CONTRACEPTION : que dit la Bible ? - conférence par Maxime Georgel

Récemment, plusieurs contributeurs du site Par la foi participaient à un camp jeunesse organisé par ‪@FoietViereformees‬ et intervenaient sur le thème du corps.
Dans cette conférence, Maxime s'interroge sur la façon dont la Bible nous informe sur le sujet de la contraception. Peut-on réguler les naissances ? Par tous les moyens ? Pour toutes les raisons ?
Ressources mentionnées dans la vidéo :
1) Quels contraceptifs sont abortifs ? - parlafoi.fr/2023/04/29/quels-...
2) Que penser de la régulation des naissances ? - parlafoi.fr/2022/04/21/que-pe...
3) Notre dossier sur le sujet : parlafoi.fr/2020/12/12/lethiq...
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#protestant #catholique #foi #débat #religion #théologie #protestantisme #réforme #corps #bioethique #éthique #morale #contraception

[@kevout.m6784]

Bonjour ! Perfect ! merci ! ;) ! Que la paix de Dieu soit sur ton foyer au nom de Jesus Christ ! Content de vous connaitre, frère artisan de paix ;) !

[@valentincolasMangeon]

👏

[@nicomasanori5205]

C'était passionnant et tellement beau sur certaines réflexions. Je n'ai jamais vu la sexualité sur ces aspects-là. Cela donne plus de force et de magnificence à la sexualité dans le cadre du mariage. Cela encourage à lutter contre les péchés sexuels et à espèrer trouver une femme chrétienne pour avoir un mariage sain, aimant, fidèle, beau et épanouie sur tout les plans. Merci beaucoup. 😊🙏🏻

[@parlafoi]

Merci du retour. La volonté de Dieu est belle, effectivement.

[@matthieulavagna]

Belle defense des enseignements de l'Eglise catholique 👏

[@parlafoi]

Espèce ce troll. Plus sérieusement, c'est une question qui m'a été posée durant le temps de questions-réponses après : "n'est-ce pas un enseignement catholique" (sous entendu : spécifiquement catholique). J'ai pu répondre : 1) Que comme on était en phase sur l'avortement ou d'autres sujets de société, on l'est aussi ici. 2) Que c'est bien la position classique protestante, unanime jusqu'au XXe. 3) Que le XXe n'est pas le meilleur guide pour les questions d'éthiques sexuelles !

[@matthieulavagna]

@@parlafoi oui TB

[@CreativeDana]

L’enseignement est dans la Bible !

[@sebozz2046]

@@parlafoi C'est aussi compatible avec l'Islam

[@parlafoi]

@@sebozz2046 Ce n'est pas spécifiquement chrétien, c'est simplement un principe qui découle de la façon dont l'être humain est fait.

[@laurencefuzier7161]

Bonjour Maxime, Merci pour tes vidéos toujours très approfondies et claires !! J'avoue avoir un peu de mal à comprendre cet argumentaire qui se base sur le fait de ne pas s'opposer à une des finalités naturelles de la sexualité...en le liant avec la régulation dite naturelle des naissances (méthode que nous avons apprise et pratiquée dans notre couple). Car finalement, en s'abstenant de l'union charnelle pendant les phases du cycle féminin potentiellement fécondes, on s'oppose de facto à la finalité reproductrice, non ? Et que dire de la période post ménopause pendant laquelle la finalité reproductrice disparait ? Est-ce pour autant la fin de la vie sexuelle pour les femmes ?

[@parlafoi]

Le principe éthique que j'ai énoncé dit simplement : "on ne peut pas utiliser une fonction tout en s'opposant activement à la finalité naturelle de cette fonction." Quand on s'abstient d'un acte sexuel parce qu'on ne désire pas sa finalité, on ne s'oppose pas activement à la finalité d'une fonction tout en utilisant : on s'abstient tout simplement de la fonction. Pour reprendre mon illustration, la différence entre contraception et régulation naturelle, c'est la même qu'entre manger et se faire vomir et jeûner. Dans les deux cas, effectivement, le résultat est que l'aliment ne traverse pas le tractus digestif. Mais le moyen utilisé pour parvenir à cette fin n'est pas du tout le même. Il en va de même pour la ménopause (ou même pour la femme enceinte, d'ailleurs) : avoir une relation sexuelle pendant cette période ce n'est pas s'opposer activement à une finalité, puisque le couple ne fait rien pour s'y opposer.

