Les Aborigènes : une religion sans dieux

Conférence de 2007 avec Alain Testart, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, membre du laboratoire d'anthropologie sociale.
Il semble que la modernité, placée sous le signe des sciences et des techniques, n'ait pas relégué dans le passé les croyances religieuses. Dès le paléolithique, les hommes ont inventé des mythologies et des cosmogonies d'origine, donnant lieu à des rituels, des règles de vie, des cultes funéraires. L'anthropologie, l'ethnologie et la préhistoire peuvent-elles nous éclairer sur les origines , voire les "fondements" des phénomènes religieux ? Mythologie, chamanisme ou animisme, quelles sont les fonctions de ses croyances et de ces pratiques ? Au-delà des diversités culturelle, y a t-il une armature commune à toutes les religions ?
Crédits : EPPDCSI-2007

[@alainrolland69]

C'est bien : il y a des liens obligataires, c'est ça qui fait religion, avec ou sans dieux.

[@RenHir]

Alain Testart propose une vision très "patriarcale" de la vie et des rites des Aborigènes. D’une part, il qualifie les mystères dont les hommes entourent les rites masculins comme relevant du "religieux" (sans pour autant définir ce qu'il entend par là), mais il relègue les rites féminins comme ayant pour seul objet de marquer la puberté des filles, sans pour autant préciser que la grande majorité des anthropologues étaient des hommes qui n'avaient pas accès au monde des femmes. Mais c'est surtout le fait qu'il impose ses propres normes religieuses (vieilles d'à peine 2000 ans) à des populations qui ont hérité les leurs de leurs ancêtres, il y a de cela plus de 40000 ans, qui appauvrit considérablement son discours. Il aurait fallu qu’il change de chaussures avant de parcourir les territoires ancestraux…

[@JeanSarfati]

Un lapsus passionnant : "je vais inCiser" au lieu de "je vais inSister" ! Le temps de l'inconscient ne laisse aucun répis, même au grand universitaire. Pour le moderne neurologue Freud, le rêve est "le gardien du sommeil". Sans lui pas de récupération, donc épuisement mortel. On l'a en commun avec nombre d'animaux. Mais le rêve humain parle et raconte. Comme "ce n'est qu'un rêve", il est d'un temps irrécupérable au réveil (et il est difficile d'empêcher son effacement du souvenir, comme s'il était d'un autre temps irrécupérable). Mais on peut par ses fragments retrouver la trace du désir. La pré-science psychanalytique des Aborigènes est ici extraordinaire, si le Désir est vu au travers de ces objets du désir qui font partie de la vie réelle. À noter que la sub-incision du pénis, qui rappelle l'origine vulvaire des corps caverneux, peut donner des infections gravissimes. Ça peut être l'explication simple de "ceux qui ne ressuscitent pas" !

[@aquariusxristus901]

D’ailleurs l’importance du rêve est confirmer par la science aujourd’hui .

[@PapiElric]

Je vous remercie de partager cette intéressante vidéo.

[@alainmolitor2238]

Bref les Aborigènes se la coulaient douce, quoi ! dans le genre tourterelles, qui st des créatures pas du tt bgeoises, pas du tt pèpères, contrairement à ce qu'on pourrait croire...

[@moniquedelaney7958]

Les Aborigènes consacraient environs 4 heures par jour pour la cueillette et la chasse et le reste était consacré à la récréation et vie culturelle .