Quatrième Partie, scène XVI : Forêts et cavernes. Nature immense, impénétrable et fière, Toi seule donnes trêve à mon ennui sans fin. Sur ton sein tout-puissant je sens moins ma misère, Je retrouve ma force, et je crois vivre enfin. Oui, soufflez, ouragans ! Criez, forêts profondes ! Croulez, rochers ! Torrents, précipitez vos ondes ! À vos bruits souverains ma voix aime à s'unir. Forêts, rochers, torrents, je vous adore ! Mondes Qui scintillez, vers vous s'élance le désir D'un cœur trop vaste et d'une âme altérée D'un bonheur qui la fuit. (Le texte, de Berlioz lui-même, s'inspire d'assez loin de la scène correspondante du « Faust » de Goethe traduit par Gérard de Nerval.)