Jules Massenet: Marie-Magdeleine

[@pedromiguel2675]

Le sujet prend sa source dans l'histoire sainte, et, comme presque toujours chez Massenet, l'inspiration penche vers la condition non-heroïque des personnages, vers leurs sentiments, les rendant ainsi plus proches de nous. La mélodie règne Souveraine. L'orchestration est d'une richesse inouïe: originalité des harmonies, coloris exotique, charme et clarté du discours musical, maîtrise dans le maniement des choeurs, soutenus maintes fois par la fanfarre des cuivres. Les gris, les demis-tons et même les dissonances (comme dans l'Alleluia) expriment les nuances des sentiments. Mais le Choeur, vite repris, revient aux beaux éclats: la lumière réapparaît avec force, miroîtante de couleurs irisées. Massenet est dans cette oeuvre, un grand peintre de fresques, donnant lieu aussi à des moments d'intimité. L'opéra ne fait que commencer, et nous apporte déjà un régal, le délicieux Air de Méryem: Ô mes soeurs!.... C'est ici même, à cette place, qu'Il dégna m'apparaître un jour, Celui dont je cherche la Grâce et dont j'implore le retour..." Evidemment, dans la version présente, la beauté de l'air passe un peu inaperçue, mais il fùt autrefois une grande création de Régine Crespin: elle l'enregistra en 1961 sous la direction de Jésus Etcheverry, dans un LP où elle interprétait des airs d'opéras français. Il est à remarquer aussi, après la presque-prière de Méryem, l'effet magnifique de l'Interlude: une danse dessinée par le hautbois avec le triangle marquant le rythme. Puis, du noyau de cette danse surgit un choeur féminin chantant en coulisses une belle mélodie. La performance du Choeur de Brno est superbe; de même celle de l'Orchestre Symphonique de Prague, l'ensemble dirigé par Vladimír Válek. On pourra remarquer le beau légato de la Basse-Chantante Richard Haan A la mi-chemin entre l'Opéra et l'Oratorio, s'agissant peut-être d'un Oratorio Dramatique, ou d'une Cantate, quelle oeuvre formidable cette Marie-Magdeleine!! Merci de nous permettre d'en faire connaissance! Pedro Miguel, Mar del Plata, Argentine

[@paulnaas8406]

What a gem this work is! Pity more are not expose to it! It is lovely, intense and delicate! Cannot believe so few have been exposed to it! Whoever got this beautiful work posted my sincere thanks! Paul

[@lorenzomoog1205]

He wrote the operas Le Portrait de Manon, Esclarmonde, Werther, Le Cid, Thais, Cendrillon, Herodiade, La Navarraise, Cherubin, Le roi de Lahore and a dozen others and many stunning instrumental works of various types. His especial love was for the soprano voice. Do explore Massenet, he's a wonderful composer. Of the above operas Thais, Werther, Cendrillon and Manon are in the 21st century repetoire the rest pretty much hit or miss for performances. Sutherland and Caballe were both wonderful interpreters of Massenet.

[@JaimeGarcia-cb3ju]

Preciosa obra y más aún cuando uno tiene a Dios como su más grande amor. Gracias!!!

[@gloriarabb2891]

Really love this !! Thanks for posting. Is it available on cd?

[@estherandherlittleworld7821]

Why when I search his name only " Thais meditation" appears.. besides this one, didn't he compose anything else? I really loved it by the way.

[@sergedannywilde1987]

He composed 500 works among which La Vierge, Méditations, Visions, Suites 1 à 8..

[@estherandherlittleworld7821]

@@sergedannywilde1987 where are all of these ,why aren't people playing ,singing it?

[@sergedannywilde1987]

I don't know, nevertheless you'll find all these in KZbin. Some musicologists consider Massenet's music is to be an easy music (!?).

[@freeparticle5068]

He composed one of the finest opera "Werther" ! An absolute masterpiece !

[@dougr.2398]

Toutes les paroles?

[@foveauxbear]

And what are the worst organ builders?

[@fabriziomariagarzi5534]

Uno strazio...come quasi tutto Massenet.

[@leonardopatrizi8431]

ognuno ha i suoi gusti!

[@alexesere2391]

Ciò che è straziante è questa esecuzione, approssimativa e con la voce di Gesù stonata e dal brutto timbro. Ma dire che quest'opera è straziante è un insulto al buon senso. Per fortuna Cajkovsky ha testimoniato meglio di ogni altro quanto sia commovente il duetto del secondo atto, il che rende il tuo commento assolutamente nullo per quanto mi riguarda

[@fabriziogarzi9892]

@@alexesere2391, io non sono Ciaikovsky.