[@laurencefuzier7161]

Merci pour ta réponse pertinente et claire. Je comprends mieux la logique de l'argument ainsi détaillé ! Mais dans le même temps, ta réponse m'amène d'autres questions. Tu utilises l'image de l'alimention pour illustrer ton propos et si je comprends bien, il ne faudrait jamais agir en s'opposant activement à l'une de finalités d'une fonction. Manger sert à plusieurs choses ( = plusieurs finalités) comme se nourrir, entretenir des relations sociales, ou se faire plaisir en jouissant des bonnes choses que Dieu nous donne. Mais du coup, lorsque l'on jeune en restreignant la quantité ou la catégorie de nourriture ingérée, on s'oppose bien activement à certaines de ces finalités, non ? Et lorsque l'on s'abstient de relations sexuelles justement au moment où le désir naturel (libido) est à son paroxysme chez la femme (c'est-à-dire en période féconde, autour de l'ovulation), on s'oppose activement à la finalité naturelle de ce cycle du désir féminin, lui-même crée par Dieu dans sa bienveillance et sa sagesse pour une finalité ? Bref, je ne suis probablement pas encore pas très au clair sur ce que tu veux dire par "s'opposer à une finalité naturelle"... Et peut-être que cette conversation n'a pas sa place dans les commentaires de ta vidéo. dis-moi si tu préfères la pousuivre sur un autre canal !

[@parlafoi]

@@laurencefuzier7161 S'opposer activement, c'est *agir* par un acte qui s'oppose à la finalité. Pour l'alimentation, c'est manger en s'opposant à ce que ça nous nourrisse. Pour la sexualité, c'est avoir un rapport en s'opposant à ce qu'il soit fécondant. Manger moins, ne pas manger ou ne pas avoir de rapport ce n'est pas pareil : c'est s'abstenir d'un acte, partiellement ou totalement. Il se peut que l'on ait particulièrement faim un jour de jeûne, tout comme on pourrait avoir un désir sexuel particulièrement fort un jour d'abstinence, mais rien nous oblige de toujours satisfaire nos désirs, loin de là !

[@jawatusken]

Quand vous vous accouplez uniquement dans les périodes infécondes afin d'éviter la conception d'un bébé, vous vous opposez volontairement à la finalité naturelle de l'acte conjugal, et cela semble donc immoral. Mais cela est toléré par l'Eglise si cet évitement est fait pour de sérieux motifs (santé, finances, etc) et en usant simplement de l'infécondité naturelle du corps de la femme. Pour reprendre l'analogie de l'alimentation, c'est comme si vous n'aviez pas le droit de vous faire directement vomir, mais que vous aviez le droit de manger, juste pour le plaisir, des aliments que vous serez incapables de digérer et qui vous feront immanquablement vomir.

[@Sara21216]

Bonjour. Que pensez-vous des cas où la vie de la mère ou du fœtus pourrait être potentiellement en danger ? Je pense aux césariennes à répétition pour mon cas.

[@parlafoi]

Il y avait une séance de questions-réponses après ma conférence, j'espère pouvoir la poster sur notre chaîne car cette question y a été abordée. J'essaye de réfléchir à la meilleure formulation avant de vous répondre en détail.

