chaine et passionnée par les sujets que tu traites ; j'avoue écouter avec beaucoup d'attention et d'admiration ce que tu expliques. Sans rentrer dans les détails, j'ai moi même connue la maltraitance psychologique avec mes parents. Ce que tu expliques raisonne beaucoup et particulièrement cette question de clivage entre les personnes qu'étaient mes parents dans la sphère publique et et celles dans la sphère privée. Mon père est décédé il y a bientôt 6 ans, et de toutes les choses qu'a représenté sa mort ; une de celle qui m'a le plus mise en colère a été précisément de voir toutes les personnes qui s'étaient réunies au moment des funérailles, pour lui rendre hommage, louant toutes ses qualités et rappelant à quel point c'était une personne formidable ; sans pouvoir révéler à quel point il avait pu être maltraitant avec sa propre famille. Entendre les condoléances de chacun.e, assister à leur débordement de tristesse, devoir les consoler pour leur perte est un souvenir très douloureux de ce moment. Je crois que cela est venu cristalliser cette idée que mon père pouvait avoir deux visages mais surtout le doute face à sa violence : "est-ce que ce que j'ai vécu était vraiment de la maltraitance alors que toutes les personnes qui le connaissaient en pensaient tant de bien...?" En t'entendant parler de ce clivage, j'ai le sentiment que quelque chose en moi retrouve une sorte de légitimité! Alors merci!

[@aveamina]

Je suis si heureuse d’entendre quelqu’un d’autre s’exprimer sur ce sujet sans diaboliser directement le parent, j’ai trop de compassion envers ma maman mais damn elle m’a bien trauma aussi et parler de ces traumas en étant claire comme tu l’es et surtout en y alliant un tout pétit peuuu d’empathie c’est trop gang Caro mici bg 🫶🏾💪🏾

[@eleodm]

je pensais pas être concernée par ces deux vidéos, mais finalement... je les trouve passionnantes et ça me permet de réfléchir à ce que je trimbale sans même m'en rendre compte. Et ta nuance sur chaque propos fait du bien. Merci !

[@Appellemoipao]

Autre violence psychologique, c’est l’humiliation… j’en ai beaucoup souffert avec mon père, et je trouve ça horrible aussi parce que c’était fait publiquement, et les autres adultes avaient autant peur de lui que moi. Tout lui était permis. J’ai mis du temps à comprendre que les personnes autours étaient autant responsables que lui, car en tant qu’adultes ils auraient du lui dire qu’il agissait mal. Mais comme personne n’osait, ça validait son comportement. Merci pour ta vidéo, je pense qu’on a vécu pas mal de chose similaire et je me retrouve souvent en toi. Ça fait du bien de voir qu’on est pas seul 🫶🏼

[@Lola-dp2mg]

Cette série de vidéos me touche énormément, je pleure chaque fois en t'écoutant. J'ai vécu également de la violence psychologique (+ un peu de physique) & entendre les mots que tu mets dessus, qui sont les mêmes que les miens, ça "fait du bien" quelque part, car autour de moi je n'ai personne qui ait vécu ces choses-là & donc je me sens seule/incomprise par rapport à tout ça. Merci pour ce que tu partages, pour ce que tu fais. Je regarde toute tes vidéos et te suis sur insta également mais je fais le sous-marin d'habitude. Mais là, je suis trop bouleversée et touchée par tout ça pour ne pas laisser mon petit mot de soutien maladroit et brouillon. Merci ♥

[@leaheyhey5286]

Je commente jamais. Mais merci pour cette vidéo. Je vais la partager en masse. Elle peut grave aider des personnes ayant subi des violences physiques étant enfant, a prendre la mesure des violences psychologiques qu'elles ont aussi subi. Vraiment merci ❤️

[@MJ-kd1cy]

Entièrement d'accord, la violence psychique est bcp plus douloureuse, pour avoir vécu les deux de manière très instense, les coups ne me faisaient plus du tout mal avec le temps mais ce qui était dit pendant, je ne l'ai jamais oublié.

[@leilaferrere6890]

Coucou Caro, ta réflexion est toujours très pertinente dans chacune de tes vidéos et celle-là me touche tout particulièrement. Chaque partie que tu traites dans cette vidéo me rappelle mon expérience personnelle, avec de la nuance bien sûr mais ça m’aide à réaliser que j’ai sûrement dû et encore actuellement (étant donné que je suis mineure et toujours sous le toit de mes parents) souffrir d’une et même plusieurs formes de violences intra familiales. J’ai pendant longtemps eu dû mal à l’accepter, car comme toi je pensais que ça évoluerait et qu’on aurait dépassé tout ça, cependant il y a toujours un moment où la relation se tend et devient abusive voire même invivable. Il y a une coupure de communication dû à des réflexions désobligeantes en attentes d’excuses, et de la culpabilité très intense de mon côté car on me tient pour seule responsable du malheur. Alors certes, j’ai un fort caractère et j’arrive à tenir tête et mtn à me détacher de ces réflexions, mais cela a toujours pesé un poids émotionnel assez lourd à porter pour ma part. C’est un peu le "je fais la forte mais en vrai ça me touche un peu bcp quand même" tu vois le genre 😅 Enfin, tout ça pour dire, merci pour le travail et la réflexion que tu nous apportes ça fait bcp de bien d’entendre des personnes concernées par certains problèmes parler de leur expérience, et surtout ça donne de la force et de l’importance aux victimes, qui sont malheureusement peu écoutées et prises au sérieux. Continue ce que tu fais, j’adore tes vidéos, elles sont mes "safe place" :) PS: ta personnalité et très pétillante et rayonne même à travers mon écran, t’as l’air toute mimi comme personne

