Comment a été réalisé Shining de Stanley Kubrick

[@cutpointdevue]

Amis réalisateurs et cinéphiles bonjour ! Une petite vidéo sur Shining du grand réalisateur Stanley Kubrick, cette vidéo sera la dernière avant les vacances, la prochaine sera certainement mi Septembre. Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes vacances et bon visionnage !

Très bonne analyse, merci ! La moquette sur laquelle le petit Danny se déplace a aussi un motif labyrinthique !

[@cutpointdevue]

Exact Kanibal ! Il y a tant de chose à dire sur ce film ! Merci pour ton commentaire qui complète mon analyse !

[@snake135]

C’est tellement passionnant que je pourrais entendre ces analyses pendant tout le film 😍

[@Tony87100]

Une vraie bonne analyse cohérente qui aborde la technique et la structure, travail sérieux et non dans la facilité, ça fait plaisir.

[@cutpointdevue]

Merci Tony, c'est le genre de retour qui fait toujours plaisir ! Au plaisir de te lire de nouveau

[@RémyMartin-1738]

Ce film est diablement bien foutu. Merci.

[@cutpointdevue]

Un film d'une grande maîtrise effectivement. Merci pour ton commentaire Tony !

[@nathouillewaou]

Superbe analyse comme d'habitude ! Vos vidéos sont toujours au top et très intéressantes !

[@cutpointdevue]

Merci Strangerflings ! Toujours un plaisir de te lire ! Et c'est des commentaires comme le tient qui me donne la force de continuer. Alors merci encore !

[@Cinfiles]

Merci pour cette analyse ! C'est très intéressant de voir où sont les éléments qui attirent notre regard et comment Kubrick opère la continuité avec le plan suivant. On n'y prête pas attention, mais c'est bien présent, un peu comme ces choses qui sont là dans un plan et qui ne sont plus là dans le plan suivant, ça contribue à rendre le lieu vraiment fantomatique. J'ai rattrapé toutes tes vidéos. Merci beaucoup pour le programme que tu proposes. Je l'ai déjà dit, je suis pour des analyses de séquences plus que pour des analyses globales ou thématiques. Pour le spectateur, avant de construire un château, il faut qu'il sache construire un mur. C'est toujours assez périlleux et donc courageux de le faire sur youtube. Tu avais demandé qu'on te fasse des propositions, j'en ai quelque unes, après à toi de voir la pertinence par rapport à ton cahier des charges, ton envie ou encore les contraintes de droits de KZbin : -Le 13ème guerrier : On parle un peu trop souvent de The Last Action Hero, Predator, Die Hard de McTeirnan. Ces films tournent en boucle sur youtube alors que d'autres sont un peu boudés. Je pense que avec le film viking avec Banderas, tu trouveras sûrement quelque chose d'intéressant (scène où on choisit les guerriers ? Ou celle où le dragon arrive? Avec le Jour/Nuit en un seul plan ? La scène avec le dialogue et l'apprentissage du dialogue a été assez commenté et elle est peut être un peu trop courte) -Photo Obsession, c'est un des rares films avec Robin Williams dans un rôle dramatique, un développeur de photographie dans un super marché. C'est un film très porté sur le regard, que j'aime beaucoup. Il y a largement de quoi faire, avec un personnage bien différent des comédies auxquels l'acteur était affilié (avec aussi le très beau Aude-là de nos rêves). -Brisby et le Secret de NIMH : Une alternative de Disney dans l'animation américaine dans les années 80/90. Je pensais à la scène de l'histoire de Nimh quand Nicodemus raconte à Brisby ce qu'est Nimh.

[@cutpointdevue]

Merci à toi Cinfiles pour ton commentaire et tes propositions ! C'est vrai que je connais moi le 13ème guerrier alors que je connais très bien Piège de cristal et Predator, je vais me re-mater ce film à la lumière de ce que tu viens de m'écrire. Pour Obsession, je le connais de réputation et moi qui aime beaucoup Robin Williams, je me suis toujours dit qu'il faudrait que je le regarde. Ce sera du coup l'occasion ! Et que dire de Brisby ? C'est un de mes dessins animés préférés et le passage que tu cites un des plus marquant c'est clair. Je ne résisterai donc pas à faire une vidéo dessus. Merci encore !

[@riqbell2936]

moi j'dis que cette chaine MERITE un minimum de 1 million d abonnés. Un gros merci pour tes analyses PS : a partager avec vos amis et famille.. ET tu devrais ajouter professionnels ;)

[@cutpointdevue]

Et moi je dis que ce commentaire mérite un million de likes ! Merci à toi pour tes encouragements qui me font chauds au cœur !

[@davidr.5789]

Excellente analyse. C'est même passionnant !

