Vous avez des sources permettant de confirmer ou réfuter mes affirmations ?, Je vous invite à nous rejoindre sur la plateforme Captain Fact : captainfact.io/videos/gBDY A tout de suite ;)
@PsykoCouac10 ай бұрын
SOURCE: When Exposures Go Wrong: Trouble-Shooting Guidelines for Managing Difficult Scenarios that Arise in Exposure-Based Treatment for Obsessive-Compulsive Disorder Les recommandations des thérapies sur les troubles anxieux. Si la personne fuit l'angoisse, elle n'avance pas. Si elle en souffre trop, elle n'avance pas. Il faut trouver le juste milieu où la personne souffre et apprend à gérer mais n'est pas dépasser par la situation où elle ne peut pas apprendre. Par exemple, eviter les araignées n'aide pas à n'en avaoir pas peur, mais jeter des mygales à la gueule des gens non plus. Apprendre la boxe sans prendre de coup marche pas mais se faire défoncer par Tyson au remier cours non plus Bon et puis y a des sources sur plein d'autres phénomènes chez les enfants, comme par exemple la séparation avec les proches.
@breakmountaine2 ай бұрын
système plaisir déplaisir. trop plaisir, malheureux, trop de déplaisir malheureux, entre les 2 ni heureux ni malheureux.
@lexa889910 ай бұрын
SOURCE : Les travaux de Lev Vygotski (psychologue biélorusse) sur la zone proximale de développement Cette partie là concerne plus le développement des enfants (je ne sais pas si ça peut être généralisé aux adultes ou pas) mais ça reste intéressant parce que ça fait le lien entre niveau de difficulté et apprentissage. En gros, ça dit qu'il faut un équilibre dans la difficulté : si on présente une tâche trop facile au gamin, il va s'ennuyer et rien apprendre ; si on présente un truc trop difficile au gamin il va se décourager et pas apprendre grand chose non plus (on va pas demander à des CP de résoudre une équation différentielle, y a des étapes avant) ; mais quand le niveau de difficulté est adapté, là on apprend : il s'agit d'avoir un exercice qui soit suffisamment compliqué pour demander un peu de réflexion, un peu d'aide peut être nécessaire et c'est ok, mais à la fin on a quand même appris quelque chose. Donc la difficulté c'est bien, mais pas trop non plus.
@CmdrStalwart10 ай бұрын
J'allais justement mettre la même source ; en tant que game designer, j'ai porté mon mémoire de M2 (Proposition d'application transdisciplinaire du game design) sur la parallèle, entre autre, entre zone proximale de développement, de la science de l'éducation, et le flow utilisé en game design mais provenant aussi, avec quelques différences, de la psychologie.
@maxbird10 ай бұрын
Merci ! Oui carrément c'est la faille dans ma simplification ici Il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais qu'il faut savoir quand c'est trop. Il faudra pour la mise à jour que je puisse répondre à cette question : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer... Au fond le message à retirer de cette vidéo serait plutôt : il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide.
@flowatrelot729510 ай бұрын
Oui c'est pareil pour les adultes, cf. Le phénomène de flow de Miachzenvily...
@flowatrelot729510 ай бұрын
C'est aussi ce qu'on appel la consistance ou la résistance en pédagogie...
@dyslex27310 ай бұрын
je pensais exactement à ça, la fameuse ZPD des pédagogues. Alors peut être introduire de la nuance sur la notion de souffrance, car il y a plusieurs degrés d'inconfort avant d'en arriver à la souffrance ? @@maxbird
@clementsmolinski10 ай бұрын
Cette loi fait référence au phénomène psychologique d'habituation. Plus je me confronte à un stimulus moins j'y suis sensible. En TCC (thérapie cognitive et comportementale), on pratique l'exposition progressive pour dépasser par exemple une peur. En revanche il faut faire attention au seuil au-delà duquel l'opération est contre productive. Si trop dur ou flippant trop vite, je renforce la peur ou l'envie de glander. Il est important d'y aller à son rythme et àla juste intensité. Merci Max pour ce concept !
@kinxil546210 ай бұрын
SOURCE: Mon entourage (désolé j'ai pas mieux). Je suis d'accord mais sous une certaine limite, car je ne suis pas convaincu que la souffrance est toujours synonyme de progression. Je connais dans ma famille, à mon travail, et via quelques discussions avec des inconnus/peu connus, de bons exemples de personnes qui ont souffert et qui n'en sont pas, à mon sens, ressortis grandis. Je trouve la loi trop réductrice, ou incomplète. L'exemple le plus concret que j'ai, c'est ma mère. Divorcée et avec un salaire d'aide ménagère, elle a élevé deux enfants qui n'ont manqué de rien. Elle a eu son lot de souffrance, loin s'en faut. Dans la logique de cette loi, elle devrait avoir atteint le statuts d'être divin. Sauf qu'elle est rincée, anxieuse, et a beaucoup de comportements traduisant un mal-être et une crainte profonde de l'avenir. Un deuxième bon exemple c'est ma tante. Elle a passé une grande partie de sa carrière de comptable à se voir "récupérer la souffrance" des autres (elle bosse beaucoup trop pour son salaire et se fait exploiter). Elle est dans un meilleur état que ma mère, mais montre des comportements de fuites et d'auto-justification permanents, quitte à mentir. "Ce qui ne tue pas rend plus fort" ? Mouais. Ensuite, les propos de Max semble à diriger une idée comme quoi nous sommes dans un confort qui nous empêche de progresser. Cela ne me semble pas universel. Allez le dire au smicard qui payera, ajusté à l'inflation, son toit 2 à 4 fois plus cher que ses ancêtres 60 ans auparavant, ou qui, s'il ne le peut pas, sera condamné à verser une partie non négligeable de ses deniers au propriétaire. Ce n'est pas parce que nous ne brandissons plus des armes de chasse que nous sommes forcément passé en mode facile. J'ai même à croire que si la souffrance physique s'est réduite (et encore, pas si vous avez un boulot physique en bas de l'échelle), la souffrance mentale se porte bien, et pas forcément par auto-victimisation. Ecologie en berne, énergie de plus en plus chère, pression sociale (+ bonus si vous souhaitez former une famille), culpabilisation permanente de la masse par les autrement plus malsains, et j'en passe. Cela veut-il dire que cette loi est fausse ? Non, j'en suis un raisonnable exemple, j'ai connu des défis (surtout via mon boulot d'ingénieur), et je pense m'en être grandi. Pour moi, la loi n°2 est trop réductrice et devrait être complémentée et reformulée : Il faut se battre pour choisir sa souffrance plutôt que de se la voir imposée.
@maxbird10 ай бұрын
Oh oui, c'est grave incomplet, je suis bien d'accord. Je suis déjà en train de bosser une mise à jour de ce sujet. J'ai besoin de trouver des travaux expliquant en quoi il faut se frotter à de la souffrance mais qu'il faut savoir quand c'est trop. En gros : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer... C'est clair qu'il ne faudrait pas faire l'apologie de la souffrance. Au fond le message à retirer de cette vidéo serait plutôt : il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide. Mais trop de souffrance, ça ne fait pas des êtres divins, tu as bien raison.
@louisrobitaille581010 ай бұрын
@@maxbird Le beau copy-paste entre différents commentaires 😝.
@MrKeinoz10 ай бұрын
Oui je pense que c'est important de comprendre la souffrance et l'accepter. Quand on ne l'accepte pas on va se braquer avoir des stratégies d'évitement et c'est comme ça que certaines personnes peuvent se victimiser et parler tout les jours de leurs problèmes. Il faut reconnaître l'épreuve comme telle pour la traverser et quelque part avoir une phase d'acceptation de la difficulté comme étant notre responsabilité et comme étant un problème à résoudre même juste en le subissant correctement emotionnellement plutôt que quelque chose à subir en faisant le dos rond. Je dis peut être de la merde avec mes exemples mais en résumé l'attitude importe aussi.
@modelmodel766410 ай бұрын
Cette discussion m'a fait aussitôt penser à l'auteur et psychiatre autrichien Viktor Frankl et à son ouvrage "Découvrir un sens à la vie". En gros, nous ne réagissons pas tous de la même manière face à la souffrance. Il peut en découler quelque chose de positif, ou on peut perdre la raison, selon le degré de souffrance et le degré de sensibilité de la personne. @@maxbird
@quicachelesoleil439010 ай бұрын
Il y a une question très simple à se poser pour jauger la souffrance et c'est "pourquoi tu t'infliges ça ?". Il faut déjà savoir qu'on est maitre de sa vie (*) et non pas simplement le croire ou le penser. Une phrase comme "je sais que je peux !" est beaucoup plus porteuse que la phase "Je crois que je peux" ou "Je pense que je peux". Déjà, cela nous ancre. On est stable sur ses appuis, on sait qui l'on est, ce que l'on a acquis et ce que l'on vise. Mais pour atteindre ce statut de "savoir-soi", il y a un chemin qui n'est pas toujours facile. L'exercice le plus simple est de regarder en arrière : - D'où suis-je parti, - où suis-je aujourd'hui - quels sont les défis que j'ai relevé. Et en tirer ses forces pour créer une confiance de soi. Être conscient de ses possibilités, ses capacité et entrevoir le progrès que l’on peut apporter à soi-même dans l’Etre que nous sommes et qui est en perpétuel (demande d') évolution. Seulement, l'humain à souvent tendance à aller chercher ses plus grandes souffrances passées et de les projeter sur l'avenir. Ceci crée alors la PEUR, d'où découle l'immobilisme, la procrastination, l'anxiété, blabla (elle est d’ailleurs une souffrance de celle qui n’apporte rien). D’où l’importance d’être dans le Présent autant que possible et le rester autant que possible (exercice simple de non-agir quand on se sent dériver : s’assoir, se tenir les mains et explorer ce qui nous entoure sans émettre de jugement dans une simple contemplation, prendre conscience de son unité dans un universalisme, une sensation de bien être et de toute puissance émerge alors de l’intérieur de nous). Une fois seulement que ceci est posé, que l'on est dans le "savoir-soi" alors on doit se demander "pourquoi tu t'infliges ça ?" et cette question à souvent plusieurs niveaux, parce que son réel rôle est d’aller chercher la motivation profonde, celle qui nous appartient à nous et à nous seul et qui est bien souvent profondément enterrée en nous. Autant vous dire que, parfois, c’est un travail d’archéologie. Une fois la motivation trouvée, aucune souffrance ne saurait être un frein. On dit souvent « qui veut, peut » mais la volonté sans motivation c’est peau de t**be. Un fois la motivation trouvée, rien d’impossible (Et oui ! Si tu ne peux pas voler, tu peux marcher, courir, nager blabla….) Mais si il n’y a pas de motivation alors il vaut mieux lâcher prise… Mais pour lâcher il faut aussi une motivation (parce que lâcher fait aussi souffrir) mais celle-ci est plus simple à trouver : GRANDIR, se libérer de ses propres liens, dépasser ses propres limites pour construire un « moi » plus grand, plus vrai. Tout ceci est très résumé, l’humain est complexe et c’est sa complexité qui le rend beau ! 😊 François d’Aubigné disait « On peut mourir de faim ou de froid, mais si l’on en réchappe alors on oublie son mal. Quand on aurait souffert qu’un seul jour de la honte, on en meurt tout sa vie ». Pourtant, si l’on regarde avec un peu plus d’attention la vie de cette dame, alors on voit une femme qui est née en prison et qui a finit sa vie comme étant la dernière épouse du Roi Louis xiv. On peut légitimement se demander si cette « honte » dont elle meurt tout sa vie n’a pas été la motivation ultime qui l’a élevée au plus haut rang de la société de son temps. Non pas qu’elle a chercher à prouver sa valeur aux autres, mais se prouver à elle-même que les autres avaient tort ! 😊 Merci pour vos vidéos, elles sont, pour moi, complètement dans le vrai ! Et je suis satisfaite de constater que certaine personne qui parle de "développement personnel" pointe le bon sujet du doigt :) Je suis sur un projet de livre sur le sujet, qui sortira peut être l'an prochain 🤞je ne manquerais pas de vous en faire parvenir un exemplaire. C'est ma vérité évidement, mais c'est en confrontant nos expériences que l'on avance. (*) sur ce point, j’ai un excellente expérience de vie, si ça intéresse quelqu’un que je l’expose ici 😊@@maxbird
@Crackenel10 ай бұрын
Pour compléter la réponse que tu as donné à la première question, je suis éducateur spécialisé (et actuellement en master en sciences du travail) et ce que je pourrais te donner comme piste serait le courant humaniste lancé par Carl Rogers. La notion d'aide est remplacée par la notion d'accompagnement car chaque humain a la solution en lui. Le rôle de l'accompagnant est alors de se tenir à ses cotés tout au long du chemin pour être un soutien mais il n'est ni derrière à le pousser ni devant à le tirer. L'accompagnant devient donc une ressource sur laquelle l'accompagné peut s'appuyer pour avancer. Aussi, sur ta première phrase sur le statut de victime, plusieurs théoricien te rejoignent (je n'ai malheureusement plus les noms). Mais le meilleur moyen pour accompagner une victime est de reconnaitre ses émotions mais de ne pas l'encourager dans son statut. Il faudra alors tenter de le faire sortir du triangle de Karpmann (Victime-Bourreau-Sauveur) et lui faire se créer un nouveau statut. Tu dis aussi que "l'aide" que je changerai donc en "accompagnement" serait le seul but de l'existence car on devient utile. D'un point de vue très personnel, je te rejoins sur ce point (difficile de dire l'inverse en tant qu'éduc). Les théories de l'existence nous explique que nous avons évolué en être exclusivement social et que nous existons uniquement à travers l'autre et son regard sur nous. (ça peut expliquer des notions d'éducations modernes mais c'est pas le sujet ici). Merci pour tout ce que tu fais, je te suis depuis l'idée reçue sur la tomate haha Continue ton travail, très souvent de qualité et inspirant
@maxbird10 ай бұрын
Wuuu merci pour toutes ces infos c’est exactement ce dont j’ai besoin pour les mises à jour Je regarderai ça avec attention ;)
@ygorjensouniev-mafabriquea699210 ай бұрын
En résumé, au lieu de donner un poisson, on apprend à celui qui a faim comment pêcher, c'est ça ?
@Crackenel10 ай бұрын
Alors pas tout à fait. Si je garde ta métaphore, tu proposes ici le modèle de l'aide largement répandu qui serait de lui apprendre de manière verticale et transmissive. Dans le courant humaniste, tu te tiens au coté de la personne qui a faim. Cette posture permet de la rassurer car elle n'est pas seule à affronter l'obstacle mais tu ne fais rien à sa place. Elle est confronté elle-même à la difficulté et se retournera vers toi uniquement si l'obstacle est trop difficile à franchir. Si je remet ça sur la métaphore de la pêche, au lieu que ce soit l'accompagnant qui apprenne à l'accompagné à pécher, c'est l'accompagné qui va d'abord essayé seul et demandera des conseils à des moments précis sur lesquels il aurait échoué. Par exemple, comment mettre un hameçon, comment lancer la ligne, comment sortir le poisson de l'eau, etc (mes connaissances en pêcherie s'arrêtent là hahahah). Ce que je dis ici rejoint d'ailleurs la vidéo qui parle du rapport à l'échec et de l'apprentissage qu'on peut en tirer. L'accompagné sera d'abord confronté à l'échec avant de réclamer l'intervention de l'accompagnant (qui n'est ni automatique ni systématique). (On tend vers du "Constructivisme" ici) J'espère que c'est plus clair et plus fin que ce que j'ai pu dire plus haut 🙂
@ygorjensouniev-mafabriquea699210 ай бұрын
@@Crackenel Mais c'est bien de cette manière là, celle que tu expose, qu'il est préférable d'apprendre à pêcher. Nous sommes donc bien d'accord. Petit exemple avant-hier : une élève m'a demandé de lui fournir l'instrumental de telle chanson sur laquelle elle voulait faire une dérive. J'ai préféré lui dire de se renseigner sur les vocal removers gratuits et de venir me voir si elle rencontrait des problèmes.
@Crackenel10 ай бұрын
Ah et bien je m'excuse si je ne t'ai pas compris. Ce que tu exposes dans ton exemple rejoint en effet ce que j'expliquais plus haut.
