Camille nous raconte comment elle a repris goût au travail après avoir été harcelée

« Je n'ai pas trouvé le job de mes rêves. Je l'ai fait. Aujourd'hui, je suis full time freelance et contre toute attente, je gagne à peu près trois fois ce que je gagnais en tant que salariée. Ça peut faire peur sur le papier mais une fois qu'on y est, c'est génial ! »
Après des années de salariat, Camille a fait le choix de devenir freelance. Harcèlement, mise au placard... elle revient sur les évènements malheureux qui l'ont conduit à se réinventer professionnellement et à se sentir à la bonne place pour la première fois de sa vie.
Avant de devenir freelance, Camille est salariée, d’abord au sein des collectivités territoriales, puis dans le secteur privé lorsqu’on lui propose un poste de responsable marketing dans un cabinet de recrutement. Elle y voit la chance de sa vie : « petite boîte, super ambiance, grandes perspectives, sur les Champs-Elysées… ça envoyait un peu du rêve quoi », se souvient-elle. Mais rapidement, elle se sent isolée, accablée de travail, et même humiliée. On lui fait des remarques sur son physique et on la met peu à peu au placard. Elle ne peut même pas chercher de l’aide du côté de ses supérieurs, car c’est de l’équipe dirigeante que provient ce harcèlement moral.
Alors un jour, profitant d’une accusation de faute grave qui n'existe pas, Camille obtient une rupture conventionnelle et prend le large. Elle sort de cette expérience affaiblie, avec 10 kilos en moins et une confiance en elle anéantie : « Je me suis dit que je ne valais rien professionnellement ».
Pourtant, peu de temps après, le téléphone sonne : un concurrent aime ce qu’elle a réalisé et lui passe commande. Seule condition : travailler avec un statut d’indépendante. Elle qui n’avait jamais envisagé de devenir freelance, réalise une mission, puis deux, puis trois…
« Assez rapidement, je réalise que j’aime bien travailler comme ça », explique-t-elle. Jusqu’à finir par en faire son métier à plein temps. Aujourd’hui, non seulement ses revenus sont 3 fois plus élevés que lorsqu’elle était salariée, mais surtout, devenir freelance lui a permis de se lever le matin en se disant : « J’ai vraiment envie d’y aller ».
#témoignage #travail #freelance
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[@sarahh.9063]

C'est touchant et motivant a la fois. J'ai vécu la même chose dans le monde du livre. Et même si mon psychiatre ne l'a pas clairement dis j'ai l'impression que j'ai fais un burn-out et 9 mois plus tard je ne suis pas tout a fait remise. Je suis dégoûtée par le salariat où je ne trouve pas ma place. J'ai pour projet de me lancer comme rédactrice web SEO freelance. Mais j'attends encore un peu le temps de remettre un peu de pommade sur les blessures du passé et ainsi pouvoir encore mieux tourner la page, fermer le chapitre du salariat et commencer celui de l'entrepreneuriat ❤

[@nicolasaugeard2244]

Bravo Camille, c'est une belle revanche et une leçon de vie !

[@Mathieu32300]

et c'est quoi le nom de cette boîte ? les boîtes d'intérim, ça prend les gens pour de la viande.

[@mousinet_763]

C'est grave ça, tu es jolie non mais c'est devenue du n'importe quoi le monde du travail