L'article de france 3 n'en loupe pas une, question vocabulaire dépassé et concepts hors d'âge. C'est un florilège! Je n'ai pas vu le film. Mais le format de l'émission semble peu approprié. Malgré les qualités certaines des intervenants, et l'intérêt des extraits proposés, cela reste fouillis et désordonné. Trop de choses à aborder en 52 minutes sans doute, depuis une problématique maladroitement posée: le concept même de "débat" "sur l'intersexuation" est quand même des plus douteux. Nous existons, tant bien que mal, dans une société de Procuste qui décide de faire de nos corps et nos vies des problèmes. Qui préfère nous mutiler et nous torturer plutôt que de remettre en question l'inadéquation de ses représentations face à la réalité de nos existences. Qui semble terrifiée à l'idée de devoir regarder nos vies en face. 4000 mutilations en 2017 en France. Quatre mille corps, quatre mille vies abîmées irréversiblement, pour ménager un paradigme, une vision du monde incapable de concevoir nos existences. A contrario, si on commençait par remettre les faits sur leurs pieds, et par renverser la question? Non pas "quelle place pour les intersexes?" mais "Pourquoi le fétichisme oppressif de la binarité de sexe et de genre ?" Si on abordait frontalement la question de cette obsession sociale mortifère, et profondément ignorante? (C'est ce vers quoi tendent heureusement plusieurs fois les propos des invités). D'où vient-elle, pourquoi une telle étroitesse et une telle rigidité, pourquoi le fétichisme de la binarité est il toujours prévalent, peu importe le prix en oppressions et en traumatismes infligés? Pourquoi autant de paniques, voir de paranoïa, autour du sexe et du genre, comme on peut le voir particulièrement dans l'expression publique récurrente de frayeurs délirantes à l'encontre des personnes transgenres aujourd'hui, et comme on ne le voit toujours pas, ou si peu, à propos de l'intersexuation, de nos existences encore systématiquement niées et effacées? Pourquoi les institutions s'efforcent elles autant de protéger l'intégrité de l'ignorance à propos du processus de sexuation et de la variété de ses résultats, plutôt que de s'assurer du respect de l'intégrité de nos corps? Comment commencer d'en finir avec cette oppression, ces stigmatisations, ces maltraitances, tant de peurs et d'ignorances? Il me semble plus que probable par exemple qu'une émission construite ainsi, pensée et conçue d'emblée avec et pour les personnes intersexuées, depuis nos points de vue, aurait eu quelques chances de recevoir une réponse plus favorable du Collectif Intersexe et allié.e.s. Mais ç'aurait été une autre émission.
@blazesreck74632 жыл бұрын
Pour ceux qui se posent des questions, on vous à toujours dis que ce sont les chromosomes qui définissent le genre et le sexe d'un individu hors c'est totalement faux. les chromosomes ne définissent que le sexe chromosomique (XX, XY et bien d'autre variation existante) et on pour rôles d'induire les gonades (gonade testiculaire, gonade ovarienne) qui elles produiront les hormones sexués ( testostérone, progestérone, œstrogène). Ce sont en réalité ces hormones sexués qui sont responsable des différenciations sexués observées au niveau du phénotype ( organe génitaux, apparence physique, caractère sexuelle secondaire) donc le sexe phénotypique et au niveau du cerveau (comportement dit féminin ou masculin, identité sexuelle ou de genre, orientation sexuelle) donc le sexe cérébrale. Ce qui fais que l'on peu être de sexe chromosomique XY (donc mâles) , mais si par malheurs nos récepteurs d'hormones au niveau des cellules ne reconnaissent pas la testostérone (syndrome de SICA, le cas d'Elodie dans cette vidéo) bah l'organisme ne se masculinise pas sur tous les aspects cités plus haut, car en absence de la testostérone ( ou plutôt un taux de testostérone bien précis) l'organisme se féminise naturellement par défaut. Donc la notion du féminin et du masculin et purement régie par les hormones à travers un large spectre qui dépendra du taux d'hormone auquel l'embryon aura été exposé durant la grossesse. SICA: Syndrome d'insensibilité complète aux androgènes (hormones masculinisante) SIPA: Syndrome d’insensibilité partielle aux androgènes SILA: Syndrome d'insensibilité légère aux androgènes
@stephanealbertlouisbourdon32692 жыл бұрын
Ce qui défini le genre d'un individu ce sont ces organes reproducteur : - Penis + testicule pour un homme donc pour le genre masculin - Vagin + ovaire pour une femme donc genre féminin. Il n'existe pas de 3éme ou 4 éme sexe.