ETRE OU NE PAS ETRE Qui es-tu ? A quoi penses-tu, t’es tu perdu, t’es tu pendu ? La corde s’est tendue et ton corps de faible a rompu, Disons que ton rêve t’a abattu, étouffé de tes abus . Ton rêve t'a rendu nu, tu n’as rien cru, tu n’as rien vu alors Ton histoire te rend être, être un homme, être un maître Maître de ton destin ton devenir peut paraître incertain Un certain mal en toi qui fait de toi ta propre proie, Un certain mal en soi qui ne peut détourner les lois alors Il court, il court, il court le petit homme de toujours Toujours plus beau , toujours plus fort ouais il n’a dieux que pour son or Il court, il court ,il court le petit homme des grands jours Et si la chute est annoncée, seul lui peut l’éviter. Je t’ai donné le savoir pour que tu forges un monde Mais fait de bombes et de haines, du poison coule dans tes veines Je t’ai donné l’amour pour que tu scandes la paix, Mais les armes ont parlé, la colombe est condamnée On voit bien qu'un drame approche, et on se filme en selfie,le monde de la finance est ce qui nous mènera à la catastrophe, Mais il y aura pas d'esquive, juste un tacle à la gorge, on regrettera le bonheur quand il claquera la porte A cause de quelques connards, avides de pétrodollars, la cage est pailletée d'or mais c'est bien nous les taulards Dommage l'univers c'était pas trop mal, jusqu'à ce qu'il oublie la bohème et rêve de mener une vie patronale, Petit homme peut encore changer la donne, veut manger la pomme, mais doit d'abord changer d'iphone Des enfants des métaux rares, vive la dégradation, ironie de mettre à jour nos systèmes d'exploitation ! Il est grand temps, d'une remise en question, ça fait 40 ans qu'on entend qu'on devrait changer de son, Mais c'est la même rengaine, toujours la même musique, les mêmes erreurs s'enchaînent , le même appel du vide ! Refrain Y chante y boit dans son palais doré, y rêve de gloire d’immortalité il baisse son froc pour quelques billets, achète des drogues pour oublier Y trouve ça cool de tout défoncer, tant qu' l’estomac est rassasié Cupidité Avidité, cet homme est le diable incarné Toi, toi le maître du feu t’es tu brûlé de ton propre jeu Ou les plus forts ont souvent tord et les plus cons donnent des leçons On , vit au jour le jour on verra bien pour demain, Deux mains prieront ton cas, espérant que tout ira Roi du monde il fait le mal mais tant pis ça paraît banal Il est au dessus c’est tout ce qui compte, le compte est bon comptez sur lui Peu importe son entourage, le détruire le soulage Peu importe son univers laissez le faire il sera fier Il coule, il coule, il coule le petit homme de toujours Toujours plus beau , toujours plus fort ouais il n’a dieux que pour son or Il coule, il coule ,il coule le petit homme des grands jours Et si la chute est annoncée...