@hugodumoulin645010 ай бұрын
Superbe espace commentaire on en apprend tous les jours je trouve ça si beau ce partage sain de points de vues et de questionnements sociologiques et philosophiques ! merci à vous
@spaceking3610 ай бұрын
Un grand merci pour cette superbe vidéo qui traduit des choses que je pense avoir, comme beaucoup, expérimenté après de très nombreuses années de facilités dans le vie, suivis d'un brutal apprentissage de la réalité. J'aimerais cependant apporter un modeste commentaire sur la manière dont j'ai personnellement perçus certains passages de la vidéos. À priori, j'espère ne pas me tromper si je dis que le message à retenir est "N'ayons pas peur de l'échec ou de la souffrance, cessons de tout faire pour la fuir car elle a beaucoup à apporter elle aussi". Cependant, si on décide de prendre vraiment au pied de la lettre ce qui est dit par moment dans la vidéo, cela peut sonner comme "Courrons vers la souffrance, cherchons tous à toujours souffrir le + possible pour s'en retrouver le + grandi possible". Pour être concret, je vais illustrer avec une déformation d'un choix récent que j'ai eu à faire. Supposons que j'ai le choix entre 3 jobs : 1/ La zone de confort: bosser avec des collègues que je connais bien, à un endroit que je connais bien car j'y ai déjà bossé plusieurs années, pepère mais je m'y ennuie un peu, 2/ Un job à priori bien + stimulant, mais ça me demande de changer mes habitudes de vie pour des questions d'horaires et de transports par exemple. Puis ce sont des gens que je ne connais pas du tout, et je suis quelqu'un de très timide et ce job demande beaucoup d'interactions sociales. Bref sortir de ma zone de confort, mais peut être pour un mieux qui sait. Mais avec un risque de vivre une déprime du au changement et à du stress etc. 3/ Un job que je sais être super difficile: très mal payé, 60h semaine, un boss toxique qui te harcèle et j'en passe. Bref la souffrance ultime quoi. J'imagine que le vrai message, c'est de choisir 2 plutot que 1. Car notre cerveau hurlerait "la réponse 1 !!!", mais que vivre 2 nous grandirait surement beaucoup +, même si il s'avérait que ça se passe finalement très mal. Par contre, on pourrait avoir l'impression que la vidéo conseillerait presque la solution 3. ^^" Mais bref, je pinaille un peu, je suis tout à fait en phase avec la vidéo que j'ai trouvé très bien foutue. C'est clairement un commentaire sur la forme, bien + que sur le fond ;)
@maxbird10 ай бұрын
Oh non tu ne pinaille pas du tout, c'est très pertinent (et à mon avis essentiel) merci ! Je trouve moi aussi que le message de ma vidéo aurait dû être plus clairement : "il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide". Et on entend pas forcément ça, à force de répéter que la souffrance doit être recherchée. Il faudrait mieux dire : "il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais il faut AUSSI savoir quand c'est trop". La vraie question restant : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer...
@navigates355710 ай бұрын
@@maxbirdl'approche CNV notamment de Thomas d'Ansembourg peut aider à clarifier certains concepts et je pense qu'hybrider tes messages avec cette approche serait hyyyyper intéressant. Je sais pas si tu connais il a des vidéos en ligne il parle des mêmes sujets sous un angle différent,
@Zboubdu7810 ай бұрын
Je vais faire le chiant qui squatt du coup en étant jean michel personne mais, il y a de nombreux cas où c'est la solution 3 qu'il faut choisir. J'ai moi même été confronté à ce choix et j'ai fait le choix 3 et si j'admets que je n'y ai pas perduré autant que dans le 2 et que ça m'a mis dans un embarras financier et que j'ai beaucoup souffert, j'ai gagné en endurance de façon largement plus conséquente, j'ai repoussé mes limites. Sortir du confort c'est une étape, mais le propos (je crois, ou en tout cas le miens) c'est qu'il faut pas s'arrêter à l'inconfort mais atteindre la souffrance. Normalement ça n'a pas à être conscient dans la vie mais on a tout trop facilement pour grandir, alors certes vous avez la sensation de souffrir au quotidien, mais souffrir la difficulté n'est pas souffrir le danger. Et c'est dans la situation dangereuse que les potentialités se révèle fortement (quoiqu'elles puissent être aussi atrophier à ce moment, à choisir uniquement si on est bien entouré)
@deborahdawant37210 ай бұрын
SOURCE : Cher Max Bird, Suis psychologue et doctorante en psychologie clinique. Puisque ma spécialité porte sur les difficultés émotionnelles, je ne peux pas ne pas répondre à ta vidéo. Souffrir c’est bien. Oui, mais. Voici les concepts principaux qui pour moi sont essentiels afin de parler de ce sujet - La tolérance à la détresse (Linehan, 2000) - L’évitement expérientiel/émotionnel (Foa, 1986) - L’évènement traumatique (ou potentiellement traumatisant) (American Psychological Association, 2013) Au niveau de la littérature, voici ce qu’il en est. Un grand nombre de facteurs entrent en jeu dés le départ dans la vie. Les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux de l’individu dés le début de son développement vont impacter sa manière de gérer ses émotions, et ainsi de gérer l’inconfort vécu dans cette situation. Contrairement au début du 20ème ciècle ou on pensait que la tendance innée de l’individu allait vers l’inaction, le repos (cfr théories de Freud), on considère aujourd’hui que l’individu tend à essayer de croitre, même si selon le contexte et les éléments sur le chemin, il peut être difficile de croitre dans la « bonne direction » (Rogers - Approche centrée sur la personne, 1989). Ainsi, aujourd’hui en psychologie, on considère que chaque individu tente de croitre, de se développer, mais que certaines difficultés peuvent se trouver sur le chemin de cette croissance. Un gros obstacle c’est la tolérance (ou le manque de) à la détresse. C’est un concept utilisé en théapie comportementale dialectique. L’idée c’est que, lorsqu’on a une tendance à ressentir très fort les émotions (facteurs biologique), qu’on a pas eu un milieu de vie soutenant etc,… (beaucoup de facteurs entrent en jeu), on peut manquer de tolérance à la détresse. Ca veut dire que face à une expérience inconfortable, difficile, face à des émotions aversives, on aura plus rapidement tendance à vouloir supprimer cet inconfort, en considérant qu’il est intolérable. Cette réaction mènera à une tendance à l’evitement expérientiel ou émotionnel, c’est-à-dire, éviter les situations qui risquent de déclencher un inconfort. Dans ce cadre, OUI, s’exposer, (faire expres de se mettre en situation inconfortable) c’est une bonne idée, car ça permet de développer notre tolérance à la détresse. Seulement, ça ne marche que si on s’expose à une difficulté qu’il nous est réellement possible de surmonter. C’est la qu’entre en jeu la question des évènement traumatique (c’est-à-dire un évènement ou il y a un risque de mort : soit de mort littérale, soit de mort imaginée). S’exposer à un évènement traumatique exprès, ça ne sert à rien, ça traumatise. Vivre des évènements traumatisants, ça peut entrainer le développement de la résilience chez certains, mais ça entraine surtout des blessures irréparables (comme la pertes de croyances fondamentales sur le fait que le monde est un lieu sûr, que la justice existe et que les choses iront bien dans le futur). Je pense donc que souffrir dans le sens « vivre de l’inconfort » au quotidien, c’est extrêmement important. Ça permet en effet de développer sa tolérance à la détresse, de renforcer son sentiment d’auto-efficacité et de développer la croyances que les émotions et situations difficiles sont surmontables. S’exposer à l’inconfort permet de développer de meilleures compétences de gestion des émotions et permet surtout d’atteindre des buts importants pour nous. PARCONTRE, s’exposer à des situations potentiellement traumatisantes ou dangereuses, ça ne sert à rien, et y être exposé rend plus fort certains, mais souvent abime pour toujours ceux qui ont à les traverse. Pour conclure, s’exposer à l’inconfort devrait se faire dans un contexte qui ne nous met pas en danger et qui est en lien avec nos buts et nos valeurs. Souffrir pour atteindre nos objectifs, pour aller dans le sens de nos valeurs, c’est une des choses les plus importantes de l’existance (cfr thérapie ACT, Harris, 2022). Souffrir pour rien, c'est l'anihilation de l'esprit.
@maxbird10 ай бұрын
Merci pour ton intervention, je réalise en effet qu'à trop vouloir exorciser notre peur de la souffrance (cette peur étant souvent un mauvais guide), mon discours ressemble finalement à une sorte d'apologie de la souffrance pour la souffrance. A lire tous vos commentaire, il me semble que le bon message serait plutôt : "il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance MAIIS il faut savoir quand c'est trop." Il faudra pour la mise à jour que je puisse répondre à cette question : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer...
@deborahdawant37210 ай бұрын
Je pense que tu peux vraiment trouver la réponse à cette question dans les modèles de la thérapie d'acceptation et d'engagement (Harris) qui fait la synthese de la recherche sur le sujet de "comment accepter ce qu'on ne peut pas changer et se mettre en action vers le changement" le point central c'est : pour tendre vers ce qui est important pour nou il FAUT aller dans l'inconfort (et parfois souffrir) et que la souffrance utile c'est ce qui nous entraine vers qui on peut etre, qui nous rapproche de nos valeurs et de nos buts :) (par exemple : courir toutes les semaines quand on a de l'arthrose grave et qu'on n'aime par courir c'est ultra con. Courir chasue semaine parce que c'est important pour nous et ça nous permet d'atteindre nos objectifs de bonne santé, c'est infonfortable et ça peut faire souffrir - surtout quand il pleut - mais c'est super bon pour la santé mentale)
@deborahdawant37210 ай бұрын
Conclusion, pour être utile, la souffrance doit avoir du sens (pour la personne) :) Soit sur le moment, soit plus tard, Pour que ça puisse être bénefique :)
@vic333510 ай бұрын
"On as tous le choix entre le bien et la facilité " Dumbeldore
@Modtichu10 ай бұрын
"Si, un jour, vous avez à choisir entre le bien et la facilité, souvenez-vous de ce qui est arrivé à un garçon qui était bon, fraternel et courageux, simplement parce qu'il a croisé le chemin de Lord Voldemort".
@HalduBouyaNono210 ай бұрын
Il a passé les 5 premiers tomes à se contenter de prendre le premier CV en haut de la pile comme nouveau prof de défense contre les forces du mal
@Modtichu10 ай бұрын
@@HalduBouyaNono2 😂😂
@cahimo857210 ай бұрын
Y'avait aucune pile de CV mon reuf :') Il a déjà été obligé de forcé pour avoir Lockart et Foloeil donc ... @@HalduBouyaNono2
@plopparici311010 ай бұрын
On est bien niveau source là
@MadInu810 ай бұрын
Comme d'autres ont indiqué, l'apprentissage par la souffrance ne peux fonctionner que sous certaines conditions. J'avais lu dans un bouquin de psychologie (écris par Christophe André je crois), que notre entourage, le "soutien" que l'ont a autour de nous, particulièrement en grandissant, va entrainer notre résiliance, qui à son tour va nous permettre de transformer les expériences dures/douloureuses en expériences enrichissantes et pas simplement en souffrance/trauma. Et je trouve ça très vrai, sans un mimum de résiliance et de soutien, s'exposer à de telles expériences peut facilement avoir l'effet inverse et ne faire que dégrader notre état mental. Donc avant de sortir de notre zone de comfort et affronter la difficulté, il faut d'abord s'assurer d'être un minimum stable, résiliant, et avoir suffisamment de support psychologique.
@marcdeveley101610 ай бұрын
Totalement en accord. La question du trauma - au sens du stress post-traumatique, pas au sens freudien - ne peut pas être éludée sur cette question.
@kyw789 ай бұрын
Si le thème de la résilience peut être pertinent dans ce contexte, je conseillerais les ouvrages de Boris Cyrulnik, il a passé une grande partie de sa vie à étudier ce domaine et il est un des piliers en psychologie dans ce domaine. Le point à noter selon moi est qu'on n'est pas tous égaux face à la résilience. Prenons deux jumeaux, qui ont donc le même âge, la même éducation, le même environnement et donc potentiellement les mêmes ressources. Face au même incident traumatique, ils ne réagissent pas forcément de la même manière. La résilience rejoint un peu l'idée de Max "muscler le cerveau", mais il faut prendre en compte que chaque individu est différent et n'a pas les mêmes capacités, même en ayant eu accès aux mêmes ressources. La psychologie n'est pas une science aussi précise que les mathématiques, A + B n'est pas égal à C pour tout le monde, même en considérant deux "cerveaux musclés pareil".
@MadInu89 ай бұрын
@@kyw78 oui tout à fait, j'ai également lu les livres de Boris Cyrulnik sur le sujet, très intéressant ! Et oui, le cerveau humain est complexe et il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu que c'est impossible de prévoir comment différents individus réagiront face à une situation donnée. On peut tout de même noter une certaine tendance, les gens qui sont mieux entourés et soutenus/compris par leur entourage sont en général bien plus stables et résilients que les autres.
@kyw789 ай бұрын
@@MadInu8 oui c'est ça. Il souligne effectivement que l'environnement social peut avoir une grande influence. Ceci dit, ce n'est pas non plus la formule magique pour tout résoudre. Parfois, la résilience n'a pas les moyens de s'exprimer ou n'est pas assez grande chez l'individu, soit parce que le traumatisme est juste "trop" pour l'individu, soit parce qu'il y a trop de stress, de pression, de tensions, et que l'accumulation fait un trop plein pour l'individu. Ce qui amène à une autre tendance, qui viendrait en contradiction avec le discours de Max dans cette vidéo : s'il y a une accumulation stress ou de situations difficiles pour l'individu, il peut ne plus être capable de garder un comportement adapté, de continuer à se développer normalement. C'est pour moi la limite à l'apprentissage dans la souffrance : la limite de la résilience de l'individu. Et trouver ces limites n'est pas, à mon avis, une très bonne idée. Toutes les blessures, psychologiques comme physiques, ne sont pas soignables. Se mettre perpétuellement dans une situation de stress et de souffrance pourrait juste amener à l'autodestruction.
@MadInu89 ай бұрын
@@kyw78 oui tu as raison pour la limite à ne pas dépasser aussi, c'est un bon point à noter. Pour résumer on peux dire que forcer les choses aveuglément ne mène à rien, et la méthode de s'exposer à la souffrance ne peut fonctionner que dans une situation contrôlée, à petite dose, et quand on sait qu'on a le la force et le soutient mental suffisant.
@comteharbour10 ай бұрын
3h que je glande et ta vidéo me tombe dessus. J'ai soudain de l'enthousiasme pour me mettre au boulot 😊 Merci !
@marielise638910 ай бұрын
J'ai regardé cette vidéo il y a quelques jours, et j'avoue qu'elle m'a mise en rogne. J'ai pris le temps d'y penser afin d'avoir un peu mieux, plus, qu'un ressenti à livrer. Je travaille dans le secteur du médico-social, en lien étroit avec la psychiatrie, le soin, et les difficultés sociales. Et dans une société qui se durcit, dans les inégalités de revenu, l'accès aux soins, les discriminations, le monde du travail (données très facilement accessibles), entendre c'est super d'avoir l'occasion de souffrir ça va vous faire progresser les gars, ça me semble lunaire. Si être épargner de tout n'est sans doute pas souhaitable, je ne vois pas où les effets des difficultés assénées, et les souffrances insensées peuvent avoir la moindre vertus.
@UnMondeDeGeeks8 ай бұрын
je suis totalement d'accord. Je trouve que ce raisonnement marche surtout quand on es privilégié et que le message s'adresse avant tout à des personnes qui n'ont pas forcément vécus d'événement traumatiques. Ca ressemble bcp à l'adage "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", et bien ce n'est pas aussi simple.
@maximeheumel73677 ай бұрын
Je penses que vous n’avez pas saisis le message, vivre énormément de souffrance durant sa vie, ne veut pas dire qu il faut arrêter de souffrir. Tu peux avoir vécu une enfance très difficile(parent abusif et tous le tralala), du harcèlement durant toute ta scolarité, si tu te renfermes et que tu fais tous pour arrêter de souffrir. Faire les meme choses tous les jours, limiter un max les interactions social pour limiter le risque, faire que se divertir pour ne pas tomber sur des choses qui peuvent potentiellement nous remettre en question ect.. J’extrapole mais des personnes vives se genre de choses à différent degrés. La finalité est une vie remplie de souffrance constante improductive. C est pas parceque t en a pris plein la gueule qui faut arrêter. Justement il faut faire l’inverse tant que cela reste ludique et dans ton seuil de tolérance. Se qui souffres sans s y mettent volontairement finisse par en vouloir au monde, ça peut aller très loin comme les tueurs de colombine. Souffrez souvent mais intelligemment.😘
@Bhrakie7 ай бұрын
J'suis hyper d'accord avec l'idée du "on apprend mieux, et surtout à se démerder, quand c'est difficile". J'ai un peu la sensation d'être né avec une cuillère en argent, d'avoir eu des facilités à l'école...etc, maintenant, c'est hyper difficile pour moi de fournir un effort, de terminer un truc qui me convient pas, d'accepter l'échec...etc. J'en ai conscience, mais pour autant, ça me permet pas d'aller contre au point où ça devient faisable. J'ai pas encore trouvé "ma solution miracle", mais j'ai appris récemment (dans le cadre d'études où une matière était éliminatoire et particulièrement complexe) que me mettre dans un mindset où je me dis "je vais fournir un effort pour retenir" et surtout prouver que j'ai retenu en le retransmettant, ben ça m'a montré que j'étais capable de fournir un effort pour retenir quelque chose qui ne me vient pas naturellement. J'suis presque sûr de pouvoir utiliser cette logique avec le dessin par exemple, sûrement avec d'autres sujets aussi mais piste à étayer.