[@gmcfly669]

L'alcool est reconnu pour ses effets néfastes sur la santé ; et si boire est normalement destiné à s'hydrater, l'alcool, lui, a l'effet contraire. Ne détournons-nous pas alors la fonction première de boire ? Et pourtant, Dieu permet à l'homme de se réjouir en buvant du vin. L'orgasme, quant à lui, procure une joie au cœur de l'homme. Si, en embrassant son épouse, l'homme s'abandonne à cette extase, pourquoi Dieu lui interdirait-il cela, alors même qu'il lui permet de se réjouir en buvant du vin ? Si, en toute conscience, l'homme dépose sa semence en un lieu qu'il sait stérile, parce que son épouse n'est pas en sa saison de fertilité, ne serait-ce pas alors une méprise que de croire qu'il n'altère en rien le dessein premier de l'éjaculation, qui est de procréer ? C'est là une détournement délibéré et réfléchi. De plus, si l'épouse présente des cycles menstruels irréguliers, au point où il devient ardu de prévoir avec exactitude les jours où elle est inféconde, Dieu consent-il exceptionnellement à l'usage du préservatif ? Si un homme se marie en toute connaissance de cause avec une femme stérile, n'est-ce pas là un péché ? Ne sait-il pas qu'il pourra alors s'unir sans fin, sans aucune crainte de procréer ?

[@parlafoi]

1) L'alcool n'est néfaste qu'à une certaines doses. Dieu permet de se réjouir oui. Il permet aussi de jouir du sexe et d'y trouver du plaisir. Je n'ai absolument rien dit contre le plaisir sexuel dans mon intervention. L'homme peut profiter de ce don, dans la mesure où il en jouit dans le cadre du mariage et sans s'opposer activement à la finalité de cet acte. 2) Il faut distinguer la volonté de l'agent de l'intention de l'acte. Je n'ai pas dit qu'il était immoral de ne pas vouloir un enfant. J'ai même dit que certaines raisons sérieuses pouvaient en fait justifier cela. En revanche, j'ai dit qu'il était immoral de s'opposer activement à la finalité naturelle d'un acte. Or, dans le cas d'une femme infertile (soit temporairement au cours de son cycle, soit parce que infertile plus durablement, soit parce que ménopausée, etc.), il n'y a pas d'action active s'opposant à la finalité naturelle d'un acte - ces situation ne viennent donc pas réfuter ce principe. Et l'homme peut donc tout à fait utiliser l'infertilité naturelle, dans la mesure où il n'agit pas pour détourner un acte de sa finalité, mais utilise sagement ce qu'il sait du fonctionnement de cet acte tout en maintenant le principe que j'ai énoncé. 3) Encore une fois, comme je le dis dans l'intervention, ce qui fait qu'une équipe de foot est une équipe, ce n'est pas qu'elle gagne, c'est qu'elle coopère pour la victoire. De même, qu'un couple soit infertile (car, médicalement parlant, quasiment personne n'est *stérile* - un terme disparu du vocabulaire médical) ne l'empêche pas d'être un couple connaissant une vraie union telle que définie dans mon intervention. 4) Enfin, pour la question des cycles irréguliers, la méthode Billings ou les autres méthodes d'observation du cycle fondées sur la glaire cervicale ne dépendent en rien de la régularité du cycle mais uniquement des variations hormonales et cette irrégularité ne gène donc en rien leur fiabilité, estimée à 98% dans le document Natural Family Planning de l'OMS des années 1990. Ainsi, ces méthodes restent valables non seulement en cas de cycles irréguliers mais aussi en période d'allaitement, en pré ménopause ou après l'arrêt d'une prise de pilule.

[@gmcfly669]

