Les Grandes Rencontres 2024 - Pascal Bruckner

[@eye347]

M. Bruckner est un auteur passionnant.

[@nicolaspoutot6642]

Je le suis depuis la tentation de l’innocence, 1995, où il disait déjà sensiblement la même chose… Soit Pascal Bruckner radote, soit on apprend décidément rien de rien… Je vous laisse décider !

[@photinimitrou4527]

C'est qui ce passeur de micro, victime du syndrome du sauveur, sauveur de la veuve et de l'orphelin et connaissant par coeur sa récitation, celui de la bien pensance. Il n'est pas dans une réflexion autonome mais dans la récitation d'un catéchisme et pour le comprendre, on aimerait savoir d'où il parle. A l'écouter, tous les malheurs du monde sont dus à l'homme blanc mais il fait l'impasse sur les Arabes qui ont "colonisé" l'Espagne pendant au moins huit siècles et pratiqué l'esclavage en émasculant les hommes. Les Arabes seraient venus en Europe pour nous civiliser, car nous étions encore dans des grottes, loin de leurs lumières. Ils étaient un peuple supérieur et avaient pour mission de nous apporter la civilisation à nous qui étions des peuples inférieurs. Ce qui est paradoxal, c'est ce qu'on s'autorise à dire, et même qu'on s'oblige à dire, dans un sens, cela est interdit dans l'autre sens et pris comme du mépris et de l'arrogance de l'homme blanc et de sa supériorité. Comme, par exemple, lorsque les blancs allèrent civiliser l'Afrique. Crime de lèse Homme! La colonisation est un acte civilisateur que d'un seul côté! Avec les Turcs, nous sommes dans une autre dimension, celle de l'aveuglément. Les turcs sont les seuls colonisateurs qui sont restés sur les terres usurpées. Les Anglais, Espagnols, Portugais, Français ont quitté les terres qu'ils avaient colonisées en Afrique, Asie, Amériques. Les turcs sont restés sur des terres usurpées et tout le monde trouve cela génial. Je rappelle qu'avant l'empire ottoman, il n'y avait pas de "Turquie" et pas un seul turc. On admire dans l'histoire des turcs ce qu'on vomit dans notre propre histoire. C'est ça la maladie de l'homme blanc qui se complait dans cette maladie de la raison. Cela lui donne une sorte de supériorité morale sur les autres peuples. Voyez comme je suis bon, parfait et propre sur moi. Je reconnais mes fautes passée, je les avoue et je me repent.