[@patrickb1872]

Très très intéressant. Stanley Kubrik étant de notoriété publique un grand perfectionniste, je ne crois pas du tout à des erreurs de script. La scène du labyrinthe en plongée est effectivement très intéressante compte tenu des moyens techniques de l'époque mais que dire de celle de la station service dans "Les oiseaux" d'Hitchcock, avec cette vue plongeante soudaine et totalement fixe sur le désastre en dessous. Toute la scène me semble un petit bijou de montage et une analyse par votre oeil expert serait sûrement passionnante.

[@cutpointdevue]

Merci Patrick ! Et c'est vrai qu'il manque un Hitchcock ! Je vais remédier à ça dès que possible !

[@cyranoidemisanthrope553]

Merci pour cette analyse. Pour interagir avec votre dernière réflexion sur le calme de Jack, je trouve que votre interprétation est très cohérente. Je proposerais juste que cette scène de confrontation est double. D'une part dans la tête de l'auteur se dessine une histoire violente de mari sombrant dans la folie. D'autre part l'auteur l'écrit. Cela donne un sens aux faux raccords (volontaires dit-on) du mobilier dans le dos de l'auteur. Aussi au fait qu'il y aie deux machines à écrire (une blanche et une grise). Et comme vous le soulignez alors que Jack ne fume pas, il y a des cigarettes. Ainsi ce papier que l'on retrouve dans la machine 'réelle'. Deux histoires mais qui n'en feront plus qu'une sous influence fantastique du lieu maléfique. Les nombreuses paréidolies donnent un visage à l’hôtel, via les portes des ascenseurs et les indicateurs d'étages. Si vous voyez dans ces portes une gueule de monstre, il est tentant d'associer ses trois panneaux à la façon d'encadrer, tout au long du film, les personnages entre trois pans. Selon mon ressenti le lieu rend fou. Et l'auteur est fragilisé par sa quête d'inspiration. Peu à peu la violence fictionnelle deviendra réalité. Dans la scène de la montée de l'escalier où Wendy frappe Jack la fiction devient réalité. On y retrouve les trois pans dont l'escalier est le centre, l'hôtel mange ses hôtes. Et même plus. Comme vous analysez le fondu où Wendy et Danny sont 'en' l'auteur le même procédé peut y être vu. L'escalier est la feuille du tapuscrit qui monte et les personnages Jack et Wendy sont 'dans' le récit sur cette feuille. Les mouvements des caractères de l'imprimante deviennent les mouvements de la batte de Wendy. Tandis que le clavier est figuré par les touches du piano. La malignité de l’hôtel transférant la fiction en réalité. Il est possible dans cette hypothèse de voir le traveling sur la photo finale comme l'ultime révélation de la prise de possession par le lieu. La 'personnalité' de l’hôtel s'est emparée de Jack. Et nous n'avons jamais vu le vrai visage de cet auteur mais celui projeté par l’hôtel sur lui (au travers des multiples miroirs croisés).

[@cutpointdevue]

Waouh ! Super commentaire ! Merci Cyranoide ! Effectivement ton analyse est très intéressante et je vais revoir le film à la lumière de ce que tu as évoqué ! Au plaisir de te lire !

[@paul-emilejaffre9624]

Ce que j’aime surtout dans la scène du labyrinthe, c’est qu’on a beau avoir leur point de vue, il reste légèrement décalé d’une seconde pour qu’on soit inquiété de ce qui pourrait se trouver derrière chaque coin.

[@cutpointdevue]

Je ne pourrai pas mieux dire ! Merci Paul Emile pour ton commentaire.

[@paul-emilejaffre9624]

@@cutpointdevue de rien! Et d’ailleurs un truc vachement intéressant par rapport aux plans avec le tricycle, c’est que ça a beau être un contre-plongé (généralement utilisé pour marquer la maîtrise d’un personnage sur la situation) on ne sent pas Danny en sécurité pour la simple et bonne raison que ce contre plongé cache le bout du couloir, et donc, tout comme Danny, on ne sait pas où l’on va ni ce qu’il y a devant nous. À noter aussi que quand Danny s’en va de la porte de la porte de la chambre 237 (et ça doit être l’une des techniques de réalisation les plus horrifiantes), la caméra arrête de le suivre, comme si quelque chose était à la porte et le regardait… Qu’est-ce que j’aime ce film.

[@cutpointdevue]

@@paul-emilejaffre9624 Très bonne analyse ! Tu as tout à fait raison, lorsque la caméra qui nous avait habituée à suivre Danny dans les méandres de l'hôtel se stoppe, ça génère un malaise, une tension, on sent qu'il va se passer quelque chose. C'est très bien vu de la part de Kubrick. On a beau essayer d'aller au fond des choses, il y a toujours de nouvelles choses à découvrir, ce film est définitivement très riche.

