Voilà une intervention qui me rappelle celles des plus grands "green washers". Mr Bucaille compare quelques cultures parmi les plus destructrices du sol (maïs, betterave, soja...) avec une forêt feuillue naturelle ??? en mettant de côté certains principes évidents de ces populations végétales : exportation moyenne d'un hectare de maïs => 11 tonnes de matière sèche ; exportation moyenne d'un hectare de betterave sucrière => 85 tonnes de matière brute ; etc. Quelle exportation pour un hectare de forêt de feuillus ? 2 tonnes de bois. Édifiant, non ? Mais bien sûr, ce monsieur détient la formule d'intrants magiques, la poudre de perlimpinpin, qui permet de renouveler ou de maintenir les champignons dans le sol. Pas les quelques 2 millions d'espèces que l'on recense, mais les quelques uns qui pourraient lui servir. En d'autres termes, Mr Bucaille préconise une monoculture de champignons sous une monoculture végétale. À quand la prochaine couche ? De toute évidence, les intérêts très personnels de Mr Bucaille sont loin, très loin des intérêts universels de Mr Selosse et d'autres chercheurs vertueux.
@user-iu2ho4ql1u3 жыл бұрын
Dans les grandes lignes, cet exposé est bien mais l'apologie du maïs, irrigué ou non, qui serait l'équivalent de la forêt caducifoliée me laisse rêveur. Une plante tropicale dont la culture laisse le sol nu environ 7 mois par an ne me semble ressembler en rien à la forêt caducifoliée des régions tempérées. Par contre, la prairie serait presque toujours surpâturée d'après le conférencier et serait une catastrophe. Désolé, mais la prairie est le vrai exemple pour les terres cultivées avec une couverture permanente du sol et elle a des caractéristiques microbiologiques et chimiques du sol idéales et exemplatives pour les terres arables à fertilité ruinée.