[@melissandrenanette8594]

Première fois que j'écris sous une de tes vidéos. De toutes les youtubeuses tu es celles qui arrive à poser des mots exacts sur ce que je ressens et pense aussi. J'ai vécu exactement la même chose avec mon père (toujours s'exprimer en criant, en rabaissant et de manière imprévisible, crise de colère, réflexions devant les gens, gaslighting aussi etc.) et puis devant les amis de la famille ou autre c'était le type bien avec des enfants aimants et bien élever. Moi et mes frères on a grandit dans la pression d'être sage et de ne pas répondre pour éviter encore plus de crise de nerfs de sa part (pareil on a jamais eu de violences physiques par contre), notre mère s'en prenait plain la gueule aussi, quand on était petits il l'insultait quand ils se disputaient. Ça à clairement laisser des séquelles dans notre manière d'être et de parler au gens (notamment notre rapport à l'humiliation et la honte). J'ai oublié de dire qu'il est alcoolique et probablement dépressif chronique. Donc pour ma part je ne supporte pas les gens qui passent leur temps à faire/dire des choses aux autres qu'ils n'aimeraient pas eux-mêmes (tout ça pour ne pas en assumer les conséquences derrière) Et je ne supporte pas qu'on puissent laisser entendre que pcq un de tes parents à des troubles mentaux, en tant qu'enfant tu dois en assumer les responsabilités et accepter ce genre de comportement. On peut éprouver de l'empathie mais pas justifier ce genre de comportement non plus. (Je tiens à préciser qu'avec le temps et la distance ça bcp mieux avec lui ) Bon courage à tous ceux qui sont passé par là aussi ❤

[@user-pe5xv4ev7d]

répétitivité, imprévisibilité et ne pas se rendre compte que ce n'est pas normal... un cocktail parfait pour les violences physiques et psychologiques

[@bhjxais9532]

11:00 Je ne sais pas ce qu’à pu te dire cette personne mais ce que tu dis EST une réalité, les mots laissent des séquelles beaucoup plus importantes qu’on ne le croit, en particulier et surtout sur le long terme. Je le vois très bien dans mon cas, pendant des années j’ai vécu avec une mère maniaque qui était imprévisible et ultra violente dans les mots, j’ai eu pour mécanisme de défense de me « fermer » psychologiquement quand ça m’arrivait, je sais pas si je peux comparer ça à un état d’hypnose (?) mais concrètement je n’étais plus en mesure d’écouter ce qu’on me disait et après la scène terminée je me réfugiais le plus vite possible dans mes rêveries pour oublier. Aujourd’hui je ne sais pas si c’en est la cause, cependant je suis certaine que c’est lié, j’ai des moments d’absences sévères (peut-être parce que justement j’excelle dans ce mécanisme de défense à mon grand désespoir) dans des situations inopportunes qui exigent de moi toute mon attention, ça « m’handicape » dans pratiquement tout les aspects de ma vie, une galère pas possible dans la vie professionnelle si ça tenait qu’à moi j’aurais déjà pris un congé maladie pour cette raison-là, et c’est tel qu’il m’est IMPOSSIBLE pour moi de me fier à ce que je vis et crois être.

[@thisisntallowed9560]

Moi ce que j'ai appris c'est que quand quelqu'un t'appelle "folle" ou "délirante" comme je me faisais dire aussi, c'est une façon pour eux de se dire "c'est pas moi le problème c'est elle, elle est folle donc j'ai raison" c'est une forme de déni en déplaçant le blâme et se débarasser de toute responsabilité.

[@camelialys7536]

Merci milles fois pour cette vidéo Caro... Ça fait tellement du bien de savoir qu'on est pas seul.e.s... ❤

[@sakilinuma_lepnmasque]

Les parents maltraitants ne respectent pas notre intimité. J'en ai moi même eu et j'en souffre encore aujourd'hui même si je ne vis plus avec eux. C'est un long chemin de guérison

[@camille8830]

Merci, merci, merci ! je me retrouve tellement dans ce que tu racontes et ta vision des choses

[@SallyLock103emeCaris]

Merci pour cette vidéo ❤

[@thibaureseau6921]

Juste merci pour tout

[@shajape432]

Je suis profondément touchée par ton expérience, ta façon percevoir tes expériences de vie et comment tu l'as synthètise et tu nous en parle.... Jdecourve ta chaîne pas plus tard qu aujourd'hui. Je me retrouve intégralement dans ton cheminement et ça me procure bcp de soulagement.! En persécuté par mon cocon familiale aussi j'ai un foi en l amour qui ressemble et rejoint bcp la tienne. Je tiens à te remercier de partager ton expérience, cela me fait me sentir moins seule dans cet affrontement avec moi même, face à cette sorte de maltretance de l'amour... Big up de la Suisse aussi ^^

[@zekilmr]

je regarde ta vidéo petit bout par petit bout parce qu'elle remue beaucoup de trucs pas évidents, mais ça me fait tellement du bien de t'entendre parler de tout ça, toujours de manière aussi juste, merci très fort

[@zekilmr]

j'ai enfin fini de regarder, tu décortiques tout ça vraiment bien, merci encore

[@bthelma7926]

Merci pour tes vidéos qui me réconforte sur ma propre situation. Merci, je t’aime

[@DameConcombre]

