Рет қаралды 4,202
Extraits Carnets Simon:
Mardi 19 avril 1988.
8h30, départ pour GERARDMER dans la R 21 des services avec Édith et, pour conducteur Monsieur MEDINA. Visite au maire de GERARDMER, aimable mais insignifiant. Déjeuner au peloton de surveillance de montagne de la gendarmerie à XONRUPT LONGEMER. Le peloton est en émoi car 100 gendarmes sont à la recherche d'une jeune femme de XONRUPT âgée de 23 ans, dépressive et qui a disparu de chez elle. Audition, dans l'après-midi, de martial DAVID et des époux BILLIET sur les saisies des cordelettes, opération conduite avec beaucoup de légèreté et de façon assez peu régulière. Les policiers du SRPJ de NANCY ne s'embarrassent pas du respect des règles du code de procédure pénale. Nous allons ensuite avec le gendarme BERNARD, à DOCELLES où nous excitons la curiosité puis à LEPANGES où nous croisons les Albert VILLEMIN, Bernard COLIN et où, par une température de rêve, nous rendons visite aux CONREAUX acquéreurs de la maison de Jean-Marie et Christine VILLEMIN.
Lundi 25 juillet 1988.
À 8h30 je suis chez Édith et nous prenons la route de GERARDMER et XONRUPT LONGEMENT via VESOUL transformé et LUXEUIL non améliorée A XONRUPT nous retrouvons au PGSM l'adjudant MARET et le chef BESSON de la section des recherches de DIJON. Ils vont travailler avec nous en civil. Après déjeuner, nous embarquons dans la Renault Super cinq GR, banalisée avec laquelle ils sont venus et nous partons en direction BRUYERES. Nous parcourons et chronométrons le temps nécessaire pour aller de BRUYERES à LEPANGES via CHAMP LE DUC et BEAUMENIL. C'est long et compliqué. Ensuite nous chronométrons tous les temps de chaque itinéraire aller-retour LEPANGES (domicile des Jean-Marie VILLEMIN) à DOCELLES (point privilégié) puis DOCELLES lieu de découverte de l'enfant. Cela oscille invariablement entre 17 minutes au minimum et 18 minutes et X secondes. Pour lier l'enfant, l'anesthésier (20 minutes) et le mettre à l'eau nous avons décompté trois minutes 30 secondes ce qui me paraît vraiment un minimum. Compte tenu de témoignages COLIN - GRANDIDIER (ils ont vu CV passer à 17 heures entrant chez elle) et de Madame CLAUDON sortant les vaches de leur pré, puis de chez les JMV entre 17h15 et 17h20 il n'est matériellement pas possible que CV ait pu aller assassiner son fils à DOCELLES. Nous chronométrons encore le temps MCV-nourrice-arrêt trois minutes-centre LEPANGES -maison des JMV : huit minutes. CV était donc chez elle à 17 heures zéro une ou 17 heures 02. En fin de course, Madame CONREAUX qui demeure dans l'ancien pavillon des JMV, nous offre très gentiment des rafraîchissements très appréciés, par ce temps magnifiquement beau et chaud. Retour à Gérardmer.