@Naf-Naf10 ай бұрын
Coucou 😊 je voudrais proposer une réflexion terminologique : Je pense qu'il faut différencier la souffrance de la difficulté. C'est pas forcément parce qu'on perçoit une difficiculté qu'on souffre. Et quand on souffre, on perçoit pas forcément de difficulté. Donc est-ce que la souffrance est réellement nécessaire ou ce serait plutôt le caractère difficile (mais surmontable, avec ou sans aide) qui est source d'évolution? Et si des gens ont souffert et qu'ils s'en sont bien sorti dans la vie est-ce que ça serait pas grâce au soutien dont ils ont beneficié plutôt que grâce à la souffrance elle-même? Parce que si on est soutenu, on peut souffrir quand même, mais c'est peut-être moins difficile Il y aussi l'idée qu'on préfère rester dans notre zone de confort et ne pas aller vers le nouveau. Mais parfois notre "zone de confort" nous fait souffrir, du coup je pense que le terme de statu quo est peut être plus adapté. Ça veut dire qu'aller vers le nouveau c'est pas forcément aller vers la souffrance, c'est sûrement difficile car c'est pas notre fonctionnement automatique mais pas nécessairement douloureux Ensuite, quand tu dis que "souffrir ça habitue le cerveau à gérer la souffrance", que si quelqu'un vit tragédie sur tragédie, il va moins souffrir, mais je pense que ca provoquerait plutôt de l'impuissance apprise (SKINNER je crois). C'est une forme de conditionnement qui dit que si tu subi trop de choses négative, ton cerveau va t'apprendre que ca sert à rien d'essayer de t'en sortir. L'expérience de base est ignoble mais bon voila ^^ : des chiens ont été enfermés dans une cage à moitié électrifié. Au début, quand on allume le jus, les chiens vont du côté non électrique. Mais quand on bloque l'accès à l'autre côté, au début les chiens essaient de s'enfuir, puis s'arrêtent quand ils comprennent que ça sert à rien. Là où ça devient flippant c'est que même quand on rouvre le côté safe, et qu'on lance le jus, les chiens n'essaient même pas de passer de l'autre côté. C'est un mécanisme présent notamment dans la dépression. Donc peut-être ce qui fait qu'on apprend à gérer la souffrance ce serait plutôt le soutien/l'expérience des proches, les possibilités qu'on a de s'en dégager, voire une thérapie ^^ Aussi par rapport au fait de réussir ou non à faire quelque chose, c'est pas toujours une question d'avoir été confronté à des difficultés passées, c'est parfois même l'inverse. Stephens et al. (2017) dans leur modèle socio-culturel des inégalités sociales (ou plutôt une étude de Goudot & Croizet qui teste leur modèle), ont demontré que les classes aisées sont familiarisées avec le milieu scolaire et ont de meilleures résultats que les classes populaires. Le fait d'être exposé tôt à un milieu dont la culture correspond à celle de l'école facilite la performance, alors que les classes aisées sont moins propices à être exposée à des difficulté (financière, décès précoce, violence, condition de travail ou de vie de manière générale). Concrètement ça s'explique par le fait que les enfants de familles aisées reçoivent plus souvent de l'aide pour comprendre ce qu'on leur demande à l'école (parce qu'ils ont du temps à leur accorder ou assez d'argent pour payer des profs particuliers) par rapport aux enfants de famille populaire (genre si leur parents ont deux boulots, n'ont pas été trop à l'école,...). Il y a aussi l'approche de la pénurie de Mullainathan et Shafir quit dit que quand on est en situation de pénurie (financière par exemple), notre fonctionnement est facilité dans le domaine de la pénurie (connaissance de la valeur de l'argent, dépenser moins) mais inhibé dans les autres domaines parce que toute notre attention est focalisée sur la pénurie Donc je dirais que les difficultés qui permettent d'évoluer, d'apprendre sont celles qui ne menacent pas nos besoins humains (qui vont de manger, jusqu'à la santé mentale), même s'il doit sûrement y avoir d'autres paramètres comme le niveau de difficulté, la temporalité, l'aide reçue, les compétences pré-existentes,... Pendant le bonus, sur le fait de savoir gérer des problèmes, des situations difficiles, ca me fait penser au livre "le conflit n'est pas une agression" de SARAH SHCULLMAN (la carologie en a fait une revue sur sa chaîne). En gros ça dit que parfois on perçoit comme une agression ce qui n'est en fait qu'un conflit car on a pas appris à gérer émotionnellement ce genre de situations. Elle dit que par exemple, quand une personne se fait accuser de vi°l, elle le perçois comme une agression (d'où les plaintes pour diffamation), alors que l'agression est bien le vi°l. Là c'est un cas un peut extrême, mais dans la vie de tout les jours, face à une critique, on est beaucoup à réagir avec colère et se sentir blesser. C'est là que comme tu le dis, on doit essayer d'aimer la personne, de la comprendre sans la juger parce qu'en fait elle a juste pas appris à recevoir la critique, à réfléchir sur elle-même. Dans le cadre de ta loi ça serait aider les gens à ne pas souffrir face à chaque difficulté Au final ce qui serait bloquant ce serait soit de pas avoir été exposé à des difficultés du tout parce qu'on a été très privilégié, donc on sait pas gérer certains trucs, soit d'avoir été exposé à des difficultés sans avoir pu accéder à une quelconque aide pour les surmonter Enfin j'ai vu dans d'autres commentaires que tu disais que la loi devrait plutôt être que "la souffrance ne doit pas nous faire peur, car elle est un mauvais guide". Mais au contraire, la peur (comme toute les émotions fondamentales, joie, tristesse, surprise, dégoût, colère) utile et nécessaire (même pas forcément dans le cadre d'un ancien mode de vie chasseurs-cueilleur, mais encore aujourd'hui). La peur nous permet de nous extirper de situation dangeureuse pour notre intégrité, physique ou mentale (là j'ai plus la source désolé, c'est un truc que j'ai vu en licence de psycho, mais c'est largement étudier je pense que tu auras aucun mal à trouver un article). La peur pourrait peut-être au contraire nous permettre de distinguer notre limite, à quelle difficultés on peut ou pas s'exposer. Peut être que le terme d'évitement serait plus approprié? Dans le sens où il ne faut pas éviter toutes difficultés, voire peut être même écouter sa peur pour savoir lesquelles sont à éviter (en dehors d'un cadre pathologique j'entends, si y'a une phobie c'est différent ^^) En tout cas merci pour tes vidéos, encore une fois, le concept est génial! 👌
@lioncyan10 ай бұрын
Exactement, complément d'accord, merci pour ce commentaire
@navigates355710 ай бұрын
Oui la difficulté c'est mieux que la souffrance. Une autre lecture dit que la douleur est inhérente à la vie, mais que la souffrance est l'histoire qu'on se raconte à propos de cette douleur, et que ce narratif est souvent toxique et empêche la progression. Dans cette lecture la souffrance est inutile voire contre productive. Ce ne sont pas les choses qui nous arrivent qui nous font souffrir, c'est l'histoire qu'on se raconte à leur propos
@Zboubdu7810 ай бұрын
Très bon argumentaire de mon avis Quelques éléments toutefois qui me chiffonnent si je puis me permettre alors que tu t'adresses à Max Le rapport à la souffrance me semble nécessaire d'être conservé dans cette proposition, bien que j'admette qu'elle doive rester dans un équilibre au risque d'arriver à des résultats comme l'expérience des chiens et de la grille. La difficulté et la souffrance diffère dans le rapport à la chose, pour qu'une chose soit difficile dans une perception, il faut savoir ce qu'il est de la chose. La souffrance peut être présente en cas d'ignorance ou de connaissance de la chose, mais on peut proposer qu'en cas d'ignorance, la souffrance sera décuplée tandis que dans le connaissance elle sera raisonnée et plus aisément endurée. Pour l'argumentaire développé autour de l'école et du soutien de l'autre, je parle en tant que membre de ces "privilégiés" qui n'a eu nul effort à faire scolairement pour excellé grâce à mon habitus. Toutefois celui-ci était bourré de souffrance pour en arriver là, rendu supportable par l'amour et la dédication de mes parents et de mes peurs. Le propos est que la souffrance est quelque chose à endurer et si la sollicitude empathique des autres vient pour prévenir le pire, elle vient aussi surtout pour accompagner ce mauvais moment et aider le souffrant à surmonter l'épreuve. Après il y a un biais énorme de l'enseignement sur les élèves, aussi dans le cas de plus en plus présent de "l'enfant roi", pourtant de parent qui eux ne l'étaient pas enfant, fait des cons. Mais ils ont assez de l'habitus "intelligent" pour donner illusion d'intelligence, assez souvent pour bénéficier du biais positif de l'enseignant. Ce propos se base sur des éléments que j'ai mis dans mon commentaire de cette vidéo mais en gros, si on souffre pas, on a pas besoin d'exploiter plus de nos potentialités. Si on souffre trop, on considère comme inutile d'exploiter nos potentialités et au contraire on va en réduire considérablement l'usage pour s'économiser. Si on souffre juste comme il faut, on ne souffrira plus des choses quotidienne pour garder la souffrance pour les choses qui y déroge de trop.
@Naf-Naf10 ай бұрын
@@lioncyan j'avais pas vu ta pp, très bon choix de photoooo 😁
@lioncyan10 ай бұрын
@@Naf-Naf haha merci!
@ww_artemis9 ай бұрын
Ne pas avoir peur de la difficulté oui, mais de là à dire que la souffrance c'est bien.. le harcèlement scolaire, les violences intra familiales, la dépression, ça m'a ouvert des perspectives et des axes de réflexion profonds sur beaucoup de choses, fait relativiser sur d'autres, mais ça m'a aussi laissé des cicatrices qui ne partiront jamais complètement, et qui sont loin de m'avoir rendu plus fort.
@DominoPivot10 ай бұрын
Des idées intéressantes, mais le commentaire d'un membre de l'auditoire au sujet de la culpabilité me semblait très pertinent. J'apprends moi-même à comprendre comment me sortir de ma procrastination maladive, et ça m'a pris un temps fou à progresser justement parce que je me tapais trop sur la tête. Dans mon domaine (informatique) le syndrome de l'imposteur est plutôt répandu. Ce qui est DUR pour quelqu'un, c'est relatif. Mes lectures sur le TDAH (Mon cerveau a encore besoin de lunettes, par Dre Annick Vincent) et mes discussions avec une travailleuse sociale m'on fait prendre conscience que ce ne sont pas tous les gens qui ont la même capacité à se motiver, littéralement, et un moyen de composer avec ça c'est de découper ses défis, ou de s'engager à mettre un certain effort plutôt que s'engager à atteindre un résultat. Plutôt que dire "je fais le ménage de tout mon appart ce week-end", on peut se dire "je passe une heure à faire du ménage aujourd'hui". Ainsi, on évite de se culpabiliser de ne pas avoir réussi à finir la tâche, on ne s'était jamais promis de finir. Et souvent, le simple fait d'avoir progressé va mettre de bonne humeur et on va finir par en faire plus que prévu.
@juliesh210810 ай бұрын
Je suis travailleuse sociale et ton discour me parle autant en tant que citoyenne , qu'en tant que professionnelle. Merci pour ton discour bienveillant et humaniste ! La souffrance fait partie intégrante de la Vie a nous de choisir qu'en faire et comment accompagner les autres dan sla leur. Merci
@berangerechevrefeuille72910 ай бұрын
J’adore tes lois chamboule- tout ! PS : je suis enseignante , le dur au quotidien c’est ma came. Quand de temps en temps, l’enseignant.e est sûr.e d’avoir transmis l’envie d’apprendre, c’est le nirvana
@0ook10 ай бұрын
Intéressant ce point de vue. Pour moi le message à retenir c'est pas tellement "allez chercher la difficulté vous allez apprendre des choses" - même je pense que sortir de sa zone de confort est en général productif et dans certain cas ne pas avoir le choix peut "pousser au cul" - LE message que je valide complètement c'est que quand vous voyez quelqu'un ne pas arriver à se sortir d'une situation qui vous semble pourtant simple, la première chose à faire c'est au moins ESSAYER de comprendre pourquoi il en est arrivé là. En revanche, pouvoir juger si il faut porter une assistance active c'est pas toujours évident. Dans tous les cas je pense que juste poser la question et de montrer qu'on est inquiet - ou encore mieux nommer le problème directement - ça peut de temps en temps faire sauter des verrous. En tout cas je me suis retrouvé dans pas mal de propos que tu as dit. Au plaisir de te voir en spectacle si tu passes en Franche - Comté
@alexshijou82910 ай бұрын
"Il faut vivre des trucs difficiles" Alors... quand on a vécu toute sa vie avec des gens qui nous enfoncent la tête dans la merde, et d'autres qui nous disent qu'on est des merdes car on n'arrive même plus à se motiver à quoi que ce soit. D'avoir vécu toute sa vie de critiques, de harcèlements, de rabaissements, et de devoir créer des "connexions" pour prendre en compte la majorité des informations qui nous passent devant en mode "survie psychologique"... On arrive à la trentaine, on n'arrive plus à rien, car on en a marre d'en baver... mais on se sent mal car on sent les gens qui critiquent et qui rabaissent le fait que tu n'as déjà plus de force d'en avoir prit plein la tronche pendant tes trente premières années de vie. Malgré tout, tu essaies de continuer, mais, tu as du mal à redémarrer à cause de tout ce qui s'est déjà passé. Il ne faut pas toujours souffrir, il faut nuancer les choses. Et éviter de mettre les autres en souffrance. Car, la plupart des gens ont tendance à "vouloir aider la personne" mais ne savent pas le faire sans l'accabler, car ils ne cherchent pas, souvent, à comprendre la personne. Bref, la volonté de "ne rien faire" c'est aussi une sauvegarde mentale et psychologique. C'est le côté rassurant et sécurisant dont certains ont besoin, soit parce qu'ils ont du mal à aller vers la souffrance, soit, au contraire, parce qu'ils en ont tellement prit dans la tronche qu'ils ne se sentent plus la force, mais se sentent mal parce qu'on leur dit qu'ils doivent, encore, en faire toujours plus. (et oui c'est totalement du vécu)
@Jo-nj6xo10 ай бұрын
Je trouve que la partie où tu parles de la souffrance réelle de ceux qui doivent surmonter un ''petit'' obstacle, alors qu'ils n'ont jamais vécu le deuil ou la frustration, c'est un phénomène facilement observable avec les jeunes enfants. C'est d'ailleurs une pensée que je me répète souvent, comme parent, que leur frustration-tristesse est réelle même pour quelque chose qui me semble anodin comme adulte. Très pertinent comme démarche. Merci pour cette nouvelle série de vidéos! :)
@benjaminbourgeois988710 ай бұрын
Source: ALBERT CAMUS Dans son œuvre "L'Étranger", le personnage Meursault, dit : "C'est dans le malheur qu'on est le plus lucide, que la lumière s'approche le plus près de nous." Dans ma propre expérience, je constate que lorsque que la vie tape dur, nous avons l'impression de voir le monde avec lucidité, d'avoir une fenêtre sur la réalité. Cela dit j'ai l'impression qu'a partir d'une certaine intensité de souffrance, cela devient destructeur, et l'on peut développer des pensées disfonctionnelles, et des mécanismes de défenses. On peut devenir plus anxieux, aigris, replié sur soit, éviter l'attachement aux autres etc... En fonction de la souffrance vécu. En conclusion, j'ai l'impression que cette loi est vrai dans la majorité des situations, mais parfois, cela est plus destructeur que constructeur.