Bonjour, je suis très touchée par cette vidéo donc merci beaucoup et notamment sur toutes ces questions que tu poses de le psychologique/vs/le physique. J'aimerai ajouter mon expérience personnelle si ça peut aider à concevoir avec un autre recul, dans mon cas j'ai vécu des violences physique, inceste sexuelles et psychologique. Mais pour être honnête je pense que le pire à été la violence psychologique, car là où la violence physique et sexuelle s'arrête lorsqu'elle s'arrête, dans la psychologique j'ai été nié la légitimité de ressentir ce que je ressentais. Soit je me méprenais (j'étais folle/j'invente des choses etc) et il ne s'agissais pas vraiment de ce que je croyais soit j'ai été menacé et violenté pour me terroriser et éviter que cela sorte du cercle secret familial. Bien évidemment j'ai été traumatisé pour les 3 causes mais j'ai vécu je pense à 80% de la violence psychologique car elle était constante et ce qui m'a marqué le plus au final c'est que lorsque j'ai porté plainte, c'est quelque chose qui lors de ma déposition n'a pas du tout été pris au sérieux par le policier qui m'a accueilli. Voir même c'est comme ci seul les actions sexuelles étaient problématiques, le reste étant considérer comme "une éducation un peu rude" et classé sous le tapis des "problèmes générationnels". Et pour être honnête ca m'a rendu un peu fou, ma mère était celle qui ordonnait les violences, elle était celle qui cachait celle ci, et c'est elle au final qui a sacrifié ma vie et ma construction au nom de son confort et qui a donc choisi son mari au détriment de son enfant. Sa violence était 7j/7 24h/24 là où le physique était 1 fois seulement par semaine. Et il m'était même arrivé de penser que si mes parents divorçaient je choisirai d'aller chez mon père car lui au moins m'aurait laissé du répits (la peste ou le choléra à ce niveau là). C'est fou de réaliser qu'au nom de la loi elle est beaucoup moins préjudiciable que mon père là où c'est elle qui lui permettait d'agir et qui le validait, le déresponsabilisait de ses actions, et il se peut qu'elle soit juste considéré comme 'complice' alors qu'à mes yeux elle était actrice. bref voilà fin de mon petit message des cœurs sur toutes les petites personnes des commentaires et sur toi aussi caro !

[@lilith-ksyn]

Merci infiniment pour cette vidéo ❤️‍🩹

[@theDovacyth]

je te suis depuis que je suis au lycée et à chaque fois j'ai l'impression que les vidéos tombent pile sur les périodes où j'ai besoin d'en entendre parler. Merci, tu es une bénédiction pour beaucoup de personnes :)

[@gregoiresimpson4123]

Merci pour cette vidéo 🙏

[@lunatik1691]

Pour le chantage, ma mère me disais qu'en ne lui obéissant pas, je la rendrais folle... quand j'ai eu 12 ans, elle a décompensé une maladie mentale et à fais plusieurs séjours en HP avant de décéder quelques années après ! J'ai 35 ans aujourd'hui et malgré le fait que je sache que ce n'est pas ma faute, j'ai toujours une petite voix qui me dit "t'es sûre ? T'as pourtant pas été très sage..."

[@mariebourgot4949]

❤

[@aquabelle90s]

Moi on m'a implanté l'idée quand j'étais enfant que j'étais trop "pourrie gâtée" car ma mère m'aimait, et pas mes sœurs. Ma mère a montré plus d'amour envers moi étant la plus petite, donc j'ai eu une de mes sœur qui m'a détesté et pas parler pendant des années à cause de ça. Elle reconnaît aujourd'hui que ce n'était pas correct, mais j'ai grandi en me sentant rejetée et coupable juste, d'exister, je me sentais génante dès le début.

[@libelluleeffrayee755]

Pareil… ❤️

[@astridrothbacher7518]

Coucou Caro ! Merci pour tes vidéos très intéressantes ! Ce que tu as dit en fin de vidéo sur le manque d’intimité accordée aux enfants me rappelle quelque chose que j’ai vécu. Ma mère, alors que j’avais 25 ans (!), m’a demandé où j’avais rencontré mon copain et je lui ai répondu par des amis en commun sans vouloir en dire plus (c’était plutôt des copains de coucherie si tu vois ce que je veux dire et je suis pas du tout à l’aise de parler de ça avec ma mère). Et elle m’a fait tout un drame (je rappelle que j’avais quand même 25 ans à ce moment-là, que j’avais mon propre appart payé avec mes propres sous, donc on peut même pas dire que j’avais des comptes à rendre) parce que je voulais pas lui dire qui étaient ces amis et qu’étant sa fille pour ne pas l’inquiéter, je me devais de lui dire. Je suis fière d’avoir tenu bon. Ce n’est qu’un des nombreux exemples du contrôle qu’elle a exercé et qu’elle continue d’exercer sur moi (elle s’accorde le droit de commenter ma vie, avec qui je suis en couple, qui sont mes amis, et surtout mon corps, mon poids, bref… un amour 😅). Et pareil pendant peut-être quelques mois je me dis que c’est bon après moult disputes, cris et pleurs de ma part, ça s’est apaisé, elle a enfin compris que je ne veux plus qu’elle commente ma vie, mais non elle me ressort une remarque blessante « qui lui a échappé » comme elle dit, et que si je faisais comme elle dit (perdre du poids, parce qu’évidemment tout le monde sait que c’est ultra simple de maigrir… lol), il n’y aurait pas de problème… Bref, joie et bonheur 😅

[@ariane1263]

Merci pour ce témoignage ❤

[@Celine5.7]

Je me suis toujours dit que c'est moi qui prenais les choses trop à cœur quand on me disait : "c'est de ta faute si on a divorcé". Bon j'avais 14 ans donc on ne peut pas dire que cela soit grave mais bizarrement je me sens toujours très facilement coupable (peu importe les situations). Ça donne matière à réflexion tout ça. Merci pour ta vidéo

[@oooooo6074]

Ben c'est quand même très très injuste de reporter la faute sur l'enfant !!! Aucun enfant n'est responsable de la relation de ses parents !

