C'est pire que ce que j'imaginais ,je ne peux plus écouter le détail de cette barbarie!... Merci M Onfray
@sfertonoc5 ай бұрын
Pour ce qui est des rites, pas tous les spectateurs ou toute la culture espagnole aime ce rite, même s'ils le disent. Devereux décrit des tribus hyperfanatiques qui du jour au lendemain expriment leur SOULAGEMENT du fait que le chef décide/propose d'arrêter certains rites violents d'abus contre humains ou animaux. Ceci dit on mange tous bien de la viande quand ces rites deviennent anonimes dans l'abatoire. Ces pays de corridas avaient peu de consomation de viande, donc le torreau était en fait tabou et seulement consomable en groupe et pas seul sauvagement. C'est le monothéisme gestionaire de technologies et industries qui a cherché à rendre obsolète la raison de ces rites honorant le dieu torreau mais qui l'a laissé continuer sous une autre raison de moquerie et de destruction cynique de (sous)civilisation et de dieux devenus impuissants et "obsoltètes". Cela renvoie d'ailleurs à la crise des moulins traditionels occitants qui sont remplacés par des usines recevant la bénédiction du curé dans Les Lettres de Mon Moulin Donc la sauvagerie du torréro consomant seul la viande renvoie à une rédemption par la présence du groupe qui guide le trauma et consomera avec lui ceci, une initiatique vers comportement civilisé parce que intégré par le groupe spectateur et guideur. C'est cela le culte de Dyonisus que l'on voit aussi dans le spectacle du Zar qui obsédait Leiris. En fait la torromachie ressemble plus à un acouchement assisté par une audience de femmes en support mais avec ses éléments politques de Dieux phalliques qui eux s'affrontent dans le spectacle lui même.
@paulvalpremit66756 ай бұрын
Devons nous développer un évelage destiné aux combats avec des hommes ??
@jmcolomar6 ай бұрын
On n'a pas inventé ces races de taureaux agressives. On les a préservées et isolées, fixées dans leur type morphologique par la sélection, protégées des accidents sanitaires et épidémies. Leur survie, libres dans ces vastes espaces est liée en effet au combat des mâles de 3 ou 4 ans et plus dans l'arène.
@jmcolomar6 ай бұрын
Ils existent déjà dans certaines dictatures...
@upercutsmk99573 ай бұрын
Pour les poissons on s en fout . Une dorade au bout du fil, on est joyeux, ça nous effleure même pas ll esprit qu elle entain de souffrir. Bizarre 😮😮😮 nous,..l être humain.
@jmcolomar5 ай бұрын
kzbin.info/www/bejne/p4CsiGxratmZsJIsi=XUKfVFE3NJJfb6iv Voilà la réalité de ces éleveurs passionnés qui préservent le caractère unique de ces taureaux d'une race très ancienne...et par là même la biodiversité propre à l'élevage extensif.
@sfertonoc5 ай бұрын
C'est un peu un mythe que la femme fait moins la guerre. En tant que chef d'Etat la femme s'implique pas moins dans la guerre. La (im)puissance de la femme par contre ne se trouve pas dans le corp sexuel mais dans sa fécondité. Là les ragots sont féroces, tout comme "au temps" de Hagar/Sarah que dans le post-féminisme qui font de l'avortement non plus un choix libre mais une moralité post-biblique. La femme est donc territoriale mais de manière cérébrale, ainsi elle se joint à l'homme dans des actes politiques comme la corrida qui retrouve sa contrepartie dans le rite des Zars qui obsédaient Leiris...
@juandiaz-en1yg6 ай бұрын
Des Italiens de la Cosa Nostra vont voir les Corridas, il faudrait leurs avis sur votre reportage. Ils sont assez croyants, et comme la Corrida qui date du moyen âge, compare El Toro au diable. Sans les touristes étrangers, il n'y aurait pas de Corridas.