@varismelodie621310 ай бұрын
Merci. C'est fou parce que je n'avais jamais réussi à mettre les mots sur cette "tristesse" un peu floue d'une vie trop simple et stagnante. Cela fait écho à beaucoup d'autres maux, peut être liés comme le perfectionnisme, la peur de l'échec, qui nous empêche de sortir de cette zone de confort qui nous amène également à cette stagnation et ce sentiment de mal-être flou. Cette loi me fait beaucoup penser au premier chapitre du livre de la chercheuse brené braun qui a écrit "the gift of imperfection", et qui traite du courage. Rentrer dans le dur comme tu dis, ça muscle le cerveau et surtout ça muscle le courage. D'ailleurs, j'en reviens pas du timing de ta vidéo, car pour ma prochaine session avec mon psy, on va aborder justement les "expositions". (thérapie d'exposition, une technique de désensibilisation utilisée en psychothérapie comportementale). En plein dans le DUR ! ❤ je t'envoie du love, merci pour ce travail et ce partage
@BanbanSD8910 ай бұрын
Franchement, ça me fait vraiment beaucoup de bien de voir la vie sous cet angle. Merci. Et en tant que prof de sciences/math, ça me permet de continuer à justifier ce merveilleux enseignement à mes élèves :P
@pymazille552010 ай бұрын
"À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" J'ai longtemps été accompagné par cette phrase et j'ai la sensation d'avoir longtemps choisi la voie la plus difficile (dans celles que j'estimais pouvoir terminer). Néanmoins, je recherche maintenant plus de SÉRÉNITÉ. La notion de TERMINER les choses difficiles est pour moi primordiale. Et ton exemple de l'assistante médicale et du prof est très parlant. En tout cas pour moi. Peut-être que je me trompe, je ne suis pas expert dans ce domaine (cf. épisodes précédents)
@ElGato1er10 ай бұрын
C'est merveilleux et tellement vrai! Tu as totalement raison sur la loi 2! Une erreur cependant! Voir qqun souffrir et en souffrir aussi c'est de la sympathie! Voir qqun souffrir et comprendre sa souffrance sans la ressentir c'est de l'empathie!
@HalduBouyaNono210 ай бұрын
La loi n°2 pourrait être le slogan publicitaire d'une dominatrice professionnelle
@Obotcha-yt3gc10 ай бұрын
Ou pour un programme d'endoctrinement. Pour préparer les gens à accepter les choses. Ça aurait pu être un slogan dans 1984, aussi. Ah, ça l'est presque : "You must try harder. It is not easy to become sane."
@louisrobitaille581010 ай бұрын
Les dominatrix font juste souffrir les masos. Si t'aime pas souffrir, elles vont faire autre chose 🤷♂️.
@kirio21810 ай бұрын
C'est un discours qui ne s'applique qu'a la France je crois bien. Je suis heureux tout de même que nous ayons une stabilité nous permettant de prendre du recul sur les conséquences du comfort; toute de même c'est une espèce de découverte d'un nouveau sentiment d'unité pour l'humanité! La peur puis la peur de son oublie, si ce n'est pas la ce que le cerveau humain a de plus puissant... et nous nous reconnaissont tous dans ca maintenant? Peut-etre personne ne lira ce message mais je ressens un bonheur confiant a l'écrire. Merci a vous
@Whatthesac10 ай бұрын
Max, je vois tes interventions dans l'espace commentaires et j'aimerais juste te dire que j'aimerais voir plus de gens avec la mentalité que tu aborde 😊.
@elianblacknwhite889310 ай бұрын
c'est ouf ! MERCI ! Je t'aime ! J'en suis venu à la même conclusion il y a peux : Il est important d'aimer la difficulté, elle nous permet le dépassement de soi, d'étendre nos limites. Quand à la question, mieux vaux des petites difficultés ou une grande formatrice, et bien les deux, les petites difficultés quotidiennes sont formatrices (l'élève, le sportif, apprennent et développent leur muscles par la répétition des activités, l'endurance est la réponse à ces petites difficultés) Et les grands traumatismes peuvent forger une moralités, un ensemble de réflexe fondamentaux, qui ont la possibilités de muer en un ensemble de valeur (Syndrome de Lazare ; je doit mourir pour savoir apprécier la vie). MERCI Max pour ta légèreté. Ce sont des petites vidéos, mais des grands sujet pour l'humanité =)
@plumedombre754610 ай бұрын
J'ai l'impression que plus que de la souffrance, c'est de "nouveauté" dont tu parles et que tu nous encourage à aller chercher, ce qui peut pour le cerveau comme tu l'as expliqué être cause de souffrance car il doit fournir un effort pour résoudre le "problème" que tu lui proposes. Pour ça je connais un arthérapeuthe, Jean François Richard qui a développé/repris le concept de zone de confort. La zone de confort, c'est tout ce que tu connais, ce que ton cerveau est habitué à traiter. Ce qu'il y a en dehors est tout ce qui est inconnu et peut donc provoquer de la souffrance à la personne parce que le cerveau n'arrive pas à le gérer. L'idée est de toujours élargir notre zone de confort, "choisir la souffrance" comme tu dis, mais il y a quand même une nuance : il ne faut pas que la zone d'exploration soit trop éloignée de la zone de confort, sinon il y a un gros risque que l'individu panique, se traumatise et qu'il revienne très vite à sa zone de confort parce qu'il aura perdu pied. En gros faut doser le degré de nouveauté. Je sais qu'il l'aborde dans ses conférences, et qu'il a écrit un livre, mais je ne sais pas si il aborde cette idée dedans... enfin bref j'espère que j'ai été claire ^^' Vidéo très intéressante en tout cas
@lachaineduthopi62619 ай бұрын
Parfois l'été je vais dans une ferme en pleine campagne, il y fait froid, on a pas toujours ce qu'il faut à manger, la douche est pas toujours chauffée, il pleut souvent (Irlande), on est toute la journée dans la boue. Et, en accord avec la vidéo, c'est quand je suis dans ces conditions que je me sens vraiment le plus accompli. Ça + la vie en communauté. Je me suis beaucoup reconnu dans le petit discours en off juste avant les questions, c'est très très vrai, et ça fait du bien de trouver des mots extérieurs qui décrivent cette sensation.
@solitheonly5333Ай бұрын
Merci énormément pour cette série de vidéo. je suis heureuse d'apprendre que je suis sur la bonne voie pour me sortir de ma situation difficile, où j'ai du mal à me sortir de cette injonction du cerveau à rester confortable et safe. Alors que j'ai vécu des épreuves, pourtant, la peur et la colère m'ont gagner dans un environnement qui m'a vraiment peu aidé, et mal quand il a essayé. Je pense que ces longues années de solitude et d'addiction et de confrontation m'amènent sur la bonne réflexion, que tu décris dans cette vidéo. Alors merci beaucoup pour ça. Je vais me forcer du mieux que je peux à allez dans la boue et les barbelés dorénavant ;)
@raphthx10 ай бұрын
Source : L'éveil de la conscience par l'observation de soi, Red Hawk C'est un livre sur le Travail (le travail que l'on fait sur soi même) et il explique que le seul moyen que la "Vie" à trouver pour nous mettre en mouvement c'est l'inconfort et les épreuves. Et que faire face et être honnête avec soi même etc (il le dit beaucoup mieux et franchement ça fait longtemps que j'l'ai pas lu) c'est dur mais que ça engendre ce qu'il appelle la souffrance volontaire et que c'est le principal moteur pour nous aider à avancer vers une meilleure version de nous même Ce commentaire est un peu brouillon mais bon ce livre est une pépite et je tenais (malgré le fait que je déteste commenter) à en parler. Merci pour tes vidéos et le travail que tu fournis 🙏
@Logan_wlt10 ай бұрын
Max ce sujet est très intéressant et voici pourquoi je me sens concerné : JE suis Vidéaste et je gagne bien ma vie. Je suis donc confortable. MAIS, je n'ai pas des clients tout les jours (environ 2 à 3 par mois) DU COUP, pour remédier à ce souci, je décide souvent de m'accomplir à faire des petits job difficile par-ci, par-là (interim, aide-à-domicile etc...) en complément de revenue. Ce que je veux dire c'est que parfois il faut être humble et s'abaisser et je trouve qu'on est beaucoup plus heureux comme ça. et c'est ce que tu explique très bien !
@vincentfairphone110110 ай бұрын
Bonjour ! Merci pour la vidéo. Je suis un peu circonspect sur le propos et je le trouve même un peu violent vis à vis des populations défavorisées. Il me semble qu'il y a un phénomène sociologique à prendre en compte quant à la répartition des richesses et du temps de travail. Globalement la situation social et économique, l'aliénation au travail ou encore les conditions matérielles d'existence d'un individus sont conditionnés par son milieu culturel. Demander à des prolos qui galèrent à finir le moins d'embrasser les difficultés de la vie, je pense qu'il y a un vrai risque de culpabilisation et de dénigrement. A l'heure où les burn-out augmentent et où le climat social se tend, est-ce bien raisonnable de tenir ces propos ? N'est-ce pas justement un propos qui peut être tenu uniquement par quelqu'un qui n'est pas malmené par les événements de la vie ? En bref, à mon avis le propos gagnerait à citer des sociologues et gagnerait à être politisé (au sens de trouver des débouchés politiques), sans quoi on resterait à mon avis dans du développement personnel.
@philippebrehier738610 ай бұрын
YUP
@valentinmancino16058 ай бұрын
En fait je pense qu'il y a des inégalités sociales dans le monde, et qu'elles ne sont pas prêtes de s'arrêter. Et même s'il faut le reconnaître, et solliciter les plus favorisés à prendre conscience de leurs avantages, ça ne changera pas que des gens de tous les milieux vont rencontrer des difficultés plus ou moins fortes. Donc bien sûr, si on naît dans un milieu défavorisé à tout point de vue, il n'empêche que travailler sur soi indépendamment des inégalités est une bonne chose. Ça voudrait dire que quelqu'un qui a subit un événement extrêmement traumatisant n'a pas le droit de se relever plus fort ?
@StarScreamsWave10 ай бұрын
Ce que tu dis autour de 13:30 ça me fait penser à ma théorie perso sur les fameux incels, ils sont exposés à une frustration à laquelle ils n'ont pas du tout l'habitude autre part dans leur vie et donc en souffrent énormément, sauf qu'ils n'ont jamais appris à gérer ça sainement et le font donc de manière très toxique
@maxbird10 ай бұрын
aah intéressant Y'a probablement de ça oui, ça parait logique
@mifox289610 ай бұрын
apres ca peut réelement bouffer au cotidient d'être solo même si tu as perdu des proches, ...
@dips5410 ай бұрын
Source: mon entourage et ma psy Attention, trop de difficulté peut aussi lentement mener vers la dépression en laissant croire que la vie est trop dure pour être vécue. Tout est question de dosage. De plus, une fois en dépression, pousser à la difficulté peut appuyer sur le sentiment d'incompétence et baisser l'estime de soi. Du coup, là tu parles de difficulté choisie. Quand elle est subie, c'est un peu plus compliqué
@gaellepoupin68610 ай бұрын
Actuellement en dépression, ça me fait réfléchir. Peut-être que j'avais besoin de cette dépression pour avancer dans ma vie. Je songe à une reconversion professionnelle, ce que je trouve effrayant car je dois reprendre des études. Merci pour cette vidéo. Cui cui ❤️
@NightBriinger10 ай бұрын
Je trouve ça super dangereux de dire à un public "il faut aimer les gens qui sont méchants". Il existe plein de manipulateurs, de narcissiques, de personnes qui profitent déjà de la bonté des empathique, qui les utilisent et les font souffrir. Dire à un empathique "cette personne souffre, il faut l'aider" c'est rentrer dans le jeux du manipulateur, c'est exactement ce qu'il veut que l'empathique pense "tu dois m'aider, si je suis comme ça c'est de ta faute, c'est parce que tu ne m'aime pas". C'est déjà très compliqué pour un empathique de comprendre ça et de sortir de ce genre de relation pour aller mieux. Même quand ils sont soutenu par d'autres personnes. Alors ils n'ont vraiment pas besoin d'entendre ce genre de discours. J'espère que cette partie sera édité dans le futur parce que je pense qu'elle peut faire souffrir bien plus de personnes que aider.
@MagaliFS9110 ай бұрын
Bonjour Aimer les gens méchants, c'est, reconnaître qu'il sont méchants parce qu'ils sont malheureux ou parce qu'ils n'ont pas les connaissances suffisantes sur le moment pour devenir meilleurs. Si quelqu'un est manipulateur donc, est méchant car profite d'une autre personne, ce ne sera effectivement pas la personne sous emprise qui pourra l'aider, mais bien une personne extérieure. Aimer les gens qui sont méchants, ne veut pas dire, se mettre sous son emprise et souffrir. Aimer les gens méchants c'est, vouloir les aider tout en restant maître de sa propre vie, c'est aussi, donner des conseils ou, lui proposer des expériences pour lui démontrer en quoi il est méchant. La personne méchante n'est pas nécessairement manipulatrice ni narcissique mais peut être quelqu'un qui manque de confiance en soi et qui ne trouve sur l'instant pas d'autres ressources que de rabaisser les autres pour tenter de se gratifier péniblement afin d'alléger, selon elle, ses souffrances.
@MagaliFS9110 ай бұрын
Souvent on ne peut aider une personne manipulatrice et narcissique. Elles ont un fonctionnement vicieux trop fortement ancré. Les personnes qui manquent d'estime d'elles-mêmes et qui peuvent en devenir rabaissantes et dévalorisantes envers les autres ont, elles, une possibilité d'évolution si elle rencontrent les personnes aidantes et valorisantes pour les aider à prendre conscience de ce qu'elles sont capables de faire
@PascalAuBistro9 ай бұрын
Womp womp
@lavandin71977 ай бұрын
Max bird a dit dans le premier épisode je crois que on peut aider qqn mais si il veut pas être aidé a un moment on le laisse. C'est ce que je compris de ce que je crois avoir entendu dans le premier épisode. Ça répond entièrement au souci avec un narcissique, s'il veut pas être aidé, laisse le
@lavandin71977 ай бұрын
Je viens de voir la partie que tu mentionne sur le fait d'aider qqn de con, je comprends ton ressenti car j'ai aussi ressenti le "ouhh dans certains cas faut faire gaffe a soi tout de même" J'y connais rien la dessus mais il aurait peut être pu préciser qu'à un certain point où ça menace notre integrité physique ou mentale il faut arrêter d'aider l'autre.
@benjaminpothrat465010 ай бұрын
Cette loi me rappel des lectures de Proust " on ne guéri d'une souffrance qu'à condition de l'éprouver pleinement" et les écrits de Krishnamurti qui, lui, parle du mécontentement comme d'une sensation que l'individu réellement libre ne doit pas essayer d'éviter "N’ayez pas peur du mécontentement, mais nourrissez-le jusqu’à ce que l’étincelle devienne une flamme et que vous soyez perpétuellement mécontent de tout - de votre travail, de votre famille, de la traditionnelle course à l’argent, à la situation, au pouvoir - de sorte que vous vous mettiez vraiment à penser, à découvrir."
@Velocks10 ай бұрын
"Progresser c'est échouer à côté de gens bienveillants" Ça résume bien cette loi je trouve ! Il ne faut pas avoir peur de la difficulté et de l'échec, et il faut être bienveillants envers les autres. Merci pour tes vidéos ! Le concept est génial 👌
@stellab.d.510410 ай бұрын
Passionnant, merci pour cette série de vidéo 🙏 Sur le sujet de la bonne balance entre recherche de nouveauté/difficulté et besoin de sécurité/confort, je vous conseille vivement l’excellente vidéo de Fouloscopie : imiter ou innover. J’y trouve une résonance avec cette vidéo ! (Mehdi Moussaid parle de foule et souvent d’intelligence collective, une bonne porte d’entrée vers le « développement collectif » plutôt que le « développement personnel » !)
@Eikichikichi10 ай бұрын
Sans doute la résilience face aux épreuves est une manière de grandir. Mais la difficulté n’a rien de séduisant en soit… et viser comme un principe de souffrir d’avantage pour souffrir, je suis pas sûr que ça soit un gage de motivation suffisant pour qui que ce soit. Plutôt que de chercher la difficulté, je pense qu’il faut plutôt se trouver un rôle, une tâche, une mission ou une passion, un objectif faisant sens, les épreuves viendront d’elles-mêmes.
