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Extrait du site internet : www.michelfayad...
Avant, depuis l'arrivée des camions, les vieux chariots n'empêchaient pas à la canne de tomber.
Les cannes qui jonchaient les routes, c'était à l'époque, le cauchemar des automobilistes et des motards. Pare-brise explosé, voitures cabossées, dérapages incontrôlés, sans compter les chutes à moto et à bicyclette. Les usagers de la route ont payé un lourd tribut lors des saisons sucrières et rhumières du temps passé.
Les cannes coupées ne tombent plus des bennes sur la route.
Amélioration des conditions de travail et protection de l'environnement
Tous les acteurs de l'industrie cannière ont mis un terme à cette véritable hécatombe. Ils ont investi dans un matériel sécurisé. Malgré un tonnage transporté plus conséquent, les cannes coupées ne tombent plus des bennes. "Un investissement consenti par les transporteurs privés et les usiniers", explique Michel Fayad, Directeur Musée du Rhum à Sainte-Marie et fin connaisseur d'histoire.
Un bon conditionnement est désormais possible grâce à du matériel performant mais aussi, à la faveur d'améliorations techniques qui facilitent le déchargement des cannes très rapidement. 8 à 10 minutes pour évacuer les plus de 30 tonnes.
Des transports de 20 à 35 tonnes de cannes complétés par des tracteurs qui n'emportent que 8 à 10 tonnes. Ces derniers sont sur des exploitations cannières à proximité des usines. Moins de tracteurs sur les routes, par conséquent, moins d'accidents potentiels.
Depuis la mise en place du Spiritourisme, il y a déjà plus de 25 ans, la plupart des distillerie, ont aménagé leurs sites pour recevoir les nombreux visiteurs, et présenter une image moderne de leurs entreprises.
Le transport de la canne et la modernisation des camions transportant la canne en période de récolte eux aussi ont fait des efforts, tant en matière d'efficacité pour le déchargement , que pour la sécurité sur les route de Martinique