L'antisémitisme d'hier et d’aujourd’hui, avec Annette Wieviorka

L’antisémitisme a toujours accompagné le judaïsme, mais il a changé de forme et de nom au cours de l’histoire. Il y eut d’abord l’antijudaïsme localisé, comme celui des Égyptiens ou des Romains, qui s’est ensuite généralisé avec le christianisme. Avec l’émancipation des Juifs lors de la Révolution française apparaît l’antisémitisme proprement dit. Après la Shoah et la création de l’Etat d’Israël, cet antisémitisme devient plutôt un antisionisme. Mais depuis le pogrom du 7 octobre, cet antisémitisme a-t-il encore changé de nature ? Pour voir plus clair dans ce sanglant tumulte, nous nous entretiendrons avec Annette Wieviorka, la grande spécialiste de la Shoah en France.
Studio Lacan reçoit aussi Brigitte Jaques, pour sa mise en scène de "La mouette" au théâtre des Abbesses à Paris.

[@enginesdown]

LACAN n'a jamais mis les pieds en israël, ni dit un mot sur israël. On ne peut pas être plus clair. Quant à FREUD, voilà ce qu'il en disait : "Je ne peux éprouver la moindre sympathie pour une piété mal interprétée qui fait d’un morceau de mur d’Hérode une relique nationale et, à cause d’elle, défie les sentiments des habitants du pays. Jugez vous-même si, avec un point de vue aussi critique, je suis la personne qu’il faut pour jouer le rôle de consolateur d’un peuple ébranlé par un espoir injustifié." (Lettre à Chaim Koffler) Bref, vous l'aurez compris : vous êtes des CHARLATANS.

[@yaminaturlin8482]

Quelle maladresse de langage : « Partis en fumée »

[@JeanSarfati]

On peut proposer le nom de "anti-israélisme" en tant qu'hostilité spécifique et internationale contre l'État d'Israël et la nation Hébreue. C'est évidemment la nouvelle forme, camouflée sous le terme "antisionisme", de l'antisémitisme historique, sa nouvelle phase. La face négative de ce symptôme c'est l'invocation répétée des "péchés d'Israël" irrémissibles. La face positive implique que le peuple juif n'est plus sans défense et est rentré dans le Concert des nations malgré les les horions et les couacs. Malgré l'incurabilité de l'antisémitisme le "plus jamais ça" est devenu un fait de réel incontournable pour les apprentis hitlériens de tous poils. (à noter que l'État d'Israël ne fait jamais usage de la menace nucléaire, preuve de son attitude responsable malgré les menaces d'Extermination qu'il subit). Le terme "bourreau" est une faute grave de français, ça implique inconsciemment que les Perpétrateurs sont les exécutants d'une sentence de Justice (sociale). Les Américains disent Perpétrateurs (perpetrators). Ce n'est pas anodin que cet effet de langage: des terroristes déséquilibrés mentaux peuvent se sentir légitimés par le signifiant 'bourreau' (dont je m'interroge sur son intrusion à cette place dans l'usage; est-ce "le bourreau de Bethune" chez Dumas?). Ladite "solution finale" a aussi été exécutée à Salonique sur les Ladinos. Et en Tunisie elle était en préparation avancée sous les ordres du SS chef d'einzatzgruppe nommé Rauf (rafles, confinement pour la ghettoisation, camps, travail forcé) interrompue par la Libération par Patton et Montgomery. La question devrait porter sur le signifiant 'finale'. Finalisation de quoi ? S'il s'agit de finir avec la 'lutte de classes', c'était bien l'objectif d'Hitler: remplacer la lutte des classes par la lutte des races. Mais pourquoi contre les Juifs? D'une part il traînait depuis le 19ème siècle la scandaleuse expression qu'il y aurait une "Question juive" (au lieu de l'évidente question antisémite !). Même la gauche anticapitaliste s'est embarquée, Marx compris, sur ce bateau. Lénine va s'y opposer en disant : l'antisémitisme est le socialisme des imbéciles. Oui, mais c'était là reconnaître quoique négativement que c'était un socialisme, ce sur quoi le monstre Hitler, et les fascistes, va faire souche 'la race juive' cosmopolite empêchant le 'vrai' socialisme national. C'est une partie logique du fanatisme exterminateur, lié à la supposition d'une race 'mixante' détruisant la pureté de la 'race aryenne'. Cette idéologie existe toujours en iran, le mot 'aryen'=iran ayant remplacé le nom Perse dans les années 1930 de grand prestige international du nazisme. Enfin l'extermination supposait des couches successives de Collaboration, la preuve inverse ayant été donnée par le Danemark qui a bloqué la Shoah en refusant de livrer les Juifs quoique sous la botte de la Bête.