@shezamoon725310 ай бұрын
Bonjour, si je comprends bien les définitions, l'empathie ne signifie pas ressentir la souffrance d'autrui seulement la compréhension de cette souffrance. C'est la sympathie qui fait souffrir comme si on vivait la situation d'autrui. Empathie: Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent. Sympathie: Participation à la douleur d'autrui : fait de ressentir ce qui touche autrui. Compassion: Sentiment qui porte à plaindre autrui et à partager ses souffrances. Voilà je profite des cerveaux qui passent par là pour m'éclairer si possible. Bonne souffrance à tous
@thibahult10 ай бұрын
Bonjour 😊 Je rêverrais d'être utile à qqch mais je ne vois pas bien en quoi 🤷 Je suis malade chronique depuis 6 ans maintenant, je tiens un agenda de mes douleurs journalières depuis 4 ans. Ces douleurs vont de 1 à 10/10 et m'ont fait vivre un véritable enfer. Elles m'handicapent encore aujourd'hui. Je reste positif malgré le cataclysme que cela à engendré dans ma vie 😊 Je n'en veux à personne, cela fait des années que je suis au courant que tout le monde est con (moi compris) ET que c'est "pas" de notre faute. J'ai été ravi de te l'entendre dire à haute voix Max 😊. La 30n bien tassée je me trouve encore assez jeune pour reconstruire ma vie 😊 Elle sera juste mille fois différente des standards et je n'aurai simplement pas les mêmes outils que tout le monde 😅 Alors oui je suis évidemment déclaré handicapé depuis, je suis évidemment militant aussi, mais je n'ai que très peu d'énergie par jour alors je ne "sers" pas à grand chose malheureusement... Je sais bien que ta vidéo n'a pas vocation à être prise à la lettre, elle à plutôt pour but de vulgariser et d'ouvrir les possibles, je n'ai rien contre cette approche d'ailleurs mais si je suis le fil rouge de l'apprentissage par la souffrance, mon cerveau devrait ressembler à Hulk aujourd'hui...😅 et... bin je ne me sens pas particulièrement plus avancé qu'un•e autre militant•e 😊 Alors dites moi, comment pourrais-je participer à faire évoluer les choses ?! 🙏
@maxbird10 ай бұрын
Je trouve moi aussi que le message de ma vidéo aurait dû être plus clairement : "il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide". Et on entend pas forcément ça, à force de répéter que la souffrance doit être recherchée. Il faudrait mieux dire : "il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais il faut AUSSI savoir quand c'est trop". La vraie question restant : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer...
@Zboubdu7810 ай бұрын
Regarde ton expression et compare la avec le reste des expressions sur internet, regarde ce que tu arrive à être de sympathie et d'empathie. Tu es un exemple pour nous tous, tu fais évoluer les choses chaque jour où tu te lèves et décide de sourrir malgré tout.
@thibahult10 ай бұрын
@@maxbird Ne t'en fais pas Max, je n'ai pas mal pris ta prise de parole, elle a été évidemment maladroite mais nous avons tellement de combats sociaux/sociétaux importants à mener que je jamais je ne songerai à perdre du temps là dessus 😊 Pour ce qui est des questions sur l'impact de la souffrance et déterminer quand elle est "utile" ou non, je pourrais tout à fait témoigner de mon expérience si ça peut être utile à qq1. (J'ai par exemple une autre dimension à apporter au raisonnement que tu viens d'écrire, car non seulement ce "seuil de tolérance" est propre à chacun•e mais il fluctue au sein de la même personne. De ce que je sais de la souffrance, physique du moins, c'est que c'est un flot continu d'innombrables informations qui submergent le cerveau, il y a de très nombreuses façons de gérer médicalement ce flux pour ne plus ressentir la douleur, on peut par exemple soigner/inhiber/stopper/ralentir les informations de la zone douloureuse, on peut aussi inhiber/stopper/ralentir/endormir les informations reçues par le cerveau. Sans intervention médicale, ce flot est donc géré bonnant malant par le corps, notamment par le cerveau qui va créer, pour l'occasion, tout un tas de neuropeptides visant à soigner/inhiber/stopper/ralentir/endormir le corps.) Je parle de ça afin d'enrichir ton approche de cette "gestion sociale"(à minima) de la souffrance sociale. Car, à mon humble avis, il sera important pour la suite de ce mouvement que tu insuffles, de repérer/identifier les différentes douleurs sociales ainsi que leurs causes et conséquences (parfois elles même dûes à d'autres souffrances et juste bloquées dans un cercle vicieux, dont il faut s'éloigner avant de résoudre). J'ai toujours soutenu ta façon de mettre l'humain au CENTRE des réflexions ET AUSSI, DONC, face à ses responsabilités. 😊 Nous ne sommes pas coupables à 100% de ce qui nous arrive, mais nous serons assurément partie de la solution. 💪😊🔥
@thibahult10 ай бұрын
@@Zboubdu78 Merci c'est gentil 😊 après, il me suffit de lire 1 autre commentaire bienveillant ou intelligent pour me rappeler que je ne suis personne 😅 (et par conséquent, simple humain en situation d'handicap) mais c'est gentil de ta part en tout cas 😊🙏
@Ju-gt7jh10 ай бұрын
Ça me fait penser à la théorie de l’ordre et du chaos explique par Jordan Peterson dans son livre "12 règles pour une vie" disant en gros que le meilleur moyen d’être heureux c’est d’osciller sur la ligne d’équilibre qui sépare d’un côté l’ordre et de l’autre le chaos. Le chaos signifierait en gros l’inconnu, le désordre, la difficulté etc… et l’ordre tout ce qui est organisé, connu à l’avance, sans trop d’obstacles. Et sombrer complètement dans l’un ou dans l’autre serait pas fou parce que soit on serait en manque de repère face à l’inconnu soit on serait en manque d’évolution face à trop de confort. D’où la théorie de savoir équilibrer les deux. Dans ce que tu racontes ici ça a plus l’air d’aller justement chercher volontairement plus de chaos pour élargir sa zone de confort au final.
@maxbird10 ай бұрын
Voilà qui me parait très pertinent ! En effet, trop de chaos, ça apporte certains souffrances concrètes dont on dire des leçon mais aussi beaucoup trop de "souffrances floues". Et quand on reste longtemps submergé de souffrances floues, on n'apprend pas bien, on ne progresse pas bien, on se noie. J'aime bcp cette idée qu'il faut régulièrement se frotter au chaos, pour que le cerveau apprenne, mais pas trop pour ne pas qu'il se noie.
@Lucy-Hartik10 ай бұрын
Ça me rappelle quand même vachement Schopenhauer avec son "La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui, ce sont là les deux choses dont elle est faites". Mais, Schopenhauer c'est pas le mec que t'avais envie d'inviter à ta soirée.
@dragweb772510 ай бұрын
Finalement cette histoire c'est un peu la théorie de base des vaccins, on te confronte un peu au danger tant qu'il est surmontable pour que tu sois mieux préparé à des dangers plus difficiles ensuites
@xen256910 ай бұрын
"Qu'est-ce que vous en pensez ?" Bah que je vais prendre quelques jours pour bien digérer cette façon de dire les choses, parce qu'elle résonne énormément avec mon quotidien ! Beau travail, les questions sont top, merci Max ! Cui cui
@leodecastroantunes770310 ай бұрын
Juste merci, ça fait quelques moi que je me sens vide, rien, et pourtant je ne me sentais pas triste pour autant. Ce concept tombe vraiment à pic dans ma vie, tes paroles m'ont vraiment fait du bien, comme si tu m'avais fait mué enfaite.
@Obotcha-yt3gc10 ай бұрын
Non, mais tu as compris que c'est juste une grosse blague, son truc ? Tu ne vas pas aller te taper la tête contre un mur, pour apprendre des choses ? Si ça ne va pas bien, va faire le point chez un psy, par exemple. Essaye de comprendre comment tu en es arrivé là, rationnellement, avec intelligence et non avec souffrance. Si ça va bien, tu peux le faire aussi. Tu seras juste moins motivé. L'intelligence est dans l'information, pas dans le biais émotionnel.
@Nina_d40010 ай бұрын
@Leodecastroantunes7703 t'inquiètes Leo ça va le faire. Vient on va se poser quelque temps pour accoucher de notre nouveau nous 💜
@Nina_d40010 ай бұрын
@@Obotcha-yt3gc je pense que ce n'est pas le message de la vidéo. Le travail psy est évidemment important et nécessaire quand ça ne va pas. D'ailleurs, seuls celleux qui sont en thérapie savent qu'on y joue pas aux cartes, et qu'au contraire on se confronte à nos propres limites. Aller chez le/la psy c'est clairement sortir de sa zone de confiance. Je suppose que quand Maxbird évoque le trauma des parents au début, c'est davantage pour dire que certaines personnes prennent cela comme une excuse afin de se déresponsabiliser entièrement de ce qu'ils éprouvent au quotidien. Sans minimiser le fait que beaucoup souffrent et que beaucoup en sont vraiment lourdement handicapés dans leur vie.
@Obotcha-yt3gc10 ай бұрын
@@Nina_d400 Tu y entends vraiment ce que tu veux y entendre. Ce qui est dit, très clairement, c'est que le trauma est une chance dans la vie. Qu'il plaint ceux qui n'en ont pas eu et que c'est facteur de réussite, car une "musculation cérébrale". Il ne parle pas de faire ressortir le positif des situations négatives et de s'en servir pour continuer d'avancer. Mais que les situations négatives sont nécessaires pour apprendre. Qu'elles sont plus formatrices de par leurs négativités. C'est complétement faux, même absurde. Apprendre correctement, c'est finir par comprendre. Et pour comprendre, il faut raisonner, et non écouter ses émotions. Bien qu'elles puissent être un facteur de motivation, les émotions sont biaisées par nature. On sera toujours dans la crainte d'avoir mal enregistrer la raison d'être de ce nouveau savoir.
@Nina_d40010 ай бұрын
@@Obotcha-yt3gc il ne dit pas que le trauma est une chance, mais un aléa de la vie qui t'entraîne. Et que ceux qui n'ont pas cet aléa (pas forcément un trauma, mais des difficultés marquantes) de la vie, peuvent être très facilement démuni. D'où l'idée de sortir de sa zone de confort quand c'est possible. N'as tu jamais rencontré des personnes qui ne savent pas gérer la moindre petite difficulté ? Le discours de cette vidéo n'est absolument pas : "ce qui ne tue pas rend plus fort". Et si c'était le cas, je m'indignerais tout autant que toi! Le discours c'est plus "si tu n'es jamais confronté à autre chose que ce que tu contrôles, tu ne pourras pas évoluer". Tu dis j'entends ce que je veux entendre. Je pense que c'est le propre de chacun d'entre nous. Tu entends également ce que tu veux entendre. C'est pour cela qu'on discute, pour mieux entendre ce qui nous échappe peut-être. Tu parles de connaissances. Je suis d'accord, la connaissance, la raison et la gestion émotionnelle sont primordiales pour pouvoir affronter la vie. Le message de Maxbird ne dit absolument pas l'inverse. Au contraire si tu regardes les propos dans les autres "lois", tu y retrouveras ces idées. J'ai absolument rien à gagner à défendre le message de cette vidéo. Je trouve cette réflexion très intéressante. A chacun de la comprendre et de se l'approprier en fonction de son vécu. Elle n'est pas dangereuse. Elle ne dit pas "fais des choix impulsifs, à risque ou regrettable". Elle dit "fait même si ça fait parfois mal". En sport quand tu fais un exercice et qu'il devient facile, c'est qu'il n'est plus efficace pour progresser. On peut soir rester à ce niveau pour se maintenir dans cette forme. Soit remettre de la difficulté (raisonnable, adaptée, justifiée) pour poursuivre une progression. C'est en tout cas ce que j'ai compris du message de la vidéo.
@guillaumegauthier452910 ай бұрын
Vraiment excelent le concept, je veux une version longue avec un meilleur son 😊
@solennelefevre781810 ай бұрын
Merci pour cette vidéo qui pousse à se bouger ! Cela me rappelle cette citation du film "Himalaya, l'enfance d'un chef" : "Quand deux chemins s’ouvrent à toi, choisis toujours le plus difficile, celui qui exigera le meilleur de toi."
@fenosoawilly61110 ай бұрын
SOURCES : Le podcast d'Andrew Huberman avec David Goggins à 46 minutes. Andrew Huberman parle de l'« Anterior Mid-Cingulate Cortex », qui est une partie du cerveau considérée comme le « muscle » du cerveau permettant d'accomplir des tâches auxquelles on n'a pas envie de faire (donc des tâches difficiles). Il explique que plus cette partie du cerveau est développée, plus la personne est « capable », elle peut plus facilement se motiver et accomplir des choses difficiles en gros. Un autre point intéressant est que cette partie du cerveau doit être exercée quotidiennement, en réalisant des actions auxquelles on n'a pas envie de se soumettre chaque jour, sinon elle rétrécit. C'est donc quelque chose à entretenir quotidiennement. Je ne sais pas exactement où je veux en venir, mais je suis à peu près sûr que c'est dans le thème. CuiCui à vous.
@juliebernardin40946 ай бұрын
Merci beaucoup pour cette vidéo. Et j'entends ce que tu dis (soyons empathique, aimons les gens "méchants" ou jaloux), mais j'avoue, que mon empathie fonctionne bien avec les gens que j'aime (oui, je sais, c'est facile) ; mais quand on tombe sur des personnes ultra toxiques, il arrive un moment où, perso, je jette l'éponge...
@sylh294710 ай бұрын
Ah, j'aime ta façon de le dire, bout par bout, et de nous préparer à avoir mal à notre égo... J'ai revu hier un ancien collègue antivax, conspi, avec lequel j'ai eu de longues discussions sur des chantiers pendant le COVID, et c'est avec lui et grâce à l'esprit critique que j'ai pris goût aux discussions qui grattent, irritantes, où on n'aboutit pas à un accord (sauf sur notre désaccord), mais où on est sorti de notre bulle de filtre et où on a L'impression d'avoir rencontré une autre culture, et d'avoir aussi contribué à l'évolution de leur réflexion... Merci pour tout!
10 ай бұрын
Et du coup, vous avez remis en question vos certitudes? Parce que perso j étais covidiste mais je suis me suis informée pdt 2 ans et j ai appris que Pasteur était un sacré usurpateur. Vs avez lu les historiens sur ce sujet? Par contre pr que son cerveau fonctionne, il faut être un minimum détendu...
@sylh294710 ай бұрын
@ ces discussions m'ont surtout beaucoup fait réfléchir sur ce que je croyais, et sur quoi je veux m'appuyer pour accepter une nouvelle croyance. Si vous parlez de la concurrence entre Koch et Pasteur, je ne peux pas dire que je connais tous les détails en n'ayant regardé que quelques documentaires, mais j'ai compris qu'ils se basaient tous les deux (et bien d'autres) sur la méthode scientifique pour arriver à leurs découvertes. Cette méthode, qui a pour but d'éviter les erreurs et de se baser sur les faits, m'a l'air d'une bonne façon de faire la différence entre le vrai et le faux. J'ai bien compris que ce collègue mettait en doute l'intégrité des médecins, de l'industrie pharmaceutique, et des responsables des politiques publiques, mais comme les problèmes qu'ils ont causé sont arrivés précisément quand ils se sont éloignés de la méthode scientifique, ça ne remet pas ça en cause pour moi. Jusqu'à preuve du contraire.
10 ай бұрын
Pas besoin de Koch... Pasteur ne trouvait pas de malades de rage, c est dire s'il y avait une épidémie. Quand aux médecins, ils ont pu toucher jusqu à 7000€/jour de vaccination... et sont soumis à un contrôle étatique depuis cette crise. Quasi tous mes posts sourcés sur le sujet (même de sites officiels/media mainstream) m'ont valu l invisibilisation totale des réseaux, ça en dit long. Relisez Knock... qui ne se joue plus du tout depuis que le macroniste Dumontet en a racheté les droits exclusifs... pour ne pas la jouer!!!
@f_bara231010 ай бұрын
Je me rends de plus en plus compte que je ne suis pas allé suffisamment dans le dur, je n'ai pas suffisamment souffert et je n'ai pas vraiment d'urgence dans ma vie. Je suis dans un espèce de confort inconfortable qui finalement me crée beaucoup de frustration, parce que je ne trouve pas ma place, je n'ai pas expérimenter suffisamment de choses et ça engendre manque de confiance, syndrome de l'imposteur etc… Mais pour finir sur une note plus positive, je pense que cette vidéo m'a fait du bien et j'y ai trouvé un début de réponse, que je dois continuer à creuser…
@KoopaPowa8 ай бұрын
Salut. On a théorisé avec un Ami, à notre bureau le bistrot, un dicton qui est dans la même veine que ton postulat. "Fais ce que tu as envie mais prends le chemin de la peur". Cela te permet de muer et à ton "toi" présent de tendre des embuscades à ton "toi" futur. Merci pour ton travail. Cui cui
@joelgrea665410 ай бұрын
Max, je ne sais pas combien tu as de spectateur à chacun de tes spectacle, mais tu risque de devoir faire un max de tournées(ça tombe bien), vu le nombre de personnes à toucher avec tes messages. Ils sont top. Quand à ton dernier exemple dans cette vidéo, il faut rester ouvert au fait qu'il n'est pas forcément facile de discerner 2 situations : - Quelqu'un d'exaspéré par un comportement inapproprié (qu'il peut être le seul à percevoir) se met à le dénoncer, à juste tire, - Quelqu'un rejette la faute sur les autres pour se protéger de tout changement qu'il devrait s'imposer. C'est un excès de facilité de se dire trop facilement "la critique que je viens de recevoir, est juste l'expression de la souffrance de mon critiqueur. Je n'ai rien à changer en moi. Comment est-ce que je peux le changer lui". La bonne question à se poser c'est : "Qu'est-ce qu'il y a dans mon comportement quia pu induire la critique? Est-elle justifiée? Comment tout à la fois, devenir une meilleure version de moi-même et aider mon interlocuteur à moins souffrir?"