@@parlafoi 1. Il est plutôt connu aujourd'hui que toute consommation d'alcool comporte des risques pour la santé. Il existe un dossier, aisément accessible via Google, publié par l'Inserm à ce sujet, mais il semble que KZbin me refuse la possibilité de le partager. La finalité naturelle de boire est de s'hydrater, tandis que l'alcool a un effet déshydratant. En consommant cette boisson, ne nous opposons pas là aux finalités naturelles de l'intestin et des reins qui sont d'hydrater notre corps ? Néanmoins, comme Dieu permet cette indulgence car elle réjouit le cœur de l'homme, de la même manière, peut-être pourrait-on envisager une exception divine pour l'éjaculation en dehors du vagin lors d'enlacements ou de baisers, qui, tout comme l'alcool, peut réjouir le cœur de l'homme ? 2. La finalité naturelle de l'acte sexuel est la procréation. Si nous choisissons délibérément d'avoir des relations sexuelles pendant les périodes d'infertilité afin de ne point procréer, c'est une opposition "inactive", parce-que je n'utilise pas de méthode artificielle, mais, selon ma perception, "active" car j'utilise toute mon intelligence et ma réflexion. Finalement, il m'apparaît que toutes ces méthodes de contraception s'opposent à la finalité naturelle de l'acte sexuel. Mais soit... 3. Intéressant, je vous remercie, "les cas rarissimes d'infertilité absolue" en termes actuels alors. Il m'a semblé remarquer une certaine critique à l'égard de couples qui, pour des raisons qui vous paraissent futiles, retardent volontairement une grossesse. Je présumais que vous condamneriez également ceux qui, dans un dessein de ne pas engendrer, contractent sciemment mariage avec un(e) partenaire atteint(e) d'infertilité absolue. 4. Excellent.

[@gmcfly669]

​​​​@@parlafoi Ajout pour réflexion sur le 1 et l'interdiction d'empêcher activement une fonction naturelle de notre corps à s'exercer. - Cancers même à faible dose inserm fr/dossier/alcool-sante/#toute-consommation-d%E2%80%99alcool-pr%C3%A9sente-un-risque-pour-la-sant%C3%A9 "Contrairement à ce qui a longtemps été entendu, une faible consommation d’alcool n’est pas bénéfique pour la santé. Ainsi, la récente expertise collective de l’Inserm sur l’alcool indique que les faibles niveaux de consommation contribuent largement aux nouveaux cas de cancers détectés en France en 2015." - Un déshydrateur hydratis co/blogs/blog/soif-apres-avoir-bu-de-lalcool-eviter-la-gueule-de-bois L’alcool affecte aussi la glande pituitaire du cerveau, "il inhibe la sécrétion d’une hormone antidiurétique l’« ADH », aussi appelée vasopressine par la neurohypophyse. La vasopressine a principalement un rôle antidiurétique au niveau du rein, celle-ci permet la réabsorption de l’eau car elle agit sur le tube collecteur du rein. Ainsi, son rôle va permettre d’augmenter le volume d’eau réabsorbée et diminuer le volume de diurèse. L’alcool, il a un effet inhibiteur sur la vasopressine, et aura ainsi un rôle contraire - et va donc augmenter le volume des urines, d’où l’envie fréquente d’aller aux toilettes. Il aura également l’action, de diminuer la perméabilité des tubules rénaux qui permettent normalement la réabsorption tubulaire. Ainsi, le volume d’eau corporelle va diminuer fortement. L’alcool va inhiber cette hormone et ainsi les reins se retrouvent sans ce régulateur et vont chercher à puiser l’eau du corps et l’éliminer. Cette fuite d’eau par les reins va entraîner les premiers signes de déshydratation : envie d’aller uriner très souvent, lèvres et langues sèchent, la salive est moins abondante … Mais sachez une chose, si l’envie de boire (la soif) vous vient ; c’est que votre organisme est déjà déshydraté !" Ne pourrait-on pas considérer, par analogie, que cette pratique s'apparente à celle consistant à savourer un mets sucré pour ensuite l'éliminer par le vomissement ? - Un psychotrope L'alcool exerce une influence en tant que psychotrope. Il perturbe les mécanismes biochimiques et physiologiques du cerveau. Ainsi, à des doses modérées, il peut engendrer une certaine allégresse, mais il entrave également les fonctions cérébrales qui nous donnent la capacité d'exécuter des tâches avec précision. Il altère les fonctions de coordination et de discernement de notre esprit. De plus, même à des doses modestes, il altère la capacité de notre organisme à percevoir correctement la température environnante, en induisant une fausse sensation de chaleur due à la dilation des vaisseaux sanguins cutanés, tout en entraînant en réalité une perte de chaleur et un risque de refroidissement.

