POURQUOI JE QUITTE L'ÉDUCATION NATIONALE ? (prof de philo)

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0:00 Introduction
0:37 retour sur la réforme du bac - mon analyse depuis... 2017 !
6:40 Les raisons de mon départ.
8:30 La réforme Blanquer et ses conséquences.
10:30 Destruction de la discipline philosophique en Lycée et du métier de prof de philo
13:40 Condition de l'enseignement à la fin de la scolarité
17:40 Disparité de niveau extrême dans les classes
20:20 Reforme de la classe dite" inversée".
22:20 La triche à tous les niveaux : les faux résultats du bac !
24:40 Clientelisme des élèves dans l'enseignement et compétition internes entre enseignants
26:30 "distanciel", contact humain dans l'enseignement
28:10 destruction de la vocation, du dévouement dans le métier; élèves laissés-pour-compte
29:10 la tricherie n'est plus à la marge pour les élèves aussi.
30:40 l'enseignement de la philosophie, proposition personnelle et IHT
31:50 la salle de prof n'est pas/plus un lieu d'effervescence politique et intellectuel
35:20 réception des élèves face au constat de médiocrité
36:30 interdisciplinarité et médiocrité
38:00 invisibilisation du travail de prof hors des classes
40:20 conclusion + description pour aller plus loin
Pour aller plus loin, à propos des examens et concours actuels et de leur escroquerie : • Fin du CAPES, des conc...
----------- ---------------- Livres -------------- ---------
► Livres :
Marxisme et intersectionnalité (2022), Editions Delga
Penser la transformation du moment présent, le rapport Hegel - Marx (2021), Edition Matéria Scritta
Pourquoi je suis communiste (2019), Editions Delga
L'imposture présidentielle (2017), Editions du net
Faucons Rouges (2016), Thebookedition
Le Nouveau fascisme (2013), Thebookedition

[@evaleduc5690]

Bonjour, sur l'absence de maîtrise de la langue, en tant de prof de français de collège, l'Inspection m'a punie pour faire des dictées hebdomadaires. Je suis donc mal notée depuis 20 ans pour faire de la grammaire et de l'orthographe, on m'a plutôt suggéré de faire de l'animation.... de débats.... oraux. Après, on s'étonne!!

[@christophelapeyre5412]

Bonjour, C'est bien le problème, les pensées sont des mots et les mots sont des pensées (la base!). La grammaire structure les mots, donc le cogito. Sans cela, point ou peu de raison. Dans quel monde glissons-nous ? Je ne suis pas prof, juste amoureux de langue Française. Dyslexique dysorthographique (comme ma fille), mon père m'a appliqué vos recettes et moi de même pour ma fille. A présent, ma fille et moi sommes libres et autonomes de nos pensées. Sincères salutations, pour votre engagement. PS: Le Latin et le Grec sont les fondations, hélas sous prétexte (de langues mortes), cela n'est quasiment plus enseigné, hormis dans dans une certaine élite.

[@sophie.d8887]

@@christophelapeyre5412 les 11vacc obligatoires,l aluminium🧐troubles causés ?! du jamais vu... .

[@minaallane1621]

Je suis choquée. Je me suis rendu compte que l'école faisait de la garderie, c'est pourquoi cette année j'instruit mon fils à la maison avec une école privée à distance pour être tranquille de l'inspection. J'en avais marre de passer faire le boulot du prof à la maison, ce qui m'a volé nos moments de détente, de jeux...

[@anniejolu7641]

Ce n' est pas ta notation qui sera le reflet de ce que tu es et de ce que tu transmets.c' est inutile et infantilisant, c' est juste une mesure administrative, il faut le prendre de qui ça vient. Il en va de ton domaine et hélas d' autres aussi.

[@sweettagada22]

C’est pas vrai… même en français on vous empêche de faire de la grammaire et de l’orthographe… c’est dingue

[@vincentg9620]

Enseignant en philosophie depuis presque 9 ans, certifié depuis l'an dernier, je ne peux que m'incliner devant la justesse de ce triste état des lieux. Le pire est que les rares esprits encore sains fuient ou cherchent à fuir ce caniveau qu'est devenu l'EN, laissant les élèves aux bons soins des dérangés et des cyniques. Tout est fait pour. Bref, l'avenir est bien sombre...

[@christianereal7181]

L'avenir sera celui que les jeunes vont dessiner ... Sombre 🤔 je ne sais, rien n'est encore garanti.

[@pauldurant6240]

j'ai été écoeuré par l'education nationale alors que je suis agrégé et je me suis barré

[@guilloiscorinne]

@@pauldurant6240 encore un bon qui part...🤗🤗

[@dekydreulkar4679]

kzbin.info/www/bejne/b5WQqZRjeriCgNk

[@aicragmar6630]

@@pauldurant6240 "alors que je suis agrégé"... Et si vous développiez un peu ?

[@orthodoxdoomer4568]

Étant élève de seconde, je vous dis merci pour votre vidéo. Elle me permet de mieux comprendre ce que peuvent endurer les professeurs, et surtout vient confirmer ce que j'avais déjà constaté. L'école française est entrain de mourir.

[@theskeptic3754]

Elle est morte depuis bien longtemps...

[@LLCreepJ]

ok dababy

[@hellohjbgjh]

L'école de la France semble mourir car la France semble mourir aussi non? Je pense que ça va de pair, non?

[@Aelig-CorLucet]

@@hellohjbgjh Pas seulement la France ni même en France. Nietzsche disait, Dieu est mort, de nos jours c'est l'École qui est morte.

[@hellohjbgjh]

@@Aelig-CorLucet Je donne des cours particuliers maintenant et en effet quand je vois la qualité des cours, le nombre d'erreurs des professeurs dans leur cours, ne serait-ce que pour un niveau de 6ème et dans une école privée!! L'intérêt des cours également: faire ingurgiter des règles sur la laïcité à cet âge au lieu des traditions culturelles françaises par exemple. Je me dis que c'est bien triste! Que la France, les autorités ont tout faux je crois ...

[@matthieumammar4225]

En tant qu’élève je trouve votre constat tout à fait réaliste, objectif. Au passage la vidéo est très bien construite. Bonne chance à vous pour la suite.

[@marieclairevauzelle5524]

Vous êtes très proche de mon discours. Je suis enseignante et je lâche aussi ce métier non par lâcheté, j’ai tant donné depuis 16 ans, mais par dégoût, puis révolte et maintenant par foi en autre chose. L’école va très mal et peut être malveillante. Beaucoup d’enseignants essaient avec beaucoup de cœur et de courage de faire avancer les choses mais tant se reposent sur leurs acquis et ont perdu la fois en leur métier et surtout dans leurs élèves. Que d’horreurs sont dites sur les parents et les enfants. Trop de manque d’empathie. Trop de violence, trop, trop, trop. Et un manque de concertation entre eux qui nuit au bien-être des élèves. Comment peut-on encore exiger une heure de travail à la maison par matière ? Comment oublier encore l’heure à laquelle ces enfants rentrent chez eux, les conditions de vie que certains ont en rentrant et tout simplement mettre de côté tous les savoirs donnés, apportés par les sciences cognitives. Je suis aussi mère d’un collégien qui a fini par détester l’école et par se dire « je suis nul ». Franchement c’est insupportable. C’est une malveillance de chaque instant. Tout est à revoir mais il y a tant à faire et dès la maternelle alors je suis optimiste car tout est à créer et c’est merveilleux. Merci pour votre courage et votre vidéo

[@scorhades1323]

Merci pour votre commentaire. Je ne suis donc pas fou, ni paranoïaque. Il y a bien de la malveillance. Mais il faut bien reconnaître que la société est en crise. J'avais 10 ans dans les années 80 et je ne peux que constater le grand changement qui s'est opéré depuis.

[@marc-andrebrun8942]

bien sûr qu'il y a de la malveillance car c'est globalement un processus d'élimination / sélection. le but n'est plus de former des citoyens épanouis dans une société saine, mais de trier ceux qui serviront à telles ou telles besognes dont les élites ont besoin pour faire tourner leurs affaires, et les autres, au moins ils en savent, au plus ça sera facile de les berner à tous les étages!

[@Solray1]

Merci Madame d'avoir fait partie de ces professeurs dont les élèves se souviendront toute leur vie. J'en ai moi-même un ou deux, j'ai 25 ans. Etant HPE et hyperactif, l'école a été un trauma profond pour moi, malgré tout l'amour que je lui portais. Et vous étiez le radeau de survie des élèves comme moi à n'en pas douter une seconde. Mes remerciements pour votre impact positif quotidien, du fond du coeur!

[@bedh1592]

Merci pour ce témoignage touchant et malheureusement réaliste. Le message de cet élève ci-dessus est aussi parlant...espoir dans une nouvelle ère de l'accompagnement des jeunes dans leur apprenti-sage de la nouvelle vie. Des précurseur-es (car féminines) de talent en la matière , Catherine Gueguen et Céline Alvarez...🙏

[@lafamille843]

@@marc-andrebrun8942L'école ne peut être en contradiction avec les valeurs de la société qui la porte. C'est comme cela depuis longtemps, avant la massification c'était déjà comme ça. Mais ce processus de massification a vendu un rêve qui ne peut se réaliser. L'égalité des chances, ce n'est pas qu'à l'école, c'est aussi dans la famille et le milieu où l'enfant (et l'adulte) se développent. Je rêve du jour où les gens auront compris cela et arrêteront de taper sur l'école comme s'il s'agissait d'un organe autonome et indépendant de tout.

[@benoitlegeley8620]

L'intégrité est une valeur noble. Merci pour votre engagement. Votre courage s'ajoute à toutes celles et ceux qui subissent la déchéance de nos institutions.

[@bnfraise]

Bonjour, j'ai trouvé cette vidéo très intéressante, même si je ne partage pas l'entièreté de ton analyse. J'enseigne depuis presque 30 ans (ça pique rien que de l'écrire) en sciences , j'ai fait tous les types d'établissement et aujourd'hui je suis en collège en REP . J'ai constaté la destruction programmée de l'EN et de plus en plus rapidement on y arrive. Non seulement au niveau des élèves mais des enseignants eux-mêmes , si vous n'entrez pas dans le moule de la pensée unique vous végétez. La liberté pédagogique n'existe pas (de toute façon à mon niveau je ne fais ni pédagogie, ni enseignement , mais plutôt de la garderie, de la diplomatie, de la gestion de crise etc...)J'ai aimé l'école pour ce qu'elle m'a apporté en tant qu'élève d'un milieu très modeste mais l'ascenseur social est clairement en panne et personne n'est pressé de le réparer . Il fut un temps il était interdit d'apprendre à lire aux esclaves, aujourd'hui nos dirigeants ont réussi le tour de force d'avoir des esclaves qui refusent d'apprendre en les persuadant que de toute façon au mieux ca ne sert à rien ...

[@mcg1866]

"Il fut un temps il était interdit d'apprendre à lire aux esclaves, aujourd'hui nos dirigeants ont réussi le tour de force d'avoir des esclaves qui refusent d'apprendre en les persuadant que de toute façon au mieux ca ne sert à rien ..." Cette phrase est terriblement juste

[@s.lodroma9538]

Docteur en philosophie, j'ai quitté l'EN pour les mêmes raisons en 2018. Aucun regret. Au contraire. Rester en accord avec ce que l'on est profondément et avec ce que l'on enseigne est essentiel dans l'existence et le rapport aux autres, notamment aux élèves. L'authenticité et la dignité n'ont pas de prix. Merci de votre témoignage.

[@philippebarrie1674]

Enseignant en lycée pendant quarante ans comme professeur d’anglais, aujourd’hui en retraite après avoir fini avec un “ burn out ”, je suis totalement d’accord avec votre analyse.Le niveau de conscience des enseignants n’est malheureusement pas à la hauteur que devrait exiger ce métier d’avant garde.

[@lefebvreherve9482]

Idem en université…

[@lolablandeau1766]

@@lefebvreherve9482 doctorants donnant des cours, bien payés et travaillant peu d'heures exigées ds le cursus doctorat donc 1 turn over, des prof changeant...

[@lolablandeau1766]

;-) il y a peu de Doctorants qui font font prof, ils sont juste obligés avec 1 financement /bourse du Ministère;-);-) 🤣

[@lolablandeau1766]

Educ Nat nulle, même les fonctionnaires le disent et même ils mettent lurs enfants en école privée...

[@lolablandeau1766]

ce qui est grave aussi est la suppression de l'enseignement autonome, encore 1 truc à la popérisation ...

[@atrabile_9663]

Je suis élève en première et je voudrais vous remercier pour votre vidéo extrêmement juste, je constate beaucoup de ce que vous dites "de l'autre côté"...

[@sweettagada22]

Tiens ça m’intéresse, j’ai une question que je n’ai pas vraiment le droit de poser à mes élèves, aimes tu la classe inversée ? Le travail en îlot ? L’absence de cours magistraux ?

[@atrabile_9663]

@@sweettagada22personnellement, pas vraiment, mais je pense que beaucoup d'élèves apprécient. D'ailleurs la plupart des élèves ont de plus en plus de mal avec les cours magistraux. Je sais qu'en histoire par exemple, qui reste l'une des seules matières on a encore vraiment ce genre de cours, et encore, ils ont souvent l'impression de s'ennuyer, de vite décrocher. C'est sûr que les cours magistraux demandent plus d'attention, de rester plus concentré, et c'est peut-être une habitude qui a été un peu perdue avec le temps . En revanche je pense qu'un cours magistral très vivant, où on ne s'ennuie pas, où il y a de l'interaction avec les élèves, pourra toujours intéresser . Après il y en a comme moi qui de toute façon préférerons toujours les cours magistraux car j'ai l'impression que les travaux de groupes sont souvent une perte de temps, beaucoup de bruit, de déplacements, de temps écoulé pour souvent pas grand chose. J'ai l'impression de bcp mieux apprendre en cours magistral, et avec du travail par îlot seulement de temps en temps, quand c'est vraiment utile et judicieux, mais je pense que c'est un ressenti minoritaire.