[@gwenruby4690]

Ah yes ça me parle beaucoup. Moi c'était : on a assisté et appelé les urgences à 13, 11 et 5 ans pour empêcher la TS de ma mère et notre famille nous a dit que nous l'avions provoquée.

[@morganemagne8664]

Totalement d’accord avec toi , super vidéo qui rétablie la vérité. Merci beaucoup !

[@buttoneyes3137]

Alors pour être passé par les deux: physiques et morale, celle qui m'a fait le plus mal, c'est la psychologique. Pourquoi ? Tout simplement parce que même maintenant que je suis à l'âge adulte j'en souffre encore. Ces blessures sont très complexes à soignée. Car malgré les années, les mots restent. J'ai une peur viscérale de l'échec. Actuellement, je loupe quelque chose, je m'en veux d'échouer. Pourquoi? Parce que la phrase tourne dans ma tête "tu arriveras jamais à rien". Malgré des années de thérapie, je n'arrive pas à m'en séparer donc les gens faites très attention à ce que vous dites. Merci pour ta vidéo il faut en parler vraiment en parler

[@dhelsiogalaxy2594]

On ne peut plus pertinente et libératrice. Merci Carolina.

[@lysartiste]

je me retrouve tellement dans tes propos, la violence psy m'a détruite et encore aujourd'hui je subis la relation avec ma mère. Mais j'ai conscience que tout ce que j'ai vécu n'était pas normal et que ma mère n'en ai pas une. J'ai pu subir des coups mais le pire c'est la déconsidération, le fait de se sentir invisible et en état d'alerte tout le temps ( le fameux ''est ce qu'elle va aller bien auj ?") Mes besoins d'enfant on été piétiné, j'ai été la mère de ma mère. Un livre qui m'a bcp aidé c'est L'Attachement Broch de Daniel Siege qui aborde les différentes théories de l'attachement.

[@Tixy666]

J'ai commencé à écrire à deux reprises un commentaire pour te remercier pour cette vidéo (et toutes celles de cette série) car ça m'a fait comprendre (je pense?) TOUT par rapport à mon expérience personnelle mais même en essayant de faire ça de façon concise... ça faisait trop paragraphes sans ayant dit le principal mdr. Donc je vais me contenter de te dire : MERCI. Merci pour cette vidéo, merci pour tes vidéos, merci pour tes mots, merci pour m'avoir fait comprendre en une vidéo, le résultat de plus 10 ans de relations toxiques et malsaines avec ma belle-mère. Ce que me fait comprendre un peu plus le pourquoi du comment de ma façon de penser aujourd'hui, de ce que je suis devenu en quelques sortes. Bref, merci Caro ! ✨❤

[@amanda18975]

J'ai vécu la violence physique, psychologique et morale de manière quasi journalière pendant 17 ans de la part de mon père. L'abandon de ma mère. Je confirme que ce qui m'a le plus bousillé c'est la négligence et les violences morales et psychologique. Je me débrouille dans ma vie d'adulte sans thérapie mais parfois j'ai des problématiques qui surgissent. Des difficultés avec l'autorité des hommes, avec l'injustice en général. Le fait d'avoir été isolée socialement pendant des années avec des difficultés à créer et faire perdurer des liens (encore aujourd'hui). Des difficultés à comprendre comment fonctionnait la société et les règles de sociabilités et d'intégration "normal". Et évidemment un grand manque de confiance en moi qui perdure encore à 27 ans et qui freine beaucoup dans la vie d'adulte ! Toutes ces séquelles proviennent d'un passé de maltraitance psychologique, morale et de la négligence prolongé. Non pas à cause des coups physique. Pour illustrer. J'ai été battue parfois à tel point que j'étais à plusieurs reprises assignées à domicile pendant 15 jours pour cacher les bleus présents sur l'entièreté de mon corps, j'étais officiellement "malade". Comme tu le dis, les coups provoquent la mort de beaucoup d'individus... Tout cela pour dire que toutes sortes de violences volontaires prolongées ou non sont évidemment horribles et intolérables ! Et que je suis donc d'accord avec toi sur ce point. Effectivement les violences impalpables sont destructrices ! Je trouve que tes vidéos sont d'un grand intérêt ! Très bien structurées, travaillées et expliquées. Les exemples tirés de retours d'expériences sont judicieux et justes (mon expérience le confirme aussi). Je suis aussi vivement intéressée pour que dans la mini série qui traite des maltraitances infantiles il y ai une vidéo avec aussi des retours d'expériences sur comment aider les enfants maltraités. Ça serait vraiment pépite ! Car moi même je suis devenue animatrice avec les enfants et c'est quelque chose auquel je peux être confronté. Me concernant à 18 ans mon père m'a foutu à la rue donc j'ai été voir une assistante sociale de moi-même qui a vu mon passif dans mon dossier ( plusieurs signalements et visites d'assistantes sociales infructueuses à domicile). Ainsi j'ai eu accès à un placement jeune majeur (jusqu'à mes 21ans) grâce à l'aide sociale à l'enfance. J'ai été chanceuse car j'ai été accueilli dans dans une famille d'accueil incroyable ! (J'ai eu de la chance car les histoires de famille d'accueil et foyers ou les violences et négligences sont présentes y en a énormément). Les documentaires ainsi que les retours d'expériences montrent bien la défaillance sur la détection et la prise en charge rapide des maltraitances infantiles. C'est un vrai problème de société ! Merci pour ton fantastique travail en général sur les réseaux ! Tu m'a l'air d'être une belle personne ! Bisous Carolina 😘♥️