[@walterpaquette907]

Plutôt d'accord avec vos commentaires pour le mariage hétéro. Cependant, si on va au bout de votre raisonnement. Cela conduira, comme en Amérique du Sud avec un enseignement catholique, à des familles avec plusieurs enfants pour les femmes dont le cycle est irrégulier. Et ce, avec tous les inconvénients liés à la pauvreté. De plus, je ne peux juger une personne qui suit un traitement de chimiothérapie contre le cancer ou Angelina Jolie qui a subi deux mastectomies pour l'éviter. Que penser aussi de la sexualité des personnes âgées? Toutes ces actions, qui a prime abord, s'opposent à vos préconisations de s'inscrire de manière absolue à l'intégrité des buts divins sur nos corps. Obviant ainsi notre capacité à gérer ce genre de choses par notre intelligence créée qui fait partie aussi partie de la création dont une partie a été renouvelée par le Seigneur.

[@gmcfly669]

il est recommandé de classer les commentaires par ordre de "Les plus récents d'abord", afin qu'aucun ne soit occulté et que tous puissent être pleinement pris en compte. parlafoi a déjà répondu à vos questions : "Enfin, pour la question des cycles irréguliers, la méthode Billings ou les autres méthodes d'observation du cycle fondées sur la glaire cervicale ne dépendent en rien de la régularité du cycle mais uniquement des variations hormonales et cette irrégularité ne gène donc en rien leur fiabilité, estimée à 98% dans le document Natural Family Planning de l'OMS des années 1990. Ainsi, ces méthodes restent valables non seulement en cas de cycles irréguliers mais aussi en période d'allaitement, en pré ménopause ou après l'arrêt d'une prise de pilule." En ce qui concerne l'enseignement sur les rapports sexuels des personnes âgées, il est considéré que tant que ces rapports ne s'opposent pas activement à la procréation, ils sont acceptables aux yeux de Dieu, de plus notre Seigneur est capable d'accomplir des miracles en matière de fécondité. Cependant, si le couple âgé répand sciemment la semence sur le sol au moment de l'éjaculation ou utilise un préservatif, cela est considéré comme une opposition active à la procréation et est donc jugé comme un péché aux yeux de Dieu. A contrario, dans leur jeunesse, si ils utilisaient l'observation des menstruations dans le but de réguler les naissances ce n'était pas vue comme une opposition active à la procréation et c'était donc permis selon cet enseignement. Quant à la chimiothérapie ou à la mastectomie, ces pratiques suscitent également une réflexion profonde. En effet, elles interfèrent avec le bon fonctionnement de certaines fonctions corporelles, et dans le cas de la mastectomie, elles impliquent même l'ablation totale de l'organe concerné. Il est concevable que cet enseignement nous invite à placer notre confiance dans l'éventualité d'un miracle de guérison divine ou d'accepter notre sort qui est entre les mains du Tout-puissant. Et si notre foi n'est pas suffisante pour cela, il se pourrait alors que nous soyons appelés à nous repentir après avoir subi de telles interventions.

[@meloworld9289]

Par curiosité, c'est quand les périodes de fécondité de la femme ? C'est pour un pote.....😅

[@parlafoi]

Je vous invite à vous renseigner sur les méthodes d'observation du cycle (MOC), je vais probablement faire ma thèse de médecine sur le sujet, mais il existe pas mal de ressources déjà.

[@parlafoi]

Si vous avez Instagram, faites un tour sur la page Émancipées.