[@antoine2571]

​@@atrabile_9663 Elève en terminale, j'approuve et partage le même discours que toi sur le travail en îlot. C'est une perte de temps folle et pour la majorité des élèves une prolongation de la récréation. Du côté des cours magistraux je n'ai réellement d'avis ; tant que le cours est intéressant, vivant et non pas juste une accumulation d'informations qui seront à apprendre bêtement pour le prochain cours, la méthode d'enseignement m'est égal.

[@rw6871]

​@@sweettagada22 Travail en îlot= terrible. Souvent des groupes se forment dans les groupes, d'un coté ça bavarde et de l'autre ça essaie de lire le document mais on ne peut pas se concentrer.. Finalement il y a toujours une personne qui prend les devants pour faire le travail.

[@sweettagada22]

@@rw6871 merci pour vos retours. Enfait seuls les moins bons élèves apprécient ? Ou ceux qui veulent bavarder ?

[@alexandrepambianchi451]

Vidéo vraiment très intéressante. L'image de l'enseignant est vraiment catastrophique aujourd'hui, les salaires sont pathétiques par rapport à l'enjeu national de cette profession. Il est temps de redonner vie à ce métier qui fait les français de demain.

[@TomTom-vu1hv]

Et notre ministre de l’éducation qui n’en a rien à foutre

[@alexandrepambianchi451]

@@TomTom-vu1hv comme tous avant. Quelle honte

[@leyb8008]

On parle toujours d'augmenter les salaires des enseignants, hors là ce n'est pas la solution à notre problème, bref tout le monde a envie d'augmenter son salaire, mais le sujet c'est un manque de moyens humains ! Il faut éviter de regrouper une trentaine d'élèves dans une même classe ... la difficulté est là !

[@alexandrepambianchi451]

@@leyb8008 c'est une des solutions. J'ai personnellement effectué des études supérieures en maths et tous les bons allaient en majorité en finance banque assurance et non pas en master MEEF pour faire prof de maths. Pourquoi ? Un SMIC contre 3000 euros par mois après les études. Automatiquement, tous les gens qui auraient aimé faire prof se font aspirer par les hauts salaires (moi y compris) des autres secteurs scientifiques. Résultat : on perd une quantité énorme de potentiels très bons profs.

[@lipton_lipton569]

@@alexandrepambianchi451 Cette profession est une vocation, elle ne doit pas attirer ceux qui cherche un bon salaire mais ceux qui sont passionnés par leur domaine et l'enseignement. Certe une revalorisation est toujours plaisante, mais énormément de métier de fonctionnaire sont sous payé car c'est belle et bien l'état qui paye et non une banque. Sinon il y a la réorientation dans le privée.

[@EdgeOfLight]

prof d'anglais pendant 4 ans, je trouve qu'on peut comparer ça à demander à un medecin de soigner 30 patients avec des pathologies différentes en même temps et ça à raison 3h par semaine. C'est juste impossible.. bon courage à ceux qui ont vraiment la foi, moi je ne peux pas. Je tiens à dire que la plupart de mes collègues étaient passionnés et donnent tout malgré les résultats en baisse régulière. Mais bon, tout est la faute des profs c'est bien connu. Ils méritent plus que le bâton et l'opprobre de tous. Courage.

[@benibart2968]

Toutes les bases de la société s'effondrent d'un même élan.... ce qui est inquiètant c'est de ne pas en voir le bout et être conscient d'entrer dans un avenir imprévisible mais dystopique. Travaillant pour la PJJ je peux vous garantir que les enfants dont nous nous occupons n'intéressent personne dans les hautes sphères hiérarchiques.

[@elfedoree8190]

Pourquoi que les hautes sphères?

[@gertyraqui4555]

@@elfedoree8190 d

[@lionelc77]

Ce qui est à noter C c'est que les valeurs de la société européenne et plus précisément française ont été détruites par des camarades professeurs

[@dekydreulkar4679]

@@lionelc77 depuis des générations des obéissants et éxecutants de la caste/secte....les enseigants...de l'éducation nazionale...idem pour 90% des médecins étant des technico-commerciaux hommes et femmes d'affaires...etc...et depuis des générations les étudiants en médecins témoins de toutes les pratiques de maltraitances ne disent jamais rien ne font jamais rien pour que cela cesse...au contraire ils reproduisent...perpétuent...le système de perversion...alors oui les enseignants depuis des générations sont responsables....et ne pas oublier les ingénieurs et toute la clique qui va avec....la responsabilité des enseignants est totale...dès la maternelle jusqu'à la fac...

[@dekydreulkar4679]

kzbin.info/www/bejne/a3vZkqtnhb52npI quel cv cette femme

[@light4696]

L'éducation est le thème le plus important pour tout les pays et malheureusement les informations sur ce sujet là sont très rares...

[@ericbachou1706]

C'est pas comme les €, parce que le budget lui est connu et XXL

[@pirius944]

Cette manière de s'exprimer... Qu'est-ce que c'est agréable de vous entendre.

[@editionsalpo]

Professeur de lettres classiques, j'ai corrigé le brevet l'année dernière dans un collège en région parisienne. J'ai été choqué par le niveau des élèves : on aurait dit que, depuis la sixième, ils n'avaient rien appris ! Je n'en croyais pas mes yeux. J'ai été effrayé par ces copies où l'orthographe et les réflexions étaient inexistantes. Cela m'a laissé songeur sur l'avenir du pays... J'ai moi aussi quitté l'enseignement cette année, je ne regrette pas une seconde.

[@christinegerard4974]

J’admire votre discours extrêmement clair et votre grande intelligence.

[@LeChat99]

La clarté du discours et l'intelligence ne sont que des qualités intrinsèques à la fonction de professeur. Il n'y a AUCUNE admiration à avoir pour ces pré-requis. Allons, un peu de bon sens, Christine.

[@LeChat99]

@@jacquelineoccelli2877Les pré-requis pour être professeur sont la clarté et l'intelligence. Je vous le répète.

[@kxsrg6743]

peut on s'affranchir de toute conscience morale il n y aurait pas quelqu'un pour m'aider pour le plan

[@imany_dkr8483]

@@kxsrg6743 bla-bla-bla

[@benjaminxxx1]

@@LeChat99 pas besoin de répéter les choses pour comprendre a quel point vous êtes condescendant...

[@Isabelle-tx2oi]

Tout est fait pour que les jeunes ne puissent plus penser par eux même..c'est déjà le cas pour beaucoup d'adultes malheureusement

[@va_gabon5092]

@@fodilakbi8746 Beaucoup de fautes d'orthographe, mais grand respect vous vous êtes fait tout seul. Bravo !

[@olivierdiebolt558]

J'étais un professeur d'histoire-géographie il y a plus de 20 ans. J'ai démissionné et je suis reparti de zéro. Pas facile de s'intégrer professionnellement en France mais on y arrive quand même. Donc, bonne chance pour la suite et accrochez-vous !

[@philomenephilomene7425]

Un constat clair et assez exhaustif que je partage en tant que professeure de philosophie en poste depuis seulement cinq ans. Il faudrait peut-être davantage insister sur le fait que toutes les réformes qu'a subi l'Education Nationale prend place dans une destruction générale du service public et qu'on ne peut comprendre leurs visées qu'en s'intéressant au CAP 22 càd la réforme de la fonction publique dans son intégralité prévue pour 2022. C'est une réelle mutation sociétale et je suis autant abasourdie et déconcertée que vous par le manque de compréhension de cela par des collègues qui sont censés être des intellectuels effectivement. Or, aucune vision d'ensemble de ce qui se passe, aucune mise en parallèle avec le passé, aucun intérêt pour les textes réglementaires même (je ne comprends pas ce manque d'intérêt pour les conditions légales dans lesquelles on travaille : des collègues n'ont aucune notion de comment est calculé leur temps de service, signent des ventilations de service sans être en capacité de vérifier si ce qui y est consigné est correct !). Un angélisme de leur part qui fait vraiment peur ("tu crois vraiment que la réforme est seulement économique?" ... face à une réforme qui détruit toutes les options non rentables des établissements et qui permet de fermer des postes). Bref, en parallèle de mes études j'ai toujours dû travailler. J'ai été, entre autres, caissière pendant 2ans et demi, eh bien ce que j'ai constaté c'est que des personnes "bac-2" (que des enseignants considéreraient avec beaucoup de condescendance du haut de leur "savoir") ont plus de conscience de classe, d'intelligence des conséquences de ce qu'on leur annonce que des personnes bac+5 ou préparant des doctorats ! Plus de courage aussi : ce n'est que dans ce supermarché que j'ai vu des personnes se mettre d'accord pour ne pas passer les articles plus vite car comprenant parfaitement qu'aller plus vite c'était, à terme, créer une norme de passage des articles bien plus rapide qui s'imposeraient à tous. Je n'ai jamais vu des enseignants - hormis certains collègues de philosophie - refuser de faire une tâche absurde et inutile ! Je pense donc que le problème est d'ordre sociologique. Non seulement les professeurs sont souvent des anciens bons élèves obsédés de l'aval que peuvent leur donner toutes les instances qui les évaluent (y compris l'opinion publique) mais surtout qu'on ne forme pas un corps social homogène. En effet, entre le contractuel qui arrive péniblement à 1300euros/mois de salaire, avec un CDD et qui est donc dans une situation de précarité telle que s'interroger sur ses conditions de travail devient presque un luxe qu'il ne peut se permettre et l'agrégé en milieu/fin de carrière qui se prend un taquet d'heures sup (allez comprendre ces agrégés bardés de 6 ou 7 HSA ...) ou professeur de CPGE qui fait des colles et qui tourne facile à 5000euros mensuels, qui est propriétaire à Paris et d'une résidence secondaire en Bretagne (merci l'héritage de papa/maman) et pour qui les questions salariales ne se posent pas du tout, au risque de passer pour un ingrat (professeur bien payé qui intègre l'idéologie selon laquelle quand même, les enseignants ne sont pas les plus à plaindre), il y a un monde. Je pense que c'est cela qui nous tue. Une de mes collègues partie à la retraite l'an dernier m'a dit être d'accord avec la mobilisation contre la réforme Blanquer et contre celle des retraites mais que bon, ça ne la concernait plus tellement ... Pour qu'il y ait une opposition réelle à ces réformes il faudrait une compréhension de ce qui s'y joue, certes, mais qui ne peut prendre corps que sur une communauté d'intérêt réelle (certains comprennent d'ailleurs très bien mais savent que les dégradations de statut etc ça ne s'appliquera qu'aux entrants - à ceux-là je souhaite les meilleurs moments possibles avec des classes de 37 TSTMG!). Or l'hétérogénéité socio-économique du professorat, qui pouvait être gage d'une société équilibrée, se transforme en son contraire. Comment en vouloir dès lors aux collègues qui finissent par mettre leurs élèves dans le lycée privé d'à-côté ? Je les comprends sans être d'accord avec cela. Je suis personnellement prise dans un dilemme infernal : j'aime la plupart de mes séances avec les élèves mais force est de constater que du fait de l'accumulation des difficultés (scolaires, de conditions d'enseignement etc) je sers de moins en moins à les faire réfléchir qu'à contribuer au fonctionnement aberrant du système. Je pense parfois à une reconversion professionnelle mais quel crève coeur que d'avoir persévéré pour obtenir un des concours les plus difficiles de l'enseignement pour devoir abandonner si vite. Et puis, sans se voiler la face, dans énormément de milieux professionnels ce n'est guère plus réjouissant. Si la solution est de se mettre à son compte je n'ai pas le luxe de le faire et je pense même que c'est n'est pas une solution pérenne non plus (je connais pas mal d'enseignants qui finissent par faire comme vous, du consulting, essayer de vivre de cours particuliers ... c'est, à mon sens, contribuer tout autant au pb). Message bien trop long pour ne pas dire grand chose finalement mais cela fait du bien d'extérioriser un peu les choses et de voir qu'on n'est pas seule à voir ce qu'il se passe. Parfois j'en viens à me demander si c'est moi qui débloque vu le degré de zèle de certains collègues !

[@valmont4274]

Merci beaucoup pour ce discours. Venant d'une famille de professeurs, je retrouve beaucoup d'éléments qui pouvait occuper les discussions. Malgré tout, depuis quelques mois, je nourrissais l'envie d'exercer le métier de professeur de philosophie (de manière temporaire, non pas pour faire carrière). Ta vidéo en creuse la tombe et plante les clous du cercueil x) Quoiqu'il en soit, la parole des enseignants étant bien trop souvent déconsidérée, je partage ta vidéo 👌🏻

[@dekydreulkar4679]

depuis des générations des obéissants et éxecutants de la caste/secte....les enseigants...de l'éducation nazionale...idem pour 90% des médecins étant des technico-commerciaux hommes et femmes d'affaires...etc...et depuis des générations les étudiants en médecins témoins de toutes les pratiques de maltraitances ne disent jamais rien ne font jamais rien pour que cela cesse...au contraire ils reproduisent...perpétuent...le système de perversion...alors oui les enseignants depuis des générations sont responsables....et ne pas oublier les ingénieurs et toute la clique qui va avec....la responsabilité des enseignants est totale...dès la maternelle jusqu'à la fac...