@charliethesquishywitch34010 ай бұрын
Source : ma vie À 6:19 je suis très moyennement d'accord avec Max. Personnellement il m'est arrivé des choses très dures dans ma vie et maintenant à 30 ans ça m'a laissé handicapée et encore moins capable de gérer les épreuves. D'un côté je reconnais que je ne serais pas la personne que je suis sans ces années de traumatisme, mais j'échangerais volontiers ma capacité à avoir de l'empathie écologique contre une enfance normale qui ne m'aurait pas laissé incapable de performer dans le monde. Il y a des souffrances, des épreuves et des échecs bénéfiques mais je pense que c'est très loin d'être une loi universelle qui s'applique à toutes les situations et toutes les personnes
@Naestrith10 ай бұрын
J'ai lu d'autres commentaires qui amenaient la critique, mais je rajoute ma pierre à l'édifice. Je trouve que la formulation de cette loi ressemble un poil trop à "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" ou "Quand on veut , on peut", deux doctrines beaucoup utilisées en développement personnel avec des biais très individualistes (et franchement de droite libérale) rendant les gens responsable de leurs échec et de leur démotivation. La fameuse méritocratie se fonde sur ces doctrines malgré l'énorme biais du survivant qui s'y trouve, mais au final tout le monde souffre et tout le monde ne réussit pas/ne peut pas progresser. Et la "paresse", c'est peut-être aussi pour certains un choix actif du refus de jouer le jeu de l'hyperactivité travailliste/consumériste, ne pas forcément chercher à tout moyen à progresser, ça peut aussi être reconnaître ses limites et esquiver la loi de Peter. A trop souffrir, on s'esquinte. A trop forcer, on se fait un claquage. Il faut trouver un juste milieu.
@Scario4510 ай бұрын
Je pense que si tu te mets volontairement au défi d'affronter le monde sachant que tu viens toi même au départ d'un milieu plutôt favorisé tu es davantage susceptible de faire le bien autour de toi pcq ton logiciel depuis l'enfance n'ayant pas été conditionné par la survie et l'individualisme tu es plus ouvert sur les autres et cette musculation du cerveau te permets de faire le bien autour de toi. Je prends pour exemple le professeur Xavier dans X-Men, issu d'une famille favorisé, les difficultés qu'il a affronté plus tard dans sa vie l'ont rendu plus fort et humainement meilleur. Au contraire de Eric AKA Magneto qui a été conditionné par une enfance traumatisante puisqu'il a été un déporté d'une famille juive pendant la WW2. Les difficultés qu'il a eu à affronter trop tôt dans sa vie et qu'il n'a pas pu surmonter car il n'avait pas le pouvoir, la maturité ou la force mental de surmonter (à supposer qu'un tel événement traumatique soit seulement surmontable même pour un adulte mature) l'ont en fait affaibli pour le reste de sa vie. Dès lors les épreuves que l'un ou l'autre affrontent vont systématiquement renforcer le premier mais affaiblir et avilir le second.
@cecilearzur14085 ай бұрын
Je suis vexée. Ce doit être une bonne vidéo ! :D Je vois une nuance à apporter à votre postulat que les épreuves aident à se remettre en question et à grandir, pour le dire vite. C'est vrai, si on peut retrouver aisément un "lieu" sécure (lieu géographique et/ou personne aimante). Et il vaut mieux être en relative "bonne forme" mentale, aussi. :) Également, dans un souci de préservation, je conseille de faire des petits pas pour commencer, ne pas se jeter sans préparation, etc.
@mae_57210 ай бұрын
Je suis plutôt d’accord avec cette loi, mais à mon sens il faudrait y apporter de la nuance. Je pense que chez beaucoup de personnes (de notre entourage notamment), on peut voir que les épisodes très difficiles, de grand stress (en partie vécus étant enfant) ont tendance à créer des peurs irrationnelles, des schémas relationnels pas très sains, une instabilité émotionnelle, etc. Des choses dont il est très dur de se détacher sans aide extérieure. Dans ce cas-là, la souffrance mène plutôt à du « moins bien », elle peut nous freiner à atteindre nos objectifs des années durant. (Par ex. l’anxiété) Notamment des fois, des mécanismes qu’on a pu mettre en place pour se protéger d’une souffrance, nous ont permis sur le coup de devenir « plus fort », mais deviennent inadéquats plus tard dans nos vies. Je pense par exemple au détachement émotionnel. (Je n’ai pas bien le temps de chercher beaucoup de sources mais il y a beaucoup de papiers qui s’intéressent au lien entre les événements stressants / traumas et la santé mentale. Pour en citer quand même deux qui ont l’air intéressant : Goodyer, I.M. Recent stressful life events: Their long term effects. European Child & Adolescent Psychiatry 2, 1-9 (1993). Crowley, B.J., Hayslip, B.J. & Hobdy, J. Psychological Hardiness and Adjustment to Life Events in Adulthood. Journal of Adult Development 10, 237-248 (2003).) Ps : Merci beaucoup Max Bird pour tes vidéos qui font grave réfléchir
@hauru308710 ай бұрын
Je sais pas si ce que je vais dire est vrai (j’applique les lois monseigneur) mais j’ai l’impression, par mon expérience, qu’il y a un écueil dans lequel il est facile de tomber une fois qu’on s’est dit qu’il faut se forcer à faire les choses dures. Par exemple prenons les corvées du quotidien, ça n’est pas la chose la plus dure mais parfois on dirait que c’est insurmontable, si on ne se force pas tout le temps, le fer qu’on a battu quelques temps redeviens froid très vite j’ai l’impression. Ce que je veux dire c’est que cette attitude de se mettre en difficulté c’est une tache infinie et qu’il ne faut pas se dire bon « je me suis forcé, j’ai souffert, j’ai le droit au confort » parce que sinon on revient à la première étape qui est sûrement la plus dur de faire le choix de la difficulté. Je répète que ça n’est que mon opinion par rapport aux expériences que j’ai vécu et c’est dommage que l’experience ne s’accumule pas comme dans les jeux vidéos…
@emelie372210 ай бұрын
Pour répondre à la première question : Je suis étudiante en travail social (éducatrice spécialisée) et je ne pense pas du tout que mon métier est immoral, au contraire, sachant que de nombreuses personnes vulnérables (enfants, personnes en situations de handicap, personnes avec des troubles psychiques) ont besoin de cet accompagnement pour surmonter leurs difficultés. Par contre, effectivement, si on offre une solution toute prête (par exemple se contenter de remplir un dossier pour obtenir des aides financières à la place de la personne) c'est juste une aide ponctuelle et pas sûre que ce soit productif. D'ailleurs, dans ma formation on parle quasiment pas "d'aider" mais plutôt "d'accompagner" les personnes. L'idée n'est donc pas d'apporter des solutions toutes faites ou de faire à la place, mais plutôt d'apporter un soutien à la personne et de l'accompagner pour s'en sortir avec ses propres ressources. Par exemple, dans le handicap notamment, on parle souvent dans nos objectifs de développer "l'autonomie" ou "l'auto-détermination", c'est-à-dire la capacité qu'à la personne a faire les choses par elle-même ou à prendre ses propres décisions. L'idée de mettre la personne au centre et de la rendre "actrice" de son accompagnement ressort énormément aussi, même au niveau de la loi avec par exemple la loi 2002-2 qui rend obligatoire la mise en place d'instance de participation et un accompagnement individualisé pour chaque personne. Il y a aussi la notion de "développement du pouvoir d'agir (DPA)" (voir les travaux de Yann Le Bossé), qui est une approche de l'intervention sociale qui est aussi dans cette idée.
@tomilant10 ай бұрын
SOURCE : mon métier d'ingénieur informaticien, notamment en assurance qualité (explications à la fin) Je voudrais rebondir sur ton exemple du prof qui a l'intuition qu'il pisse peut-être dans un violon depuis 20 ans. Ce qui manque à ce prof, c'est le moyen de mesurer son échec. Souffrir ne sert à rien si on n'en a pas conscience. C'est comme si on avait envoyé la première fusée dans l'espace sans regarder ce qu'elle devient après le décollage. Oser affronter la difficulté de se lancer dans la course à l'espace, c'était une bonne idée ; à condition de pouvoir déterminer la cause des premiers échecs. Rapporté au monde du développement personnel, mon exemple peut se traduire comme ceci : se lancer dans une mission pédagogique, oui ; à condition d'avoir un moyen de mesurer régulièrement l'impact de tes efforts, de chercher à avoir des retours de la part des élèves, d'avoir un observateur extérieur... Dans mon métier, je passe ma vie à me demander "pourquoi ça plante". Mais ça n'est possible que si on écrit des tests et qu'on récolte des données sur l'utilisation des produits pour savoir si ça plante, ce qui plante et comment ça plante. S'assurer d'avoir des moyens de récolter des rapports de bugs est indispensable à la rentabilisation d'un échec.
@terughh10 ай бұрын
Le déterminisme auquel je crois - initié par SOURCE: livre "la raison des émotions" de Damasio (1995) et travaillé ensuite avec beaucoup d'autres sources comme les livres de Sébastien Bohler, Système 1 et système 2, "lost ego" de François De Smet, la vidéo de M. Phi sur le sujet etc. - font que chaque individu n'est pas à armes égales avec l'adversité (gènes, entourage, momentum...). Le "hasard" des rencontres va faire que certain.e.s vont s'en sortir et que d'autres vont "tomber" en dépression profonde, parfois jusqu'à l'issue fatale. Quand on n'a pas eu la "chance" de recevoir les bons outils au départ (parents bon communicateurs, exemples à suivre, entourage bienveillant...), il reste un travail de longue haleine à effectuer pour se sentir mieux avec soi-même. A titre personnel, cela me demande une énergie de fou de sortir de ma zone de confort (je me soigne) et pour en arriver à ma devise du moment: "si tu veux te faire piquer par une abeille, c'est mieux d'aller habiter près d'une ruche" 😉 Au-delà du fait de sortir de sa vieille carapace (je plussoie), l'acceptation du monde tel qu'il est et nos limites à changer autre chose que soi-même reste tout aussi important et salvateur 🙏
@fredjacquemin492110 ай бұрын
Bonjour et merci pour vos vidéos. Oui il y a des individus qui peuvent avoir une reaction qui semble disproportionnée car il n'ont pas souffert d'événements majeurs dans le passé. Ou au contraire, parce qu'ils ont vecu quelque chose de douloureux et marquant. Chaque événement similaire, même minime, peut raviver ces emotions. Reaction qui peut s'intensifier avec le temps. En Maïeusthésie, l'émotion présente est utilisée pour soulager des traumas passés et mettre en lumière la pertinence des ressentis, propres à chacun. Donc d'une certaines façon, oui la souffrance d'aujourd'hui permet de guérir des clivages du passé et de se déployer. En même temps, il est nécessaire d'avoir de l'objectivité et une capacité d'introspection pour cela. Sinon on s'enferme d'avantage dans nos reactions jusqu'à ce que le corps somatise. Je partage ton inspiration, qu'aider est le sens de notre vie. Mais comment aider les individus en état de souffrance psychologique ? En les invitant à se reconnaître la source de leurs ressentis et blocages et en comprenant que ces peurs et autres traits de caractère sont là pour garder un lien avec une partie d'eux en souffrance et en attente de considération. Mais je peux me tromper 😉
@emelie372210 ай бұрын
Je trouve cette loi intéressante et je suis d'accord dans certaines mesures par contre je ne pense pas qu'elle s'applique dans tous les cas. En effet, je pense que trop de difficulté pourrait, au lieu de nous permettre de progresser, créer d'autres difficultés chez la personne. Déjà de mon expérience personnelle, de celle de mon entourage, mais aussi des personnes que j'ai pu accompagner (je suis éducatrice spécialisée en formation): Certaines expériences vécues (par exemple des carences affectives/éducatives ou des violences subies) peuvent être des traumatismes et apporter des difficultés sur le long terme : manque d'estime de soi, difficulté à gérer ses émotions, difficultés dans les relations sociales, ect. qui peuvent clairement ralentir. Alors après on peut se dire qu'en travaillant sur ses points on peut en ressortir plus fort par la suite mais : 1. Avoir conscience de ces difficultés et accepter travailler sur ces points, ce qui nécessite généralement d'être bien entouré et/ou accompagnés par des professionnels. 2. Si c'est vraiment un traumatisme le travaille est long pour s'en remettre et encore plus pour en ressortir plus fort, donc en attendant la personne souffre. 3. Même en travaillant dessus je suis pas sûre que tout le monde puisse en ressortir plus fort un jour. Ensuite, dans la même idée, si on se réfère à la psychologie/psychiatrie (par exemple dans le DSM5 qui répertorie les troubles mentaux) il existe plusieurs troubles psychiques qui sont/peuvent être causés par des traumatismes (Stress post-traumatiques, troubles dissociatifs, troubles obsessionnels compulsifs) et donc par cette difficulté de la vie, dont certains troubles qui restent à vie. Or un trouble mental ne rend pas plus fort, au contraire ça peut être extrêmement handicapant et je ne suis pas sûre que la personne finisse par être plus forte que les autres, surtout lorsque l'on voit malheureusement le taux de suicide très présents dans certains troubles. De manière général si on parle de handicap, dire que les personnes en situations de handicap/atteintes de troubles psy sont plus fortes juste car elles ont eu plus de difficultés dans la vie me semble être un discours validiste/psychophobe. Là comme ça j'ai pas de sources précises à ce sujet, à part les témoignages personnes concernées. Je pense qu'il faut se tourner vers des collectifs ou des associations qui parlent de ce sujet si vous voulez en savoir plus. Hésitez pas à me répondre que ce soit pour compléter ou me contredire, c'est toujours un plaisir d'échanger.
@lcbzadrien333310 ай бұрын
Ce que je vais poser, c'est une vraie question et non pas du sarcasme. J'ai passé littéralement 10 ans de ma vie à échouer dans mes études et à galérer à me développer sur le plan personnel, tout ça à cause d'une apnée du sommeil non diagnostiquée. Après avoir été appareillé, j'ai enfin pu obtenir un diplôme. Voilà, la contexte est posé, maintenant, ai-je bien fait d'avoir pris volontairement 5 mois pour me reposer, chercher à me redécouvrir dans le calme ? Ou est-ce que je me suis trouvé une excuse pour ne simplement rien foutre parce que flemme ?
@agneszuckerman366610 ай бұрын
Bonjour, Il parle surtout des gens qui n'ont quasiment jamais souffert. Quand on a souffert pendant longtemps, on a bien droit à du repos, c'est normal. Bon courage
@charlelietoutain598110 ай бұрын
Salut Max ! Je n’ai pas vraiment de source pour étayer cette nouvelle loi et j’en suis navré. En revanche je voulais te remercier. En effet je me reconnais dans tout ce que tu dis jusqu’à présent, et plus particulièrement ici. Ayant vécu un drame il y a plusieurs années on m’a souvent fait remarquer voire reproché de ne pas être triste, ou assez triste, ou ne pas montrer que Jsuis triste, lorsque l’occasion s’y prêtait. Je pensais avoir un problème mais comme tu dis, si cette loi est vraie, ça rassure. Je t’encourage pour la suite, et je tenais aussi à te dire que je trouve ton concept absolument grandiose. Force à toi, en espérant te voir sur Bordeaux ou Pau a l’occasion. Peace et amour
@alison742210 ай бұрын
Super intéressant ! Pour autant est-ce qu'aider les autres ne serait pas de les aider à pouvoir canaliser le rythme auquel ils se lancent dans leur chemin le plus dur ? De trouver le rythme qui leur convient et de leur permettre d'accéder à ce rythme (ex : aides pour personnes en situation de handicap, pauvreté, subissant des discriminations, etc...) ? Car actuellement dans notre société on est poussé à aller dans nos retranchements pour réussir dans pleins de contextes (professionnels, relations sociales, réaliser nos rêves, ect...), ce qui cause le burn out de pleins de personnes. Est-ce que le plus dur dans ce chemin ne serait pas de trouver le bon rythme qui permette à notre corps de ne pas lâcher avant nous (littéralement) ? Et d'avoir accès à ce rythme-là ? 🤔
@Paco_splay10 ай бұрын
Je dois avouer que oui d'expérience j'ai eu la "route facile" pendant assez longtemps (facilité scolaire, pas de soucis de santé, famille sans trop de soucis, finances stables, etc...) et puis quand je suis arrivé à des moments ou je me suis retrouvé sur la route difficile (à cause de mauvais choix en partie ou parfois de ne pas être en position de se rendre compte qu'on fait de la merde) bah ça a été la galère beaucoup. Et je pense que si en enfance ou adolescence j'avais eu plus de difficulté, peut etre que j'aurais eu mieux géré les gros soucis arrivés plus tard pendant le mode "adulte". Maintenant que j'ai surmonté une partie de ses grosses difficultés c'est en effet ,je trouve ,devenu plus simple de faire face à certains problèmes car on a l'expérience de l'échec et de la difficulté.