[@meloworld9289]

@@parlafoi C'était juste une question vite fait, je vais pas aller chercher sûr instagramme et tout. De toute façon j'ai pas de meuf alors bon, ça peut attendre 😑

[@nicomasanori5205]

​Tu as écouté la vidéo en entier au moins ? ​@@meloworld9289

[@gmcfly669]

"Que nul ne prive l'autre, sinon par consentement mutuel pour un temps, afin de se consacrer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre incontinence." Que faire alors si, dans le cours de ces jours où l'épouse est dans la saison de fécondité, l'homme est pris de pulsions sexuelles irrépressibles mais que l'arrivée d'un enfant au cours de cette période de leur vie serait une catastrophe ? Paul, dans sa sagesse inspirée, semble saisir que la prière seule ne peut suffire pour certains parmi nous. Si la bouche est destinée à respirer, à ingérer et à émettre des sons, est-ce un usage détourné que de l'employer à embrasser son épouse ? Si les maladies ont fait leur entrée dans ce monde après la chute originelle, ne serait-il pas alors concevable que les vaccins, par exemple, transgressent l'ordre naturel, s'opposant à ce que Dieu avait originellement prévu ? Car l'introduction d'un agent pathogène affaibli ou inactivé dans le corps afin de susciter une réponse immunitaire artificielle est une intervention humaine dans le processus naturel de la maladie. C'est, en quelque sorte, comme si l'on insérait de façon artificielle un cœur de remplacement, étranger à l'ordre préétabli. Non ?

[@parlafoi]

Bonjour, Paul dit que l'on ne doit pas se priver trop longtemps pour ne pas donner accès au diable. Il ne dit pas qu'il faut donner suite à tout désir, aussi fort soit-il, dans le domaine sexuel. Un homme peut avoir un désir très fort alors que son épouse est dans sa période d'indisposition menstruelle ou tout simplement malade, et il devra alors exercer la maîtrise et non excuser son manque de maîtrise par ce verset. Par ailleurs, comme je le dis dans mon intervention, le principe que j'énonce ne dit *pas* que l'on ne peut utiliser une fonction *que* pour sa finalité naturelle, mais qu'on ne peut pas l'utiliser *en s'y opposant*. Ainsi, je peux embrasser mon épouse avec ma bouche, mais je ne peux pas me faire vomir pour éviter de grossir ! Dans le premier cas, j'utilise un organe qui a une fonction digestive pour autre chose, mais sans s'opposer à sa fonction digestive, dans le deuxième cas je m'oppose à la finalité de cette organe. Pour la question sur les vaccins, encore une fois le principe que j'énonce ne dit pas qu'il ne faut rien faire d'artificiel. Il dit qu'il ne faut rien faire, que ce soit artificiel ou non, qui s'oppose à la finalité naturelle. Une éjaculation hors du corps de la femme, par la masturbation, pour parler concrètement et crûment, n'a rien d'artificiel et pourtant le principe que j'énonce considère cela comme immoral. A contrario, l'administration d'un traitement pour rétablir ou prémunir contre une maladie est bien artificiel, et pourtant il n'empêche pas un organe d'exercer sa fonction. La question se poserait s'il était question de vaccins qui, pour agir, venaient empêcher une fonction de s'exercer, ce qui peut être le cas de certains nouveaux types.

[@gmcfly669]

@@parlafoi A. Votre raisonnement est solide. Finalement, nous pourrions aussi évoquer les cas où la femme n'éprouve tout simplement pas de désir. Alors, selon votre enseignement, dans ces moments d'épreuve, il est nécessaire que le conjoint accepte avec résignation sa propre croix. Aucune alternative d'ordre charnel ne saurait être permise pour soulager son incontinence. B-C. Je pense avoir désormais saisi l'essence de ce point. Je vous suis reconnaissant d'avoir pris le temps de l'avoir réexposer avec soin.

[@parlafoi]

@@gmcfly669 A. Je pense que le cas du conjoint sans désir est à manier avec tact et soin. Cela fait en effet partie de la vie de tous les couples d'avoir des désirs qui ne coïncident pas toujours, sexuellement parlant. Toutefois, l'amour mutuel et le soin doit nous pousser à chercher l'harmonie avec l'autre. Ainsi, celui qui a désir plus fréquent veillera à ne pas se faire trop insistant et celui qui a un désir moins fréquent que l'autre cherchera à se disposer pour la joie de l'autre. Le désir n'est pas simplement quelque chose qu'on subit : les marques d'amour de part et d'autre, par les mots, les attentions, les temps de qualité, les cadeaux ou encore les marques d'intimité physique sont autant de choses qui stimulent le désir et qui sont des moyens pour les époux de faire coïncider leurs désirs.