[@ElenaKomleva]

Wow they also made me believe that my great-grandmother died of a heart-attack because I was being disobedient! I was also around 4 years old. And they also made me believe that my mom was about to die soon and is very sick because I am so bad and disobedient (she is still alive 20 years later). Also my grandmother would scare me with all kinds of diseases, that I would get if I do this or that. I developed severe health anxiety and many years later I still have panic attacks thinking that something is wrong with my body and I may be dying. 🥺

[@steph9950]

J'adore tes vidéos caro

[@hb6993]

La violence physique peut engendrer les mêmes conséquences psychologiques que la violence verbale. La violence physique exerce une violence psychologique

[@marinamarina4646]

Et puis quand tu dis stop !! On te sort :"je ne pensais pas qu on puissent en arriver là"

[@Tutopourphotoshop]

" La violence verbale peut être plus violente que la violence physique " oooooh oui ! Merci d'oser dire ça ! 🙏🏻💜 " TU m'as énervé au point que J'AI eu besoin de te frapper " je l'ai bien bouffer lors de ma relation de couple...

[@prescilliajoly4603]

La violence psychologique c'est vraiment la pire. Elle reste gravée toute ta vie, les mots peuvent détruire une personne bien plus que des coups

[@sarahi3527]

Je confirme que les mots hantent beaucoup plus que la violence physique. La violence physique dégrade et laisse des peurs inexplicables, la violence morale brise totalement son être et pour longtemps … 😢

[@clementinedelcassou5795]

J'attendais beaucoup cette vidéo Parce que j'arrive toujours pas à savoir À quel point c'est normal ou pas L'attitude de mes parents, surtout mon père J'ai l'impression d'être dans un entre-deux, où il peut y avoir toutes ces choses, mais "pas assez" pour que ce soit vraiment de la maltratance En terme de fréquence ou d'intensité de la violence verbale Je reçois les choses violemment mais elles le sont pas nécessairement J'imagine que c'est comme tout, c'est un spectre Mais du coup, à partir de quand on peut qualifier quelque chose de violence ou maltraitance ? Y'a les faits et l'impact que ça a eu sur moi Mais c'est dur de savoir si c'est "vraiment de la violence" ou "juste des parents qui savent pas comment faire" Ce que je veux dire c'est qu'on peut définir ce qu'est la violence Mais est-ce qu'il faudrait pas aussi la définir en fonction de la normalité, de la non-violence ? Voilà Merci beaucoup pour tes vidéos

[@dhelsiogalaxy2594]

Si tu le ressens c'est que c'est vrai. C'est peut-être pas très intense mais régulier par exemple.

[@alexandrabasset9313]

Bonjour, les parents peuvent être violents justement en raison du fait de ne pas savoir comment faire, ou parce qu'ils ont eux-mêmes des difficultés/troubles psychologiques. Cela n'enlève pas le constat que c'est de la violence, peu importe l'intention, c'est comment toi tu le vis qui est important. En ce qui concerne le seuil à partir duquel on peut dire que c'est de la violence, je pense que si tu le vis comme de la violence, que ça te blesse et que tu as des conséquences psychologiques voire de stress post traumatique complexe, c'en est. Mais il est parfois très difficile de reconnaitre les vrais coupables quand ce sont nos propres parents, les personnes qu'on aime ou qu'on a aimé le plus au monde, les personnes qui étaient censés prendre soin de nous.

[@SimplementEmilie_SEG]

coucou, tu me fais tellement penser... à moi... dans ta manière d'écrire et de penser là. Belle soirée :)

[@lolasoulard9194]

mon père/géniteur est mort un an après que l'ai rencontré(quand j'étais majeur), j'étais en mode wooo(it's strange) dans ma tête mais au moins on pourra dire que je l'ai connu un peu ^^.... c'était sans doute le bon moment pour le rencontrer ;) (est-ce un hasard heureux?) chacun son histoire et sa vida mais on est peut-être tous reliés quelques parts par nos expériences multiples et variés !!! ;) Merci pour tes témoignages, oui intéressant de redéfinir la violence, question de subjectivité entre autres... CNV

[@lestat666valois]

Bonjour, je commence à découvrir tes vidéos que je trouve passionnante, d'autant plus que j'entame une formation de psy, et ça fait écho aussi à des histoires que j'ai pu voir au travail (dans un IME, où on a des enfants placé ou en situation complexe) mais aussi d'amis. Bref je vais pas parler en leur nom, mais quelque chose me frappe en t'écoutant, en les écoutant, c'est que j'ai le sentiment que dans la majorité des cas, la victime de violence va consulter un psy, ou essayer de trouver un moyen d'analyser d'où vient sa souffrance, ce qui est une bonne chose ! Mais j'ai aussi le sentiment que pratiquement jamais la personne qui a créer ces souffrances elle ne va consulter et essayer d'analyser d'où vient son comportement. Or, là je lisais y'a peu Freud sur les actes manqués et un passage horrible m'a sauté aux yeux où il disait qu'à son époque, début 20e, déjà on savait que statistiquement les enfants "non désirés" étaient plus "fragile" entendons souvent malades, parce que leurs parents les maltraitaient de manière inconsciente en ne s'en occupant pas bien. Donc là on voit bien que y'a quasi 100ans, déjà on savait que la source du mal on va dire c'est un désir inconscient refoulé qu'il faudrait analyser, découvrir et soigner si possible qui est à l'origine de ces violences. Mais encore aujourd'hui, on voit bien que ce sont seulement les "victimes" qu'on enjoint à essayer de voir un psy et non les "bourreaux". Bon c'est une théorie plus qu'autre chose, j'ai regardé aucun chiffre et réflexion en cours, mais je serais curieuse d'avoir ton avis et celui de ta communauté qui doit connaitre mieux que moi le sujet. Pardon si j'ai dis des énormités, ou activé des TW.