@MegAlithe10 ай бұрын
Hey cuicui. Alors je n'ai pas de source sous la main (deso), mais j'ai été globalement assez en désaccord. J'ai vu dans les commentaires quelques sources qui parlent de présenter des tâches plus ou moins compliquées et conclure que la difficulté, c'est bien quand c'est bien dosé, mais il ne faut pas confondre difficulté et souffrance. J'ai fait une licence de psycho, qui date d'il y a plusieurs années (c'est pourquoi je n'ai pas de sources sous la main, j'ai un peu oublié qui a dit quoi), mais je me souviens du mécanisme des traumas. Et pour être honnête, j'en suis, et j'ai des pathos qui foutent la merde dans ma vie quotidienne. Je n'ai jamais aimé l'expression "ce qui ne tue pas nous rend plus fort". Ce n'est pas vrai. Les traumatismes ne renforcent rien du tout, ils fragilisent. C'est le gros défaut que je pointe sur ce passage du spectacle, parce qu'à écouter, on dirait presque que c'est bien, d'avoir été cassé par la vie. Quand on est cassé, on a des fêlures, et les fêlures, ça fragilise. Ca fout la merde dans le cerveau. Même si encore une fois on parle aussi de dosage; entre celui qui a perdu les notes de son iphone ( ;) ) et le soldat qui rentre de la guerre ou une victime de v**l qui va souffrir d'un PTSD pour le restant de sa vie, et qui doit apprendre à vivre avec. C'est vraiment différent, de choisir d'aller vers quelque chose de difficile quand on en a le choix (par exemple, certaines (je dis bien certaines) phobies peuvent se vaincre face à une exposition CONTROLEE de l'objet qui fait peur, ou bien comme on disait juste avant choisir un exercice difficile VS une tâche trop simple), que de le subir inlassablement et être dans la détresse, dans une grande souffrance. Bref, suis pas d'accord. Nonobstant, cuicui !
@maxbird10 ай бұрын
Oui carrément je commence à mieux saisir à force de lire des commentaires disant à peu près ça. Choisir le dur, ce n'est pas la même chose que subir le dur. C'est dit en vidéo mais l'accumulation d'arguments en faveur de "la souffrance" donne quand même bcp l'impression que je fais l'apologie de la souffrance, alors que je fais plutôt la guerre à la peur de souffrir, qui nous empêche souvent de progresser et ne nous épargne pas de souffrir au final.
@MegAlithe10 ай бұрын
@@maxbird oui, on sent l'idée qui est derrière :) c'est juste un peu maladroit. Hâte de voir la suite quand même, et puis c'est tout le concept !
@SamuelGfeller10 ай бұрын
Wow je trouve ce contenu tellement précieu! Merci pour ton travail!
@Lotschi10 ай бұрын
Moi je suis un gros flemmard pour deux raisons, 1: J‘ai toujours eu des facilités, par exemple à l‘école. 2. Je me suis longtemps reposé la deçu par peur d‘être débordé. Maintenant je galêre complètement en études de physique et je n‘ai jamais appris à bosser serieusement. Donc merci pour cette vidéo, c‘est super inspirent.
@icezoth575510 ай бұрын
Sources : Mes connaissances personnelles de médecin généraliste + les travaux d'Henri Laborit (science comportementale du vivant) + travaux d'Edgar Morin, Gregory Bateson, Olivier Lafay (systémique), j'essayerai de compléter plus précisément par la suite si j'ai le temps :) Je ne suis pas totalement d'accord avec ce que tu dis dans le sens ou ça me semble incomplet sur certains aspects. En l'occurrence je complèterais avec les notions d'homéostasie d'un système (son équilibre) et de capacités d'adaptation. Commençons par l'homéostasie :) Notre petite existence de primates peut être conceptualisée comme celle d'un système de système (chimique, cellulaire, psychologique, familiale, social...). Notre but étant de conserver notre homéostasie a tout les niveaux qui interagissent entre eux en permanence. Mon taux de potassium ou de glycémie pour les cellules va influencer mon organisme et donc ma vie, mon environnement social, etc. Ces taux doivent rester dans une certaine norme (minima vs maxima). A l'inverse mon environnement social influence ce qui se passe dans mon corps (Cf la buche de noël qui vient même un pied-bouche a mon homéostasie glycémique :p ). Bref tout ca pour dire que le but du système étant de perdurer, il doit conserver son homéostasie globale si possible de la manière la plus simple agréable possible. Le but c'est quand même de kiffer :p On arrive donc a la deuxième notion : La capacité d'adaptation. Le système de notre être n'est pas rigide, il s'adapte aux différents stimulus de notre environnement en permanence. Face au froid, je peux réguler ma température corporelle de différentes manière. Ces moyens sont présents a différentes échelles. Je peux par exemple compter sur la vasoconstriction des mes cellules artérielles pour économiser ma chaleur, mettre un pull ou me diriger vers un endroit plus chaud. Différentes manières de s'adapter. Comme dit dans la video, plus on est confronté a une perturbation environnementale plus on sera a même de s'y adapter avec un moindre coût (énergétique, psychologique,...). Mais cela n'est vrai qu'à deux conditions qui ne sont, il me semble, pas citées dans la vidéo ! :p Premièrement il faut que la perturbation environnementale soit compatible avec un apprentissage ou une adaptation. Exemple : Si on me met un coup de marteau sur les doigt une fois par an ou par mois, mes doigts ne s'y adapteront pas et la souffrance sera toujours la même. Deuxièmement la perturbation ne doit pas surpasser les capacités d'adaptations du système au risque de le détruire ou a minima de créer un état de souffrance prolongée. C'est l'exemple de la dépression réactionnelle qui induit un état de souffrance en réaction a un ensemble de stress environnementaux trop importants pour que l'on s'y adapte suffisamment rapidement. C'est également le cas d'une chute de 300 mètres sur le sol qui perturberait un peu trop fort un peu trop vite notre homéostasie. Bref pour en revenir a la question de la "souffrance nécessaire" dont tu parles, je suis globalement d'accord pour dire qu'en temps que système, notre être doit conserver une capacités d'adaptation maximale, a la fois pour sa propre survie, mais également pour son épanouissement (ne pas avoir l'impression de stagner comme dit dans la vidéo). C'est ce que je nommerai comme la sensation d'autonomie et de confiance en soi. J'ai réussi a surmonter de nombreux problèmes donc je me sens, et je suis, plus capable de gérer les futurs problème. Cependant la souffrance n'est pas désirable ni nécessaire pour cela. La rechercher me semble même assez illogique d'un point de vue biologique. On est quand même neurologiquement calibrés pour rechercher le plaisir et fuir la souffrance. A mon sens la différence s'établit entre inconfort et souffrance. Un inconfort, perturbant momentanément le système mais lui permettant par la suite d'augmenter ses capacités d'adaptation et donc son autonomie est en effet bénéfique ! C'est de ça que tu veux parler selon moi ! :) La souffrance c'est le stade ou on surpasse les capacités d'adaptation du système, on rentre de la zone rouge. La zone rouge pouvant être un maximum (trop de stress) mais également un minimum (pas assez de stress). Certes je peux la surpasser et m'y adapter avec le temps en modifiant mon environnement mais s'arrêter au stade d'inconfort aurait également permis une adaptation similaire. Bref il y a un juste équilibre a trouver entre trop et trop peu de stress. A mes yeux la souffrance n'est nullement nécessaire à l'apprentissage ou à l'adaptation et donc au bonheur/joie de vivre contrairement a l'inconfort. Pour résumer très simplement: - Je comprend de la vidéo : souffrance = nécessaire au bien être - Je pense que : Souffrance = Jamais nécessaire / Inconfort contrôlé = Nécessaire au bien être Voilà pour le pavé ! Je suis super curieux d'avoir vos avis sur tous ça :) J'ai essayé de faire simple mais si certains point semble flous ou erronés je serais ravis d'en discuter ;) PS: Je suis totalement d'accord avec le fait qu'aider les gens est l'un des principales choses permettant de se sentir heureux a long terme ;) PS 2: Désolé pour les fautes, je suis une buze en orthographe
@icezoth575510 ай бұрын
SOURCES : Henrit Laborit - L'éloge de la fuite / la nouvelle Grille : 2 bouquins qui listent et abordent la réaction face a un stress ainsi que d'homéostasie. 3 comportements sont possible : Fuite - Attaque - Inhibition de l'action. En cas de fuite ou d'attaque les organisme retrouve son équilibre a plus ou moins long terme. L''inhibition de l'action quant à elle cause des dommages à l'individu. Intéressant pour documenter la notion d'homéostasie et construire la définition de ce qui est une stress tolérable ou pas :)
@Epyn10 ай бұрын
@@icezoth5755super intéressant le concept d'inhibition de la fuite : si qqun subit un stress mais qu'il ne fait pas d'actions/lutte derrière ce stress (à cause de pressions extérieures par exemple) cela peut entraîner des troubles (pathologies parfois graves) Carrément flippant car on peut facilement imaginer le nb de personnes de nos sociétés modernes concernées
@Epyn10 ай бұрын
Et ça fait une belle introduction aux travaux de Selye sur la réaction face au stress : phase d'alarme, phase de réaction, phase d'épuisement Et les notions de stress positif et de stress négatif (qd pas possible de résoudre le pb) qui peuvent répondre aux nombreuses remarques dans les commentaires sur où est la limite de la souffrance positive / plutôt parler de difficultés plutôt que de souffrance (et le fait qu'on peut transformer un stress négatif en stress positif - j'imagine avec beaucoup de difficulté et que ça dépend de chacun bien sûr)
@beatofangelz10 ай бұрын
Source : Mon expérience perso et vous traitez l'information comme vous le souhaitez. Il n'y a pas de grosse m*rde à proprement parler, ce sont des tas de petites m*rdes qui en font un gros tas. Et comme il faut bien commencer par quelque chose, il faut commencer à nettoyer petit à petit. Ne pas se focaliser sur la m*rde, mais comment bien la nettoyer et éventuellement comprendre comment c'est arrivé pour qu'au prochain nettoyage il suffit de nettoyer avant que ça redevienne un gros tas. Pour l'un des prochains sujets : Faut-il aider les autres : Je répondrai qu'il faut voir l'état d'avancement de la résolution du problème. Certains ont trop la tête dans l'arbre alors qu'il suffirait de prendre du recul, pour voir toutes les options qui s'offre à lui. Et c'est souvent au détour d'une vidéo, d'une conversation qu'on tombe sur des solutions qui coulaient de sens. Je n'influence pas sur les choix à prendre ou comment il faut penser, mais juste poser les bonnes questions pour que la personne trouve la réponse par elle même. Quand je sais que la personne à la réponse, je lui explique juste que la réponse est sous ses yeux. Trop aider les autres, ce n'est pas les aider. Pour résoudre mes problèmes, j'aime les écrire sur une feuille pour extérioriser et que ça sorte de ma tête, et ensuite je pose les bonnes qu'il et j'y répondre comme si je conseillais un ami. J'appelle ça de l'auto-psychanalyse. N'ayant trouver personne à qui parler ou quelqu'un pour me conseiller, j'ai dû chercher mes propres solutions, sortir de mon nid douillet et traiter moi même le mal à la racine. PS : Merci pour tes vidéos qui poussent à la réflexion. Ceux qui savent prendre du recul peuvent y trouver un très grand épanouissement, un développement personnel. Bonne continuation.
@arnaudsteibel661010 ай бұрын
Hello max, par rapport à ce que tu dis en fin de vidéo sur l'empathie j'aurais aimé aimé apporter une petite nuance. De souvenirs de mes cour en fac de médecine ( qui sont d'après mes 5 petites min de recherche sont pas très précis; en gros les therme sont pas juste mais le prince reste le même ) on nous disait justement qu'une personne emphatique c'était quelqu'un qui ressentait les émotions des autres mes qui n'était pas affecter par celle ci. Et c'est ça qui est important ! Parce qu'il y a un autre therme pour les personnes qui elle sont affectés. Malheureusement je n'ai plus retrouvé le therme. Mais comme dis plus tôt c'est cette différence qui est importante quand on veux pouvoir aider les gens. En espérant que ça puisse t'aider. Dans tous les cas t'es vidéo sont toujours autant au top. Bonne continuation
@follifool10 ай бұрын
Je pense qu'il serait avisé de faire un petit disclaimer sur la fin. Attention avec l'injonction à "aimer" ceux qui sont "méchants", "jaloux" ou autres : les victimes de pervers narcissiques et autres manipulateurs toxiques se meurent à petit feu (et des fois littéralement) de cette envie de sauver un bourreau qui n'a pas besoin d'aide. Mieux vaut se connaître soi-même avant de vouloir tirer les autres vers la salle du muscu pour cerveau. Dans tous les cas, mieux vaut se connaître soi-même tout court, histoire de sentir quand une chose ne va pas ou devient dangereuse. Mais beaucoup de personnes sous emprise n'en auront pas conscience, et à t'écouter, elles pourraient presque être confortées dans l'idée que des comportements toxiques subis sont justifiables. Je n'accuse pas, je pense que c'est juste par manque de temps bien sûr, c'était une réponse à une question, mais ça me semble important de rappeler qu'aimer c'est bien, à condition que la relation soit saine.
@zoegavioli10 ай бұрын
"Ce qui ne tue pas rend plus fort" SOURCE : ma réflexion personnelle (très peu fiable j'en convient et je m'en excuse) Je voudrais cependant interroger la question des burn out qui sont de plus en plus fréquents au cours des dernières décennies. Je peux me tromper mais il me semble aussi que toutes les difficultés ne sont pas souhaitables. En effet, les évènements comme des agressions ou toute autre chose qui peut provoquer des traumatismes ne sont à mon sens en aucun cas préférables à une vie stable et safe. Concernant le point des burn out évoqué plus haut, il ne s'agit que de mon raisonnement et je peux me tromper mais peut-être qu'il vaudrait mieux ajouter des précisions à cette loi afin d'éviter la surcharge nuisible à l'apprentissage. Des précisions comme : 1) Pleins de petits problèmes plutôt qu'un seul énorme. 2) Des problèmes d'ampleurs variables sans être insurmontables. 3) Une multitude de problèmes à un rythme qui n'est pas insoutenable. 4) Des problèmes sur des sujets très variés pour rester ouvert. Il ne s'agit là que de ma réflexion personnelle donc si quelqu'un veut étayer ou réfuter mon raisonnement ça me ferait très plaisir ! ^^
@mamiejo228110 ай бұрын
Ben, tout ce que tu dis, c'est pas faux ! Cependant, pas besoin d'aller très loin pour se mettre en danger. Il suffit d'avoir un mari, un patron, des enfants puis des petits-enfants et des parents vieillissants.... et là, si tu cumules les cinq, t'es servi à bonne dose ! La vie de tous les jours n'est pas en peine de nous confronter, en permanence et à toute H du jour et de la nuit, à des épreuves, à de l'inattendu, à des "merdes" non prévues au programme qui s'accumulent, se chevauchent, parfois solvables, souvent insolvables car si on se contrôle soi, on ne maîtrise pas les autres, ni leurs états d'âme ! Les moments de calme et de retrait sont du coup assez rares et brefs ! Trop rares il s'en dit ! Et on les apprécie d'autant que l'on sait que demain, d'autres merdes nous attendent forcement. Le pire de tout, c'est quand elles s'accumulent. Là, c'est le ponpon l'apothéose ! Pas le tps de finir d'en traîter une que c'est une autre et encote une autre qui arrive. Alors, oui, cela stimule notre cerveau mais parfois ça le fatigue aussi. On a beau dire stop,... emmerdes, ne vous bousculez pas,.... yen aura pour tout le monde, attendez votre tour, mais personne n'entend. Du coup, parfois, je me trouve un peu trop musclée du cerveau et j'aimerais l'être moins ! Donc, parfois, pour souffler un peu, je cherche à tâton le bouton Off. .. et quand j'appuie dessus, ça fait du bien ! Pour cela, j'ai trouvé une phrase magique : "oubliez-moi et demerdez-vous!" Ouf, ça fait du bien ! Donc procrastiner un peu, de tps en tps, ... c'est décompresser bcp.... et ça fait du bien !🤞🥳🥂💤 Allez, Cui-cui ! Cui-cui ! 🤣😉😁😘 ❤
@maxbird10 ай бұрын
Bien vu oui Au fond le message à retirer de cette vidéo serait plutôt : il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide. Il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais il faut AUSSI savoir quand c'est trop. Il faudra pour la mise à jour que je puisse répondre à cette question : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer...