[@CreativeDana]

Les critères de moralité, les lois et les commandements de Dieu se trouvent dans la Bible, la parole de Dieu !

[@parlafoi]

Certes.

[@jean-lucthiebault8321]

Votre vision du corps est totalement hilarante en ce ce sens que c'est celle imaginée par les matérialistes mécanistes positivistes au début du 19ième siècle. Qui sont parmi les anticléricaux les plus virulents. Cette vision réductionniste est absolument monstrueuse. Un corps vivant n'est pas une machine. Si je vous demande à quoi sert le système digestif, vous allez être incapable de me répondre. Du moins correctement.

[@parlafoi]

La vision que je défends n'est pas issue des mécanistes positivistes mais de la téléologie aristotélicienne-thomiste. Dès lors, la suite de votre message s'attaque à une caricature.

[@meloworld9289]

Mais le problème c'est que aujourd'hui on à moins de mortalité Infantile. Vat pas y avoir 10 enfants par femmes et il faut bien baiser. Faut trouver un juste milieu.

[@nicomasanori5205]

Ce "juste milieu" est énoncé dans l'enseignement. Je t'invite à le réécouter. 😊 Ensuite, si j'ai envie d'avoir 12 enfants avec ma future femme, quel est le problème ? 😊

[@meloworld9289]

@@nicomasanori5205 Si tous le monde faisait comme ça, ont finirait comme en Afrique 🙂 Ils font exactement la même chose et ça finit en désert, tout est détruit par une surpopulation important me même si au départ il y avait de la Richesse. C'est pas les seul cause, mais une des causes de la grande pauvreté de l'Afrique. Réfléchit deux minutes, si tous le monde faisait 12 enfants à chaque génération, disons 35 ans la population serait multiplier par 6. Donc en 70 ans imagine que la France passerais de 70 millions de gens à environ 2,5 milliard de personnes 😅😅😅 Tu comprends mieux le problème maintenant ?

[@gmcfly669]

​​​@@meloworld9289 Cet enseignement accorde légitimité à des régulations appropriées. Si d'aventure la France se trouvait dépourvue des ressources et infrastructures nécessaires pour soutenir une natalité vigoureuse, il semblerait que la régulation des naissances dans nos foyers serait justifiée en ces circonstances. La France, en tant que nation, se confronte à un défi pressant lié au vieillissement de sa population. La faible fécondité constitue une menace imminente. En conséquence, elle serait reconnaissante si les familles chrétiennes réformées donnaient naissance à une progéniture abondante au fil de quelques générations. À vous de jouer. Merci

[@meloworld9289]

@@gmcfly669 La France est déjà en surpopulation 😅 67 millions de gens c'est beaucoup trop, il faudrait limiter à max 45 millions. On est dans du délire à toujours vouloir plus de population et plus de consommation, on détruit nos ressources qui ne sont pas illimitées. Ont vat jusqu'à faire venir des étrangers en France pour compenser la baisse de natalité... C'est juste délirant

[@gmcfly669]

​@@meloworld9289 Les analyses stratégiques des chercheurs sont préoccupantes. "Le vieillissement de la population française est inéluctable et aura de lourdes conséquences financières. ." Vous pourrez aisément consulter le document publié à cet effet par l'Institut Montaigne via Google (les liens ne sont pas autorisés ici). Quant à l'assertion selon laquelle la France serait en situation de surpopulation, je n'ai pas trouvé d'études corroborant cette affirmation. Au contraire, il s'agit d'un pays doté d'une faible densité de population et de vastes ressources agricoles. Il serait néanmoins judicieux de désengorger certaines zones françaises densément peuplées en rééquilibrant notre répartition territoriale.