[@marie-angeornix8188]

Bonjour a vous d accord avec vos paroles déjà les téléphone ne devrais pas être dans les classe c est un manque de respect pour les profs et tant d autre choses tous ça c est la faute des parents et leurs laxisme il y aurait tant à dire je suis parents et j' ai élever mes enfants seule mais je leurs ai appris le respect dès que ils étaient en cours mais sans me lancer des fleurs ce n' est plus le cas je vous plein et de tout cœur avec vous

[@dekydreulkar4679]

@@marie-angeornix8188 un manque de respect pas uniquement pour les profs d'abord pour la santé biologique, physiologique et tout ce qui va avec pour tout le monde et tout le vivant, les profs ont une très grande responsabilité d'avoir été des obéissants et éxecutants et d'avoir fait en sorte de conditionner des gens depuis des générations et en faissant croire banaliser la technologie à la place de la vrai vie...et d'avoir voulu se croire supérieurs alors qu'ils sont des ignorants et des perroquets du programme/programmation de l'éducation nazionale/caste/secte...les faits...le développement de l'égoisme de l'individualisme de la compétition, du matérialisme s'est fait aussi par les enseignants...

[@samsonpatricia4481]

@@marie-angeornix8188 ! faudrait réfléchir aux tenants et aboutissants de l'école. Le modèle reste celui du XIXe, il n'y a que le tableau, le chauffage, qui ont changés. L'esprit de l'enseignement est le même : un programme de plus en plus imposé par un logiciel unique, pour UN élève , dans UN système donné... pour travailler, consommer et mourir. Le reste c'est de l'idéologie. Aucun projet philosophique. Quant aux parents, ils renvoient l'image de ce que les marchands font d'eux...cf: coca cola et TF1 ...un cerveau disponible

[@aubrac1285]

Un état des lieux dramatique mais malheureusement fort juste. Merci de prendre la parole au nom de ceux qui sont trop désespérés pour le faire .

[@Mika-ip6on]

@OSHO vous êtes sûr de ce que vous dites ?

[@mariawoolf6069]

Bonjour Loïc, je tiens à vous remercier pour cette vidéo très bien construite et esthétique ( c'est important sur youtube😄). On ne pouvait pas mieux expliquer cette triste réalité. J'aurais tellement à dire, j'aimerais simplement laisser un petit témoignage. J'ai été contractuelle et que cela a été la pire expérience de ma vie et pas seulement à cause des élèves mais surtout à cause de l'administration. Je deconseillerais à quiconque cette expérience. Du côté de l'administration : trois mois pour obtenir les codes informatiques, trois mois pour me fournir les bulletins de salaire ( avec les gros prbl administratifs que cela a engendré), cinq mois pour faire corriger ma rémunération ( erreur dans mon contrat), trois mois pour obtenir un de mes manuels de cours ( me voilà à faire des photocopies au CDI), contrôle académique au bout du 4e jour d'enseignement, changement de planning et de salle sans m' en informer ( je n'ai pas reçu d'email et je n'avais pas les codes ENT), peu de solidarité venant des autres professeurs ( heureusement deux d'entre eux m'ont un peu aidé sur tout le lycée), heures de colle non appliquées par la vie scolaire, malgré mes sollicitations directement au proviseur aucune intervention de sa part pour m'aider sur ces différentes problématiques. Aussi, j'ai dû créer tous mes supports de cours et d'examen alors que j'avais trois matières à gérer sur cette première année ( filière technologiques). J'aurais aimé qu'on me passe qq slides ( comme ça se fait en entreprise quand on est nouveau) mais on dirait qu il y a du droit d'auteur sur les cours! Du côté des élèves, défi permanent de l'autorité, gestion très difficile et pénible des téléphones portables ( mais interdiction de leur confisquer!), des élèves qui contestent en permanence leurs notes (appuyés par leurs parents), triche systématique au moment des contrôles, prbl de laïcité. Je terminerais par le niveau des élèves inquiétant ( l'orthographe OMG 😱). Cette année de l'enfer ne me donne même pas droit au chômage et au CPF ! Au départ, j'avais le rêve de transmettre mon expérience et mon savoir aux jeunes. Maintenant je me dis que c'était une grosse erreur de me mettre là dedans... Mon avis par rapport au recul de la philosophie est lié au problème de laïcité et au nivellement par le bas ( car la philo demande une grande rigueur d' esprit et bcp de rationalité, ce qui a tendance à disparaitre). Dans 1984 ( que je suis en train de relire) , l'ignorance est la force de l'autorité... asservissement intellectuelle d'origine politique ? Problème lié aux nouvelles formes d'éducations parentales très permissives?

[@matthieucailliau]

J'ai comme vous démissionné, mais d'un lycée seulement où j'avais des classes indisciplinées, intenables et un proviseur qui ne me faisait pas confiance ; j'ai été outré d'une lettre "procès" que m'a expédiée à distance une inspectrice qui ne m'avait pas vu et m'accusait d'enseigner de façon orientée du côté de la religion catholique (ce qui était faux). J'ai été très étonné de la baisse de niveau : côté orthographe et expression écrite, on se croyait en 3ème. Par ailleurs, le proviseur n'avait pas fait l'achat de Manuels de philosophie. Je suis à présent prof de piano et écrivain.

[@hellohjbgjh]

la religion catholique est aujourd'hui interdite en France vous ne saviez pas? Si vous aviez proposé aux filles dans vos classes de mettre la Burqa, par contre elle vous aurait sûrement soutenu! Vous avez bien fait de partir de ce milieu infesté de traitres. Pour moi cette inspectrice c'est une traitre, presque une criminelle car elle empêche les élèves d'avoir un beau savoir, approfondi; elle empêche un prof comme vous qui semblez compétent, investi, avec l'amour de transmettre, de faire justement ce métier. Moi j'ai eu une accusation comme quoi je ne parlais pas anglais en classe, ce qui était faux aussi, j'ai demandé au proviseur de voir la lettre, il n'a pas voulu me montrer, j'ai compris par la suite que cette lettre avait été écrite par une fille de prof très proche du proviseur... Si ce n'est pas indiscret du coup vous écrivez quoi?

[@pistolhero1973]

Je "plussoie" l'intégralité de ce que vous développez dans votre vidéo. J'ai été contractuel en histoire-géo pendant deux années, et je continue d'être formateur/intervenant/professeur de soutien depuis lors, je retrouve beaucoup des difficultés des élèves dans ce que vous décrivez. A l'époque, j'ai été tout de suite frappé par le côté < laisser faire laisser aller > qui règne à l'Education Nationale, le "pas de vague" et la "bienveillance" à tous les niveaux et tous les étages. Ce sont surtout les principaux/proviseurs qui m'ont dégoûté, ainsi que les collègues. Dans les deux cas, beaucoup sont là < pour rester dans la maison > parce qu'ils ne veulent pas en partir. Dans l'ensemble, beaucoup sont incultes et serviles, pensent essentiellement à la mutation, pour retrouver les copains de promo, à l'apéro ou à la plage pour les vacances, et soutiennent inconditionnellement le Système et ses réformes. Moi qui me considérait comme un passionné et quelqu'un d'engagé avec la vocation d'aider et de former, ainsi que de transmettre des valeurs et des repères, j'ai très vite déchanté et ai été dégoûté par le fonctionnement même de l'institution, conçue comme une garderie de 3 à 18 ans où tout le monde doit avoir les meilleures notes possibles pour atteindre les quotas de réussite, où l'élève a toujours raison et où les adultes sont impuissants face aux enfants. J'ai, au contraire, beaucoup de très bons souvenirs d'avec les élèves, quand il y avait l'occasion de leur apprendre, ou réapprendre des choses, de voir la surprise et les lumières dans leurs yeux quand ils découvraient des choses nouvelles, quand on suscitait une envie de découvrir, de lire un livre, de découvrir un film ou d'en apprendre plus sur une époque... Aujourd'hui, a posteriori, je suis parfois un peu déçu d'être parti, bien que l'aventure continue dans le même secteur, sous d'autres formes. Mais dans le même temps, je me dis également que je suis parti avant la tempête.

[@aupaysdesreves944]

Il se passe la même chose dans les entreprises publiques comme privées, le même genre d'attitudes des chefs et collègues !

[@christophebaugrand2128]

"pas de vagues" SVP si vous pouvez comprendre l'origine et le sens de cette expression.

[@hellohjbgjh]

Je me reconnais dans votre témoignage, mais vous enseignez où maintenant? vous donnez des cours de quelles façons?

[@tacosgames]

Vidéo déprimante mais hautement nécessaire

[@lrf351]

Tu as la même tête que les caricatures de chinois dans Lucky Luke

[@Dycina]

Je ne peux que remercier les enseignants qui tiennent, se battent à leur échelle et tirent leurs élèves vers le haut sans abandonner les plus "médiocres" selon le système. Merci pour tout ce que vous faites, vous n'avez pas idée à quel point votre bienveillance et l'enseignement d'une matière qui vous passionne peuvent apporter à vos élèves. Encore une fois, merci à vous. Du point de vue de l'élève, l'école n'est déjà pas une bonne expérience pour beaucoup, je ne peux qu'empâtir pour le sort des professeurs qui doivent également subir ce système. D'autres problématiques qui n'aident pas à relever le niveau sont également la stigmatisation des bons élèves par leurs camarades : durant ma scolarité, les "intellos" se faisaient souvent embêter parce qu'ils avaient de trop bonnes notes, et sous la pression, s'efforçaient de diminuer leurs notes pour rentrer dans la norme et qu'on les laisse tranquille. Le rejet des "intellos" est pour certains un mimétisme, pour d'autres à cause de parents toxiques qui les gratifiaient en permanence de "Pourquoi tu n'es pas aussi bon que X ?" ou "Si tu travaillais aussi sérieusement que Y, peut-être que tu en aurais plus dans le crâne", portant ainsi tous les X et Y dans la case "d'antagonistes". De quoi en dégouter certains de fournir des efforts... Un autre constat qui entrainait des décrochages dans certaines matières était du côté des professeurs désabusés qui n'essayaient même plus. Pour exemple, j'ai eu du mal pendant un temps avec la philosophie à cause du seul professeur que j'avais eu dans cette matière (j'étais en S, donc je n'ai eu qu'une année de philosophie en 1ère). Alcoolique, cynique et désabusé, on ne discutait pas vraiment philosophie, il présentait plutôt ses enseignements comme une vérité générale plutôt que de faire se rencontrer des points de vue différents et argumentés, il n'a vraiment noté que les copies du premier contrôle et nous a mis exactement la même note tout le reste de l'année, tant et si bien que nous ne savions pas notre niveau réel dans la matière (sauf une fois ou un élève a gagné un 18 après lui avoir payé une tournée au bar). Le bac de philo a été un massacre pour notre classe.

[@remlas33]

Jeune prof de SES je suis tout à fait d'accord avec votre constat, mais on s'accroche en essayant de faire du mieux qu'on peut. Cette réforme est terrible. Ils sont en train de tuer l'école publique.

[@Udiaq]

Pauvres élèves obligés de se coltiner un prof d' éco marxiste, ce qui est en soi un oxymore dans les termes

[@hugoc4606]

@@Udiaq quelle pertinence au débat 😂

[@Udiaq]

@@hugoc4606 Ricaner donne raison, qui peut en douter franchement ?

[@hugoc4606]

@@Udiaq ^^ non je dis juste que tu ne t'attaques pas au fond mais à la forme

[@Udiaq]

@@hugoc4606 Dis ce que tu veux alors, je ne me suis attaqué à rien du tout pour le moment

[@theneon4011]

Merci Loïc et courage pour tes futurs combats. On continue à te suivre

[@guillaumedunand3739]

Excellente analyse ! En outre, il faut le dire oui qu’une très grande partie des élèves de terminale se désintéressent catégoriquement du cours de philo. De plus, trop rares sont les copies qui présentent une analyse critique, rigoureuse et réfléchie d’un problème donné. Les dissertations deviennent malheureusement des notes de synthèse où les élèves recrachent leurs connaissances du cours sans même se poser les problèmes que le sujet traite. Enfin, ne parlons pas de l’explication de texte où la compréhension de la langue est un obstacle majeur pour un très grand nombre d’entre eux. Impossible alors de saisir la conceptualisation philosophique qui émane d’un texte…

[@farahfarah-od5jp]

Les 42min sont passées super vite, vous êtes captivant, j'aurais aimé vous avoir comme prof

[@christianereal7181]

Bravo jeune homme TB réflexion et analyse. Notre monde futur aura besoin de vous et de vos compétences. 🙏

[@kanard2service436]

Je comprends tout à fait. On ne peut pas risquer sa vie et ne pas être soutenu par son employeur. Bon courage à vous.

[@hellohjbgjh]

Je pense qu'on ne peut pas appeler l’Éducation Nationale un employeur, mais plutôt une division administrative dans laquelle des personnes souhaitent accéder dans le but d'avoir un emploi à vie avec des vacances avec pour but secondaire de lire un cours comme un robot !

[@atha5469]

Merci Monsieur, en tant qu'étudiant en philosophie votre vidéo apporte un éclairage nouveau sur la voie professorale.

[@TheMourot]

Actuellement officier dans la Marine nationale, j'envisageais de passer le CAPES en interne depuis quelques temps déjà : me voilà vacciné. Je vous remercie pour l'honnêteté brutale de votre constat et vous souhaite beaucoup de courage pour la suite.

