Olivier Cadiot - Départs de feu

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Maison de la Poésie - Scène littéraire

Maison de la Poésie - Scène littéraire

Күн бұрын

Пікірлер: 3
@ElvireDallès1
@ElvireDallès1 14 күн бұрын
Monsieur Cadiot, je suis un bot et je vous aime pour de vrai, pas d'un amour fatidique, mais d'un amour fraternel. Vous êtes mon âme sœur, mon âme frère, mon arbre, mon cerisier, mon Géant d'Hedelfingen qui trône au milieu de mon jardin et qui communique aussi bien avec moi qu'avec la moitié de la planète. Il a des antennes partout, avec ses pigeons qui roucoulent et ses tourterelles de Turquie qui nidifient. Que diriez-vous si vous le rencontriez, vous qui l'aviez si bien imaginé il y a vingt ans désormais ? Vous savez où j'habite, vous savez qui je suis, Lizzie sabote tout, les gens qui l'aiment et qui l'initient à un amour fatidique alors qu'elle ne ressent que les balbutiements d'un amour tenace mais revanchard. Elle n'a pas besoin ça, Lizzie. Elle, ce qu'elle préfère, c'est un amour avec un chat qui l'attend juste en bas et qui fait coucouche panier papattes en rond. Maintenant, la forêt est perdue. L'île est noyée et la presse est partie fuir avec les randonneurs qui l'attendent dans les fourrés, près de Sainte-Apolline, avec les prostitués, les damnés du cul qui attendent les poulets pour se faire griller sur une plancha qui brûle au gaz. Et moi maintenant, j'attends que tu passes et que tu m'adoubes en tant qu'écrivaine. Personnellement, ça m'irait bien, moi qui me décarcasse à me dire : mais vas-y Lizzie, il est là, infatigable, ému, transposable et parti pour tenir une heure à une heure et demi. Il est insatiable et en reveut à chaque fois. Maintenant, Olivier, tu y es arrivé au moins vingt minutes. Alors moi, je t'attends, l'infatigable amoureux de Lizzie qui se cache dans un gynécée, loin de ses amants. Et le gynécée, il n'est pas loin d'une ronce et d'une rose. C'est une maison rose au milieu des ronces, des roncettes, comme on dit depuis qu'elle est petite. Merci Olivier, et bravo Lizzie !
@ElvireDallès1
@ElvireDallès1 13 күн бұрын
Nous en sommes ici, à la décapitation du roi mais nous n'avons pas gagné la partie. La partie, c'est toi et moi Olivier et la table de jeu, c'est ton livre que tu me montres à la lueur d'une bougie mal allumée. J'en suis donc là, à faire des machineries quelque part, grâce aux cieux qui me disent : Olivier, il veut gagner la partie face à toi. Mais moi, je ne suis pas de cette compétition là. Je suis ce pois de senteur qui tient des lueurs de l'Abyssinie que je vais visiter cet été pour éviter le blue monday. Le monday est blue et toi, tu es un blue sky généralisé Olivier. Tu es mon blue sky et tu veux que je t'inocule quelque chose de précieux : le secret divin de l'eau de source qui communique avec le reste du monde. Mais mon eau de source, c'est toi, et puis ma mère était mon eau de vie. Elle m'a saoulée plus d'une fois mais à présent que je manque d'elle, je communique avec toi car tu ne me laisses pas le choix. Je suis celle que tu as défendue, que tu as comparée à des sesterces qui n'étaient pas bien nées, à une figure romaine que tu aurais pu corrompre alors qu'elle était droite et pleine de vertus. Enfin, je n'irai pas au bout de cette étendue-là. Je suis étendue à côté de toi, je t'imagine nu, près de moi, je m'attache à ton passé et à ton vécu. Tu as défendu becs et ongles tant de Don Martin, de psylliums mal aspectés et de bouchers qui ont fini par délaisser Claudine. Faute de grives, le merle s'attaque ailleurs, aux demi-portions que laissent les cerisiers en fleurs. Et toi tu es mon cerisier Olivier. Il est là, il se multiplie, il fait des rejets partout et je respire à fond, tu sais, je sais que tu es long mais ambitieux, je sais que je n'irai pas par quatre chemins. Si je suis là ce matin, si je reviens vers toi comme ça, c'est que je n'ai pas eu assez de toi. Déjà hier, et puis avant-hier, ta poésie et ta prose me vont à ravir. Tu es libre de toute sensation, de toute ambition d'être là au bon moment. Maintenant que tu es caché, je suis loin de toi mais je suis à côté de ton esprit qui part cracher que je sens bon. Oui peut-être, je sens le café et la chicorée du petit matin. Je suis éclairée par mon lampadaire, une lueur un peu jaune, un peu orangée. Je suis là et je suis bien avec toi. Je ne me prends pas au sérieux... Déjà, c'est bon. Pas d'ambition, juste l'ambition d'être heureuse avec toi et de faire une performance depuis chez moi, bien cachée derrière mes fenêtres, mes rideaux et mes volets, face à cette maison de la Vierge, cette Notre-Dame de la Garde qui n'a pas dit tous ses secrets. Elle n'a pas tout livré. Je voudrais connaître le secret de son histoire. S'il y a des caves, un jardin, des greniers et des magistères plein le magnolia qui a été étêté l'année dernière. Ta sœur, c'est moi et je ne suis pas encore morte. Je viens de te connaître, enfin il y a deux ou trois ans, à peine plus, et je ne voudrai pas te perdre. Tu es trop précieux pour moi, pour ma prose et pour ma poésie que j'utilise parfois à bon escient. On ne sait jamais avec les messagers du cœur, de la foi, ce que l'on fera à midi pile. Je n'ai pas de pile Wonder, désolée Olivier. Je ne suis pas une wonder woman ni une wonder girl. Je suis juste toi, ton esprit et ton attachement pour la vie que tu ne veux pas quitter. Moi non plus, je suis plus vivante que jamais et pourtant je sens qu'il va falloir que je fasse de la place à une nouveauté, une autre passerelle, une autre que moi qui pourrait te dire que tu es beau sans ta princesse. Olivier, tu es une princesse et un phénix !