[@FaceAuxEtoiles]

J'adore cette chaîne, ça pourrait être intéressant de traiter un film de Pedro Almodovar.

[@cutpointdevue]

Merci Face aux Etoiles, ça fait toujours plaisir de te lire ! Tu as raison ça pourrait être très intéressant effectivement un Almodovar.

[@kalemerabasileia10]

❤❤❤❤❤❤❤❤

[@marcelenhydra965]

Il faut noter que le labyrinthe vue de haut (à 10:50) n'est pas du tout le même que celui de la maquette (à 8:35), il est beaucoup plus grand. C'est nécessairement volontaire. Peut-être pour souligner la perception altéré de Jack ou son moment d'inspiration ...

[@stefcie5879]

On rappellera jamais assez qu'il y a 4 labyrinthe dans le film La maquette dans l'hotel, le plan en dehors du labyrinthe, le vrai labyrinthe dans le parc et l'hotel

[@claudetremblay3143]

IL y en a 5 car la vue en plongée de Jack est un plus grand labyrinthe que la maquette.

[@fredmorcego]

A l'heure où l'actrice wendy vient de mourir c'est le moment de revoir ce film (ainsi que la version de Stephen king). Il me semble que la machine à écrire n'est plus la même que dans une autre scène (sur votre vidéo à 1:38).

[@KarineCoubret]

J adore votre travail. Pourriez vous faire une vidéo sur heat de Michael mann ?

[@cutpointdevue]

Merci pour ton encouragement et j'avoue que Heat est très tentant ! Je note ta proposition !

[@cem97421]

J'apprécie la place que tu laisses à l'interprétation quant aux éléments qui diffèrent d'un plan à l'autre. Un objet disparait, erreur ou volonté du réalisateur ? Finalement, tu crées un doute là où l'on pourrait, sans recul initial, décider d'un faux raccord, surtout dans un film qui mêle naturel et surnaturel en permanence.

[@cutpointdevue]

Merci Cem pour ton commentaire ! J'essaie effectivement de ne pas être trop hâtif dans le jugement, nous avons tous nos ressentis et il est important d'être prudent surtout quand on s'attaque à une œuvre aussi riche que Shining. Au plaisir de te lire !

[@erictisserand2135]

Dans le même registre de films à l'ambiance étrange, une analyse sur des séquences de Lynch pourrait être intéressante.

[@cutpointdevue]

Bien sûr ! Tu as raison, le tout c'est de choisir lequel ? Je vais me pencher sur la question, merci pour ta proposition !

[@davidLmteblondin]

​@@cutpointdevueblue velvet 🙏

[@777PROJEKT]

@@cutpointdevue Lost Highway est le plus glauque, bravo pour le job et la passion pour cette analyse

[@MagicFred]

Proposition d'analyse: le bon vieux Die Hard/Piège de Cristal ;)

[@cutpointdevue]

Cher Magic Fred, je vois que nous avons les mêmes références, et tu seras heureux d'apprendre qu'il était prévu pour Noël ;)

[@paulmecano1385]

Est-ce que Kubrick a prophétisé le jeu vidéo dit FPS (first person shooter) ? Les scènes du doc sur son vélo, ou la scène dans le labyrinthe ressemblent énormément a des scènes de jeux vidéo type DOOM ou QUAKE (des jeux labyrinthiques où vous devez contrôler un personne en vue subjective ou en vue de dos qui doit sortir d’une map pour passer au niveau suivant). Ces jeux apparus fin 80- début 90 que l’on nomme DOOM-like QUAKE-like sont des labyrinthes souvent remplis de monstres. Plus tard des jeux dit horrifique reprennent les mêmes recettes (personnages vue de dos enfermés dans des pièces, des maisons, ou des mondes) en ajoutant de l’horreur comme des titres type Resident Evil, et plus récement Alan Wake. A noter que Alan Wake serait, de mon point de vue, un hommage à l’envers du Shining de Kubrick (le jeu nous fait jouer un personnage écrivan qui manque d’inspiration qui part à la campagne avec sa femme dans un chalet au bord d’un lac maudit). Je découvre la VF qui est catastrophique, je n’avais jamais entendu les voix françaises et franchement la VO et surtout la voix et la diction de J. Nickholson sont, de mon point de vue, la cerise sur ce gâteaux qu’est ce chef d’œuvre du cinéma. Merci pour cette vidéo

[@cutpointdevue]

Merci Paul pour ton commentaire ! C'est vrai que ce film est précurseur de plein de chose, et certains jeux vidéos (d'horreur notamment) se sont inspirés de ce film c'est clair. Je n'ai pas joué à Alan Wake, de ce que tu me dis ça a l'air intéressant, je vais peut être essayer de me le trouver. Au plaisir de te lire.