[@fannyhuard9037]

❤merci Carolina ❤

[@julievaillant6372]

25:15 le fait d'himilier son enfant en public ça me fait penser à une "mode" que j'ai vu passer sur les réseaux il y a quelques années. Des parents se filmaient en train de raser la tête de leurs enfants suite à une bêtise 😮 et bien sûr ils diffusaient la vidéo largement. Ça m'avait tellement choquée ! Déjà d'afficher publiquement la bêtise de son enfant c'est super humiliant mais alors lui raser la tête !?! A un âge où on a déjà du mal avec son physique... J'imagine ensuite les gens demandant pourquoi l'enfant a le crâne rasé et le parent fier de raconter que c'est lui qui l'a rasé et pourquoi... La honte pouvant ainsi s'étaler sur des jours, des mois... Que se passe-t-il dans la tête de ces parents sérieusement ? Ils étaient super fiers de leur coup dans les vidéos que j'avais vu, c'etait vraiment incroyable, j'avais l'impression de regarder un monde parallèle !

[@sagumara.yagami4527]

Étant plus jeune j’avais un style vestimentaire un peu gothique. Et mes grands parents avaient horreur de ce style. Un jour (j’avais 13 ans) mon grand-père m’a demandé de me changer et j’ai dit non. Il m’a dit d’un ton très très calme « tu sais si ta grand-mère saute, il ne faudra pas s’étonner »

[@oooooo6074]

C'est tellement violent comme remarque... Tout ça pour des vêtements. Certains adultes n'ont pas la capacité de prendre du recul qu'on est censé.e.s développer avec l'âge :(

[@sagumara.yagami4527]

Ce n’est que maintenant que je me rends compte de la gravité de ces moments. Et effectivement pour des vêtements c’est vraiment ridicule d’employer des mots si forts…

[@melissabt1650]

Vidéo très intéressante merci ... Si tu connais pas la chaîne de Stan Carrey, je t'invite à regarder ses vidéos , j'aime énormément comment il aborde le sujet des violences dans le couple mais aussi intra familiales, et permet de comprendre beaucoup de choses ... En tout cas merci pour vos vidéos d'utilité publique !

[@salomedelplanque4517]

Bonjour, merci d'avoir partagé ton expérience, je viens de prendre une claque et de mettre en perspective mon vécu grâce à ce que tu racontes. Je pensais pas du tout que ma relation à mon père avait été maltraitante, je me suis toujours dit que parce qu'il m'aimait ça ne pouvait pas en être enfaite. Je sais pas pourquoi. Pardon je raconte un peu ma vie là, juste merci.

[@miawa7018]

Merci pour ta vidéo qui fait écho avec mon vécu. Quand tu deviens ado et que tu commences à angoisser sur ta prise de poids avec l'arrivée des règles et que ta mère te dit régulièrement "Tu es fine, profites en, à ton âge j'étais plus mince que toi et avec l'arrivée de mes enfants j'ai beaucoup grossi et jamais perdu" que ta belle mère te sort le même discours que quand tu fais confiance tes parents et leur demande si ton corps ça va et qu'on te sort "attention tes cuisses commencent à se toucher, c'est le début de la fin", "grosse vache" de la part de mon père régulièrement pour rigoler car il avait compris que ça m'angoissait. Je précise que je faisais 1m62 pour 52kg au collège et que j'ai commencer à angoisser sur mon poids pour rien a cause d'eux. Quand, même tes frères et sœurs s'y mettent, compare tes cuisses aux leurs. Que ton beau père commence à mettre en place une routine de peser tout le monde 1x par semaine et de tous se comparer, tour de poignets, tour de cuisses etc... Et bien avec tout ce bordel j'ai réussi à résister plus ou moins à l'anorexie, je suis descendu un seul été à 40kg pour avoir le plaisir d'entendre juste une fois ma grand mère dire "ma chérie tu es trop maigre il faut manger". Depuis (j'ai désormais 30ans) je résiste en me concentrant sur le sport mais je vois que tout est encore là. Ma petite soeur qui vit encore avec ma mère qui se glorifie toujours d'être extrêmement maigre, ma belle mère que je n'avais pas vu depuis 3ans qui me fait tout de suite une remarque sur le fait que mon visage s'est affiné.... Bref, les quelques violentes baffes ou raclées que j'ai pu prendre petite ne représentent rien pour moi comparés à toutes ses remarques et moments répétées traumatisants pour ma confiance en moi. Merci de parler des violences psychologiques, c'est vraiment important 😘

[@LoucoumLoveMusic]

❤

[@uneelfe4021]