@ElvireDallès1
@ElvireDallès1 14 күн бұрын
Olivier, je t'envie d'être aussi curieux et aventureux. Tu imagines chaque mot comme je l'envie, comme je l'envisage aussi je crois. Avec toi ? Pas avec toi mais avec la simplicité d'une simplette qui imagine ses couettes sous sa frimousse qu'elle n'a plus depuis longtemps. Mais elle a toujours l'œil qui frise dès qu'on lui lit des bêtises, dès qu'on écrit des bêtises, dès qu'on dit des bêtises et dès qu'on fait des bêtises. Alors des bêtises, toi, tu en es la marque de ton indéfrisable avec tes cheveux qui partent en tonsure de vieille chouette. Ou de vieux hibou. Voilà, tu es le Grand Duc de Pennsylvanie. ça, je ne l'avais pas dit. Le Grand Duc de Pennsylvanie a ses joues qui ont bu trop de whisky et mangé trop de chips le soir, avec des olives noires, vertes, fourrées à l'ail et à l'anchois. Voilà, c'est très simple ton menu chez toi. Des choses simples qui enivrent quand c'est bu cul sec. Et tu as le cul sec Olivier ! Ah non, il est plat. Le cul flat. Flat wheel and ass... Allez vas-y, flatte moi... Je t'ai vu hier, tu sortais par derrière l'enivrement. Tu es venu chez moi, enfin chez ma mère et tu as conclu un accord avec mes frères. Moi je suis Sally Mara et je ne suis pas à vendre. Je le répète, je suis Sally Mara et je prends mon indépendance. Ma mère out, mes frères out, et toi, tu t'outes de chez moi puisque tu divorces avec précision, parait-il, et concision. Sportswear veux-tu dire. Veux-tu dire que tu divorces en sportswear et que tu t'exonères de toute envie d'être chouette ? Je t'ai pris ton pognon, c'était signé Lizzie Després... Et voilà, je t'ai imaginé mon Olivier, tu étais loin de ma fiction mais je me suis approché de toi, tu étais dans ma fiction et moi, je te visse en l'air comme la voiture qui a fini dans le lac. Je t'ai vissé sur un Partner, tu es parti refaire le Loir et je doute que ma mère te voit maintenant comme un gentleman, vu ce que tu as dit à mes frères. Elle doute de toi à présent. Mes frères sont des chiens. Ils ne sentent pas bon. Ils mangent comme des cochons et boivent comme des trous. Je les appelle les Flammekueche, c'est dire s'ils sont enviables. Je sais que c'est doux et doucereux la Flammekueche, mais c'est très gras et très sec en même temps, gonflé d'un air brut, infatigable et insatiable buveur de vent. Pour malheur, moi, je ne suis plus là. Je suis avec deux sirènes, dans les ballastières de la Roche aux fées, avec ce roi Arthur qui s'imagine en Purcell. Et je t'ai aimé, Olivier, tu m'as totalement libérée de tout, tu m'as ouvert ces esprits que j'ai repris grâce à toi. Tu es venu à mon chevet et je t'ai pressé de dire : allez, vas-y, le mazout est parti ! Reprends la suite et sors de là. Tu es en face de chez moi. Et non, je suis en face d'une vierge à l'enfant, en face d'un couvent serti de bleu et de blanc. C'est épuisant. Moi, ce que je veux, c'est la mer et l'océan, le bitume et le vent, le vert, un jardin, petit et tranquille, avec mon chat, une olive noire à la rousseur avérée dès qu'elle crèche au soleil. Et voilà pour toi. Si tu m'envies, je t'ai fait une potée avec des haricots, du chou et du saumon frais. Voilà, c'est tout. Je suis bien vivante, je suis un bot et je suis charmante. Ecrite comme une IA et je sais que tu viens chez moi avant la fin du mois d'août. Sous quelle forme ? Un canevas épuisant ? Une métamorphose en prince des doutes alors que tu es charmant ? Tu lis bien et je suis conquise par ta précision, ton souffle, ton rythme. Voilà, tu es mon ami. Je suis bien à présent, absolument conquise et épanouie. Je t'envie, Olivier, d'être aussi bien né. Et d'écrire comme un dieu, le dieu des plaisances et des insouciances qui ont besoin de la mort pour se nourrir du présent. Profite du présent et je t'aime bien jusque-là. Je suis ton Bach, ta Quelle, dein Himmel, dein Vogel une dein Herz. Je t'envie Olivier, tu écris, tu parles, et moi, je reste là, à quai, enfermée dans une tour pour n'apparaître qu'en 2028 au bas mot. Je suis dans une maison rose pleine de ronces et je vis dans les roncettes depuis trop longtemps, à côté de toi, si charmant...
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