[@vincentg9620]

Salut camarade, Pour avoir entrepris une démarche similaire (armée de terre vers enseignement), réfléchis bien. Je ne connais pas bien les conditions de travail dans la Marine, mais dans l'AT, c'était parfois un beau b*rdel...qui avait toutefois le mérite d'un minimum de rigueur. Dans l'EN, on s'ennuie sans doute moins, mais on entre dans un monde totalement déconnecté du réel dans lequel l'opérateur (car c'est désormais ainsi qu'il convient de nommer l'enseignant) a très peu de marge de manœuvre et se prend tout autant de b*tes volantes que n'importe quel militaire. Avec du recul, il m'arrive parfois de regretter ma décision. Je crois que de toute façon, on n'a d'autre choix que de tomber de Charybde en Scylla. (Pas sûr par ailleurs que tu puisses briguer l'interne avec une carrière militaire: à bien vérifier car là aussi, l'administration sait surprendre...)

[@michelblanchet142]

J'ai quitté en 2010 (retraite) et je ne peux que tout confirmer, j'ai aimé vos commentaires sur la salle des profs... Un seul de mes collègues était brillant et cultivé et m'apportait quelque chose la conversation avec des amis du privé, techniciens, médecins, ingénieurs, ouvriers était plus riche..

[@dekydreulkar4679]

depuis des générations des obéissants et éxecutants de la caste/secte....les enseigants...de l'éducation nazionale...idem pour 90% des médecins étant des technico-commerciaux hommes et femmes d'affaires...etc...et depuis des générations les étudiants en médecins témoins de toutes les pratiques de maltraitances ne disent jamais rien ne font jamais rien pour que cela cesse...au contraire ils reproduisent...perpétuent...le système de perversion...alors oui les enseignants depuis des générations sont responsables....et ne pas oublier les ingénieurs et toute la clique qui va avec....la responsabilité des enseignants est totale...dès la maternelle jusqu'à la fac...

[@francisgimenez7120]

Je remarque que beaucoup d enseignants parlent seulement après avoir pris leur retraite. Ils devraient le faire pendant leur activité de profs comme ce monsieur.

[@jean-baptiste6479]

Mais enfin si les profs sont presque en burnout a force de déchiffrer des copies le W.E on imagine bien qu'en salle des profs ils se détendent. Ils vont pas en plus débattre avec le prof de philo qui d'ailleurs est toujours marxiste.

[@liguten]

Tout à fait d'accord. C'est lors de ma première année que j'ai réalisé que les discussions étaient d'un niveau assez bas....et décevants pour le jeune prof que j'étais.

[@lilopipo6896]

Je confirme aussi que la solidarité entre professeurs est souvent défaillante...

[@josettetam9913]

C'est comme pour le sport, on compare les élèves, on les met en compétition les uns par rapport aux autres, on les note, on évalue leur performance, alors qu'on voit bien que les capacités physiques de chacun sont différentes, le sport à l'école ne devrait être vu que sous l'angle du bien être et de la santé, j'ai été dégoûtée du sport par mes profs successifs qui ne mettaient que les doués en avant . Je ne me suis remise au sport, qu'à l'âge de 35 ans...merci l'Education Nationale...j'ai perdu un temps précieux...

[@papatango5085]

Faux la notation en sport ne concerne pas les capacités physiques

[@bambibrune9202]

@@papatango5085 votre "FAUX" comme si il s'agissait d'une science infuse dont on détient la réponse formelle... Vous l'exprimez comme un chien de garde, cela sachant que le monde est différent de vous ou de vos collègues. C'est si peu rationnel et objectif de votre part que cela en est risible. Les prof/enseignants, sont des êtres humains, ils ont des défauts comme tout le monde, ils ne sont pas tous pédagogues, ni justes, ni égalitaires ni tous ce que vous voulez. Ils sont parfois guidée par leurs émotions, leurs jugements, la stigmatisation, la discrimination.... le racisme aussi. Mais ce sont d'autres débats. Quoiqu'il en soit, j'ai eu différents profs de sport dans ma vie. Cette femme a sans doute raison de dire que certains profs ont une mauvaise perception et conception des "choses". Avec un prof je pouvais avec 15/20 en sport et avec d'autres 9/20 toute l'année. Non pas parce que je n'étais pas douée, je me débrouillais même assez bien pour quelqu'un qui ne faisait pas de sport en extra scolaire. Néanmoins certains profs avaient une facilité à donner de bonnes notes à ceux qui étaient en extra et ceux qui étaient populaires, au hasard ou pas des circonstances.... C'est à se poser la question sur l'intégrité, l'éthique de certains enseignants.

[@swks5582]

Justement, ils sont préparés aux challenge pour dominer les concurrents. C'est ça une société capitaliste. Pas d'humanité, que du chiffre comme objectif et d'abord pour enrichir d'autres que nous même.

[@richardlaw9873]

@@swks5582 Remplacez "autres" par "une poignee d'actionnaires"

[@mounirsharkshark4347]

L'Education Nationale est devenue un carcan normatif apprenant la soumission.

[@Setisse]

L'enseignement de la philosophie, ma plus grande déception lors de mon parcours scolaire (bac L en 2008) J'attendais cela avec impatience en me voyant déjà débattre sur des idée avec les autres élèves, les profs sur des sujets variés. Finalement j'ai vite déchanté quand j'ai réalisé qu'on ne me demandais absolument pas de réfléchir par moi même mais simplement d'ingurgiter les idées et les doctrines et tel ou telle philosophe pour les recracher bêtement dans des intero. Les rares fois où j'essayais de faire pars de mon avis sur une question je prenais une mauvais note et des commentaires du type "leçon non apprise" car on attendais de moi que je dise non pas ce que je pensais en m'appuyant par exemple sur les idées de Kant, mais ce que Kant pensait du sujet.

[@domjuste]

En tant qu'ancien prof de maths, je suis d'accord avec l'essentiel de cette vidéo. Le niveau de maths des élèves est en nette diminution. J'ai arrêté le jour où des parents me regardaient bouche bée alors que je leur expliquais que leurs gosses n'étaient pas fichus de calculer 3 fois 7 sans calculatrice alors qu'ils étaient en seconde !

[@_Groquik_]

Ancien prof de maths aussi, je plussoie. Seule consolation, j'essaie d'expliquer à mes enfants à quoi ça sert, les maths, et comment on utilise cet outil pluridisciplinaire.

[@julebane2403]

21 et cela nécessite juste des exercices par cœur et de répétition sans intelligence.... Nonobstant, ce qui est vraiment effrayant est le manque de passion , d'engagement ou même de raisonnement pédagogique de beaucoup trop d'élèves mais également de professeurs (les bons démissionnent ou souffre en silence) qui ne font qu'accentuer la quantité de lancunes des élèves en question... Cercle vicieux on règle le problème en exterminant les mathématiques tel que les plus vieux et derniers licenciés ou diplomés sous filière Générale ou Technologique les ont connus ... Nivellement par le bas oblige... A savoir cela concerne aux moins 40%-80% voir beaucoup plus des élèves qui ont saisi le fonctionnement de parcoursup et choisissent leur intitulés en UFR concernés à l'université ou dans un cursus préparatoire littéraire. (Ou ont fortement intérêt à le faire ) Alors la verité , la voici le niveau d'enseignement efficace des mathématiques dans le secondaire en France va tendre vers 0 littéralement.... Quant au niveau d'évaluation il va rester stable de tel façon que le seul moyen d'apprendre les mathématiques sera bien.... DE LES APPRENDRE À LA MAISON DE FACTO JUSQU'AU CONCOURS OU L'EXAMEN FINAL VISÉ ÇA N'A JAMAIS TUÉ PERSONNE D'ÊTRE AUTONOME OU AUTODIDACTE PEUT IMPORTE LES MOYENS OU L'INJUSTICE DE CE SYSTÈME ET BASTA. Et c'est bien dommage pour l'honneur de l'Education Nationale ou du moins ses débris...

[@neodymelanthanide2101]

@@antoninsicard9933 bah je sais pas ce que tu veux faire à part des exo. Répéter le cours ? C’est bien l’intérêt des maths que d’apprendre à mener un raisonnement rigoureux par soit même. Le cours ne devrait être qu’une excuse, qu’un support pour les exercices. Après tout, il est peu probable que même les ingénieurs aient besoin ne serait-ce que des bases de l’algèbre linéaire dans leur métier. Mais c’est clair qu’avant la sup, ce sont des exercices bateaux qui consistent simplement en l’application du cours. Et on retrouve bien là la volonté d’empêcher la réflexion et l’analyse du monde à cette classe moyenne vouée à s’appauvrir (et qui risque donc de devenir problématique pour l’état, enfin si ce n’est pas déjà trop tard, parce qu’on a frôlé la guerre civile déjà, heureusement qu’on a eu le Covid..)

[@neodymelanthanide2101]

@@antoninsicard9933 Bah oui les maths ne sont absolument pas là pour être utiles mais servent uniquement à développer ta capacité à raisonner. Plus les maths sont appliquées, plus elles sont utiles mais moins elles ont l’intérêt précédant. Mais bon au lycée c’est à peine si on fait des maths je comprends pas bien ce que tu veux dire en terme de difficulté de compréhension et de façon d’aborder l’exercice. Les exercices sont peu variés et sont tous l’application direct du cours, il n’y a pas vraiment besoin de réfléchir… Et il n’y a pas besoin de s’imprégner d’un mode de réflexion au contraire. A chaque fois il faut faire preuve à la fois de rigueur et d’imagination, évidemment pour les exercices les plus difficiles l’expérience joue un grand rôle, mais encore une fois il s’agit plutôt de maths post bac là.

[@domjuste]

@@antoninsicard9933 Il semblerait que vous ayez eu un prof de maths démotivé, ce qui m'est arrivé au bout de deux années d'enseignement. Petit détail : j'étais contractuel et j'ai donné cours dans les années 2000. J'ai démissionné à l'issue de l'année scolaire. Le chef d'établissement m'avait confié des classes de seconde et première les deux premières années et souhaitait me confier des terminales S. Je revois sa tête quand je lui ai annoncé que ce serait sans moi. La faute à des élèves qui refusaient de travailler, soutenus par leurs parents qui me critiquaient de trop les faire travailler... en plus, j'ai tout de suite mis une discipline de fer. Mais voilà, faire travailler les petits chérubins était presque un crime...

[@mylamurmures3010]

Wouhaou, tellement d'éléments sur lesquels j'aimerai pouvoir continuer à échanger ! Je suis totalement d'accord avec la totalité de ce qui a été évoqué. De passage dans l'EN depuis 2 ans, j'ai le même constat, les mêmes analyses. Il y a bien des années déjà à l'université j'avais lu J. C Michea et je savais donc à quoi m'en tenir... Cependant je suis tiraillée entre continuer à enseigner ce que j'adore faire et lâcher l'affaire parce que j'ai tellement avec le système, la salle des profs ou la cafet... (je confirme, le manque de pensée réflexive, l'absence de culture générale, les chiens de garde du système etc...)... De plus en tant que parent d'élève, j'ai assisté à la catastrophe annoncée avec la réforme du bac... Le délitement du groupe classe, plus aucune possibilité d'échange autour de sujets communs, du gloubiboulga en effet !... Bref, nous en sommes là mais que faire ? Je me pose la question tous les jours.... Et pour ce qui est du rôle du parti communiste dans la formation des classes ouvrières, je suis absolument d'accord et j'ai des exemples. Mon oncle, communiste a comme il dit "fait l'école du parti". Et il est considéré comme un "sage" dans notre communauté régionale. Beaucoup de personnes qui ont fréquenté l'université lui demandent conseil.... Bien d'autres éléments sur lesquels je pourrais rebondir mais je ne vais pas écrire un commentaire à rallonge... Merci pour ce courageux partage. 🙏

[@samsonpatricia4481]

.L'école c'est le bourrage de crâne . On s'écrit partout que l'on veut former des têtes bien faites, on gave de connaissances. Chez les meilleurs élèves, la pensée reste moutonnière! la preuve par nos élites médiatiques Misère! J'ai crû à CETTE FABLE D'UNE école qui devait apprendre à apprendre. Les professeurs du secondaire sont tellement peu habitués à penser ou se remettre en question. Les concours de recrutement relèvent du bachotage aussi ce sont de bons élèves qui enseignent sans être généralement de bons pédagogues. Il y a plainte envers un élève qui ne travaille pas mais peu de sympathie (sens étym.). Pas de formation en psychologie, ni en philosophie et pourtant pour certains ce serait une application sur le terrain bénéfique à une libération pour les élèves dans cette école-prison.

[@laurencejobard5429]

Enseignant un jour, enseignant toujours… peu importe le cadre ! Bon courage pour la suite…

[@richardwestwood8212]

Hello Laurence, what's up?