Bon j'ai regardé toutes tes vidéos sur le sujet (dans le mauvais ordre mais quand même) et je t'en remercie, parce qu'en effet les parents sacro saints c'est pas systématique et j'ai mis tellement de temps à m'en rendre compte. J'ai 23 ans et je suis encore dans le foyer maltraitant comme on dit (ma mère, ma petite sœur de 8 ans et moi formons ce foyer), ça fait 2 ans que je mène double vie (une vie avec elles, et une vie avec mon mec, mes potes etc), et quelques années que le mensonge est devenu ma 2nde nature. En effet, je n'ai jamais le droit de sortir, c'est chantages, mensonges, gaslighting, critiques, abus, négligences, à gogo j'ai eu le droit à l'ultimatum c'est nous ou ton copain (honni par ma mère) j'ai pas choisi j'ai menti. Ma mère m'a créé des trauma incroyables, mutisme, timidité maladive, soumission, incertitude, inconstance, immaturité affective, 0 confiance, 0 estime, 0 personnalité, haine de soi, anorexie, phobie sociale, etc, le "si tu m'aimes je t'aime peu importe ce que tu me fais subir, je suis ton paillasson", pdt des années je ne savais pas ce que je pensais, il fallait que je pense comme elle, je n'avais aucune intimité, elle m'appelle encore tous les jours quand je suis censée être en études (spoil c'est encore un mensonge je seche tous les cours), je dois me rendre disponible, elle n'a jamais pris au sérieux mon anorexie, elle m'a fait croire que j'étais folle, mais refusait de m'amener chez un psy (peur que l'ase se ramène ptet, jsp), elle m'humiliait en public, elle me hurlait dessus, me disait que j'allais l'amener en prison, me disait qu'elle ne m'aimerait plus (m'a t elle jamais vraiment aimé?), et jouait sur une espèce d'ambivalence un coup hystérique, un coup adorable, m'offrait mille trucs matériels mais ne s'excusait jamais, ni même ne m'écoutait, me faisait culpabiliser H24, des que j'osais sortir au nouvel an , je la rendais malheureuse et j'en bavais des jours entiers a la nouvelle année , des que j'osais prévoir une sortir, je la rendais malheureuse, et je gâchais Noël, et moi, en larmes, j'y croyais, alors que les fêtes ont toujours été teintées de mélancolie. Bref, je suis toujours dans ce foyer, et je pleure avant de rentrer car je sais que je vais encore en prendre pour mon grade, car je sais que je vais devoir renoncer à moi-même (je commence à peine à avoir de la personnalité après toutes ces années d'errance où je pensais que c'était ma faute), car je sais que je vais devoir jouer la daronne pour ma sœur, car je sais que je ne peux rien dire, ni rien faire. Et le pire c'est que je les aime, ma mère je l'aime et je veux la voir heureuse, mais ça veut dire que moi je dois être malheureuse. J'ai compris très jeune que je ne serais libre que quand elle sera morte. Mais j'ai décidé que j'allais couper les ponts avec elle pour être libre avant, bientôt, cet été sans doute, j'espère. J'y pense tous les jours et je pleure chaque semaine parce que c'est compliqué, parce que j'aurais préféré la voir morte plutôt que d'avoir à couper les ponts et ainsi la rendre malheureuse. Mais heureusement je suis bien entourée par ma seconde famille. Bref courage à tous.❤

[@gertrude4206]

Les points que tu décris je reconnais beaucoup de similitudes chez mon propre père . Il m'a pourri la vie pendant des années et après à coupé les ponts avec moi du jour au lendemain parce qu il s'est trouvé une meuf. Aaaah les darons ...

[@clarissecampagne2263]

Ma mère « tu me pourries la vie » « tu es chez moi pas chez toi » toute mon adolescence 😑

[@aliciagantes8053]

Merci 🙏🏼 je ne me sens pas de témoigner mais j’ai vécu sensiblement la même chose. Si je ne me sentais pas oppressé, j’aurais envoyé cette vidéo tout à fait claire et constructive à mon parent violent :)

[@mhechorich]

Les livres d’Alice Miler sont hyper interessants 💕💕

[@laconnerienaplusdelimite.5660]

La violence psychologique est bien plus néfastes sur le long terme que le physique je me rappelle juste avant de partir de chez mon père il y'a eu une friction physique j'etais sur le lit allongé , lui sur moi qui me frappe dans les côtes et je me vois encore lui dire : tu crois qu'ils me font mal tes coups? Vas y frappe c'est tout ce que t'as. Ça l'a rendu givré ahahah. Mais oui les quelques fois ou y'a eu des violences physiques avec mon père ( c'etait pas regulier et assez rare une 15/20ene de vrais frictions physique jusqu'a ma majorité ) ca ne m'a jamais traumatisé mais par contre ses mots.......... A force j'etais incapable de lui faire face. Je me mutais incapable de parler jusqu'a ce que toutes ses réprimandes sois finis. Les seules crises d'angoisses que j'ai eu de ma vie c'est face a mon père - et je me rappelle en ecole primaire quand je rentrais je me revois me dire : est ce que papa est la ce soir est ce que ca va bien se passer j'angoissais a l'idée juste de voir mon pere c'est normal ca? ( a savoir que y'avais jamais eu de violence physique a cette periode) . Et oui comme j'aime mon père malgrès tout ca. J'ai jamais voulu lui rendre les coups physique. Quand j'aime quelqu'un j'peu juste pas faire ca enfaite.. sujets interessant...

[@laconnerienaplusdelimite.5660]

J'arrête de mettre des livres sur tes prochaines vidéos promis j'crois j'ai un sac à vider 🤍

[@Fee_des_iles]

​@@laconnerienaplusdelimite.5660 🩵 vide tout ce que tu as à vider !

[@laconnerienaplusdelimite.5660]

@@Fee_des_iles je suis touché 🤍

[@armellel9893]

Je suis exactement dans le cas du gaslighting (je sais pas comment ça s'écrit, déso)... Chaque discussion que j'ai avec ma mère et qui déraille, on finit par hausser le ton et elle m'accuse d'être "critique", d'être "la méchante", celle qui "s'énerve pour rien". C'est toujours moi, et jamais elle. Au final, c'est comme si j'étais toujours en tord quoi que je dise ou quoi que je fasse... Bonjour la culpabilité... Alors que moi tout ce que je veux c'est lui expliquer que, parfois, elle dépasse mes limites et que je suis quelqu'un de sensible.