@tmryuga210 ай бұрын
J'étais dubitatif au tout début, mais après avoir visualisé toutes le vidéos je trouve génial que tu aies su associé des concepts profonds tout en gardant un côté fun, ce qui rend le propos ultra digeste. Merci encore pour ton travail. Je reviens rapidement sur ton dernier bonus ou tu abordes l'interaction avec quelqu'un en difficulté (procrastination,...) Penses-tu étayer un peu comment on peut accompagner quelqu'un dans son épreuve ?
@maxbird10 ай бұрын
Merci à toi ! Hélas non je ne sais pas encore quoi proposer pour efficacement accompagner les gens, c'est justement les infos que je recherche pour faire une mise à jour de ce sujet : quelles sont les défis, les souffrances concrètes qu'on peut pourchasser pour muscler son cerveau ? (et quelles sont celles qui n'apprennent pas, celles qui sont trop chaotiques et qui nous noient) car je crains que le mot "souffrance" soit bien trop large, il faudrait faire une liste des efforts reconnus comme les plus formateurs.
@flaqmaaf10 ай бұрын
@@maxbird j'ai des idée de choses qui nous sort de notre zone de confort et qui muscle. Déjà le renouvellement régulier est un bon apprentissage, par ordre de difficulté, - Reformater son ordinateur (c'est un exemple) tout les 6 mois à 1 ans, ne vous moquez pas hein, mais il faut réinstaller les logiciels etc... ca amène à un stress, a une difficulté, par exemple la première fois que j'ai fais ca, il m'a fallu aller chercher les logiciels d'installation pour les composant de l'ordinateur car c'étais pas automatique, bref ca m'a fait chercher les bonnes versions la peur d'avoir fait une connerie etc..., c'est minime mais ca étais un vrai défi a ce moment la dans ma vie. - Renégocier ses assurances tout les ans, en plus ca nous fais économiser de l'argent. - Ensuite on peut changer de travail tout les 2 ans, quand c'est possible. - Déménager tout les 1 à 2 ans, dans la même ville ou alentour. - Puis changer de région et donc changer a la fois de travail et déménager en même temps. - Pour les plus averti, changer de pays, difficulté supérieur. - Monter sa propre entreprise. - ce séparer des personnes toxique dans sa vie aussi. - faire du sport. - et plus généralement apprendre de nouvelle compétence régulièrement nous aide pas mal en général.
@Annouze2110 ай бұрын
Encore une fois j'approuve cette nouvelle loi ! ❤
@Luna-The-Drow10 ай бұрын
Source : euh mes questions :) - Est-ce que le mot "souffrance" est le bon ? "echec" ça me parait cohérent et tout, je comprend, mais peut-être parler plus de risque, d'insécurité ou autre ? Parce que souffrance c'est très fort non ? Et j'ai du mal à occulter que la souffrance lié à un trauma par exemple peut-être très destructrice et nuire à la recherche de nouveauté, d'épanouissement ou à tout mouvement en fait ? - Pour l'aspect "ouais c'est avec mon père" si par exemple, une personne est transie de peur face à l'echec, suite à une enorme pression, une dévalorisation venant de ses parents, est-ce que le conscientiser, en parler, le comprendre etc ce n'est pas déjà se frotter à du dur et progresser ? - Enfin se frotter à du dur ok, mais est-ce qu'il ne faut pas aussi savoir le doser ? Selon si une personne souffre d'un trouble anxieux, de PTSD ou autre son "dur" ne sera pas le même que pour une personne plus en possession de ses pleines capacité ? Je veux dire, est-ce qu'il ne faut pas être aussi suffisamment bienveillant avec soi-même ? Ce que je veux dire en fait c'est qu'a mon avis l'estime de soit joue un role important dans ce qu'on ose faire ou non. Ces dernières années je trouve qu'on est très exposé à une surenchère de "sort de ta zone de confort !" "je monte l'Everest avec seulement 10 jours de préparation !" etc etc etc. Admettons une personne agoraphobe. Sortir de sa zone de confort serait d'aller prendre le métro, pas gravir l'Everest. Si une fois qu'elle a réussit à franchir le pas de prendre le métro elle se rabaisse parce que sortir de sa zone de confort est "facile" pour les autres, est-ce que c'est pas caduc ? Je sais pas si je suis clair désolée :)
@maxbird10 ай бұрын
Si si c'est très clair et je suis grave d'accord. Il manque dans la vidéo une grosse nuance à apporter sur le dosage oui. Il faudrait mieux dire : "il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais il faut AUSSI savoir quand c'est trop". La vraie question restant : comment savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer...
@Aartanis10 ай бұрын
SOURCE : La Joie de vivre selon Épicure - Xavier CORNETTE De mon interprétation de cette œuvre, il semble apparaître que dans la recherche du bonheur [profond, en tant qu'état] la souffrance est une chose à éviter à tout prix dans la vie. Dès lors, peut-être que le mot "Souffrance" ne convient pas. La vie et le hasard nous confronte à la perte de proches, de passage à vide, de moments d'égarement etc [...] que j'ai du mal à considérer cela comme de la "Souffrance" qui serait désirable. Est-ce qu'il ne serait pas préférable de parler de recherche de difficulté plutôt que la souffrance ? Difficulté et souffrance serait bien distingués l'un de l'autre. Proposition LOI 2 : La difficulté, c'est bien Concept exceptionnel, vive la réflexion
@maxbird10 ай бұрын
Oui carrément moi aussi, au montage, je me rendais compte que le mot souffrance était problématique. Merci pour cette précieuse source ! Oui, il ne faut pas hésiter à se frotter à la souffrance mais qu'il faut savoir quand c'est trop. Il faudrait pouvoir savoir quand on s'éloigne trop de notre "seuil de tolérance", et qu'on est juste dans des "souffrances floues" qui ne nous apprennent rien, qui ne nous font pas évoluer, qui ne font rien d'autres que nous écraser, nous noyer... Au fond le message à retirer de cette vidéo serait plutôt : il ne faut pas avoir peur de la souffrance, car cette peur est souvent un mauvais guide. C'est la peur de la souffrance qui nous fait stagner, et au final de la souffrance arrive de toute façon.
@gitao_feu10 ай бұрын
Je me permets de cité cette phrase issu de l'oeuvre Fullmetal Alchimiste, qui colle parfaitement a cette loie : "Les enseignements qui ce font sans douleur n'ont pas de réel valeur. Ainsi, on ne peut rien obtenir sans faire de sacrifice. Mais une fois la peine surmontée et cette leçon apprise... Vous obtiendrez un coeur plus résistant que l'acier... Un coeur Fullmetal." De la Mangaka : Hiromu Arakawa. Citations de fin d'oeuvre, tome 27.
@Emmental-db2qp10 ай бұрын
Ce que je me demande par rapport à cette logique, c'est la place des traumatismes. Si on se pousse trop, il me semble que ça peut aboutir à des blocages qui nous empêcheront encore plus d'avancer par la suite, non ? Ne faut-il pas plutôt apprendre à se créer des difficultés raisonnables et progressives ?
@simontoutcourt491510 ай бұрын
Ça dépend quand même ... Ayant eu ces dernières années de grande souffrances physiques à cause de problèmes de santé ... Et non, c'est pas cool de souffrir à ce point, d'autant que j'en ai rien retiré de positif
@dany331010 ай бұрын
Tout à fait, pour ma part je souffre de douleurs chroniques, et cette vidéo me met donc très mal à l'aise (bien que je comprenne la simplification qu'il fait de la souffrance)
@Zboubdu7810 ай бұрын
@@dany3310 compréhensible, mais cette parenthèse que tu apportes montre les capacités de nuances que ta souffrance t'a apprise. Si tu ne peux souhaiter à personne d'avoir des douleurs comme toi, d'autant plus qu'elles sont de celles qui n'apprennent qu'à endurer semble-t-il, il me semble préférable que tu n'en tombes dans l'extrême inverse. Que la "haine de ta souffrance" (propos probablement très exagéré mais c'est pour l'idée caricaturale dans le pire des cas) ne devienne pas une "haine de la souffrance" quoique cela pourrait faire de toi potentiellement un super doc :)
@leclettony24310 ай бұрын
Je saurais pas quantifier le plaisir que j'ai à regarder ton travail. Tout ce que tu fais est toujours intégralement top, bravo pour tout, pour ton parcours ton évolution ton éloquence ton travail acharné ta bienveillance et surtout bravo d'avoir le toupet de porter un short sur scène et d'avoir la classe quand même c'est un sacré défi. T'es top!
@flow63libertyland2710 ай бұрын
Super, merci et belle vision du vécu , on choisit pas ... mais le bien...comme le mal.... Ben ça forge l'humain après...en ce passerait bien de certains vécus donc je vous souhaite un bon vécu et une bonne année
@mels6019 ай бұрын
J'ai l'impression que tu pourrais le reformuler par "sortir de sa zone de confort est capital pour évoluer. Et prendre des risques, faire face aux moments douloureux de nos vies du mieux qu'on peut nous pousse à grandir, à muer". Par contre en tant que psychologue, je trouve important de rappeler que trop de souffrances psychiques à des âges clés du développement psycho-affectif de l'enfant hé bien non ça ne rend personne plus fort, cela pousse ces êtres à se tordre en poussant pour survivre et laisse des séquelles parfois conséquentes à l'âge adulte. Certain-es s'en sortent mieux que d'autres mais principalement en raison déléments présents ou non dans leur environnement. Il s'agit là d'un aperçu du concept de résilience développé par Boris Cyrulnik. Il permet den apprendre plus sur les manières dont plusieurs personnes ont pu construire des parcours de vie incroyables alors qu'au fond ils/elles ont connu le pire du pire et auraient pu mourir de nombreuses fois.
@navigates355710 ай бұрын
Je vois plusieurs trigger warnings ici : beaucoup d'entre nous de perdent dans la culture du "no pain no gain", en recherchant la souffrance comme une vérité et en s'y épuisant. Il y a aussi une culture du malheur à l'oeuvre qui mériterait un peu de cadrage. Également le jusqu'au boutisme. Je préfère la notion de "sortir de sa zone de confort" en se disant qu'on peut le faire de façon dosée et adaptée. Tout en sachant qu'on a des ressources cachées et qu'on ne doit pas non plus sous-estimer notre propre capacité etc... Et la distinction zen entre la douleur et la souffrance me paraît aussi importante. Tout cela ne devant pas oblitérer une bonne communication à soi même et aux autres. Bref ces paroles me semblent sages pour certains mais peuvent en aider d'autres à se perdre selon leur bagage de vie.
@Rothellinette10 ай бұрын
Hello, j'essaye de retrouver l'article d'une (ou plusieurs) étude(s) qui parlai(en)t de ça justement et je modifierai mon commentaire quand je l'(les)aurai retrouvé(s). Ce que j'en avais retenu c'est que pour "muscler" le cerveau il était plus efficace de rester dans le seuil de tolérance du système nerveux (en gros d'aller titiller les limites mais sans jamais les dépasser) plutôt que de forcer le cerveau à aller plus loin que ce qu'il n'est capable de faire. Car comme tu l'as très justement dit, le système nerveux (dont le fonctionnement est identique chez tous les mammifères) est programmé pour garder le corps en sécurité et donc dans sa zone de confort. Ce que démontraient les études c'est que d'augmenter la "carte corporelle/psychologique" en respectant les messages de "ATTENTION ON VA CREVER SI ON FAIT ÇA !" du système nerveux, et donc en ne forçant pas le cerveau à aller la où il nest pas capable d'aller (pour le moment), était bien plus efficace pour limiter le risque de dommages psychologiques/physiques "irréparables" tout en "musclant" de façon beaucoup plus durable le cerveau. 🤓 Voilà j'essaye de retrouver au plus vite cette source qui est primordiale pour que mon commentaire soit pris en compte. 👀 Cui cui à tou•te•s 🫶🏻✨️
@maxbird10 ай бұрын
Oh oui ça m'intéresse beaucoup ! Car c'est justement la grande question qu'il me reste en tête : quels sont les défis, les efforts qui sont formateurs, et quelles sont les souffrances qui n'apprennent rien, qui ne font pas progresser mais qui nous noient ? Ou bien, comment savoir à quel moment on va trop loin par rapport à notre seuil de tolérance ? C'est très intéressant et certainement essentiel, je serai curieux de lire ce que tu trouve là-dessus !
@whiss4210 ай бұрын
SOURCE : Dans son livre "Ce n'est pas toi le problème", @psykocouac parle de surcharge allostatique et de dérégulation (p62), comme explications du burnout lié à trop de stress (j'imagine que toute "souffrance" est une forme de stress?) L'idée est que, lorsqu'on reçoit une trop forte charge de stress sur un temps trop long, le corps n'a pas le temps de se reposer, et on finit par créer des dégats de long terme au niveau biologique ainsi que tout un tas de troubles psys... C'est un peu le même principe que la muscu : si tu n'utilises jamais tes muscles ils s'atrophient, mais si tu ne les reposes jamais tu vas te blesser. ^^ Il cite plusieurs grosses études sur le sujet en biblio, entre autres celles qui m'ont semblées pertinentes sur le sujet : * "work stress, caregiving and allostatic load : Prospective from the Whitehall II cohort study", Psychosomatic Medicine 2016 * "Clinical characterization of allostatic overload", psychoneuroendocrinology, 2019 * "Allostatic load and its impact on health: A systematic review", Psychotherapy and Psychosomatics, 2021
@Virtuonaute10 ай бұрын
"Plus facile, plus rapide, plus séduisant est le côté obscur; mais pas plus fort, il est." Yoda
@stotch441410 ай бұрын
Je dois dire que le concept de "j'essaie de comprendre" me plaisait beaucoup au début mais je trouve que ce qui y est dit est assez logique et surprendra finalement peu de monde, contrairement aux idées reçues. J'ai déjà entendu de nombreuses fois que "souffrir c'est bien" ou même que "l'échec est une étape vers la réussite", tout comme le fait qu'on est tous cons et que nous sommes tous grandement influencés par nos biais cognitifs. Tu disais toi-même que les idées que tu allais montrer viendraient plus de ta réflexion que d'études faites par des professionnels mais le résultat est une conclusion assez générale et peu novatrice...
@maxbird10 ай бұрын
c'est parce qu'on commence tranquille ;)
@stotch441410 ай бұрын
@@maxbird J'attendrai la suite avec impatience dans ce cas :)
@Nina_d40010 ай бұрын
Merci pour ce travail, c'est très intéressant (et drôle)
@JamesPrice222210 ай бұрын
Merci Merci Merci ! Dios mio que vous êtes une vague de fraîcheur et de bon sens Monsieur Bird ! Vous venez quand et où en Suisse ? Ou proche de la frontière ... ;)
@brunoc711710 ай бұрын
J'ai pas de source, mais une intuition que j'ai pas le temps de vérifier, je pense que pour que la difficulté soit constructive (en plus de ne pas devoir être excessive, cnest à dire résolvable, comme cela a été très bien argumenté dans plusieurs commentaires) il faut aussi que l'affronter nous fasse du bien (c'est peut-être d'ailleurs la raison pour laquelle trop de difficulté est nuisible), par exemple j'ai affronté de nombreuses épreuves au cours de mes études où je pensais que tout était foutu, que mon avenir entier était en danger, mais à chaque fois je m'en sortais au dernier moment au prix de nombreuses nuit blanche notamment, manière de travailler qui m'a valu la réputation d'une résilience à toute épreuve Et bien pourtant je crois que la souffrance que j'ai connu à chaque fois que je m'en suis sorti était trop forte, j'ai gardé un souvenir négatif du travail qui ne m'a jamais fait quitter la procrastination