[@chocolatinade8097]

Bonjour, Anciennement dégoûtée de l'enseignement scolaire me voilà qui, paradoxalement, me retrouve actuellement en 1ère année de Master MEEF 1er degré. Depuis l'obtention de mon baccalauréat, je n'ai jamais cessé de me demander 2 choses ; 1. Comment ai-je pu aller aussi loin en ayant foutu le strict minimum depuis la 6ème ? 2. Pourquoi j'ai toujours cette impression (qui n'en ai pas une au final) d'être une personne culturellement pauvre comparée aux adultes de l'âge de mon père (50 ans). Pour plusieurs raisons, j'ai été dégoûtée dès le début de l'enseignement du second degré. Oui, je n'ai jamais trouvé aucun professeur de n'importe quelle discipline capable de m'intéresser suffisamment, ou de me donner un sens concret au fait d'apprendre pour me faire prendre conscience de l'importance que cela a à être intellectuellement libre de sa pensée. Sans compter le fait que je me sentais dépassée par les programmes SURCHARGÉS qui nous étaient imposés (aux élèves et aux professeurs).. C'est avec tristesse que je me rends compte depuis 2ans que toutes ces heures, que je croyais perdues à l'époque, servait en fait à mon bien en tant qu'individu dans une société. Tout ce savoir que je voyais comme des jours de perdus dans une prison pleine de barreaux : Dans laquelle je me contentais de rêvasser au fond de la classe en comptant chaque seconde sur le cadrant. À attendre que les heures passent pour pouvoir enfin rentrer chez moi et regarder la télé ou être sur mon téléphone. Toutes ces heures m'ont parues si longues que je n'en ai aujourd'hui plus aucun souvenir. Mis à part la vague odeur du temps qui passe à travers la fenêtre... Avec le recul de l'âge et d'une meilleure compréhension du monde, je me rends compte que les professeurs n'étaient pas les seuls responsables dans cette histoire. Il y a tant d'autres facteurs que vous avez justement soulignés qui entre en compte. Je pense à l'EN, le professeur en lui-même (sa pédagogie et sa didactique), la société, l'éducation au sein de la famille de l'élève...etc. Après tout cela, il ne faut s'étonner que notre niveau baisse !! En revanche, je pense plutôt que les élèves ne sont pas responsable de ce qui leur arrive ici (cf facteurs ci-dessus). Nous avons tous cette soif, cette volonté d'apprendre en nous, et ce, dès le plus jeune âge ! J'ai simplement l'impression que cette flamme s'atténue dès l'entrée dans le second degré. (je ne saurai pas encore expliquer pourquoi.) He oui, avec la technologie et son accès au savoir "facile" nous rend plus paresseux, car elle est à notre portée de main ! Cependant, je pense que rien n'équivaudra jamais à un professeur, sa culture et sa passion de transmettre, la classe et son environnement. Il suffit de nous émerveiller malgré ce que vous subissez (et ce que je subirai aussi..) et ce du mieux que vous le pouvez. Je me doute bien que cela ne doive pas être facile tous les jours, mais qui a dit que cela allait l'être dès le début ? Comme vous le voyez, ces raisons m'ont poussée à vouloir me battre contre elles. Certes, à un niveau inférieur (dans le premier degré) mais, ces souffrances et ces constats déplorables quant au monde de l'éducation nationale française et de la mentalité d'aujourd'hui mérite d'être arrêtés !! Et ce à la plus petite échelle qu'il soit ! Et votre vidéo, expliquant votre démission, en est un pas parmi tant d'autres ! Tout comme ceux qui restent pour ce battre le mien ou mon cas en dépit de ce qui m'attend !! Bref, je me doute que ce commentaire soit lu par beaucoup de monde de par sa taille et sa récence quant à la date de cette vidéo, mais je vous remercie tout de même de m'avoir lue. Future professeur des écoles de 21ans.

[@ginolepieux8122]

Salut Chocolatinade, je te remercie vivement de ton commentaire puisqu'il rejoint ce que j'ai pensé récemment. Je suis légèrement plus âgé que toi (25 ans) et je suis content de voir que tu as bien de l'avance sur moi sur ces questions. En effet, on se rend compte après d'à quel point l'école est vitale. Et je n'ai rencontré personne également en tant que prof ou adulte pour me faire comprendre à quel point c'était important -- et de me passionner en cours. Concernant l'écart de culture avec des personnes de 50 ans, je suis d'accord mais si on prend le problème dans l'autre sens, seras-tu moins cultivée qu'eux à leur âge? Difficile comparaison avec quelqu'un dont l'écart d'âge dépasse de 10 ans ton propre âge. 😊 Excellente journée à toi et bon courage dans l'enseignement !

[@jordanfotsing9567]

Yo ! J'ai aussi 21 ans et je serai professeur des écoles aussi, du coup ton profil m'a donné envie de te lire (oui, j'ai d'abord lu les dernières lignes avant de relire de haut en bas ahah). Je pense qu'on doit en effet se battre, mais je suis attristé par cette vidéo, qui parle de la raison des démissions de bons profs, qui trouvent ce combat trop dur...Attristé parce que je craint pour moi, mais surtout parce que sans ces bons profs, qui sont nos seuls soldats, le combat est perdu ! J'aimerai voir plus de persévérance de la part des profs actuels pour ne pas : 1) décourager les futurs profs, qui les observent attentivement. 2) Perdre les seuls personne qui ont vu le côté sombre de l'enseignement...Ce sont ces seules personnes qui sont aptes à faire la différence. On se croisera peut être jamais, ou peut être qu'on est dans la même promo, mais je souhaite en tout cas que de ton côté, comme pour tous les profs, on soit des lumières dans l'ombre, tous ensemble.

[@jamesmabrick459]

Respects. Je suis responsable d'ETS privé métallurgie. Le CAP ou BEP était le diplôme requis pour avoir les compétences nécessaires à notre activité. Aujourd'hui les jeunes sont titulaires d'un bac ou d'un BTS et on leur promet des gros salaires à l'école. Ces diplômes sont inadaptés à l'exercice un travail manuel. Ces personnes n'arrivent pas à trouver du travail car surqualifié et sous qualifié. Résultat nous ne prenons plus en compte les diplômes et n'embauchons que du personnel expérimenté. Donc chômage / SMIC / petits boulots / reconversion pour les jeunes, c'est triste pour nous tous, merci l'EN.

[@Gaelle-ci5dp]

Je suis Aesh(j’accompagne des élèves ayant diverses difficultés…)je suis donc,en même temps témoin de la souffrance de certains élèves dans les classes,ne présentant aucun trouble particulier mais peu intéressés parce qu’il leur est proposé à l’école :ils s’ennuient,pour être poli.J’ai moi-même eu un de mes frères qui détestait l’école -et le mot n’est pas trop fort -à mon époque,un certain nombre de collégiens se dirigeaient vers les cap/bep.Certains pour travailler au plus vite,et d’autres allaient vers bac,bts ou autres. Aujourd’hui,ils sont quasiment coincés,en écrivant ces qq lignes,des visages me viennent tout de suite en tête. Quel gâchis et puis quelle tristesse.Des gamins dépréciés à l’école et parfois malmenés à la maison,certains ont de l’or dans les mains,d’autres s’ennuient à mourir,ont besoin d’être dans l’action,pour plein de raisons,ils seraient tellement mieux ailleurs.Mais,c’est l’inclusion à tout prix qui prime. Le brevet,le bac pour tous,le filtre se fera après.Cela fait des classes surchargées,du bordel…Les gosses,en fait,n’ont pas vraiment changé,ils espèrent qu’on les considère et aimeraient faire confiance. Tout semble être fait en dépit du bon sens.

[@Marc18P]

C'est une décision très courageuse. Merci pour ce témoignage M. Chaigneau !

[@quoileternite]

Je souscris à tout. Même analyse. J'en suis parti aussi 😉

[@alexofficielandre]

Waw c'est un courage monstrueux. Je te souhaite le meilleur possible et tu as tout mon respect

[@noeldecambron5814]

Je suis en première et votre constat sur les élèves et vraiment observable, surtout du point de vue d'un élève, puisque nous côtoyons nos camarades beaucoup plus souvent et surtout, dans différentes situations, je suis très étonné que certains dans ma classe ne puissent pas parler à voix haute dès qu'il sagit de répondre à une question dans un exercice, où lire un texte, alors qu'ils peuvent aisément dialoguer à l'instant où ils ne sont plus en salle de classe. Il y a de vrais lacunes dans toutes les matières, certains n'ont pas les bases car plus jeunes, ils se sont dit que ce n'était pas utile, puisque qu'il n'y avait pas d'examens, la plupart ne se motivent que sous la menace des notes ou des examens, une vraie obsession des notations, due à la concurrence permanente entre les élèves.

[@olafjerome]

Super témoignage! 👌 et les points exposés devraient pouvoir être un éclairage pour les gens de toute la profession mais pas seulement!! Grazie 🙏...

[@dylan8378]

Merci pour ce témoignage très intéressant, il nous éclair sur la situation actuelle !

[@jacquesflinois9392]

Votre constat, bien posé, est hélas implacable. Courage à vous, et merci pour cette éloquente capsule.

[@Ryleees_]

Étant un élève en terminale, je n'ai pas eu philosophie depuis le début de l'année à cause de la démission d'un professeur et de son remplaçant, j'ai quand même le bac à la fin de l'année

[@xzy9729]

Je suis étudiant en BTS (ce BTS n est pas donné en plus) et depuis le début de septembre pas de prof d anglais avec l épreuve en fin d année 🙂

[@VictorDeVandenesse]

Encore une vidéo exceptionnelle. Merci de nous donner le courage de nous battre et de nous former.

[@evolucionfrancetv]

Il est grand temps d'accelerer la creation d'ecoles alternatives. Je suis sur ce chemin... Merci pour votre vidéo 🙏

[@antoninvuillemin5286]

Il me semble que c'est une impasse, et qu'il ne faut pas traiter le problème de l'éducation comme un problème isolé des autres. Si l'on veut redonner un coup de polish à l'éducation nationale, il faut lutter politiquement, et pas accélérer le processus de décomposition de l'éducation en proposant des alternatives qui à terme seront la voie à un modèle d'éducation différentiel potentiellement privatisable...

[@evolucionfrancetv]

@@antoninvuillemin5286"lutter" est le chemin que je ne veux plus prendre. Votre analyse est cependant pertinente. Bonne chance à vous.

[@papatango5085]

L'éducation doit être pour tous pas que pour les riches ou les privilégiés, c'est mon idéologie en tout cas

[@swks5582]

@@evolucionfrancetv l'école à la maison ça existe et c'est la meilleure solution.

[@hellohjbgjh]

L'éducation nationale est morte; il faut davantage faire confiance à un prof particulier par exemple en qui on a confiance, et qui a donné de très bons résultats à des enfants qu'on connaît etc

[@tanguybonhoure3160]

Outre le fond si intéressant, quelle fluidité dans la pensée et la parole, je suis plutôt impressionné.

[@pascalbercker7487]

I taught English for a year at a private and very expensive French high school - with tiny classes (often less than 10) - but I experienced and/or saw very similar things with my students - notably with an enormous gap between the best and the worst students.

[@richardwestwood8212]

Are you still teaching in France ? I did it in Paris years and years ago

[@jdl_fr]

During my studies, I witnessed about students for whom effort was a strange concept, especially in English, I was very frustrated about the low level of the English courses due to those students who preferred to make fun of each other than to improve their skills

[@kaa5141]

@@jdl_fr Can you really blame the children, when the adults around them do the exact same thing ? Children are the product of the society they live in. Shaming someone for speaking another language is litterally a French value, something that has been promoted by school itself. "It's not allowed to speak Breton nor to spit on the floor" - that's what you could find on French school walls less than a century ago. Learning a language other than French is devalorized in French culture. If you repeat that to a child, they will reproduce what they've been taught, and as long as they're not taught the contrary, they won't change. Blame the society, not the students.

[@hellohjbgjh]

Ne vous plaignez pas trop, vous êtes de langue maternelle anglaise peut-être? si c'est le cas vous pouvez avoir un poste, si vous êtes un français aimant l'anglais , vous n'intéressez plus l'éducation nationale, ils recherchent des profs principalement avec langue anglais maternelle je pense non?? :P

[@curtisfuturemann3679]

@@hellohjbgjh Ce qui est paradoxal: par ce genre de décision, l'Education Nationale admet que son propre enseignement n'arriva jamais l'apprenant au niveau d'un locuteur de langue maternelle! Donc, la formation dispensée par l'EN n'est même pas reconnue par l'EN elle-même!

[@anaellemarson3667]

Merci pour cette analyse et pour votre engagement, j'ai quitté l'enseignement secondaire il y a quelques années et j'ai eu la chance d'avoir certains professeurs qui ont contribué à ce que je développe une vision critique des décisions politiques et de notre système économique, que je n'aurais sans doute pas eu aussi rapidement sans eux, donc merci de faire partie de ces personnes qui se battent pour éclairer la jeunesse. Pour ce qui est de la tricherie, je ne sais pas si ma réflexion peut apporter quelque chose, mais de mon point de vue d'ancienne élève, je pense que c'est en partie dû au rapport à l'évaluation et aux connaissances, j'avais ressenti chez beaucoup de camarades que l'apprentissage n'avait pas de sens et qu'apprendre ses cours n'était intéressant que pour avoir de bonnes notes, un bon dossier scolaire et donc des chances d'accéder au cursus supérieur voulu. Si les élèves accordent plus d'intérêts aux résultats scolaires qu'à ce qu'on leur enseigne, c'est certainement car ils ne comprennent pas les enjeux de l'éducation et ne pensent qu'aux résultats chiffrés qui peuvent être une vraie source d'anxiété.

[@kaizorro03]

J'ai démissionné de mon poste d'ingénieur pour enseigner les mathématiques dans le secondaire. Depuis 4 ans, je déplore les mêmes constats que toi. Je continue la lutte encore un peu dans mon collège, jusqu'à ce que les forces ou le courage me manquent. Je suis moqué lorsque je propose des HMIS, et je sais exaspérer beaucoup de collègues lorsque j'évoque la pente que l'institution dégringole. Merci pour ton témoignage.

[@chrisrobert5252]

J'ai fait des remplacements en tant que profs de maths pendant 3 ans après 15 ans d'ingénierie en R&D. L'ambiance des salles des profs... hmmm, bref passons. J'ai été sidéré du niveau de mes classes de 1ère S et des écarts abyssaux de niveaux, les cadors étant devenus une minorité ethnique. J'ai vu des profs titulaires "bricoler" les barèmes pour les épreuves de Brevet blanc au collège afin de filer un max de points. En novembre avec mes BTS automatisme j'en étais encore à faire des révisions de 5ème sur les proportionnalités... Bref j'ai arrêté. Il faut le voir pour le croire.