[@jesscomte]

wow ! j'ai réalisé en regardant ta vidéo que ma mère m'avait fait le même type de chantage (pas en me disant qu'elle allait mourir, mais qu'elle allait être internée en HP et qu'on serait séparées si j'obéissais pas...). Je me souvenais qu'elle me disait de ne pas raconter comment on vivait aux gens pour ne pas qu'ils nous séparent et l'internent, mais je me souvenais pas qu'elle s'en servait aussi comme chantage pour me faire obéir...

[@Lau1678]

Ma soeur me disait que c’était de ma faute si notre mère avait de l’hypertension (elle a commencé à en avoir après m’avoir accouché).

[@stayingmerry]

Bah tu sais quoi. Super vidéo. Je me reconnais complètement dans ce que tu y raconte. Et j'ai appris y'a 6 mois que j'étais adopté. Parle d'une relation violente basée sur le mensonge !

[@mcdso1603]

Vraiment l'humiliation en public pour moi, quand tu es enfant c'est vraiment la chose qui m'a le plus traumatisée et la conséquence est qu'aujourd'hui je n'ai pas confiance en moi (même si je ne me laisse pas faire quand il y a de nouveau ce genre de chose qui arrive). Aujourd'hui j'ai 22 ans et je doute de tout, peur de ne pas faire les choses assez bien (de façon parfois disproportionnée) dans beaucoup de situations au quotidien. C'est épuisant. Dans des situations où la personne en face de moi hausse le ton, me lance des regards humiliants ou exerce une forme de pression psychologique sur moi (au sein de la famille ou au boulot, les personnes extérieure à ces environnements je m'en bats les reins), je perds tous mes moyens et je reste le plus souvent figée à attendre que cela passe, ne sachant pas trouver les mots pour me défendre car j'ai inclus indirectement le fait que si la personne s'énerve, c'est ma faute et que je l'ai cherché. Donc je mérite de me sentir humiliée alors qu'absolument pas.

[@LesBouledoguesDuSoleil]

Ce n'est pas de la survie des enfants dont les parents ont le devoir de prendre soin, mais tout simplement de leur vie.

[@Emberdix]

7:35 - c’est si vrai

[@Saintepuritaine]

Coucou Caro, je relate complètement le point sur lequel tu abordes que une phrase puisse t’anéantir + que la violence physique, j’ai été giflée une fois par ma mère, et je sais pas si c’est un déni, mais globalement je retiens + les troubles qui ont été causés par ses paroles, ses menaces, ses chantages, ses propos rabaissants, ses humiliations, les moments où elle m’a foutu la honte. J’ai vécu des violences physiques par d’autres personnes qui sont tout à fait intolérables contre lesquels je me bats encore aujourd’hui, mais concernant ma mère, je retiens quelque chose de très très négatif concernant les violences psychologiques.

[@celineboulanger8597]

Cest très utile ce que tu fais pourvu que la violence psychologique soit de plus en plus comprise

[@mattgordon]

Oui, les mots font bien plus mal que les coups. Je suis d'accord. ^^

[@florealice6690]

Merci

[@florealice6690]

Tu as eu la version masculine de ce que j’ai eu...

[@hikarydolly3360]

Je me reconnais dans ce témoignage

[@hortensepernez7311]

« mon père disais-je que c’était de ma faute si il avait des problèmes avec ma mère car je suis malade » la joie 🥲

[@philippebaudoin652]

Si fluide un plaisir intéressant forcément

[@aileenforrat2184]

J'ai mis un petit peu de temps avant de commencer à regarder cette série sur les violences intrafamiliales, comme je me sens plutôt concernée par le sujet, ça me faisait peur et j'appréhendais assez ce que j'allais entendre. Au final, c'est effectivement éprouvant de t'écouter, mais ça fait à la fois du bien, ça m'apporte un peu de réconfort, je trouve tes mots et ta vision des choses très juste. Ce dont tu parles est souvent invisible et invisibilisé, mais le fait que tu en parles et mette ce sujet en lumière me fait me sentir considérée et moins seule. C'est dur et tout mais j'ai l'impression que ça m'aide dans mon travail sur moi, ça me permet de conscientiser pas mal de choses... Merci beaucoup

[@GyuriHRT]

Merci pour cette vidéo ! Il y a énormément de point dans lesquelles je me reconnais. Je crois que pour moi c´est la remise en question que le parent fait subir a l´enfant qui est horrible. Pour moi en tout cas ca a été tellement dure que j´ai cru pendant très longtemps être folle, idiote et difficile a vivre. Au point que je demandais constamment au personnes autour de moi si je n´était pas chiante. je me sentait aussi coupable en permanence des réactions des autres, au point que je faisait tout pour plaire, j´avais bien trop peur de contrarier ou de dire non 🤷 Perso mon cerveau avait totalement vrillé pendant un moment.

[@MOUTABER]

J'ai eu beaucoup d'empathie pour toi en écoutant cette vidéo. J'espère que ta petite fille intérieure a pu être apaisée avec le temps. 🫶 PS: il n'y a pas traduction pour gaslighting

[@suzonmztd]

Tu as lu all about love de bell hooks? Le début du livre est super éclairant sur le fait "d"aimer" son enfant mais d'être violient avec lui?

[@saabzz]

❤❤❤❤

[@sophiedidier9127]

SI tu ne fais pas ce que je te dis je ne te ferais plus confiance. La confiance est une base de l'amour et si il ne ne fessais plus confiance alors il allait me privé de plus de choses.... c'est en écrivant ca que je me rend compte que j'aurais pas peu avoir eu moins en vrais ^^'

[@GaranceAllemand]

👍🏼

[@Annagnocchi]

❤🧡💛💚💙💜