Loi de programmation militaire : quels enjeux ?

[@Ma-geodynamo]

Le format de bâtiments le plus redouté de la marine nationale par nos amis russes est le BPC (bâtiments de projection et de commandement)... C'est bien ce type de bâtiments presqu'exclusivement qu'il nous faut, en lieu et place de tous les différents types de frégates. Ces BPC (bâtiments de projection et de commandement) pourraient être équipés de chaufferies nucléaires. De tels BPC (bâtiments de projection et de commandement) peuvent être employés comme porte hélicoptères de combat, porte Harrier britanniques (jets à décollage vertical), porte drones, base de vedettes rapides de combat lance torpilles. Nos BPC (bâtiments de projection et de commandement) tenant ainsi lieu de porte avions d'attaques "à l'américaine", bien moins coûteux que leurs grands frères PAN (porte avions nucléaire). Ces BPC (bâtiments de projection et de commandement) constituent en permanence les bases projetées de la France dans le monde, sur tous les territoires. Capables mêmes de mettre en œuvre des ports artificiels de type Mulberry tels qu'installés en Normandie lors du débarquement allié au cours de la seconde guerre mondiale.

[@didierrogey1091]

La guerre en Ukraine a constitué une opportunité pour la relance de l’OTAN et, à travers elle, un accroissement sensible du leadership américain en matière d’armement. En effet, la menace d’une guerre de haute intensité en Europe conduit les Pays Européens (l’Allemagne en tête) à fortifier leurs armées en privilégiant le matériel américain. Pour la France, ceci impacte en premier lieu nos partenariats industriels de défense : SCAF, MGCS, drones (Patroller, …), en les fragilisant encore davantage. Ces projets ont une probabilité très forte de ne pas aboutir, au détriment de nos armées. Or il s’avère que la France dispose d’une industrie de défense de haute technologie dans tous les domaines : aviation, hélicoptères, drones, chars, artillerie, naval, …. Nos handicaps : les financements, la commercialisation (avoir le meilleur matériel ne signifie pas l’assurance de le vendre : Pressions géopolitiques ; Lois, telles que l’ITAR, limitant l’export ; …), des partenariats peu fiables (d’où des mises sur le marché trop tardives, une dérive des coûts, ….) Pouvons-nous envisager une stratégie à 2 niveaux : - Matériels : Combinaison de matériels de très haute technologie mais en faibles volumes et de matériels plus rustiques (mais néanmoins très performants) en masse. Exemple : SCAF + Rafale F5 ; MGCS + Leclerc XLR/EMBT ; Patroller + drones moins chers ; SNLE + Barracuda/Scorpène ; ….. - Géopolitique : Pourquoi ne pas s’inspirer de l’initiative récente de la France qui a rallié 10 Pays européens (Bulgarie, Croatie, République tchèque, Hongrie, Finlande, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie et la Slovénie et très certainement bientôt la Suède, l’Italie, la Belgique et certains Pays Baltes) à une « Alliance pour le nucléaire civil en Europe» ? Une « Alliance pour une Défense coordonnée en Europe » ne pourrait-elle pas être lancée et pilotée par la France en substitution à l’OTAN (tout en conservant l’interopérabilité avec nos alliés non européens) puisque la France dispose, en plus de sa maîtrise technologique dans tous les domaines de l’armement, de la dissuasion nucléaire dont l’extension et les modalités d’application aux Pays ralliés à cette Alliance pourraient être établies ? - Cela pourrait combler nos handicaps et redonner sa vraie place à notre Pays au sein d’une Europe des Nations.

[@fabricelucien9044]

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