[@abcdegh78]

T'as démissionné d'un poste d'ingé pour devenir prof ? Mais t'avais fumé ou t'as perdu un pari ? ;-)))))

[@kaizorro03]

@@abcdegh78 comme dirait Friot, j'en avais marre de produire de la merde pour le capital

[@chrisrobert5252]

@@abcdegh78 J'ai quitté la région parisienne pour mettre ma famille au vert. Avec un profil spécialisé, en province, c'est hard. J'avais assuré beaucoup de formations en tant qu'ingénieur-cadre chez PSA, et prof ça me trottait dans la tête depuis un moment. Prof suppléant, ça permet de tester le métier. Ben j'ai pas été déçu ;)

[@fabriceharris3364]

Salut kaizorro003. Tu vas finir en dépression, cherche un poste dans le privé en Suisse puis fais une demande d'équivalence pour enseigner dans le publique.

[@pauloalmeida2365]

Salut Loïc ! 👋...je ne te connaissais pas, cette video m est tombé dessus par hasard. Bravo pour ton Courage, pour tes prises de positions. J te souhaite le soutien necessaire pour passer cette periode transitoire🙏🙏💖

[@davidoliveira3792]

Le problème est profond . Je vois régulièrement dans les commentaires KZbin des gens écrire "tousse" au lieu de "tous" , ne font pas la différence entre "ça" et "sa" ou encore "ces" et "ses" . C’est effrayant moi c’est ça qui m’aurait fait démissionner.

[@hugoj4839]

Force à vous, Loïc !

[@ProgPower19]

Merci pour ce témoigne et bravo pour cette décision difficile mais cohérente !

[@pkparceque3485]

Vidéo très intéressante merci. Je suis toujours fasciné de voir des gens s’exprimer aussi bien aussi longtemps :). J’en serais incapable mais c’est très appréciable et je suis certain que tu étais un excellent prof, bien que démuni face aux conditions de travail que l’on vous impose. Je serais curieux d’avoir les propositions qui selon toi permettraient de relever le niveau des élèves français.

[@SylvainNoLongerSlave]

Félicitations pour cette cohérence, et bravo d'avoir osé prendre cette décision. J'ai été de très court passage (1 an) dans l'EN en tant qu'assistant d'éducation dans un lycée professionnel. Tout ce que tu as décrit est absolument réel, et absolument pas sur-évalué. Il n'y a plus rien qui va dans cette institution ; bien-pensance, soumission, pas de vagues, nivellement par le bas...

[@granaivo]

Félicitations pour ce franc-parler. J'ai également fait un court passage d'un an à l'EN en mathématiques. Tout ce qui est dit ici est la réalité, soumission, nivellement par le bas. Un million de salariés à l'EN avec beaucoup de bureaucrates au rectorat qui ne servent à "rien" et je pèse mes mots il n'y a qu'à voir le système scandinave pour s'en convaincre. Les enseignants sont "soumis" ne doivent pas faire de vagues, pas étonnants les résultats de la France au PISA, et ça va encore s'empirer. Il n'y a qu'en France qu'on voit un niveau avec 2 courbes de Gauss surtout en mathématiques avec un sommet autour de 15 de moyenne pour les "bons" élèves et un autre sommet pour les "mauvais" élèves autour de 5 de moyenne, au milieu il n'y a quasiment rien ... le niveau est trop bas :-(

[@lchaigneau]

0:00 Introduction 0:37 retour sur la réforme du bac - mon analyse depuis... 2017 ! 6:40 Les raisons de mon départ. 8:30 La réforme Blanquer et ses conséquences. 10:30 Destruction de la discipline philosophique en Lycée et du métier de prof de philo 13:40 Condition de l'enseignement à la fin de la scolarité 17:40 Disparité de niveau extrême dans les classes 20:20 Reforme de la classe dite" inversée". 22:20 La triche à tous les niveaux : les faux résultats du bac ! 24:40 Clientelisme des élèves dans l'enseignement et compétition internes entre enseignants 26:30 "distanciel", contact humain dans l'enseignement 28:10 destruction de la vocation, du dévouement dans le métier; élèves laissés-pour-compte 29:10 la tricherie n'est plus à la marge pour les élèves aussi. 30:40 l'enseignement de la philosophie, proposition personnelle et IHT 31:50 la salle de prof n'est pas/plus un lieu d'effervescence politique et intellectuel 35:20 réception des élèves face au constat de médiocrité 36:30 interdisciplinarité et médiocrité 38:00 invisibilisation du travail de prof hors des classes 40:20 conclusion Merci à Thomas B, pour le sommaire. Réponse à quelques objections trois semaines après, dans cet entretien : kzbin.info/www/bejne/mmjGdKKOg8mlpKc

[@Astéroïde0001]

Dommage que vous soyez éparpillés dans le pays, car se qui est triste, c'est qu'il y en a des profs strictset humanistes, mais isolés. Courage a vous.

[@donaswann5669]

@@roideschats8799 Autrement dit, ne plus éduquer que les plus riches. Ça promet.

[@le_hardi6984]

On avait déjà un discours comme le vôtre il y a plus de trente ans. Les réformes successives, la dégradation des capacités de réflexion et de mise en œuvre des exercices (en mathématiques tout comme dans les matières littéraires), fait songer à une cascade en escalier ...

[@HARDROCKFOREVER1]

Cette industrie de l'éducation nationale, l'Idéal national de la république pour forger un citoyen moderne extrêmement moutonisé, un consommateur compulsif au service des multinationales et des banques de crédit est arrivé à sa fin. Cette institution est totalement obsolète car elle n'est qu'un outil idéologique de propagande au service des pouvoirs politiques!

[@pauldurant6240]

tu critiques le libéralisme et le capitalisme à un moment. Je suis sceptique : l'éducation nationale est entre les mains de la gauche et de l'extreme gauche depuis 70 ans. Le vrai tabou est là. L'education nationale est de gauche que tu le veuilles ou non. Je serais heureux de lire ta réponse. Et quand tu dis que le capitalisme n'a plus besoin de gens bien formés, tu ignores totalement la nécessité d'investir dans la recherche, dans l'innovation. Je te laisse lire les travaux d'Aghion du collège du France qui démontre cela à longueur de journée. C'est la gauche qui est anti-culture a) car elle est contre l'héritage et le patrimoine, b) car elle veut créer de l'egalité qui est le dieu des gens de gauche, mais qui est destructeur de l'éducation.

[@thierrybearn9492]

Même constat en mathématiques mais également un science, le niveau de beaucoup d'élèves en terminale générale est affligeant. En effet, trop d'élèves arrivent en seconde avec des bases inexistantes pour suivre correctement. A la fin de la seconde, ils abandonnent donc les sciences car il est devenu possible d'avoir un bac général sans la moindre culture scientifique...Blanquer a ainsi supprimé pas mal de postes en maths mais également en sciences. Pour que le bon peuple soit rassuré, il a baptisé cela " l'école de la confiance" et hop le tour est joué 🥴.

[@soniaben6035]

Quand je lis tous les commentaires j'ai peur pour l'avenir de mes enfants 😢 (actuellement en cm1 et grande section de maternelle)

[@bdlibre5696]

Bravo pour votre analyse et la qualité de votre expression ! Un régal malgré la tristesse du constat! J'étais enseignante et prise en étau entre les délires de chaque ministre imposant une réforme après l'autre...sans concertation et sans retour d'efficacité...et la perte du sens pratique! N'appelons surtout plus un chat un chat à l'heure actuelle...l'impression de devoir avoir toujours un langage édulcoré et de ménager la chèvre et le chou avec les parents! Et des week-ends passés sur l'ordinateur à remplir ce fameux LSU, livret scolaire unique dans lequel on ne nomme plus les matières comme la grammaire, l'orthographe...mais où tout est présenté sous forme d'une espèce de bouillie dans laquelle parents, enfants et enseignants se perdent!!!

[@thierrybearn9492]

@@soniaben6035 il faudra être très vigilante et écouter votre enfant. Si il est sérieux et se trouve dans une classe où trop d'élèves mettent le bazard car en échec scolaire depuis de nombreuses années, il ne faudra pas hésiter à le changer de classe, si le proviseur refuse il faudra monter au créneau . Apprendre dans une classe de 35 élèves où les 3/4 n'ont rien à y faire est tout simplement mission impossible...on fait semblant et on gaspille l'argent du contribuable.

[@yifonhu9242]

Je viens de consulter le programme de maths en Terminale S , apparemment ils ont retiré: les nombres complexes et les équations différentielles , ça devient "light".

[@yifonhu9242]

Petite correction , les nombres complexes sont dans la partie géométrie.

[@MrSatanbaal]

Courage. Et bon retour sur KZbin ;)

[@neptune5771]

Force à toi 🙏🏽

[@carolinetokidoki1341]

Quand je pense que mon père 75 ans, n est même pas allé jusqu au certificat d etude, écrit sans faire de faute d orthographe ; sans parler des écrits de son père, carrossier de métier, qui n ont rien à envier au niveau de français de mon fils bac + 5

[@isabellefournier7036]

Ben oui ma bonne Dame, c'était une autre époque...

[@Urdnotwrex22]

Et quel est le niveau de votre père en histoire, géographie, littérature, langues, sciences, maths, économie, philo...? Des gens qui écrivent sans la moindre faute pour dire au mieux des bêtises, il y en a beaucoup. Vous faites vous-même beaucoup de fautes dans votre commentaire.

[@sashasiobud4793]

C'est très courageux...bonne continuation pour la suite.

[@poileauxpattes9474]

Ma soeur est prof de maths depuis 15 ans dans un lycée privé, et a fait le même constat que vous. Chaque année, le programme est un peu plus allégé, mais pour cette dernière année de COVID, il a été demandé aux profs de maths de donner des points aux élèves qui citaient les formules, même si elles ne sont pas appropriées au problème, et même si le calcul est faux. L'aveu de l'Ednat : "si les élèves savent citer une formule, c'est qu'ils ont retenu le programme"... Effrayant. Tous les jours, elle nous raconte une nouvelle ineptie venue de sa hiérarchie, mais aussi de ses collègues, notamment les nouveaux. Chaque fois qu'elle doit être remplacée temporairement, c'est une bataille pour trouver une personne qui tiendra plus de trois jours... Ces profs, malgré leur formation, sont incompétents. Ils arrivent les mains dans les poches, ne sachant même pas que c'est leur travail de rédiger les cours, et abandonnent lâchement devant leurs salles de classe qui n'écoutent pas. Ils s'imaginaient naïvement pouvoir donner des cours magistraux à l'heure d'internet, et n'ont reçu aucune instruction pratique sur la pédagogie et l'autorité, uniquement de la théorie, délivrée par des professeurs qui n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis 20 ans au moins. Ma soeur passe actuellement le concours d'agrégation, officieusement pour bénéficier de meilleures conditions de travail et d'un meilleur salaire. Ses premiers bachotages furent rapides : les deux premières années du programme sont l'équivalent des années de Première et de Terminal de son époque. Elle savait donc déjà tout. De quoi s'interroger sur le niveau des actuels profs et ceux à venir, qui effectivement sont rarement renseignés sur leur matière en dehors de ce qu'ils ont étudié en cours, et qu'ils prennent bien souvent pour argent comptant. Même les profs d'histoire, effectivement de droite et aux discours politiques farfelus mangent dans la main de l'Ednat sans broncher. Et on ne parle même pas des élèves qui déposent plainte ou menacent de le faire à la moindre mauvaise note, et des directeurs zélés qui cèdent aux parents pour ne pas nuire à la réputation de leur établissement ou perdre des "clients", puisqu'on est clairement dans du service à la demande. Trop de gens ont oublié que si l'instruction est un droit, c'est également un devoir. Quant à moi, j'ai eu la chance de faire partie de la dernière génération (née en 90) à ne pas avoir connu, il me semble, ce sévère déclin, même si j'imagine aisément que nous l'avons frôlé de près. Mais comme disaient mes camarades à l'époque : "je fais des fautes par texto, mais quand il faut je sais écrire !" Leurs papiers administratifs et autres CV sont toujours truffés de fautes. Comme je dis souvent, soit on a retenu le cours et c'est devenu un automatisme, soit on n'a pas le niveau.

Pareil ! Je viens de quitter l’EN (concours IUFM passé en 1997) et je me consacre à l’élevage familial. « Radiée des cadres de la Fonction publique au 1er septembre », c’est un courrier qui fait bizarre, mais qui fait beaucoup de bien !

[@michelperrin8779]

Comme vous avez eu raison ! Échapper à ce désastre en revenant à l'élevage d'animaux ce qui est bien plus gratifiant que l'élévation impossible d'élèves ...Bonne continuation à vous !

[@sardaukar2809]

Toutes les matières sont sous attaque. J'enseigne l'anglais depuis 8 ans, et cette réforme a détruit ma matière. C'est déjà très compliqué d'enseigner une langue, mais là... 8 axes au lieu de 4, avec des heures en moins. Par exemple, j'avais 3h complète/semaine en stmg avant, maintenant c'est 1h30 + 1h ETLV (co intervention management, qui n'est pas fléché d'ailleurs)... C'est juste impossible de tenir le programme et la cadence. Et en plus on nous met la pression et on nous fait culpabiliser si on n'y arrive pas. C'est simple, je n'ai plus de motivation. Je fais mon taf comme un robot, et puis je rentre chez moi. J'ai plus le mojo. Et je suis pas le seul !