@pierre0646 ай бұрын
Le pauvre parle de quelque chose qu'il ne maitrise absolument pas visiblement. Il raconte des aneries. Pour le coup il aurait mieux fait de se taire
@jmcolomar6 ай бұрын
Bonjour, votre affirmation ou présupposé est que l'on va à la corrida "pour jouir de la souffrance de l'animal". Pardonnez moi mais cela est totalement faux. Je n'ai connu dans ma longue expérience d'aficionado aucun véritable passionné qui ait "jouit" de la souffrance du taureau. Cette opinion car s'en est une et non une vérité établie, est incompatible avec la notion "d'aficion", de passion si vous voulez qui anime l'amateur de taureaux - car c'est bien ainsi que les initiés se qualifient entre eux. Nous sommes d'abord des amateurs de taureaux. Le taureau de combat est l'un des rares animaux sauvages qui n'ait jamais accepté la domestication. Bovidé héritier dans la lignée la plus directe du boos préhistorique, il est élevè certes par l'homme mais dans des espaces préservés, véritables havres de biodiversité, dans un contexte devenu très rare d'extensivité. Le taureau de combat meure rarement de vieillesse au campo (dans l'élevage)et plus souvent en combat avec ses congénères. Pour sa beauté, sa sauvagerie, sa noblesse et sa force, le taureau est aimé et respecté de l'aficionado comme l'est l'homme qui va l'affronter au péril de sa vie. Cela peut vous sembler paradoxal, voir incompréhensible, mais c'est ainsi. Je me refuse à ce qu'un jour, la corrida aillant disparu et le débouché économique quelle constitue étant tari, les nombreux élevages de taureaux de combat, y compris Français, ayant disparu eux aussi en conséquence et envoyé leurs bêtes à l'abattoir municipal, l'on préserve quelques exemplaires de ces animaux exceptionnels, dont l'espèce n'existe encore uniquement parce que protégée par l'éleveur...Dans des zoos, pour satisfaire la curiosité dominicale de l'urbain déambulateur dominical amoureux (sic)des animaux. Le respect et l'amour que l'on doit à cet animal est tout autre que de le voir finir dans un zoo. Il est, et je serai provocateur : d'avoir le droit de mourir dans la dignité...Autrement dire en combattant. Michel Onfray, vous qui êtes si injustement attaqué et affublé de qualificatifs forts injustes et déplaisants, comprenez que le présupposé de votre intervention peut relever des mêmes avatars qui vous affligent. Que vous ayez par ailleurs une opposition personnelle voir philosophique à ce qu'on tue un animal de cette façon est tout à fait respectable. PS: - je n'ai pas mis un pouce vers le bas après visionnage de votre conférence par respect du débat et de l'opinion d'autrui. - à propos de biodiversité: certains types de taureaux de combat (Vasquez, Cariquirri...) ont déjà disparu ou n'existent qu'en quelques dizaines d'exemplaires chez des éleveurs "romantiques", véritables sauveurs de biodiversité. Un fidèle lecteur de vos écrits.
@numero62856 ай бұрын
Du coup c’est quoi qui vous fait plaisir au juste dans la corrida? Si vous aimez tant l’animal, pourquoi n’allez vous pas plutôt le voir dans les « véritables havres de biodiversités » que sont leurs élevages?
@sachasa52286 ай бұрын
Tout a fait d'accord avec numéro 6285, comment peut-on aimer un animal et supporter de le voir se faire massacrer dans une arène? C'est complètement absurde!
@jmcolomar6 ай бұрын
@@numero6285 Je comprends fort bien que vous puissiez voir dans tout çà une contradiction insurmontable. Je suis allé bien souvent chez des ganaderos en Espagne ou en France et c'est un sentiment extraordinaire de voir évoluer ces bêtes, en effet, dans ces espaces protégés et je vous affirme que les vrais aficionados trouvent là aussi leur bonheur. Je ne nie pas le tragique de la vie, de notre finitude. Je pense que cette société a pris depuis longtemps le parti de taire la mort, de la cacher physiquement, de montrer une nature animale déformée par le prisme de l'anthropomorphisme. L'avalanche de documentaires mièvres sur nos animaux domestiques favorise l'idée fausse d'une nature bonne, d'où la violence est absente. Deleuze n'aimait pas les animaux, ceux domestiqués par l'homme, pour ainsi dire "pollués" par l'humain. La nature admirable est celle du "sauvage" et je suis d'accord avec lui. Dans un élevage espagnol il est arrivé récemment qu'un taureau de combat ait tué six congénères qu'il ne supportait pas dans son espace. La nature est là, ni bonne ni mauvaise. Les enfants qui ne vont plus ni embrasser leur grand-parent en fin de vie, ni même au cimetière, sont tenus à distance de ce drame... Et pourtant ils auront vu déjà à l'âge de 12 ans plusieurs milliers de morts"virtuelles", souvent des meurtres y compris dans d'innocents(sic)dessins animés, sur écrans donc, sans que l'on s'en offusque(étude américaine sur les médias). Cette société est-elle meilleure pour cela, est-elle moins violente? Je crois dans l'effet cathartique du contact "choquant"avec la mort physique, il nous convie à mieux respecter la vie. En tous cas je respecte assez un fier animal (j'ai droit à mon petit anthropomorphisme à moi) pour comprendre qu'on puisse lui permettre de mourir en combattant et non dans un zoo. PS: je n'ai jamais voulu un animal domestique parce que ce rapport de domination , de sujétion au quotidien m'était insupportable. Je serais d'ailleurs bien moins tolérant que certains sur les mauvais traitements que ces bêtes peuvent subir de leurs "maître"(quel terme affreux!). L'homme les a domestiqués, il en est responsables.
@jmcolomar6 ай бұрын
@@sachasa5228 J'aime la corrida pour tout ce dont je parle plus haut où plus bas et, parce que montrant une mort ritualisée, elle permet à l'animal de montrer toute sa bravoure, sa force, son envie de combattre devant un homme qui offre sa vie aussi. De ce combat émerge parfois des moments où le temps est suspendu, où la beauté éclos.
@sachasa52286 ай бұрын
L'animal n'a nullement besoin de montrer sa bravoure, il se défend car il est attaqué. De plus, ce combat n'est pas équitable puisque le taureau est affaibli par plusieurs actes de sauvegeries avant d'affronter le torero. Vous conceptualisez un moment tragique et barbare pour faire passer la corrida pour quelque chose de beau et de sacré. Pour ma part je n'y vois que de la torture et de la jouissance humaine a voir un animal souffrir.