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"Inori", adoration pour un ou deux solistes danseurs (1974). Enregistré le 27 septembre 2020 au Festival de Royamont.
Téléchargez le programme complet : bit.ly/Programm...
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Emmanuelle Grach, danse
Jamil Attar, danse
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Pionnier de la musique électroacoustique et de la spatialisation du son, le compositeur allemand Karlheinz Stockhausen a passé sa vie à expérimenter, ouvrant sans cesse de nouvelles voies, qu’une myriade de personnalités des musiques populaires, de Miles Davis à Björk, ont empruntées à sa suite.
Avec Inori (un terme japonais qui se traduit par « adoration » ou « invocation »), c’est le champ de la danse qu’il investit. Aux 13 hauteurs de son qui forment le noyau central de sa partition correspondent 13 gestes de prière que le compositeur a imaginés. 46 ans après leur création, la chorégraphe Emmanuelle Grach et le danseur Jamil Attar réveillent ces mouvements inspirés des temples d’Angkor, du yoga ou du rite chrétien de la messe. Leurs mains et leurs bras qui s’éloignent ou s’approchent de la poitrine, du cœur, du visage, semblent modeler la musique, sa durée, ses nuances…
Comme Olivier Messiaen, dont il avait suivi l’enseignement, Stockhausen était un homme profondément croyant. Chacune de ses créations avait pour ambition de réorchestrer l’univers. Inori est le rituel qu’il nous a laissé : une cérémonie à voir autant qu’à écouter.
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Spectacle filmé grâce au soutien du Syndicat Mixte Val d'Oise Numérique.
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