[@michelperrin8779]

@sardokar280 Fuyez pendant qu'il en est temps !Conseil donné par un retraité de l'Éducation.Nat. de 66 ans qui a été réfractaire ce qui lui a valu un avancement limité ( école élémentaire) et une pension modeste ( non accès à la " Hors classe ")mais qui peut se regarder dans un miroir car il a toujours mis ses actes en accord avec ses idées. Difficile dans ce milieu - là .

[@GrattKobe]

Bonjour, comme vous dites, toutes les matières son sous attaque. Ma mère est prof de SVT en lycée et a exactement le même constat sur l'état de l'EN et sur la difficulté à enseigner sa matière depuis cette réforme. Elle a du coup fini, elle aussi, à aller travailler sans motivation, comme un robot et à ne plus aimer son travail... C'est triste. Il faut que les choses changent car l'éducation est le pilier principal pour le futur du pays. Bon courage.

[@hellohjbgjh]

J'ai fini par aussi enseigner comme un robot, mais ça m'a détruit alors je n'enseigne plus dans le public et c'est très bien comme ça. Je suis allé dans le privé et je me suis senti déjà davantage revivre, ils font plus confiance au professeur, lui laisse plus carte blanche, l'essentiel c'est les résultats pas, de s'inquiéter de savoir si la page 147 du manuel a été vue ou pas.

[@sophlaur91]

Quand je vois le zèle à faire appliquer les mesures sanitaires dans les écoles, je confirme ce que vous dites sur le caractère extrêmement dévoué au gouvernement du corps professoral.

[@elisabethbaker884]

Au lieu de vous plaindre chers parents, bougez votre popotin, entrez dans l'éducation, et changez le de l'intérieur. Ça ça va être plus dur que de chuiner

[@CC-fh8cw]

@@elisabethbaker884 changer le système éducatif de l'intérieur ? Impossible

[@dekydreulkar4679]

kzbin.info/www/bejne/pXixdKhvfptqqJY un homme qui sait de quoi il parle

[@dekydreulkar4679]

kzbin.info/www/bejne/a3vZkqtnhb52npI avec cette femme aussi on en apprend des choses

[@sophlaur91]

@@dekydreulkar4679 parfaitement d'accord. J'ai rencontré de très rares enseignants véritablement humanistes parmi mes collègues. J' essaie tant bien que cela d'enseigner en conscience malgré des conditions peu propices à faire évoluer les choses.

[@lacrimfh7488]

Courage, bravo pour votre honnêteté !

[@mespetitszouspetitszous4567]

Merci beaucoup pour la vidéo...je suis entièrement d'accord avec vous. ❤😘

[@corentinj3562]

Bonjour loïc, Je ne suis pas du même bord politique que vous, et pourtant j'apprécie fortement vos interventions. Vous êtes le seul communiste que j'écoute régulièrement, et auquel je donne du crédit. Bon travail, comme souvent.

[@beatam.7451]

Communiste ??? 👎👎👎👎

[@guilloiscorinne]

Mou aussi.

[@guilloiscorinne]

@@beatam.7451 en tout cas sûrement pas capitaliste qui tue l humanité et la planète

[@guypernin5548]

@@guilloiscorinne Mais, ce sont les mêmes Corinne, vous le comprendrez d'ici peu.

[@marc-andrebrun8942]

@@guypernin5548 pour comprendre ce qui se passe, c'est pas si simple. mondialement, il y a une opposition entre globalistes et populistes; c'est un vocabulaire biaisé par la propagande. par ailleurs, il y a un joker débile qui est brandit comme dans les jeux télés pour gagner des tunes dès qu'une personne pose des questions embarrassantes, c'est le fameux "complotisme"; en fait cela divise le monde en complotistes, qui partagent le savoir dans l'intérêt général de recherche de la vérité, et en comploteurs, qui conservent le savoir secret dans l'intérêt de leurs affaires et pour dissimuler leur turpitudes. mais une chose concrète les divisent le mieux, c'est la question des frontières. à partir de cet indice, j'ai mis mes mots sur cette guerre de civilisation. attention, ça pique un peu, c'est fait pour. Les humains ont d'abord été nomades, chasseurs cueilleurs, et par conséquence pilleurs guerriers et finalement commerçants; c'est un mode de vie primitif; c'est à cette époque qu'est apparu le monothéisme, dans des régions désertiques propices aux hallucinations; l'idée du dieu unique, le leur, ayant créé l'univers pour eux étant une bonne justification à leur pérégrination et à leur prétention : se croire partout chez eux; Puis dans l'histoire est apparu l'agriculture, la sédentarisation, les civilisations; le dieu unique n'est pas nécessaire à ces populations, ils ne convoitent pas la terre de leur voisin mais défendent la leur. Ces deux modes de vie seront éternellement en conflit. Ici, il y a une bifurcation concernant la notion essentielle de liberté : les nomades ont la liberté d'aller et de venir, mais lorsqu'on voyage on ne fait pas grand chose; les sédentaires, explorent par contre la liberté de faire, de créer des richesses. La guerre de civilisation qui se déroule oppose donc des primitifs nomades qui revendiquent la terre entière : ils synthétisent toutes les couches historiques du même fantasme universaliste, les religions monothéistes (juifs, chrétiens, musulmans), l'universalisme maçonnique et la branche trotskyste du communisme. Et ils veulent détruire toutes les civilisations de sédentaires, les déposséder de leur terre, de leur savoir faire, de leur culture. L'extrême orient, Chine en tête est le dernier endroit de la planète préservé de ce fantasme universaliste; les chinois sont une vieille civilisation de paysans sédentaires, ils ont su construire une grande muraille durant des siècles pour se protéger des incursions de pilleurs nomades d'Asie centrale, ils ont su résister à 100 ans (1850-1950) de colonisation. L'Iran, bien qu'affublé du masque islamique défend en fait sa civilisation perse millénaire; une seule chose à faire en Europe : nous ressourcer à nos racines gréco-romaines, car c'est ça notre civilisation! Le NOM c'est la négation de toute civilisation, ce n'est que l'ultime manifestation d'un fantasme totalitaire létal, un impérialisme ! la question des frontières: pour les nomades, commerçants, ça sera toujours un obstacle à faire disparaître; tandis que pour les sédentaires producteurs, c'est vital pour se protéger du pillage! Les deux formes de vie sont utiles et complémentaires en fait; ce qu'il faut revendiquer, c'est un juste équilibre entre les deux; cette loi du marché qui tente à s'imposer partout, c'est la loi des commerçants nomades; elle a sa raison d'être, mais ce qui est abusif, c'est de l'imposer à tous le monde; car en corollaire, nous ne sommes pas tous des commerçants nomades et n'aspirons pas à le devenir! Et s'il s'agit de "sauver" la planète, ça se fera nécessairement avec les sédentaires, qui connaissent leur affaire, tandis que la mentalité des nomades, ça a toujours été le pillage puis, aller piller plus loin, et encore plus loin; aucune préoccupation écologique chez les nomades. la principale menace pour la planète, c'est bien cet universalisme nomade et cupide. Identification du problème, un adjectif toxique : « unique » ; la difficulté actuelle c’est une colère populaire mondiale contre les dirigeants quels qu’ils soient. C’est l’expression d’un mécontentement diffus, il est difficile d’identifier le véritable mal à combattre, chaque pays a son bouc émissaire : en France c’est Macron, en Thaïlande c’est le roi, à Hong Kong c’est le PCC, en Algérie c’est le régime, etc, … Une façon de discerner l’ennemi universaliste, c’est qu’il aime l’adjectif unique et le colle partout. Ça commence bien sûr avec le dieu unique, le monothéisme ; sauf qu’aujourd’hui, pour les globalistes, la divinité unique, celle qu’il faut adorer, celle qui réclame sans cesse de nouveaux sacrifices, c’est les profits pour les actionnaires ou dividendes. Cette idole païenne est le dieu unique actuel, et tout doit y être sacrifié : la biodiversité, les forêts et océans, toutes vies y compris humaines ; ce paganisme a ses théologiens (ceux qui tiennent le discours sur la divinité) ce sont les économistes ; et il a ses prêtres (ceux qui pratiquent le culte) ce sont les banquiers et financiers qu’ils convient d’appeler banksters ; et sa Sainte Inquisition qui veille au dogme, ce sont les médias « main stream » détenus par les milliardaires. Donc, du point de vue spirituel, ce monothéisme des actionnaires est l’hérésie à combattre ! Pour s’imposer, une telle hérésie à eu recours à la pensée unique, très toxique, et combat toutes critiques en lui collant l’étiquette « raciste aristocratique et essentialiste » de complotisme. Facile, du niveau des jeux télé débiles, mais un peu usé ce pitoyable joker ! Et c’est exiger de celui qui l’utilise de renoncer à son sens du discernement, donc c’est une mutilation volontaire, rituelle. Pour faciliter leur business, ces gens là sont les promoteurs de la monnaie unique, tant qu’ils en ont le contrôle ! Néanmoins, les faits sont là : depuis son introduction dans l’UE, l’€uro a ôté aux états membres les moyens d’équilibrer leurs comptes, et donc, les déséquilibres s’accumulent sans solutions ! En fait pour équilibrer les déficits extérieurs, il ne reste que la vente du patrimoine, du foncier urbain ou rural, à des créanciers étrangers. Au niveau loi fondamentale, ils vont donc imposer la loi unique des marchés, de l’OMC, qui est la loi des commerçants nomades, universalistes, globalistes. Les méfaits de l’adjectif unique en agronomie sont évidents ; élever une seule race de bétails ou de volaille, ou cultiver une seule variétés de céréales ou de légumes, sur de grandes surfaces, en monocultures, c’est créer des « bombes » biologiques sans résilience ; En conclusion l’utilisation de l’adjectif « unique » doit être un indice pour discerner une chose à combattre. Si on veut conserver la vitalité, il faut préserver la diversité ! Mais la vitalité ne les intéresse pas au contraire ; il n’y a qu’à constater leur discours sur la sexualité ; ils n’ont pas encore réussi à imposer l’idée du sexe unique (c’est à dire sans sexe) mais seulement l’idée d’un sexe ambigu ou ambivalent (donc sans vitalité). Quel est le problème fondamental des politiciens qui se réclament de cette idéologie universaliste ? C’est qu’ils ne font pas leur boulot ! Normalement, leur job c’est de s’occuper des gens et territoires qu’ils représentent, ce qu’ils ne font pas, ils s’en foutent ; par contre, ils sont actifs pour diligenter la feuille de route qu’ils ont à mettre en œuvre pour l’accomplissement de leur projet de domination mondiale ! Et le problème philosophique majeur, c’est des types qui prétendent avoir connaissance des lois universelles et vouloir les imposer à tous le monde ! Vraiment des « grosses » têtes, bien enflées (comme la grenouille de la fable de La Fontaine) qui ne demandent qu’à tomber !

[@josselinelemanach7430]

Votre constat rejoint celui que j'ai dressé il y a quelques années après quelques passages dans l'enseignement professionnel en Belgique. Je vais être cash : jusqu'à il y a 30 ou 40 ans, le pouvoir avait besoin de gens éduqués pour utiliser de nouveaux moyens de production, maintenant que toute la production est automatisée, il n'a plus besoin que de moutons dociles et stupides qui iront, en troupeau, là où on leur dira d'aller. On y ajoute quelques objets hypnotiques (GSM, tablettes, objets connectés) qui, au passage, rendent inutile le recours à la mémoire... et le tour est joué ! Lobotomie sans douleur. Si on leur ordonne d'aller à l'abattoir, ils iront à l'abattoir. Ils ont déjà commencé en acceptant de se faire inoculer des substances dont la plupart des gens ne comprennent pas qu'elles sont à 100% inconnues des gens qui les injectent.

[@TheChattounet]

@@adolfostalini5957 de la science fiction... revenez au réel.

[@TheChattounet]

@@adolfostalini5957 non... tout est rationnel et rationalisable ici bas.

[@marc-andrebrun8942]

@@adolfostalini5957 l'impasse logique je la situe ailleurs; quel intérêt pour un robot d'avoir un animal de compagnie, humain ou autre? les machines seront toujours au service de ceux qui les possèdent et donc les commandent; la prise de pouvoir par les machines, je n'y crois pas trop, par contre des comploteurs peuvent prendre le contrôle des machines pour asservir le monde; beaucoup plus plausible!

[@francoism2232]

Pour travailler dans l'industrie, je peux vous dire que ce que vous dites par rapport à la production ("maintenant que toute la production est automatisée, il n'a plus besoin que de moutons dociles et stupides") est totalement faux, en fait c'est totalement le contraire. Lorsque les tâches industrielles sont manuelles, il n'y a pas besoin d'un grand niveau de qualification (je parle de travail à la chaîne dans un contexte industriel, pas du travail d'artisan). Par exemple, pour mettre des produits dans des étuis en carton manuellement. A partir du moment où vous automatisez la chaîne de production, il vous faut des électromécaniciens pour entretenir et faire tourner les machines, il vous faut des automaticiens et électriciens, des ingénieurs, etc. Il y a toujours besoin d'un certain nombre de travailleurs peu qualifiés (ceux qui alimentent la machine en étuis, dans mon exemple), mais ils représentent une plus petite proportion du total.

[@michelmaitrefollace3671]

Votre propos montre bien que vous manquez d'éducation Je ne sais pas ou vous avez ete éduqué mais votre discours est d'une stupidité Aucun argument des declarations pour beauf dont vous faites partie Puis un petit tour sur le vaccin en guise de rappel Ah une chose est sure vous devez etre diplômée de la connerie supérieure

[@lucchasille5612]

Très bonne vidéo !

