La psychiatrie peut-elle répondre au mal-être des enfants et des adolescents ?

Alors que la santé mentale des jeunes se dégrade nettement, les soignants en pédopsychiatrie ont du mal à faire face aux besoins des enfants et des adolescents. L'heure est venue de repenser en profondeur la discipline et la façon d'organiser le parcours de soin.
Pour analyser la situation, Marguerite Catton reçoit Bruno Falissard, psychiatre, professeur de santé publique à l'université Paris-Sud et directeur du CESP (centre de recherche en épidémiologie et santé des populations).
Visuel de la vignette : Getty
#jeunesse #bienêtre #psychologie
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[@user-gq5cg4kd9j]

J'ai fini sous médicaments à cause d'une dépression liée uniquement à famille abusive et harcèlement scolaire (pas de causes neurologiques). Psychiatres peu scrupuleux qui a menti à mes parents sur les effets secondaires et leur a dit de m'interdire de regarder la notice sinon j'allais refuser de le prendre (il y a 10 ans, j'étais mineure). Une mère qui faisait du chantage affectif pour que je prenne le médoc. J'ai fini accro à ce truc, effets secondaires invalidants (ça provoquait chez moi de l'hypomanie, désastreux pendant ma période d'orientation car ça m'a fait faire n'importe quoi), me rendait anxieuse, me donnait des tocs... J'ai arrêté, sevrage horrible, j'arrivais presque pas à dormir et à manger (je vomissais la plupart des aliments que j'avalais), pendant 6 mois... J'ai fini en HP pendant le confinement suite à une énième dispute avec ma mère (qui m'a pris mes clés pour m'empêcher de sortir de chez moi par peur irrationnelle que je me fasse "agresser"). Le fait d'être énervée durant les entretiens m'a valu d'être hyper médiquée. J'ai été 3 mois sous neuroleptiques, une horreur, je les supportais pas. J'avais de l'akathisie sévère (une torture que j'évalue à une échelle de douleur de 7,5/10 mais constamment). Je n'arrivais plus à réfléchir, à penser, à tenir une conversation (j'ai passé 3 mois à avoir mal et à fixer les murs), je bavais, je me suis même pissée dessus, mes règles se sont arrêtées pendant 6 mois... On m'a aussi fait des électrochocs là-bas, "consentis" mais sous la pression (je ne supportais plus la douleur liés aux traitements), et on me forçait à les prendre en contrôlant sous ma langue à chaque fois. J'étais prête à n'importe quoi pour sortir et qu'on m'arrête ça, je voulais que la douleur cesse. J'ai eu 5 électrochocs, des pertes de mémoire de mon passé qui ont duré 3 ans (je fais partie des personnes qui ont retrouvé la mémoire, mais longtemps après le délai de 6 mois max donné par les médecins), j'ai aussi des problèmes de maux de tête, de difficultés de concentration et d'attention, je mémorise moins bien, diminution de la vitesse de traitement de l'information depuis ces électrochocs. J'ai aussi des problèmes de plus grosse fatigabilité, fatigue qui se manifeste très vite au travail, au point de me retrouver à pleurer en rentrant car je n'en pouvait plus. Pour moi c'est ça la psychiatrie. Les traitements médicamenteux ne sont pas anodins. Ils modifient aussi le comportement de la personne, souvent (il n'y a qu'à regarder les notices). Ce n'est pas normal qu'un médoc rende hypomane ou hyperanxieux, je n'avais jamais eu de tels problèmes avant. Je pense que c'est à cause de ça que les gens qui commençent à prendre ces trucs finissent par enchaîner les allers retours en HP une fois adulte. Si vous le pouvez allez plutôt voir un psychologue et faites vous entourer par des gens sains. C'est important que les jeunes se sentent aimés et entourés quand ils ont des problèmes. Les jeunes avec des problèmes ont souvent un entourage avec des problèmes...

[@julienp.6865]

La sectorisation est une catastrophe pour les expatriés qui recherchent un soutien pluridisciplinaire en francais pour leur enfant. Quand on n'appartient à aucun secteur metropolitain, on n'existe pas dans le système.....

[@mauricettescheyvaerts2349]

😅C est nos manières de vies qui sont dégradées dégradantes et insensées !

[@corinne9358]

La psychiatrie, le parent pauvre de la santé en France....😢 triste

[@user-jo5xq7sf1x]

Il faut de la psychiatrie, mais pas non plus de personnel, sinon, on ne saura plus quoi en faire quand tout ira bien ! Il faut surtout recréer le dialogue dans notre société, arrêter de se taper dessus pour pas grand-chose. Faire des choses en commun pour découvrir que l'autre qu'on détestait parce qu'il est nul dans, je ne sais quoi ne l'est pas au bout du compte. Laisser un peu les enfants découvrir leurs capacités, les développer et apprendre à les maitriser. Un peu comme Superman qui apprend qu'il a des pouvoirs magiques. Les adultes doivent aider les jeunes à contrôler ce qu'ils ont entre leurs mains, pas les laisser traîner en ville à fréquenter n'importe qui pour un jour finir derrière un tribunal !