[@paulmecano1385]

@@cutpointdevue merci à toi, et si tu mets la main sur Alan Wake j’espère qu’il te plaira autant qu’il m’a plu.

[@samira84120]

Et l'on peut voir également que Jack déchire sa feuille en 3 parties et les jettent face à lui (ils doivent atterrir sur la table) or, lorsque Wendy quitte la pièce, les morceaux déchirés sont au sol sur sa droite, et seuls deux morceaux sont par terre. Après, pour l'interprétation...

[@tintinquirit8732]

Le plan sur Wendy quand elle parle à Jack l'embelli tellement, je trouve Shelley Duval assez laide et pourtant elle dégage une aura de bienveillance et d'innocence sur ce plan

[@cutpointdevue]

Tu mets le doigt effectivement sur un point que j'avais pas intellectualisé. C'est vrai qu'il y a une aura de douceur sur ce plan, et le décalage avec Jack qui est odieux est d'autant plus saisissant. Merci Tintin !

[@tintinquirit8732]

@@cutpointdevue 👌

[@nicotinesystemet.c7410]

Merci au début il fume pas car c'est un fantôme, il a juste eu le reflex de l'allumer

[@cutpointdevue]

Et pour aller dans ton sens qu'il y a des fantômes dans l'hôtel Overlook, c'est la statue énorme qu'il y a au début de la séquence et j'ai omis de dire qu'elle a disparu quelques heures plus tard, comment deux adultes et un enfant ont pu la déplacer et pour la mettre où ? A moins que ce ne soit pas eux....

[@nicotinesystemet.c7410]

@@cutpointdevue j'avais vue une analyse ou ils montrait que toutes les lampes de l'hôtel n'ont pas de prise électrique et Stanley avait aussi dénoncer l'imposture de l'homme sur la lune.

[@Malo_moss]

@@nicotinesystemet.c7410si c’est le documentaire « room 237 » dont tu parles, c’est une énorme daube et ce docu raconte n’importe quoi

[@TheBoxgalish]

Jack est seul dans l'hôtel. Il se remémore des souvenirs traumatiques de son enfance dans cet hôtel, où sa mère travaillait. il n'a ni femme ni enfant. Sa femme est sa mère, l'enfant c'est lui (avant)

[@cutpointdevue]

Point de vue très intéressant, merci pour de nous l'avoir fait partagé. Au plaisir de te lire.

[@TheBoxgalish]

Si c'est bien cette mise en abîme, dans cette scène il renverrait à sa "mère" l'indisponibilité dont elle a fait preuve quand il subissait. Du reste pendant tout le film, il en "a gros" contre sa femme, sans raison valable : kzbin.info/www/bejne/r361nolniM9poJY

[@nathaliehuart2464]

Dommage que kubrick n est pas suivi le roman de King.

[@114-y5n]

Non Jack n'est pas une sortie, il est un obstacle devant cette sortie, il gène la sortie.... A chaque fois qu'une sortie apparait, il est là ...devant ...comme une barrière......

[@associationamisgrdistes7802]

un autre détail intéressant. Jack, a de très nombres reprises, lance toujours des regards très furtifs vers la caméra et nous regarde. Il est le seul à le faire. Au moins 50 fois durant le film.

[@tribuneband1965]

je me demande si Kubrick n a pas utilisé la maniere de filmer le labyrinthe par le haut comme ds 2001 lors de la scene ds l espace avec un equipage filmé de loin ds la base spaciale ,.... un plan ds le debut du film qui est aussi une incrustation de reel et de fake

[@davidd8974]

Si tu pouvais faire casino de scorcese

[@cutpointdevue]

Comment résister à une proposition pareille ? Et je sais exactement quelles scènes proposer ^^ Merci David !

[@Zoo8966]

C' est un film où l' on se perd . Manque de repères pour l' ensemble des personnages . Perte de la raison pour Nicholson. Le manteau rouge de Shelley Duvall et les gants rouges de Danny , je pense que c' est un effet voulu . C ' est pour pas qu' on les perdent de vue dans le labyrinthe au milieu de tout ce vert .

[@nicotinesystemet.c7410]

Normalement il y a un marquage au sol dans le labyrinthe

[@nicotinesystemet.c7410]

Le labyrinthe c'est claustrophobie

[@NancyRoy-ow3mv]

savais tu que tu as des aire de nicolas cage

[@cutpointdevue]

Tu dis ça parce que tu as vu le film Pig ;) Merci Nancy ! S'il y a un film que tu aimerais que j'analyse, hésite pas ! Au plaisir de te lire !