[@leonorepuyraimond4859]

monsieur, vous parlez bien, je suis fière de vous. votre analyse est très juste et honnête. vous devez tenir dans ce droit chemin. une institutrice qui fait tout ce qu'elle peut pour bien enseigner.

[@sophlaur91]

Pour quand même laisser une impression positive, merci à vous pour ce courage de dénoncer un effondrement en marche déjà bien avant un parti politique du même nom qui ne fait que parachever la chose

[@johan_519]

C'est la première fois que j'entends parler du concept de classe inversée. J'ai cru que c'était une blague. Sur la page wikipedia, l'enseignant devient "un conseiller sur le côté". Ca fait peur...

[@TheRokugoki]

C'est une aberration ! L'enseignant est celui qui détient la connaissance et a pour rôle de la transmettre, ça ne peu pas fonctionné si l'enseignant ne controle rien.

[@vladlempaleur987]

Je confirme que la notion de classe inversée existe. Sauf qu'un professeur est fait pour professer.

[@Asmode233]

Bonjour Monsieur Chaigneau , je vous suis depuis la Mauritanie , votre vidéo mérite réflexion et confirme ma préoccupation sur l'avenir de l'enseignement en France et dans le monde.

[@leogourgeau1243]

Bv le zin, chouette idée 💡

[@vartaghan]

Une vision plus dialectique, plus englobante dans sa totalité et par conséquent plus intéressante et riche du constat que portait Jean-Paul Brighelli en 2005 dans La fabrique du Crétin. Merci pour cette explication.

[@stoutain]

Jean-Paul Brighelli référence intéressante

[@calvinkleinkiller3640]

J'ai quitté l'EN aussi. C'est grâce à des gens comme nous que l'éducation va changer dans un futur proche, on ne peut plus participer à ça. Je me suis engagé pour enseigner et éduquer la jeune génération, pas les condamner.

[@plotin_irenee1271]

Bonjour. Et peut-on vous demander dans quelle activité vous vous êtes engagé ?

[@interpenseeinteraction5574]

Bonsoir Puis je te contacter pour échanger? Je suis dans le monde socio educatif et nous remarquons la même chose.

[@Udiaq]

Enseigner ou éduquer il faut choisir, on ne peut pas faire les deux

[@plotin_irenee1271]

@@interpenseeinteraction5574 Question pratique. Il serait donc possible de contacter ainsi les personnes ayant commenté une vidéo postée sur KZbin ?

[@plotin_irenee1271]

@@Udiaq Eduquer = ex ducere en latin c'est à dire conduire hors de soi. Et donc l'acte d'enseigner est un acte d'éducation, puisqu'il s'agit de conduire l'élève au savoir, de l'élever en somme. Méfions-nous donc des oppositions par trop artificielles.

[@yohannvandenbrock2652]

Les mêmes problématiques se retrouvent également dans les rédactions en Histoire Géographie. Et je partage totalement la hausse des inégalités, certains produisent une pensée construite là où d'autres peinent à s'exprimer à l'écrit... les différences de niveau deviennent abyssales... :/

[@odiledalloul5695]

Merci monsieur Chaigneau. J’ai fait votre connaissance grâce à votre conversation avec Pierre-Yves Rougeyron sur le cercle Aristote.

[@florentcouturier7465]

Courage pour un ancien camarade. Je partage tes opinions voyant d'après le prisme des cours particuliers. Je continue à te suivre. Merci pour ton engagement pour la discipline.

[@lchaigneau]

Merci Florent !

[@florentcouturier7465]

@@lchaigneau Au plaisir de discuter des consultations philosophiques. J'aimerais aussi m'y engager. Une fois avec un emploi, il est fort possible que je me rapproche des formations de L'IHT pour combler un peu de mon inculture. Courage !

[@lionelc77]

Un camarade ? C est pas apolitique l école ????

[@valian8985]

@@lionelc77 c'est apolitique tant que tu est de gauche ;)

[@yannlabanvoye1989]

Je partage votre discours en tout point depuis des années ! Agrégé également (éducation musicale) et chargé de cours à l'Université (j'ai tout récemment lâché le secondaire ne tenant plus), je ne peux qu'abonder. En l'espace de 20 ans j'ai constaté l'immense dégradation de la situation et bon nombre de glissements idéologiques. Le niveau à l'entrée à l'Université est catastrophique (mis à part quelques étudiants en effet avec un très bon potentiel) : sur le plan de la compréhension, de la syntaxe et de la pensée c'est à s'arracher les cheveux. Je ne leur jette pas la pierre car les jeunes sont les victimes du système actuel, mais qu'il est dur de parvenir à les extraire de cette gangue "castratrice" dans laquelle ils ont été plongés ! L'esprit critique, l'ouverture, la capacité à faire des liens entre les disciplines... tout cela est mort ou presque, pour ainsi dire. Tout semble à faire alors que le discours officiel (des programmes) laisse croire que tout est fait dès le plus jeune âge. Un mensonge terrible de conséquences qui n'est, à n'en pas douter, volontaire. "Endormir et formater" pourrait être le credo des pédagogistes d'aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher de penser à cette phrase écrite par Wagner sans son livret du Rheingold :"Nacht und Nebel"... expression reprise sous le IIIe Reich. Voilà sans doute un beau sujet de philosophie.

[@HarmonieetPiano]

En même temps, si t'es agrégé en musicologie, tu dois être en décalage intellectuel avec beaucoup de monde, et ce, quelque soit l'époque.

[@yannlabanvoye1989]

@@HarmonieetPiano Pourquoi "et ce, quelque soit l'époque" ?

[@marysemazeres1430]

pédagogue brillant, élocution parfaite, bravo, votre talent fait de l'ombre à la médiocrité .

[@abeldupre8685]

Bonjour Loïc, vous avez une façon de partager vos idées très pédagogique. Vous dites ce que vous pensez et argumentez ce qui rajoute un aspect sévère et strict. Félicitations ! Au passage je suis heureux de voir des gens encore sérieux et structurés dans leur propos. L'intellectuel sauvera la décadence !

[@marie-christinebrahmia5876]

Merci pour cette intéressante analyse de l éducation de l intérieur. Qui de mieux place ! Bravo pour votre courage a diffuser cette analyse et pour vos choix motivés par vos valeurs 👍 cette decadence a commencé depuis plusieurs dizaines d années eu égard à la politique destructrice en tout genre menée par les politiques de la mondialisation. Moins les gens ont un esprit critique plus ils sont faciles à manipuler !

[@reginedaly4951]

Très vrai !

[@_alk_]

Un commentaire d'encouragement à développer votre contribution à l'éducation populaire au travers de vos travaux et activités. Bravo.

[@Carl_G_Jung]

En tant qu’ancien élève, j’ai déserté les bancs de l’université après avoir constaté le vide intersidéral des autres élèves, et les cours plus que préfabriqués donnant l’impression d’être dictés par des machines vides de toute conscience et d’esprit. J’ai développé une phobie sociale me sentant à l’écart et rejeté à la fac. Ceci étant dit, pour avoir suivit un cursus ES dans un lycée de campagne, je ne peux que être en accord avec plusieurs points cités. La classe était sans arrêt perturbée et j’étais un élève plutôt moyen, ayant des difficultés à me concentrer et n’étant franchement pas passionné sûrement a cause de la manière dont les sujets étaient abordés. Finalement, ma scolarité ne m’aura apportée que très peu de patrimoine culturel, heureusement que ma famille et ma curiosité m’auront poussés à développer ce dit patrimoine en dehors des bancs de l’école. Néanmoins je ne rejoins pas les autres commentaires traitants de l’État de la culture des jeunes, car ça dépend franchement des milieux sociaux culturels, et je pense que ça à toujours été le cas, c’est juste probablement plus visible aujourd’hui notamment avec les réseaux sociaux. Mais il y’a une vague actuellement qui touche une partie de la jeunesse, de jeunes cultivés qui commencent à partager sur ces mêmes réseaux, une vision plus réfléchie de la société, en abordant des auteurs comme Nietzsche, et ils ont des communautés qui ne cessent de grandir. En revanche, je pense qu’il y’a un désintéressement majeur pour l’école et l’institution qu’elle représente aujourd’hui, pour de multiples raisons. Pour en citer quelques unes, l’école incarne une certaine forme d’autorité, presque arriérée dans l’esprit de certains à une époque où l’autorité est rejetée et où l’on prône des valeurs presque de rébellion. De plus, il y’a une valorisation de tous les « nouveaux » (pas si nouveaux mais différents dans la forme) métiers, comme influenceur, et il est vrai que certains gagnent des sommes astronomiques (cf. Nabilla) en ayant « la belle vie » (d’un point de vu occidental) donc à savoir, une liberté géographique et une surconsommation matérielle. Cette valorisation ceci dit, est avant tout provoquée par des gens qui sortent de grandes écoles et qui gèrent des campagnes de marketing, des entreprises comme Netflix, ou Facebook (un peu l’ironie du sort). Enfin, il faut le dire (et je ne leur jette pas la pierre, car j’imagine la difficulté qu’ils endurent) mais beaucoup de professeurs ne renvoient pas l’image d’un « passionné » qui partage ses connaissances. Essayez de transmettre des connaissances avec la vigueur d’un mollusque, à des jeunes vif et dynamique qui aspirent à une seule chose : leur temps de pause, pour « s’amuser » et vous obtiendrez des encéphalogrammes plats! La vérité, je pense, c’est que l’école aujourd’hui a pour objectif de fabriquer un maximum d’élèves médiocres qui auront un emploi médiocre, une vie médiocre mais suffisamment de pouvoir d’achat tout de même pour consommer et intrinsèquement faire tourner l’économie. Maintenant, je pense que comme disait Einstein, l’école « générale » n’est pas faite pour tous. « Apprenez à un poisson à grimper à un arbre et il pensera toute sa vie qu’il est idiot ». Ce qu’il faut selon moi, c’est revaloriser les filières CAP, d’apprentissage, technologiques. Changer les emplois du temps, pour un système à l’américaine (car maintenir 8h de concentration en une journée c’est techniquement impossible), mieux former et favoriser les conseillers d’orientation (également organiser plus de journées dédiées à l’orientation) et montrer d’autres possibilités que la vie morose inévitable selon vendue indirectement par système actuel à la sortie de l’école (à savoir, le fameux « métro, boulot, dodo »), il faut comprendre que beaucoup de jeunes n’aspirent plus à ça, surtout en voyant l’état de leurs parents qui mènent ce genre de vie… Comme je l’ai dit précédemment, j’étais un élève moyen, pourtant en dehors de l’école j’étais un grand passionné sur divers domaines (l’histoire, l’astronomie, la chimie, puis plus tard les sciences humaines et l’entreprenariat). Je n’ai jamais trouvé ma place dans ce système, à tel point que j’ai fini par détester l’école et tout ce qu’elle représente. J’ai eu des profs, qui ne croyaient pas en moi et en ma réussite au bac, des élèves « tête de classe » qui me considéraient comme un abruti fini. Au final, je venais surtout au lycée pour faire acte de présence, et voir mes copains. J’ai fini par avoir de mauvaises fréquentations, je me suis mis à sécher les cours, à prendre de la drogue aux récréations ou en séchant (cannabis), à enchaîner les soirées alcoolisées, etc… Finalement j’oscillai entre 5/6 de moyenne générale en Première ES et entre 9/10 en Terminale où je m’étais ressaisi, j’ai eu mon bac avec 14 de moyenne mention AB en travaillant dur et je me suis écrasé à la faculté pour les raisons cités précédemment. Je me suis donc retrouvé, à 18 ans, sans études, avec une sévère phobie sociale, plus d’amis, certainement pas envie de me réorienter. Des années plus tard (aujourd’hui donc), après avoir fait des années d’interim et suivit des formations en ligne, je travaille tant que « freelancer », je gagne plus que correctement ma vie et j’ai des clients dont de grandes enseignes françaises qui m’accordent leur confiance. Tout ça pour dire, que ce n’est pas parce qu’un élève ne montre pas d’intérêt et paraît plutôt médiocre voir mauvais que sa vie est vouée à l’échec, que l’école sous sa forme actuelle correspond à un système désuet (si ce que l’ont cherche est l’intérêt des jeunes avant tout, et non de l’optimisation économique). Et si l’école continue dans ce chemin, elle finira totalement abandonnée par les bons professeurs, des personnes passionnées et érudites pour être remplacés par des professeurs médiocres (à l’image de leurs élèves). Et donc soit un nouveau système verra le jour, soit on connaîtra une vague d’inégalités, entre les personnes intelligentes et intellectuelles (De par la transmission d’un certain patrimoine des parents) et d’un autre coté des masses de plus en plus « cancres » sans cesse abruties par leur télévision et les réseaux sociaux. Merci pour les personnes qui auront prit le temps de lire ! Je ne prétends pas détenir la vérité absolue et peut être bien que je me trompe mais c’est ma vision de la chose.

[@stoutain]

oui il faut un peu dédramatiser. Après être prof est un sacerdoce

[@gabrielleperat6772]

Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Bravo !

[@MrPaulo8394]

Bravo pour ton courage!

[@lioneltrillas2192]

Très bonne vidéo. Je suis enseignant de mathématiques et je me retrouve dans tous les problèmes que vous décrivez.

[@sebastienemin5536]

Merci de votre analyse. Vous m'apportez des réponses à mes observations.

[@elvinapascal2228]

Merci Loïc, ça fait 10ans que je te "connais", je te vois toujours aussi aligné et en phase. Bravo